Au Faso, le droit à la santé à moindre coût devient une urgence nationale

Au Burkina Faso, l’accès aux soins de santé coûteux devient progressivement une réalité plus accessible. Grâce aux réformes engagées depuis avril 2024, la réduction des frais d’examens médicaux lourds comme le scanner ou l’IRM soulage de nombreuses familles. Une caravane de presse sillonne actuellement les centres hospitaliers pour évaluer l’application de ces mesures sur le terrain.

 

Réduction des frais médicaux au Burkina : où en est-on réellement ?

Depuis avril 2024, le gouvernement burkinabè a lancé plusieurs mesures pour alléger les frais de santé. Il s’agit d’une réponse directe aux nombreuses plaintes liées au coût élevé des examens médicaux. Pour en mesurer les effets, une caravane de presse a été déployée du 22 au 26 juillet 2025. Des journalistes ont visité plusieurs centres hospitaliers.

 

Les coût sont réellement réduits a la baisse

Les deux premières étapes de cette tournée ont conduit les professionnels des médias au CHU de Bogodogo et au CHU de Ziniaré. Là-bas, les mesures gouvernementales sont bien visibles. Le scanner, jadis facturé à 50 000 FCFA, coûte désormais 25 000 FCFA. Quant à l’IRM, elle passe de 100 000 FCFA à 40 000 FCFA.

Autre changement majeur : la suppression de la caution de 500 000 FCFA pour les patients nécessitant une hémodialyse. Cette décision soulage de nombreuses familles qui, auparavant, renonçaient aux soins faute de moyens.

 

Des impacts positifs sur les patients

À Bogodogo, Mahamadi Ilboudo accompagne son père en traitement. Il note une nette diminution des dépenses liées aux médicaments essentiels génériques. Pour lui, ces baisses ont allégé sa charge financière. Son témoignage reflète le sentiment de nombreux Burkinabè qui, jusque-là, supportaient seuls le poids des soins.

 

Une volonté politique affirmée

Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie plus large de renforcement de l’accès aux soins. Elles visent en priorité les populations vulnérables. En rendant les soins coûteux plus accessibles, l’État espère améliorer le recours aux services hospitaliers et prévenir les cas de renoncement.

 

Des nombreux défis demeurent persistants  

Malgré les avancées, des défis demeurent. Certains centres peinent à appliquer la totalité des mesures, faute de moyens logistiques ou de communication. D’autres patients ignorent encore qu’ils peuvent bénéficier de ces réductions.

Pour assurer l’efficacité du dispositif, le suivi sur le terrain reste crucial. La caravane de presse poursuit ainsi son périple afin de recueillir d’autres constats et témoignages.

 

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Soins de santé de qualité à coût réduit au Burkina : Des mesures concrètes sont prises

Depuis avril 2024, le gouvernement du Burkina a engagé une série de réformes pour faciliter l’accès aux soins de santé, en réduisant les coûts de certains examens médicaux majeurs. Une caravane de presse, organisée du 22 au 26 juillet 2025, permet de constater l’application effective de ces mesures dans plusieurs centres hospitaliers du pays.

 

La première étape a conduit les journalistes au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo, puis à celui de Ziniaré. Objectif : vérifier la baisse des prix des examens d’imagerie médicale et la suppression des cautions liées à l’hémodialyse.

Concrètement, le scanner, auparavant facturé à 50 000 FCFA, est désormais à 25 000 FCFA. L’IRM est passée de 100 000 FCFA à 40 000 FCFA. Autre décision saluée : la suppression de la caution de 500 000 FCFA exigée aux patients dialysés. Enfin, les médicaments essentiels génériques de la CAMEG sont désormais proposés à un tarif réduit.

Sur le terrain, ces mesures sont bel et bien appliquées. À Bogodogo, Mahamadi Ilboudo, qui accompagne son père malade, affirme : « Depuis que les médicaments essentiels sont moins chers, je peux mieux gérer ses traitements. Cela a réduit nos dépenses de manière significative ».

L’objectif du Burkina est clair : soulager financièrement les familles, souvent écrasées par les coûts de la santé, et rendre les soins accessibles au plus grand nombre. Ces décisions s’inscrivent dans une dynamique plus large de réformes sociales et sanitaires engagées depuis 2023.

Cependant, certains défis persistent. Les capacités techniques des centres de santé, la régularité de l’approvisionnement en médicaments et la qualité de la prise en charge doivent suivre le rythme des ambitions affichées.La caravane poursuivra sa mission dans d’autres structures sanitaires pour dresser un état des lieux complet. Mais déjà, cette première étape montre que la politique de réduction des barrières financières aux soins produit des effets visibles.

