Le MPP rend hommage à Salifou Diallo pour le 7e anniversaire de son décès

Le Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP), ancien parti au pouvoir, a publié un message en hommage à Salifou Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale, à l’occasion du 7e anniversaire de son décès. Le parti se souvient de l’importance de son héritage et de son dévouement au service de la nation.

19 AOUT 2017-19 AOUT 2024

Militantes, militants et sympathisants du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP),

Peuple du Burkina Faso,

19 août 2017, le souvenir reste douloureux et inoubliable : notre grand camarade et Président Salifou DIALLO s’en était définitivement couché, tel le soleil qui s’éteint le soir après avoir illuminé et réchauffé toute la terre !

Sept années sont passées, mais la douleur reste entière. Aujourd’hui encore, le MPP pleure la disparition d’un valeureux combattant et un de ses membres fondateurs. Le camarade Salifou DIALLO, on aura de cesse de le dire, a marqué d’une empreinte indélébile la vie socio-politique de notre pays en apportant son immense contribution au développement par ses initiatives hardies et sa farouche détermination, guidé en cela par l’idéologie progressiste sociale démocrate.

Figure emblématique de notre parti et de notre pays, le camarade Salifou DIALLO s’est battu avec courage et abnégation pour leur rayonnement, tant sur le plan national que sur le plan international.

II serait prétentieux de vouloir ici faire de façon exhaustive le point des acquis à mettre à son actif tant son engagement a été sans calcul et sur de multiples fronts.

On conviendra tous que son départ a laissé un grand vide que le parti a travaillé d’arrache-pied mais difficilement à combler, avec le soutien des camarades restés loyaux et fidèles malgré les nombreuses secousses et tempêtes. Aujourd’hui encore, les défis sont là, chaque jour plus grands et plus pressants que ceux de la veille.

La combativité et le courage de Salifou DIALLO sonnent dans nos têtes comme une lourde interpellation. Il faut sauver la Patrie menacée par l’ennemi, et il nous crie du fond de sa tombe, ou plutôt de sa demeure céleste : « ne baissez pas les bras car seule la lutte vous libérera ! ».

En ce triste anniversaire, le MPP se souvient et rend encore un hommage mérité à son regretté Président, le Docteur Salifou DIALLO, tout en lui promettant de perpétuer ses œuvres par la poursuite des idéaux de patriotisme, de liberté, de démocratie et de progrès qui ont guidé ses
actions.

La Direction politique du Parti saisit l’occasion pour lancer un appel aux militantes, militants et sympathisants du parti et à tous les admirateurs du combattant intrépide Salifou DIALLO à lui rendre un hommage digne en cette journée du 19 août 2024, par la publication de souvenirs et témoignages sur l’homme, à travers leurs pages Facebook, WhatsApp et autres moyens de communication de masse.

Paix et repos éternels à toi cher Camarade ! Tes camarades, tes amis et les dignes filles et fils
du Burkina Faso te seront toujours reconnaissants.

Démocratie- Egalité- Progrès

Ouagadougou le 18 aout 2024

Pour le Bureau Exécutif National du MPP

Clément P. SAWADOGO, 1er Vice-Président assurant l’intérim

Atelier de vulgarisation des recommandations de l’EPU au Burkina Faso

L’atelier de vulgarisation des recommandations issues du 4e cycle de l’examen périodique universel (EPU) du Burkina Faso se tient ce mardi 18 juin 2024 à Ouagadougou. Organisé par le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), cet atelier, prévu pour les 18 et 19 juin 2024, a pour objectif d’impliquer les organisations de la société civile (OSC) dans la mise en œuvre des recommandations issues du dernier cycle de l’EPU.

Durant deux jours, une quinzaine de participants vont se pencher sur les recommandations du Comité des droits de l’homme. L’objectif est de les engager dans les actions de veille et de suivi de l’action gouvernementale et des politiques publiques liées aux droits humains.

Me Olivier Somé, président du CIFDHA, a précisé que l’atelier vise à diffuser les dernières observations du Conseil des droits de l’homme de l’ONU auprès des OSC et à les impliquer dans la mise en œuvre et le suivi des recommandations faites au Burkina Faso. « Cela vise également à outiller davantage les participants sur l’application de ces recommandations dans le cadre de leurs activités de protection des droits humains », a-t-il ajouté.

L’atelier met particulièrement l’accent sur l’importance du respect des droits humains dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Burkina Faso. « Il s’agit de recommandations pour amener l’État burkinabè à respecter de plus en plus ses engagements nationaux, régionaux et internationaux », a souligné Me Somé.

