Le premier Ministre présente le futur Centre National à Bobo-Dioulasso

Le 25 janvier 2024 , le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a visité le chantier de construction du Centre national d’appui à la transformation artisanale du coton (CNATAC) à Bobo-Dioulasso . Ce projet stratégique, lancé par le gouvernement burkinabé, vise à développer l’industrie textile locale et à valoriser le coton burkinabè .

Un projet clé pour le développement du secteur textile au Burkina Faso

Le CNATAC , s’étend sur une superficie de 10 hectares , a pour objectif de devenir un centre de formation et de transformation textile de renommée internationale. Il s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les compétences des artisans burkinabè dans la transformation du coton local.

Le centre comprendra plusieurs ateliers spécialisés, dont le tissage , la teinture , et la couture . Il offrira également des espaces pour l’exposition des créations artisanales et des bâtiments administratifs.

Un centre pour anciens artisans burkinabè

Le CNATAC est conçu pour répondre aux besoins des artisans locaux , des organisations professionnelles et des entreprises artisanales . Il aura pour mission de professionnaliser les acteurs du secteur textile, en particulier dans les domaines du tissage , de la teinture et de la couture . En outre, le centre permettra de promouvoir les textiles traditionnels burkinabè , tels que le Faso Dan Fani .

L’importance du CNATAC pour l’économie nationale

Lors de sa visite, le Premier ministre a souligné l’importance de cette infrastructure pour la valorisation du savoir-faire local. Il a précisé : « Il est essentiel d’avoir un centre comme celui-ci pour accompagner la recherche de l’excellence dans le secteur du textile. » Le gouvernement met sur ce projet pour faire du secteur textile un pilier économique du pays.

Progrès satisfaisants dans la construction du CNATAC

Les travaux de construction avancent à un rythme satisfaisant. Le Premier ministre a indiqué que l’achèvement de la première phase du chantier, comprenant les bâtiments de base, est prévue dans les semaines à venir. La deuxième phase comprendra la construction de dortoirs et d’autres infrastructures connexes pour soutenir l’activité du centre.

Préparation pour la mise en service du CNATAC

Pour assurer une mise en service rapide, le Premier ministre a instruit le ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat de préparer les textes encadrant le fonctionnement du CNATAC . Cela permettra d’optimiser le démarrage du centre dès la fin de la première phase de construction.

Conclusion : Un centre stratégique pour l’industrie textile

Une fois les travaux achevés, la région des Hauts-Bassins disposera d’un outil essentiel pour transformer le potentiel artisanal local en une véritable industrie textile compétitive et durable. Ce projet incarne l’engagement du gouvernement à soutenir le secteur textile et à créer des opportunités pour les artisans burkinabè.

Un Pas vers la souveraineté Énergétique : Inauguration d’un dépôt d’hydrocarbures à Péni

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a inauguré, ce vendredi 24 janvier 2025, un dépôt d’hydrocarbures liquides à Péni, dans la région des Hauts-Bassins. Entouré du Ministre Porte-Parole du Gouvernement, Pegdwindé Gilbert OUEDRAOGO, et de plusieurs membres du Gouvernement, ainsi que des autorités administratives, coutumières et religieuses, il a célébré une étape majeure pour la souveraineté énergétique du Burkina Faso.

Ce dépôt, doté d’une capacité impressionnante de 104 000 m³, renforce les infrastructures de stockage de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY). Il permettra de répondre efficacement à la demande croissante en produits énergétiques, tout en consolidant la région des Hauts-Bassins comme un hub stratégique pour l’approvisionnement en énergie.

Réalisé grâce à un partenariat public-privé et à des engagements communautaires, cet investissement de 32 milliards de francs CFA symbolise une avancée décisive pour le pays. Le Gouvernement réaffirme ainsi sa volonté de garantir une autonomie énergétique durable et accessible à tous les citoyens.

L’Essor du nouveau passeport AES : Un signe de liberté pour le Sahel

Ce mercredi 23 janvier 2025, un communiqué a annoncé l’entrée en vigueur du passeport de la Confédération des États du Sahel (AES) à partir du 29 janvier 2025. Gilbert Ouédraogo, porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, a expliqué à la télévision nationale que les citoyens de l’AES, qui possèdent des anciens passeports avec le logo de la CEDEAO, peuvent facilement les échanger contre les nouveaux passeports de l’AES.

Un Pas en Avant dans la Mobilité

Le passeport de l’AES représente une avancée majeure pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ce document de voyage, qui porte le logo et le nom de la Confédération des États du Sahel, facilitera les échanges entre citoyens. Le Président de la Confédération, le Général d’Armée Assimi GOITA, a annoncé cette initiative dans le cadre d’une feuille de route visant à renforcer la coopération entre les États membres.

Avantages du Nouveau Passeport

Les citoyens de l’AES profiteront d’une liberté de circulation accrue grâce à ce nouveau passeport. Bien que les anciens passeports restent valables jusqu’à leur date d’expiration, les détenteurs bénéficieront d’une transition fluide. De plus, ceux qui détiennent des passeports CEDEAO en cours de validité pourront les échanger rapidement.

Objectif d’Harmonisation

Cette mesure vise à uniformiser progressivement les documents de voyage et à renforcer l’identité de la Confédération. Assimi GOITA a voulu rassurer la population de l’espace confédéral. Il a promis que toutes les mesures nécessaires seraient mises en place pour garantir la libre circulation des personnes et des biens.

Cette décision représente une étape significative dans le développement de l’AES. Elle démontre aussi la volonté des États membres de promouvoir l’intégration régionale et de favoriser les échanges entre leurs citoyens. En somme, le nouveau passeport AES ouvre des perspectives encourageantes pour l’avenir du Sahel.

Le Président Ibrahim Traoré Inaugurera un Dépôt d’Hydrocarbures Révolutionnaire

Dans une démarche résolue pour satisfaire les attentes du peuple burkinabè, le Président Ibrahim Traoré continue d’avancer des projets majeurs en dépit des obstacles posés par la guerre. Le vendredi 24 janvier 2025 à 9 h, une infrastructure clé sera mise en service : le dépôt d’hydrocarbures de Péni.