 

 

Épidémies : ces nouveaux gardiens de la santé formés pour anticiper la prochaine crise

Le 18 avril 2025 à Ouagadougou, le ministre de la Santé, Dr Lucien Kargougou, a présidé la cérémonie de graduation de la 16ᵉ cohorte du programme FETP. Ce programme forme des experts capables de détecter rapidement les épidémies et de proposer des réponses efficaces.

Des profils variés pour un même objectif

La cohorte compte 24 résidents, dont six femmes. Elle réunit des médecins, techniciens d’élevage, vétérinaires militaires et agents des eaux et forêts. Pendant trois mois, ces professionnels ont appris à surveiller les signaux sanitaires et à intervenir rapidement.

Trois mois d’apprentissage intensif

La formation s’est concentrée sur des ateliers et des missions sur le terrain. Les participants ont appris à identifier des maladies inhabituelles et à agir vite. L’objectif : garantir une transmission rapide d’informations fiables pour une meilleure prise de décision.

Un engagement fort pour la santé communautaire

« Nous sortons plus forts, plus confiants, et surtout prêts à relever les défis sanitaires de nos communautés », a affirmé Dr Mohamed Ouattara, représentant des résidents. Grâce à cette nouvelle promotion, le programme FETP totalise désormais 427 agents formés.

 L’approche One Health comme boussole

Le ministre Lucien Kargougou insiste sur l’importance d’une approche intégrée. « La santé humaine seule ne peut vaincre les épidémies. Il faut agir avec les autres ministères dans une logique One Health », a-t-il déclaré. Ce modèle associe santé humaine, animale et environnementale.

Une vigilance sanitaire en constante évolution

Ces nouveaux experts représentent un maillon essentiel du système sanitaire burkinabè. Dans un contexte mondial incertain, leur rôle devient crucial. En arrière-plan, ils analysent, préviennent et protègent les populations contre les prochaines menaces épidémiques.

Le SAMU débarque au Burkina Faso : Des soins d’urgence gratuits à domicile pour sauver des vies !

Le 10 avril 2025, le Général Célestin Simporé, Ministre d’État en charge de la Défense, a lancé les activités du Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU). Cette initiative marque un tournant dans la prise en charge des urgences médicales au Burkina Faso. Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a également participé à cet événement majeur.

Le SAMU : Une réponse rapide aux urgences hors des hôpitaux

Le SAMU a pour objectif de prendre en charge les urgences en dehors des centres de santé. Il s’agit de rapprocher les soins des citoyens, en particulier dans les zones urbaines et rurales. Ce service permet d’intervenir rapidement avant même l’arrivée dans un établissement médical.

Des interventions de qualité à domicile et dans les lieux publics

À la différence des ambulances classiques, le SAMU intervient directement à domicile ou dans des lieux publics. Le Général Simporé a expliqué que le SAMU constitue une brigade d’intervention rapide, apportant des soins de qualité là où les besoins se font sentir.

Des ambulances équipées et un personnel médical qualifié

Les ambulances du SAMU sont équipées de matériel médical de pointe. Chaque ambulance est accompagnée d’un médecin et d’un infirmier urgentiste. Ce personnel médical intervient pour prodiguer les premiers soins avant d’acheminer les patients vers des structures sanitaires appropriées.

Des soins d’urgence gratuits pour toute la population

Un des aspects les plus remarquables de cette initiative est que les soins d’urgence du SAMU sont totalement gratuits. Les Burkinabè peuvent appeler le numéro vert 15 pour bénéficier de ce service d’urgence vital.

Un progrès vers une santé plus accessible et réactive

Le lancement du SAMU représente un pas important vers un système de santé plus réactif et plus inclusif au Burkina Faso. Ce service allégera la pression sur les hôpitaux et permettra à chaque citoyen d’accéder plus facilement aux soins d’urgence, où qu’il se trouve.

Burkina Faso : 10 Millions d’Enfants Visés par une Campagne Historique contre la Fièvre Typhoïde

Le Burkina Faso a lancé une campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde, le 23 janvier 2025. Dr Robert Kargougou, ministre de la Santé, a inauguré cette initiative au centre médical de Tanghin Dassouri, dans la région du Centre. Elle cible 10 200 000 enfants âgés de 9 mois à 14 ans, répartis dans les 70 districts sanitaires du pays.