Cet événement est crucial pour renforcer la collaboration entre les OSC et le gouvernement, afin de promouvoir une culture de respect des droits humains et d’améliorer la situation des droits humains au Burkina Faso.

Deux orpailleurs Burkinabè trouvés morts dans un site d’orpaillage à Kédougou

Un nouveau drame a frappé les zones aurifères de la région de Kédougou, au Sénégal. Deux orpailleurs burkinabè ont été retrouvés morts asphyxiés à l’intérieur d’un des trous d’un site d’orpaillage à Koumboutourou, situé dans la commune de Tomboronkoto, département de Kédougou.

Selon les informations fournies, les deux hommes n’ont pas pu sortir à temps du trou, ce qui a conduit à leur décès. Suite à l’alerte, les éléments de la 62e compagnie d’incendie et de secours de Kédougou se sont rapidement rendus sur les lieux pour récupérer les corps sans vie. Ces derniers ont été ensuite transportés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.

Cet incident met en lumière une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs dans les mines artisanales, et soulève des questions sur les conditions de sécurité dans ces sites d’orpaillage.

Bilan positif pour le plan d’action Burkina Faso 2023 : Une session d’évaluation fructueuse

La première session d’évaluation du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) 2023 s’est tenue à Ouagadougou le 17 mai 2024, avec des résultats encourageants. Sous la direction du comité de pilotage et des membres du gouvernement, un bilan positif a été dressé, affichant un taux d’exécution physique global de 73,4 % et une croissance économique de 3,6 % en 2023.

Le Burkina Faso a réalisé des avancées significatives dans les domaines de la sécurité, de l’économie et du social grâce à un plan ambitieux axé sur la promotion de la stabilité et du développement. Le PA-SD, articulé autour de quatre piliers majeurs, a démontré des efforts soutenus dans divers secteurs clés, notamment la lutte contre le terrorisme, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’État et l’amélioration de la gouvernance, ainsi que la promotion de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

La ministre déléguée chargée du budget, Fatoumata Bako/Traoré, a souligné la résilience et l’ingéniosité nécessaires pour surmonter les obstacles rencontrés au cours de l’année écoulée. Elle a également mis en avant les progrès réalisés dans le domaine sécuritaire, avec la formation de nouveaux éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et le recrutement de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) afin de renforcer la sécurité nationale.

Sur le plan économique, le Burkina Faso a enregistré une croissance significative de son Produit Intérieur Brut (PIB), passant de 1,8 % en 2022 à 3,6 % en 2023. Cette progression témoigne d’une activité économique dynamique, soulignant les progrès réalisés dans le pays.

Dans le volet humanitaire, le PA-SD a apporté un soutien essentiel aux personnes déplacées internes (PDI), leur permettant de retrouver leur autonomie financière ou de regagner leurs localités d’origine. Des milliers de PDI ont bénéficié d’une assistance alimentaire et financière, démontrant l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins des populations vulnérables.

Bien que satisfaites des réalisations, les autorités ont souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la mise en œuvre du plan. Un bilan à mi-parcours sera dressé ultérieurement pour évaluer les actions du PA-SD 2024, reflétant l’engagement continu du Burkina Faso envers la stabilité et le développement du pays.

Lancement du plan d’action pour l’eau au Burkina Faso : Un Engagement crucial pour l’avenir

Ce lundi 25 mars 2024, Ouagadougou a été le théâtre du lancement officiel du schéma directeur d’aménagement et de gestion de l’eau 2020-2035 de l’espace de compétence de l’Agence de l’eau du Nakanbé. Sous la présidence du ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, cet événement marque une étape majeure dans la planification des usages de l’eau au Burkina Faso.

Initié en 2015 et finalisé en novembre 2023 avec son adoption en conseil des ministres, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) est un outil crucial pour encadrer la mobilisation, l’utilisation et la gestion des ressources en eau dans la région du Nakanbé sur une période de 15 ans. Il vise à répondre à quatre objectifs stratégiques ambitieux, notamment la mobilisation de ressources en eau suffisantes pour répondre à la demande croissante.

Ce plan prévoit également d’assurer une couverture totale de la demande en eau potable, de garantir la sécurité alimentaire, et de renforcer la gestion des ressources en eau et des infrastructures hydrauliques, tout en promouvant une approche fondée sur les droits humains.

Le ministre Baro a souligné que la mise en œuvre de ce plan nécessitera un investissement conséquent, mais il est convaincu que cela stimulera les activités économiques, notamment dans l’agriculture, et contribuera à atteindre les objectifs nationaux en matière de sécurité alimentaire et de souveraineté en eau.