Avec un investissement monumental de 32 milliards de francs CFA, cette initiative illustre les efforts inlassables du gouvernement pour atténuer les difficultés rencontrées par la population et améliorer l’autonomie énergétique du pays. Doté d’une capacité de stockage impressionnante de 104 000 m³, ce dépôt vise à garantir un approvisionnement en carburant solide à l’échelle nationale, représentant une avancée décisive vers la résilience énergétique du Burkina Faso.

Malgré les défis sécuritaires, cette réalisation témoigne de la volonté inébranlable du Président Ibrahim Traoré de placer les besoins de ses concitoyens au cœur de ses actions. Ce projet essentiel marque une étape cruciale dans l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè et contribue à renforcer la souveraineté nationale.

Démantèlement d’un réseau de malfrats armés à Ouagadougou : la Police frappe fort

Le Commissariat de Police de l’arrondissement 6 à Ouagadougou a annoncé, ce 22 janvier 2024, le démantèlement d’un réseau de malfrats spécialisés dans les agressions et vols à main armée. Ce groupe, opérant principalement dans les quartiers Cissin, Kouritenga, Paglayiri et Pissy, semait la terreur avec un fusil de type kalachnikov.

Le mode opératoire des criminels était méthodique : ils traquaient leurs victimes tard dans la nuit ou dans des zones désertes, ciblant celles qui se trouvaient seules. En cas de résistance, ils n’hésitaient pas à brandir ou à utiliser leur arme.

Grâce à la vigilance des citoyens et à une enquête rigoureuse, la police a appréhendé trois membres du groupe. Lors de l’opération, plusieurs objets ont été saisis, notamment une kalachnikov, un chargeur chargé de 16 munitions et deux motos. « La kalachnikov était soigneusement dissimulée au domicile de l’un des malfrats, et le butin était partagé après chaque forfait », a expliqué la police.

Face à l’augmentation des actes de banditisme, la Police nationale appelle à la vigilance. Elle recommande aux habitants de limiter les déplacements nocturnes dans les espaces isolés et de signaler toute activité suspecte aux numéros verts 17, 16 et 1010.

Cette opération démontre l’efficacité de la collaboration entre les forces de l’ordre et les populations locales, un élément clé pour renforcer la sécurité dans la capitale.

La Chine octroie des bourses d’excellence à 50 étudiants burkinabè

L’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso a octroyé, ce vendredi 17 janvier 2025, des bourses d’études à 50 étudiants burkinabè. Ces bénéficiaires, issus des universités Joseph Ki Zerbo, Thomas Sankara et Aube Nouvelle, ont chacun reçu une enveloppe de 250 000 F CFA pour soutenir leur parcours académique.

Cette initiative, présidée par l’ambassadeur LU Shan, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre la Chine et le Burkina Faso. L’ambassadeur a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le développement socio-économique burkinabè par l’éducation et la recherche. « L’avenir du Burkina Faso est entre vos mains », a-t-il déclaré, en encourageant les étudiants à contribuer au développement de leur nation.

Pour Pr Jean-François Silas Kobiané, président de l’université Joseph Ki Zerbo, ces bourses représentent un véritable appui aux efforts du gouvernement pour promouvoir un enseignement de qualité. Il a exhorté les bénéficiaires à se montrer exemplaires et à valoriser cette opportunité.

Les étudiants ont exprimé leur gratitude à l’ambassade de Chine. Betsaleel Benewendé Bonkoungou, étudiant à l’université Aube Nouvelle, a souligné l’importance de cette aide pour poursuivre ses études dans de meilleures conditions.

Ces bourses traduisent une fois de plus le rôle clé de la coopération sino-burkinabè dans le domaine éducatif, tout en promouvant l’excellence académique et la solidarité entre les deux nations.

L’ANCF lance une vaste opération de démolition pour sécuriser la voie de contournement

(Ouagadougou, 16 janvier 2025) – L’Autorité nationale de coordination du foncier (ANCF), sous la supervision de la Présidence du Faso, a initié le mercredi 15 janvier une opération de démolition des constructions et installations illégales sur l’emprise de la voie de contournement de Ouagadougou.

Malgré une campagne de sensibilisation menée depuis juillet 2023, visant à encourager les populations à libérer volontairement ces espaces, certaines structures demeuraient non conformes. Yacouba Siko, Directeur général de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC), a confirmé que cette mesure vise à garantir la sécurité des usagers et à respecter les réglementations foncières.

Selon Sibiri Hebié, Secrétaire technique de l’ANCF, cette intervention est essentielle pour rétablir l’ordre dans le domaine foncier. « Nous avons débuté avec les installations commerciales, mais d’autres constructions illégales, notamment des maisons attenantes à cette voie à grande mobilité, sont également concernées », a-t-il précisé.

La voie de contournement a été conçue pour désengorger le trafic de Ouagadougou et assurer la sécurité des riverains. « Permettre à nouveau des occupations anarchiques compromettrait cet objectif », a souligné Sibiri Hebié.

Le projet de construction de cette route avait prévu une indemnisation des personnes impactées, avec près de 9 milliards FCFA mobilisés pour leur dédommagement, a rappelé Moumouni Ilboudo, Directeur général des infrastructures de transport.

Cette opération, qui ne se limitera pas à la voie de contournement, cible également les emprises des routes nationales et départementales illégalement occupées. L’ANCF insiste sur le caractère inviolable des routes, protégées par la domanialité publique.

Arrestation d’Alino Faso à Abidjan : Un soutien de la junte burkinabè au cœur de la polémique

L’influenceur burkinabè Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, a été arrêté à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette arrestation intervient dans un contexte de relations tendues entre les deux pays.

L’arrestation confirmée par les autorités ivoiriennes

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a confirmé l’arrestation d’Alino Faso. Il a précisé que l’influenceur a été interpellé dans le cadre d’une procédure en cours. « Personne n’est porté disparu en Côte d’Ivoire », a ajouté le porte-parole, soulignant que l’arrestation a été effectuée de manière formelle.

Les raisons de l’arrestation

Une source sécuritaire ivoirienne a révélé que l’influenceur a été arrêté vendredi à son domicile. Alino Faso est suspecté d’être lié aux « Bataillons d’intervention rapide de la communication » (BIR-C), un groupe de soutien au régime burkinabè très actif sur les réseaux sociaux. Les BIR-C sont souvent accusés de relayer la propagande du gouvernement et de s’attaquer aux critiques du régime.