Premières vaccinations réussies

Les premières doses du vaccin « Typhibar » ont été administrées dans des centres médicaux et des écoles. Moumini Bougma, un enfant de 27 mois, a reçu la première injection sous les regards émus de sa mère. Dr Christelle Néa Ouédraogo, responsable de la prévention vaccinale, a précisé que ce vaccin unique offre une protection efficace pendant cinq ans.

Une stratégie de proximité pour toucher tous les enfants

La campagne adopte une approche fixe et mobile pour atteindre un maximum de bénéficiaires. Les vaccins sont disponibles dans les centres de santé, les marchés et d’autres lieux publics. Le ministre a aussi annoncé que « Typhibar » sera intégré dans le programme élargi de vaccination pour garantir une protection durable.

Des partenaires engagés pour la réussite de l’initiative

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient cette campagne, tant sur le plan technique que financier. Seydou Coulibaly, son représentant, a rappelé que la fièvre typhoïde cause plus de 160 000 décès par an. Il a félicité le Burkina Faso pour ses efforts alignés avec les recommandations internationales.

Une réponse attendue par les parents

Cette initiative soulage les familles, conscientes des ravages de la fièvre typhoïde liée à de mauvaises conditions d’hygiène. Yasmine Ouédraogo, élève en CE2, a reçu sa dose et encourage ses amis à faire de même.

Pr. Abdoulaye Diabaté : Un Burkinabè parmi les 100 Africains les plus influents en 2024

Le Pr. Abdoulaye Diabaté, éminent scientifique burkinabè, figure parmi les 100 Africains les plus influents de l’année 2024, selon le prestigieux magazine New African. Ce classement met en lumière des personnalités qui ont marqué le continent par leurs contributions exceptionnelles dans divers domaines.

Distingué pour ses travaux remarquables dans la lutte contre le paludisme, Pr. Diabaté est une figure incontournable de la recherche scientifique en Afrique. Directeur du département d’entomologie médicale et de parasitologie à l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS/DRO) à Bobo-Dioulasso, il est qualifié de « combattant infatigable contre le paludisme ». Il se positionne comme un pionnier de l’application des approches génétiques dans cette lutte essentielle pour la santé publique en Afrique.

Depuis 2012, il occupe également le rôle de chercheur principal au sein de Target Malaria Burkina Faso, une initiative innovante qui explore la modification génétique des moustiques pour réduire leur capacité de transmission du paludisme.

En 2024, le Pr. Abdoulaye Diabaté a captivé l’audience de la conférence annuelle TED à Vancouver avec une présentation visionnaire intitulée « Comment venir à bout du paludisme une fois pour toutes ». Il y a exposé le potentiel révolutionnaire de la génétique appliquée pour éradiquer cette maladie, tout en insistant sur les avancées réalisées sur le continent africain.

Le chercheur burkinabè, déjà honoré par plusieurs distinctions internationales pour ses contributions scientifiques, continue de s’illustrer comme un acteur clé dans la lutte mondiale contre le paludisme.

Le classement de New African, référence médiatique sur le continent, célèbre chaque année les personnalités qui transforment l’Afrique et influencent le monde. En mettant à l’honneur le Pr. Abdoulaye Diabaté, il reconnaît le rôle crucial de la recherche scientifique dans la construction d’un avenir meilleur pour l’Afrique et l’humanité.

Dr. Ernest Robert Toé, lauréat du Caducée d’or 2024 : une reconnaissance de l’excellence médicale au Burkina Faso

Le chirurgien-dentiste Dr. Ernest Robert Toé a remporté le Caducée d’or 2024  dimanche 24 novembre, lors de la 2ᵉ édition des African Health Awards à Ouagadougou. Cet événement, organisé sous le haut patronage du ministre de la Santé, Dr. Robert Lucien Jean Claude Kargougou, met en lumière les prouesses des acteurs du secteur médical au Burkina Faso.

 

Un prix pour célébrer l’excellence dans le domaine médical

La 2ᵉ édition des African Health Awards s’est tenue sous le thème « Innovation et engagement pour une santé durable en Afrique : Célébrer les héros de la résilience et du progrès ». Cet événement vise à encourager les professionnels de la santé et à promouvoir l’innovation dans ce domaine.

Cette année, 7 professionnels ont été récompensés pour leur excellence et 10 autres ont reçu des distinctions honorifiques. Les lauréats ont été sélectionnés sur la base de critères tels que l’innovation, l’impact sur la recherche médicale et la contribution au bien-être des populations.

Dr. Toé, qui succède au Pr. Nayi Zongo, s’est distingué par son dévouement et son travail remarquable dans le domaine de la chirurgie dentaire.