L’Agence de l’eau du Nakanbé a organisé cette cérémonie de lancement afin de sensibiliser les acteurs et les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du plan, et de recueillir des recommandations pour assurer son succès.

Couvrant une superficie de 60 053 km², l’espace de compétence de l’Agence de l’eau du Nakanbé joue un rôle crucial dans le pays, touchant 22% de la superficie du Burkina Faso et abritant 129 communes, 3 204 villages, et relevant administrativement de 23 provinces et de 7 régions.

La mise en œuvre du SDAGE 2020-2035 représente une opportunité précieuse pour planifier efficacement les interventions en matière de gestion de l’eau et améliorer les conditions de vie des populations dans cette région stratégique du Burkina Faso.

La ministre Nandy Somé visite la Boucle du Mouhoun : remise de clés et soutien aux entrepreneures

La ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé/Diallo, a entrepris une tournée dans la région de la Boucle du Mouhoun le jeudi 21 mars 2024. À Dédougou, où elle s’est rendue, la ministre Somé a annoncé sa présence pour la remise des clés des maisons de solidarité. Profitant de l’occasion, elle a également rendu visite à des femmes entrepreneures bénéficiaires de l’appui technique et matériel de son ministère.

Accompagnée d’une délégation, Nandy Somé/Diallo a rapidement effectué les visites chez les femmes entrepreneures et procédé à la remise des clés des maisons de solidarité à des familles bénéficiaires. Au secteur 3 de la ville de Dédougou, elle a visité la coopérative Burkina journalier, une association de femmes engagées dans la transformation agroalimentaire, principalement à base de manioc. Christine Yaméogo, présidente de la coopérative, a souligné l’importance de l’appui du ministère dans le démarrage de leur activité, en mettant en avant le soutien matériel et logistique reçu.

En parallèle, la ministre Somé a remis les clés de logements à deux familles dans les secteurs 1 et 2, accompagnée des autorités régionales. Parmi les bénéficiaires, une famille dirigée par un chef handicapé et une veuve prenant soin d’orphelins. Ces constructions s’inscrivent dans le cadre de la seizième édition du mois de la solidarité, dont le lancement officiel a eu lieu à Bankuy le 24 novembre 2023.

Pour clore sa visite, Nandy Somé s’est rendue sur un site de jardinage au secteur 6 de Dédougou, où une soixantaine de femmes, dont 52 déplacées et huit hôtes, travaillent. La coordinatrice du site, Clotilde Sawadogo, a souligné l’importance des plaidoyers pour obtenir ce site de production, ajoutant que la solidarité entre les communautés permet aux déplacés de s’intégrer à Dédougou. La ministre a promis de prendre en compte les préoccupations des jardinières pour assurer leur soutien continu.

La diaspora burkinabè des Pays-Bas fait preuve de solidarité en contribuant financièrement à l’effort de paix

Une délégation représentant la diaspora burkinabè résidant aux Pays-Bas s’est rendue au ministère des Affaires étrangères à Ouagadougou le 24 janvier dernier. L’objectif de cette visite était de remettre une enveloppe financière aux responsables du ministère, une contribution destinée à soutenir les efforts en faveur de la paix.

Le montant de la contribution s’élève à 3 millions 565 mille francs CFA, selon un communiqué émis par le ministère des Affaires étrangères. Simon Kaboré, représentant de la communauté burkinabè vivant aux Pays-Bas, a expliqué que l’initiative découle de l’appel du président du Faso, soulignant la nécessité d’une réponse concrète face à la souffrance du peuple burkinabè.

Le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a exprimé sa gratitude envers cette manifestation de solidarité. Il a salué la démarche de la diaspora burkinabè, soulignant qu’elle témoigne du lien profond qui unit ces compatriotes à leur pays.

Cette contribution n’est pas un cas isolé au sein de la diaspora burkinabè. En effet, d’autres initiatives similaires ont émergé depuis l’appel à l’effort de paix. Le 6 janvier précédent, six associations de la diaspora, représentant des Burkinabè vivant à Madagascar, en Angola, en Autriche, en Guinée Conakry et en Côte d’Ivoire, ont déjà contribué à hauteur de 14 987 550 FCFA.

Par ailleurs, des actions similaires ont été entreprises par la diaspora burkinabè au Gabon et les étudiants burkinabè en Chine, qui ont remis une enveloppe de 16 200 000 FCFA pour soutenir la lutte contre le terrorisme. En septembre 2023, des dons en nature avaient également été remis au ministère des Affaires étrangères, soulignant l’engagement continu de la diaspora envers la stabilité et le bien-être de leur pays d’origine.