Alino Faso est également suspecté d’avoir rencontré récemment Ibrahima Maïga, un activiste influent sur les réseaux sociaux. Ce dernier a multiplié les publications virulentes, notamment à l’encontre des autorités ivoiriennes.

Les tensions entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire

Depuis le coup d’État de septembre 2022, les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont particulièrement tendues. Le capitaine Ibrahim Traoré, après avoir pris le pouvoir, a fait de la souveraineté nationale sa priorité. Il accuse la Côte d’Ivoire de vouloir déstabiliser son pays. Abidjan, de son côté, nie toute intention de déstabilisation.

Les autorités ivoiriennes ont déjà arrêté en juillet plusieurs personnes suspectées d’avoir suivi des formations au Burkina Faso dans le but de déstabiliser la Côte d’Ivoire. Cette arrestation d’Alino Faso intervient dans ce contexte tendu.

Le rôle d’Alino Faso

Alino Faso, âgé de 44 ans, s’est fait connaître pour ses actions en faveur des plus démunis. En 2021, il s’est installé à Abidjan avec sa famille et a ouvert un restaurant. Cependant, il se rend fréquemment au Burkina Faso. En octobre 2024, il avait organisé à Ouagadougou un festival en hommage aux forces de sécurité et aux « volontaires pour la défense de la patrie » (VDP), des supplétifs civils impliqués dans la lutte contre les jihadistes.

 

Le Colonel Hamed Hermann Rouamba prend le commandement de l’État-Major de l’Armée de Terre du Burkina Faso

Le Colonel Hamed Hermann Rouamba a officiellement pris le commandement de l’État-Major de l’Armée de Terre du Burkina Faso ce jeudi 9 janvier 2025, lors d’une cérémonie de passation organisée au Poste de Commandement de l’Armée de Terre, situé au Camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana à Ouagadougou. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général de brigade Moussa Diallo.

Dans son discours de prise de fonction, le Colonel Rouamba a exprimé sa gratitude envers la hiérarchie militaire et a rendu hommage à son prédécesseur, le Colonel Théophile Nikiéma, pour le travail remarquable accompli. Il a également salué l’engagement des anciens Chefs d’État-Major de l’Armée de Terre, soulignant leur contribution à la construction d’une armée résiliente et opérationnelle.

Le nouveau Chef d’État-Major s’est engagé à poursuivre cette œuvre en adaptant les stratégies militaires aux défis actuels du pays, notamment la menace terroriste, l’instabilité sous-régionale et les crises internes. Il a ainsi défini quatre axes prioritaires pour son commandement :

  1. L’autonomisation des régions militaires
  2. La restauration des corps de troupes
  3. Le renforcement de la cohésion au sein de l’armée
  4. L’amélioration des capacités opérationnelles

Le Colonel Rouamba a insisté sur l’importance de défendre le territoire national et de protéger les populations burkinabè, appelant ses collaborateurs à faire preuve d’ouverture d’esprit, de discipline et d’engagement.

Parmi les distinctions reçues par le Colonel Rouamba figurent la médaille d’honneur militaire ainsi que la médaille d’honneur du CSKA Moscou, témoignant de son parcours militaire exemplaire.

Le Colonel Hamed Hermann Rouamba, avec son expérience et ses engagements, a la lourde tâche de renforcer l’efficacité de l’armée face aux défis sécuritaires qui secouent la région et de mener son commandement vers une armée plus forte et plus résiliente.

Ibrahim Traoré : « Cette guerre, nous allons la gagner »

Le mardi 7 janvier 2025, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a rencontré les Burkinabè vivant au Ghana lors de son séjour à Accra pour la cérémonie d’investiture du Président ghanéen, John Dramani MAHAMA. Cette rencontre a été marquée par une forte mobilisation de la communauté burkinabè, désireuse de recevoir le message du Chef de l’État.

Au cours de cet échange, le Capitaine TRAORÉ a exprimé sa conviction de la victoire imminente contre le terrorisme et l’impérialisme. Il a souligné : « Cette guerre, nous allons la gagner. Nous allons vaincre l’impérialisme qui alimente le terrorisme dans notre région pour nous maintenir sous son joug et nous exploiter. » Il a aussi affirmé que l’Afrique est en train de se réveiller et que personne ne pourra diviser le continent pour imposer sa volonté.

Le Président a appelé ses compatriotes à la cohésion et à l’unité, tout en soulignant l’importance de la solidarité entre les peuples. « Les peuples doivent s’aider et s’unir », a-t-il déclaré, tout en insistant sur le rôle crucial des dirigeants pour servir leurs peuples. Il a également encouragé la communauté burkinabè à soutenir le Président ghanéen dans ses efforts pour la paix et la stabilité dans la région.

Le Capitaine TRAORÉ a rappelé à ses compatriotes qu’ils doivent être des solutions et non des sources de problèmes. Il a insisté sur l’importance d’apporter un soutien exemplaire au Ghana et de renforcer la coopération entre le Burkina Faso et le Ghana, ainsi qu’au sein de la Confédération des États du Sahel.

L’ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, le Colonel-major David KABRÉ, a exprimé sa gratitude pour cette rencontre, soulignant l’inspiration que suscite le leadership du Président du Faso, non seulement au Burkina Faso, mais aussi au Ghana.

La communauté burkinabè au Ghana, particulièrement les VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie), a exprimé son soutien indéfectible à la cause du Capitaine TRAORÉ, affirmant leur engagement à défendre la souveraineté nationale et la dignité africaine.

 

Les douanes burkinabè saisissent 7 tonnes de drogues d’une valeur de 169 millions de FCFA

La Direction générale des douanes a annoncé avoir saisi, entre fin décembre 2024 et début janvier 2025, des drogues d’une valeur estimée à 169 millions de francs CFA.

Trois opérations ont permis de confisquer près de sept tonnes de chanvre indien et d’amphétamines. Ces substances, évaluées à plus de 169 millions de FCFA, étaient destinées à des réseaux criminels opérant dans la sous-région.

Le 27 décembre 2024, les douaniers ont intercepté un camion de dix tonnes sur l’axe Bobo-Faramana. Ce véhicule transportait 6 072 kilogrammes d’amphétamines dissimulées, pour une valeur de 110 millions de FCFA.

Lors d’un contrôle sur le même axe, un véhicule suspect a été arrêté. Apparemment vide, il cachait dans ses réservoirs 1 188 plaquettes de chanvre indien, soit un total de 870 kilogrammes estimés à 56,58 millions de FCFA.

Le 4 janvier 2025, les douanes de Cinkansé ont saisi 44,2 kilogrammes de chanvre indien dans un véhicule en provenance du Togo. La cargaison, dissimulée dans un transport en commun, était évaluée à 2,87 millions de FCFA.

Les autorités douanières dénoncent l’ampleur des réseaux criminels et leurs impacts. « Ces produits interdits menacent la jeunesse burkinabè et les populations voisines », ont-elles alerté.

La consommation croissante de stupéfiants provoque des effets dévastateurs, notamment sur la santé mentale des jeunes. Selon les douanes, « le trafic de drogue favorise la déscolarisation et engendre des troubles comportementaux, voire criminels. »

Un nouveau souffle pour l’enseignement supérieur : un amphithéâtre géant pour l’Université Thomas-Sankara

Le Burkina Faso franchit une étape décisive dans le développement de son enseignement supérieur. Ce jeudi 26 décembre, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, représentant le Président du Faso, a posé la première pierre d’un amphithéâtre de 1 000 places à l’Université Thomas-Sankara. Ce projet s’inscrit dans l’ambitieux programme de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ).

Des infrastructures modernes pour transformer l’Université

Au-delà de l’amphithéâtre, ce chantier prévoit :

  • 12 laboratoires ultramodernes,
  • 15 salles de Travaux Dirigés (TD),
  • 2 salles modulables de 200 places,
  • 20 bureaux pour les enseignants,
  • et une salle de vidéosurveillance.

Ces nouvelles infrastructures visent à améliorer les conditions d’apprentissage et à répondre aux besoins croissants des étudiants et enseignants de l’université.

Une vision présidentielle pour l’éducation

Lancée en juin 2024 par le Capitaine Ibrahim Traoré, l’IPEQ reflète une priorité majeure : investir dans la jeunesse burkinabè. En plus des amphithéâtres, ce programme prévoit :

  • La construction de 40 amphithéâtres à travers le pays,
  • La création de cités universitaires,
  • La réalisation de forages et l’installation d’éclairage public,
  • Le pavage des rues aux abords des universités.

Pour le Pr Adjima Thiombiano, ministre de l’Enseignement supérieur, cette initiative montre que « l’éducation et la jeunesse occupent une place centrale dans les priorités du Chef de l’État. »

Un pas vers un système éducatif moderne et inclusif

En dotant le pays d’infrastructures adaptées, le gouvernement burkinabè vise à renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et à favoriser une recherche compétitive. Selon le Dr Zakaria Soré, coordonnateur de l’IPEQ, ces réalisations « amélioreront durablement les conditions d’apprentissage tout en formant une jeunesse qualifiée pour le développement national. »

Un projet pour l’avenir du Burkina Faso

La construction de cet amphithéâtre marque une étape majeure dans la modernisation du système éducatif burkinabè. Avec l’IPEQ, le Président Ibrahim Traoré affirme sa vision : un Burkina Faso où l’éducation est le pilier du progrès et de la transformation sociale.

Un investissement stratégique pour moderniser le système de santé au Burkina Faso

Ce mardi 31 décembre 2024, à Ouagadougou, le gouvernement burkinabè a marqué un tournant décisif dans le renforcement de son système de santé. Sous la direction du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et au nom du Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, une importante remise d’équipements médico-techniques et logistiques a été effectuée, représentant un investissement total de plus de 5 milliards de francs CFA.

Des équipements pour transformer l’accès aux soins

Ce vaste financement, couvert à 90% par l’État burkinabè, a permis l’acquisition d’un matériel essentiel pour moderniser les infrastructures sanitaires :

  • 10 ambulances : pour améliorer la prise en charge des urgences, notamment dans les zones enclavées.
  • 39 véhicules pick-up : destinés à renforcer la logistique et les interventions médicales sur le terrain.
  • 625 motos : pour optimiser la mobilité des agents de santé en milieu rural.

Un impact direct sur la population

Cet effort s’inscrit dans une stratégie globale visant à rendre les soins de santé accessibles à tous, particulièrement dans les zones rurales et difficiles d’accès. En équipant le ministère de la Santé de moyens modernes et adaptés, le gouvernement ambitionne de :

  • Réduire les délais d’intervention,
  • Améliorer la qualité des soins dispensés,
  • Favoriser une meilleure couverture sanitaire à travers le pays.

Un engagement pour un système de santé robuste

Cet investissement reflète la priorité donnée par le gouvernement burkinabè à la santé publique, avec pour objectif de répondre aux défis structurels du secteur et d’assurer un service de qualité à l’ensemble de la population.

Adoption d’une loi stratégique pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Burkina Faso

L’Assemblée législative de Transition (ALT) du Burkina Faso a franchi une étape décisive ce lundi en adoptant une loi cruciale pour intensifier la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, et la prolifération des armes de destruction massive.

Un cadre juridique renforcé pour un enjeu stratégique

Le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a qualifié cette adoption de « tournant significatif » dans l’amélioration du dispositif national de lutte contre ces fléaux. Selon lui, cette loi permettra :

  • De geler les financements du terrorisme,
  • De bloquer les pratiques de blanchiment, qui freinent le développement économique,
  • Et de garantir un cadre juridique plus robuste pour agir efficacement.

Cette avancée s’inscrit dans le contexte d’une lutte intense contre le terrorisme, où le Burkina Faso cherche à tarir les sources de financement des groupes armés.

Vers une sortie de la liste grise du GAFI

Inscrit depuis 2021 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), le Burkina Faso a rencontré des obstacles pour lever des fonds à l’international. Le ministre Nacanabo espère que cette nouvelle législation contribuera à restaurer la crédibilité économique du pays et à le retirer de cette liste.

Un pas décisif pour l’économie et la sécurité

Cette loi n’est pas seulement un outil juridique, mais un levier stratégique pour renforcer la sécurité nationale et redynamiser l’économie. Elle s’inscrit dans une volonté de bâtir un environnement économique et financier plus stable et sécurisé, tout en limitant les risques liés à la prolifération des armes et au terrorisme.

Don du Conseiller spécial Li YUBAO aux familles de militaires tombés au front

(Ouagadougou, 30 décembre 2024) – Le Conseiller spécial du Président du Faso, Li YUBAO, a apporté un soutien matériel et financier aux veuves et orphelins de militaires tombés, lors d’une cérémonie organisée à la Direction centrale de l’action sociale des armées et des blessés en opération.

Un geste solidaire en période de fêtes

Le don, composé de vivres et d’une enveloppe de 12,5 millions FCFA, inclut des sacs de riz, de maïs, de pâtes alimentaires, des bidons d’huile, des cartons de lait, et vise à apporter un réconfort aux familles des martyrs en cette période de fêtes de fin d’année.

Pour Li YUBAO, cet acte est une reconnaissance envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la patrie.

« Les martyrs se sont battus pour donner un meilleur futur à notre nation. Il est de notre devoir de prendre en charge leurs familles », a-t-il déclaré.

Un soutien durable aux orphelins

En plus des dons, Li YUBAO a annoncé la prise en charge des frais de scolarité de 500 orphelins de militaires tombés au front, depuis l’école primaire jusqu’à l’université, confirmant son engagement à long terme en faveur de ces familles.

Un soulagement pour les bénéficiaires

Le Colonel-major Sié Rémi KAMBOU, directeur central de l’action sociale des armées et des blessés en opération, a exprimé sa gratitude pour ce geste.

« Ce don va permettre, en ces temps de fêtes, aux veuves et aux orphelins de passer de bons moments. C’est un soulagement pour ces familles », a-t-il affirmé.

Il a également lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour continuer à soutenir ces familles endeuillées.


Grâce présidentielle 2025 : 1 200 détenus bientôt libérés ou allégés au Burkina Faso

Le Conseil des ministres, présidé jeudi dernier par le Président du Faso, Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a marqué la fin de l’année 2023 par une décision majeure : l’octroi d’une grâce présidentielle pour 2025. Cette initiative touchera environ 1 200 détenus et reflète une vision humaniste et réformatrice visant à désengorger les prisons tout en réinsérant les détenus dans la société.

Une décision emblématique adoptée en Conseil des ministres

Lors de cette dernière session de l’année, le Conseil des ministres a examiné plusieurs dossiers essentiels, dont un décret spécifique au ministère de la Justice et des Droits humains. Ce décret, selon le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, prévoit l’application de mesures de grâce présidentielle pour des détenus dans tout le pays.

Les chiffres clés de la grâce présidentielle

Ce programme de grâce présidentielle, effectif dès le 1ᵉʳ janvier 2025, se décline en trois volets :

  • Remise totale de peine : 400 détenus retrouveront la liberté.
  • Réduction partielle de peine : 750 détenus bénéficieront d’un allègement significatif de leur peine.
  • Commutation de peine : 3 prisonniers condamnés à perpétuité verront leur peine transformée en une peine de prison à temps.

Un engagement pour désengorger les prisons

Cette mesure s’inscrit dans une vision globale du Chef de l’État pour réduire la surpopulation carcérale, un défi majeur pour le système pénitentiaire burkinabé. En favorisant la réhabilitation des détenus, cette initiative ambitionne également de les intégrer pleinement dans le tissu socio-économique national. « Ces personnes pourront contribuer activement au développement du pays », a affirmé le ministre BAYALA.

Un projet global pour un Burkina Faso réformé

Au-delà de la grâce présidentielle, le Conseil a également adopté un projet de loi portant relecture du Code de procédure pénal, initialement adopté en 2019. Cette révision vise à harmoniser le cadre légal avec les réformes constitutionnelles intervenues en décembre 2023, renforçant ainsi l’efficacité et la transparence du système judiciaire.

Cette vague de grâces présidentielles marque un tournant décisif dans la politique pénitentiaire du Burkina Faso. Elle témoigne de la volonté du Président Ibrahim TRAORÉ de promouvoir la justice sociale, tout en mettant l’accent sur la réinsertion et le développement. Une démarche humaniste et stratégique qui ne manquera pas de marquer l’année 2025.

Offensive agricole : Ibrahim Traoré salue l’engagement de l’armée dans le développement

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a effectué, ce lundi 23 décembre 2024, une visite au champ d’ananas en expérimentation au Camp Naba-Koom 2. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique, reflète la volonté du Chef de l’État de mobiliser l’armée pour contribuer activement au développement du Burkina Faso.

Le champ, aménagé sur une superficie d’un hectare, abrite 60 000 pieds d’ananas. Visiblement satisfait, le Président a exprimé son enthousiasme face à l’implication de l’armée dans des projets productifs.

« L’armée, ce n’est pas uniquement les armes. Elle doit participer au développement de notre pays. Nous sommes en train d’apprendre beaucoup de choses aux militaires »,
a déclaré Ibrahim Traoré lors de la visite.

Selon le Commandant de la Garde républicaine, le Chef de bataillon Souleymane Zango, les militaires en charge du site ont bénéficié d’une formation spécialisée dispensée par une ferme locale. Les premières récoltes sont prévues pour novembre 2025.

En outre, un espace de 8 hectares a été aménagé pour diversifier les cultures en expérimentant le café, le cacao, l’avocat et la cola, a précisé le Commandant Zango.

Cette initiative illustre l’engagement de l’État à associer les forces armées aux efforts de développement agricole, dans un contexte où l’autonomie alimentaire demeure un défi prioritaire pour le Burkina Faso.

Opération de salubrité et démantèlement des installations anarchiques à Ouagadougou

Le 17 décembre 2024, le président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté, a annoncé, dans un communiqué, le lancement d’une vaste opération de salubrité et de démantèlement des installations anarchiques dans la ville.

Cette initiative a pour objectif de libérer les abords des voies publiques et de assainir la ville en vue des fêtes de fin d’année. Ainsi, depuis le 15 décembre 2024, des équipes de la mairie et de la police municipale sont mobilisées pour démanteler toutes les installations illégales qui empiètent sur les espaces publics.

Les occupants concernés sont invités à prendre les mesures nécessaires pour libérer les emprises avant le début de l’opération. En cas de non-respect de ce délai, les biens restants seront enlevés et mis en fourrière, avec des sanctionsappliquées conformément à la réglementation en vigueur.

Le président de la Délégation Spéciale a appelé les populations à faire preuve de responsabilité et de civisme pour garantir le succès de cette opération et offrir à Ouagadougou un cadre de vie plus sain et organisé.

Lancement de l’Agence de Soutien de Veuves, Orphelins et Victimes de Guerre à Ouagadougou

Le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Burkina Faso a lancé ce mardi 17 décembre 2024 les activités de l’Agence de Soutien de Veuves, Orphelins et Victimes de Guerre (ASVOVIG) à Ouagadougou.

Cette initiative a été lancée sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, le Chef de l’État burkinabè, pour exprimer la reconnaissance nationale envers les veuves, orphelins et victimes de guerre qui ont fait d’énormes sacrifices.

L’ASVOVIG se déploie autour de quatre axes principaux. Le premier axe se concentre sur l’amélioration de la prise en charge psychosociale des bénéficiaires, avec une conférence prévue au premier trimestre 2025 sur la situation des veuves et orphelins.

Le second axe se focalise sur l’assistance juridique et administrative pour résoudre les problèmes rencontrés par les blessés en opération, ainsi que pour aider les veuves et orphelins dans leurs démarches administratives.

Le troisième axe vise à renforcer la formation professionnelle et la réinsertion, avec le lancement de formations pour environ 200 veuves en coiffure, couture, saponification et cuisine. Parallèlement, 200 blessés en opération seront formés dans des domaines tels que la mécanique, la bureautique et l’aviculture.

Le quatrième axe est consacré au développement de partenariats stratégiques, visant à créer des liens solides avec des institutions publiques, des ONG et des agences humanitaires pour garantir l’efficacité et la pérennité des actions.

Le ministre d’État, Général Célestin Simporé, a souligné l’engagement du gouvernement à garantir le succès de l’ASVOVIG, en affirmant que des moyens constants seront mis à disposition pour assurer son opérationnalisation et son développement.

Le Capitaine Thiombiano y. F Harold, représentant des bénéficiaires, a exprimé l’espoir que l’ASVOVIG devient un symbole de dignité et de solidarité nationale pour les veuves, orphelins et victimes de guerre.

Créée par décret du 04 mai 2023, l’ASVOVIG est une structure stratégique pour la coordination des activités de soutien et d’accompagnement des victimes de guerre et de leurs ayants droit.


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Inauguration de l’usine Sofato à Yako par le président Ibrahim Traoré

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré, le lundi 16 décembre 2024, l’usine de la Société Faso Tomates (SOFATO) à Yako, dans la région du Nord.

Cette nouvelle unité industrielle, spécialisée dans la transformation et la commercialisation des produits dérivés de la tomate, vient s’ajouter à celle de Bobo-Dioulasso, inaugurée le 30 novembre dernier.

« Après l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso le 30 novembre dernier, j’ai inauguré ce matin l’usine de la Société Faso Tomates (SOFATO) de Yako, spécialisée également dans la transformation et la commercialisation des produits dérivés de la tomate. », a écrit le Président Ibrahim Traoré sur son compte X.

Portée par la Société coopérative avec Conseil d’administration (SCOOP-CA) « Bâtir l’avenir », cette usine est le fruit de l’actionnariat populaire. Selon le Président du Faso, elle symbolise la détermination du peuple burkinabè à prendre en main son destin.

« J’ai la ferme conviction que le Burkina Faso dispose des ressources humaines et des potentialités nécessaires pour assurer le bien-être de sa population et sa marche victorieuse vers un lendemain meilleur. Ensemble, bâtissons un pays, souverain, libre et prospère ! », a-t-il affirmé.

L’usine SOFATO représente une avancée significative dans la valorisation des productions agricoles locales et le renforcement de l’industrie agroalimentaire au Burkina Faso.

Ibrahim Traoré inaugure l’usine de transformation de tomate sofato à Yako

Ce lundi 16 décembre 2024, le Président du Faso et Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, est arrivé dans la ville de Yako, située dans la région du Nord. À son arrivée, il a été accueilli chaleureusement par les autorités administratives et coutumières de la région.

Le Chef de l’État a présidé la cérémonie d’inauguration de l’usine de transformation de tomate baptisée Société Faso Tomates (SOFATO). Cette unité industrielle est spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation de la tomate sous forme de produits dérivés.

L’usine SOFATO a vu le jour grâce au programme d’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire, une initiative qui vise à dynamiser l’économie locale tout en impliquant les populations dans le développement économique.

Cette infrastructure représente un pas significatif pour le secteur agricole et industriel de la région, favorisant la création d’emplois et la valorisation des produits locaux.

Saisie de 182 832 bouteilles de boissons impropres à la consommation à Ouagadougou

La Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude (CNLF) a annoncé, ce mardi 10 décembre 2024, une saisie majeure de produits dangereux pour la santé. Au total, 182 832 bouteilles, réparties en 7 618 cartons, ont été interceptées. La valeur estimée de cette opération atteint 121 888 000 F CFA.

Des produits dangereux en circulation

Ces boissons étaient stockées dans un entrepôt de la Zone d’Activités Diverses (ZAD) à Ouagadougou. À l’approche des fêtes de fin d’année, une vaste fraude avait été orchestrée. « Ces malfaiteurs ont organisé une campagne d’escroquerie maquillée sous forme de promotion », a affirmé le Dr Yves Kafando, coordonnateur national de la CNLF.

Les produits, vendus bien en dessous de leur prix habituel, posaient un réel danger pour les consommateurs. « Ces produits étaient en cours de commercialisation à 5 000 F CFA le carton au lieu de 16 000 F CFA », a-t-il précisé.

Des actions fermes contre la fraude

Les suspects ont été placés en garde à vue et l’entrepôt a été scellé. Le Dr Kafando a expliqué que des procédures judiciaires sont en cours. « Chacun sera mis devant ses responsabilités à la hauteur de sa forfaiture », a-t-il insisté.

Face à la persistance des pratiques frauduleuses, il a rappelé la mission de la CNLF :
« Il y a un temps pour sensibiliser et il y a un temps pour châtier, punir, réprimer. La CNLF réaffirme son ambition d’assainir, par tous les moyens légaux, les milieux commerciaux sur toute l’étendue du territoire national. »

Le Président Ibrahim Traoré équipe les rizeries du Burkina Faso avec 20 trieuses optiques

Le 30 novembre 2024, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé à la remise de 20 trieuses optiquesaux rizeries burkinabè. Cette initiative, inscrite dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour le développement agricole, vise à améliorer la qualité du riz local et renforcer l’autosuffisance alimentaire.

Des équipements de pointe pour un riz compétitif

Le matériel, acquis par le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB) pour un coût de 187 millions de francs CFA hors taxes, comprend :

  • 8 trieuses d’une capacité de traitement de 3 tonnes de riz par heure ;
  • 12 trieuses capables de traiter 1,6 tonne par heure.

Ces appareils de dernière génération, équipés de technologies avancées, permettent d’éliminer les impuretés, de calibrer les grains et de produire un riz de haute qualité, compétitif sur les marchés nationaux et internationaux.

Une avancée stratégique pour la filière riz

Lors de la cérémonie, le conseiller spécial du Chef de l’État chargé de l’agriculture, Dr. Abdouramane Kadougoudiou Konaté, a souligné l’importance de cette dotation pour corriger les défauts souvent associés au riz local, tels que la présence d’impuretés ou le mauvais calibrage.

Selon lui, cette initiative permettra d’offrir aux consommateurs un produit fini de qualité, tout en renforçant la souveraineté alimentaire du pays. Il a également annoncé l’organisation prochaine de formations techniques pour garantir une utilisation optimale de ces équipements.

Une satisfaction partagée

Au nom des bénéficiaires, le président de la plateforme d’innovation riz des Hauts-Bassins, Seydou Konaté, a exprimé sa gratitude envers le Président Traoré. Il a salué cette action comme un tournant majeur pour la filière riz au Burkina Faso.

« Grâce à ces équipements, notre riz n’aura rien à envier à celui qui vient de l’extérieur. Nous pourrons offrir un produit de qualité, témoignant du potentiel agricole du Burkina Faso », a-t-il affirmé.

Un avenir prometteur pour le riz burkinabè

Avec cette dotation, le Burkina Faso ambitionne de repositionner son riz sur le marché, tout en répondant aux attentes des consommateurs locaux. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à transformer le secteur agricole en pilier de l’économie nationale.

Inauguration de l’usine de transformation de tomate à bobo-dioulasso : un pas vers l’autosuffisance économique

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré, ce samedi 30 novembre 2024, l’usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso. Portée par la Société Burkinabè de Tomates, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un développement endogène et inclusif.

Dans un message adressé à ses concitoyens, le Chef de l’État a exprimé sa fierté :
« Cette unité industrielle est un symbole fort de notre vision d’un développement endogène et inclusif du Burkina Faso dont la finalité est le plein épanouissement de tous mes concitoyens. »

Ce projet a vu le jour grâce à l’engagement des Burkinabè de l’intérieur comme de la diaspora, qui ont souscrit au programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire.

Le Président a également réaffirmé sa foi en les potentialités du pays :
« Je demeure convaincu que le Burkina Faso dispose des ressources nécessaires pour son développement et sa prospérité. Poursuivons donc notre marche vers un Burkina Faso souverain, fier et prospère. »

Cette usine marque une étape clé vers l’autosuffisance économique et témoigne de l’engagement collectif pour la transformation locale des ressources.

Bobo-Dioulasso prête pour l’inauguration de l’usine de tomate par Ibrahim Traoré

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a fait son arrivée ce jeudi 28 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso, dans le cadre d’une mission officielle.

L’un des temps forts de son séjour sera l’inauguration, ce samedi 30 novembre, de l’usine de transformation de tomates, un projet stratégique pour le développement agro-industriel du pays. Cette infrastructure, dont les travaux ont été lancés le 23 septembre 2023 sous la supervision du Chef de l’État, témoigne de la volonté des autorités de promouvoir la transformation locale des produits agricoles.

L’usine, située dans la région des Hauts-Bassins, jouera un rôle clé dans la valorisation des productions locales de tomates, souvent confrontées à des pertes post-récolte faute de capacités de transformation suffisantes. Elle devrait également créer plusieurs centaines d’emplois directs et indirects, contribuant ainsi à dynamiser l’économie régionale et nationale.

En plus de l’inauguration, le Président Traoré rencontrera des acteurs économiques locaux afin de discuter des perspectives de développement dans la région. Sa visite s’inscrit dans une démarche plus large visant à impulser une industrialisation inclusive et durable.

sitho 2024 : tout prêt pour la 14ᵉ édition sous le signe de la résilience touristique

La 14ᵉ édition du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) se tiendra du 28 novembre au 1ᵉʳ décembre 2024 au parc d’exposition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). À trois jours de l’ouverture, le comité d’organisation a fait le point sur les préparatifs et rassure quant au bon déroulement de cet événement phare.

Des stands climatisés et une mission de valorisation touristique

À ce jour, 150 stands ont déjà été réservés, répartis dans deux pavillons climatisés pour accueillir les participants dans des conditions optimales. Par ailleurs, une mission touristique dans le Centre-Sud, dans le cadre de l’EDUC’TOUR, est en cours. Neuf professionnels, dont des tour-opérateurs et journalistes venus du Mali, du Niger et d’Argentine, participent à cette activité visant à mettre en lumière le potentiel touristique de cette région.

Concours et actions de communication au programme

Des concours seront organisés dans plusieurs domaines liés au tourisme, comme la restauration, l’hôtellerie et les voyages. Le comité d’organisation, présidé par Bétanou Fidèle Aymar Tamini, secrétaire général du ministère en charge de la communication, attend près de 4 000 visiteurs et la participation du secrétaire exécutif d’Africa Travel.

Une édition sous le signe de la résilience et de la diversité

Placé sous le thème « Tourisme, facteur de valorisation des identités et de la diversité culturelle », le SITHO 2024 met l’accent sur le rôle du tourisme dans la promotion de la cohésion sociale et la paix durable.

« Le tourisme est un levier économique et culturel majeur. Nous voulons valoriser notre offre traditionnelle tout en mettant en avant des produits dérivés pour attirer davantage de visiteurs », a déclaré Bétanou Fidèle Aymar Tamini.

Invités spéciaux et région d’honneur

Le Mali et le Niger sont les invités spéciaux de cette édition, tandis que la région des Cascades, connue pour ses paysages naturels et sa richesse culturelle, sera mise à l’honneur au niveau national.

Zabré : Démantèlement d’un réseau de contrebande de carburant lié au terrorisme

Dans le cadre de la lutte contre les activités illicites finançant le terrorisme, la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Zabré a mené des opérations fructueuses ayant permis de démanteler des réseaux de contrebande de carburant.

Lors de ces opérations spontanées dans leur circonscription, les gendarmes, appuyés par les Volontaires pour la Défense de la Patrie Communaux (VDPC) et la collaboration de la population locale, ont saisi un total de 7 300 litres d’essence, soit 292 bidons. Ce carburant était suspecté d’être destiné à des groupes terroristes.

Les saisies ont été mises à la disposition du Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Tenkodogo. Conformément aux instructions du Procureur, le carburant a été remis à la Société Nationale Burkinabé d’Hydrocarbures (SONABHY) le 8 novembre 2024.

La Gendarmerie nationale réaffirme son engagement dans la lutte contre le financement du terrorisme et appelle les contrebandiers à prendre conscience des graves répercussions de leurs actes. Elle invite également la population à collaborer activement avec les forces de défense et de sécurité en signalant toute activité suspecte via les numéros 16, 1010, ou 17.

Le Burkina Faso reçoit un don de 53 véhicules électriques

Le Burkina Faso a bénéficié d’un don de 53 véhicules électriques, offerts gracieusement par Li Yubao, Président Directeur Général de Yunhong International Group et Conseiller spécial du Président du Faso.

La cérémonie officielle de remise s’est tenue ce mercredi, marquant un geste significatif dans les relations entre le Burkina Faso et ce partenaire stratégique. Ce don illustre l’engagement de Li Yubao à soutenir le développement durable au Burkina Faso, notamment en promouvant des solutions de transport respectueuses de l’environnement.

Le gouvernement burkinabè a salué cette initiative, qui s’inscrit dans une dynamique de transition énergétique et de modernisation du parc automobile public. Les véhicules offerts serviront à renforcer l’efficacité des institutions et des services publics tout en contribuant à réduire l’empreinte carbone du pays.

Ce don symbolise également le renforcement des liens entre le Burkina Faso et Yunhong International Group, une collaboration qui pourrait ouvrir la voie à d’autres projets d’envergure en faveur du développement économique et technologique du pays.

l’université de ouahigouya renommée en hommage au dr lédea bernard ouédraogo un geste historique salué par la fngn

18 novembre 2024 | Le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambela, a reçu une délégation de la Fédération nationale des groupements Naam (FNGN) à la Primature. Cette rencontre a permis à la FNGN d’exprimer sa gratitude aux autorités pour avoir attribué le nom de l’Université de Ouahigouya à feu Dr Lédéa Bernard Ouedraogo, fondateur de la fédération.

Un hommage historique

L’Université de Ouahigouya, désormais appelée Université Dr Lédéa Bernard Ouedraogo, témoigne de l’héritage laissé par ce pionnier du développement communautaire. Nomewendé Joël Ouedraogo, président de la FNGN, a salué cette décision historique et remercié le Président du Faso et son gouvernement pour cet hommage rendu à leur fondateur.

Les réalisations de la FNGN

Lors de cette audience, la délégation a présenté un bilan impressionnant des actions menées par la fédération :

  • Aménagement de 105 360 hectares de périmètre agricole ;
  • Construction de 28 magasins de stockage et 13 forages ;
  • Formation de 18 046 producteurs, dont 80 % de femmes impliquées dans des Activités Génératrices de Revenus ;
  • Hébergement de 8 405 Personnes Déplacées Internes (PDI) grâce à 39 bâtiments communautaires ;
  • Investissement de plus de 22 milliards FCFA en trois ans dans des projets de développement durable.

Ces réalisations témoignent de l’impact significatif de la FNGN dans l’amélioration des conditions de vie des communautés burkinabè.

Promouvoir le « Consommons local »

La FNGN a également assuré le Premier ministre de sa disponibilité à collaborer avec le gouvernement, notamment dans le cadre de la promotion du Consommons local. « Nos femmes produisent de la purée de tomates, des épices, des savons, des pagnes tissés et bien d’autres produits locaux, disponibles dans notre centre Basneeré à Ouahigouya », a précisé Nomewendé Joël Ouedraogo.

Pour rappel, la FNGN, fondée en 1962, regroupe aujourd’hui 5 620 associations, représentant 650 000 membres dans 30 provinces et 11 régions du Burkina Faso.

Décès de Me Frédéric Titinga Paceré : Un monumentdu barreau Burkinabè s’éteint à 81 Ans

Ce vendredi 8 novembre 2024, la nouvelle a frappé le Barreau burkinabè en plein cœur. Me Frédéric Titinga Paceré, figure emblématique de la justice burkinabè et premier avocat du pays, s’est éteint à l’âge de 81 ans. Reconnu pour ses contributions juridiques, culturelles et littéraires, il a marqué l’histoire en devenant le premier bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso.

Dans une déclaration empreinte d’émotion, l’actuel bâtonnier, Batibié Benao, a annoncé la perte de ce pionnier en ces termes : « Chers confrères, le ciel s’est assombri sur notre Barreau en cette fin de matinée du 8 novembre 2024. Notre doyen, le bâtonnier Frédéric Titinga Paceré, premier avocat burkinabè, premier bâtonnier de notre Ordre, s’est éteint, debout, à la barre d’une justice de paix. J’adresse à son épouse, à ses enfants, ainsi qu’à toute sa famille, les condoléances les plus sincères du Barreau. Prions pour le repos de son âme. » Cette annonce, empreinte de respect et de tristesse, témoigne de la place prépondérante que Me Paceré occupait au sein de la communauté juridique burkinabè.

Au-delà de son rôle d’avocat, Me Paceré était également un homme de lettres et un fervent défenseur de la culture. Ses ouvrages, ses discours et son engagement dans la préservation des valeurs traditionnelles lui ont valu l’admiration de nombreuses générations de Burkinabè. Son décès marque une grande perte pour le monde juridique, mais aussi pour la culture et l’histoire du Burkina Faso.

Alors que le Barreau et toute la nation lui rendent hommage, Me Paceré laisse derrière lui un héritage indélébile, une œuvre de justice et de paix. Son nom restera gravé dans la mémoire collective comme celui d’un pionnier, d’un bâtisseur, et d’un patriote exemplaire.