Un discours empreint de gratitude

Lors de son discours, Dr. Toé a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs et salué leur initiative.

« Ce prix valorise les sacrifices des professionnels de la santé et nous pousse à continuer à œuvrer pour le bien-être des populations. »

La recherche scientifique mise à l’honneur

Le Dr. Kader Bamogo a été récompensé dans la catégorie Recherche et développement pour ses travaux innovants. Ses recherches exploitent la génétique des plantes pour produire des vaccins à moindre coût. Il a notamment développé des vaccins contre la leishmaniose, une maladie parasitaire, et la fièvre aphteuse animale, un enjeu majeur en santé vétérinaire. Ces avancées renforcent l’autonomie technologique et sanitaire du Burkina Faso.

Une cérémonie marquée par la solidarité

Selon Kevin Zongo, président du comité d’organisation, cette édition a connu une meilleure collaboration avec les ordres professionnels par rapport à la première. En outre, une collecte de dons a été organisée pour soutenir les personnes démunies et déplacées internes, témoignant de l’engagement humanitaire des African Health Awards.

Lutte contre le VIH/Sida : Le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH remet plus de 115 millions FCFA à quatre structures engagées

(Ouagadougou, 14 octobre 2024) – Le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, Directeur de cabinet du Président du Faso, a présidé ce lundi une cérémonie marquante de remise de chèques par le Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST). Quatre structures engagées dans la lutte contre le VIH/Sida ont reçu un soutien financier total de 115 529 569 FCFA pour renforcer leurs actions de prévention et de sensibilisation.

Parmi les bénéficiaires figurent les Comités ministériels de lutte contre le Sida des ministères en charge de la Défense et de l’Éducation nationale, ainsi que l’Action citoyenne et communautaire pour la résilience et le développement (ACCORD) et le Conseil national de l’économie informelle. Cet accompagnement financier vise à encourager ces structures à intensifier leurs efforts dans un contexte marqué par des défis sécuritaires.

Les montants attribués se répartissent ainsi : 28 311 500 FCFA pour ACCORD, 33 815 944 FCFA pour le Comité ministériel de la Défense, 20 000 000 FCFA pour celui de l’Éducation, et 33 402 125 FCFA pour le Conseil national de l’économie informelle. Le Capitaine MEDAH, représentant le Président du Faso et président du CNLS-IST, a remis personnellement les chèques et a rappelé l’importance cruciale de redoubler d’efforts dans la lutte contre le VIH/Sida.

Il a particulièrement insisté sur la nécessité de renforcer les méthodes de sensibilisation ciblant les jeunes, notamment à travers le dépistage et l’accompagnement des personnes sous traitement, afin de réduire de manière significative le taux de prévalence du VIH/Sida. Ce taux s’établit actuellement à environ 0,5% au Burkina Faso, selon le Secrétaire permanent du CNLS-IST, Dr Seydou Ouattara, qui a aussi souligné la vulnérabilité accrue de certaines populations, telles que les forces de défense, les adolescents en milieu scolaire, et les personnes déplacées internes.

Le Colonel-major Jean Baptiste Parkouda, Secrétaire général du ministère de la Défense, a exprimé la gratitude des bénéficiaires envers le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré. « Nous saluons cet appui financier à sa juste valeur et nous nous engageons à en faire le meilleur usage possible pour combattre le VIH/Sida », a-t-il affirmé.

La Mission Médicale Chinoise insuffle un nouveau souffle à l’hôpital de l’Amitié de Koudougou

La sixième mission médicale de la Croix-Rouge chinoise a marqué son passage au Burkina Faso en effectuant une visite à l’hôpital de l’amitié de Koudougou, le lundi 23 septembre 2024. Cette visite s’est distinguée par un geste fort : un don d’équipements médicaux destinés à améliorer les soins prodigués aux patients de l’hôpital, renforçant ainsi un partenariat déjà fructueux entre la Chine et le Burkina Faso.

Dans le cadre d’une coopération bilatérale solide, cette mission vise à soutenir les secteurs de la santé, de l’éducation et des infrastructures au Burkina Faso. Le chef de la mission, Chen Dao Hu, a souligné l’importance historique de l’hôpital, fruit de cette collaboration entre les deux nations.

Un don pour renforcer le système de santé local

Ce don d’une valeur de 2.000.000 FCFA comprend des médicaments, des consommables et des équipements médicaux vitaux. Ce geste apporte un nouveau souffle à l’hôpital, en réponse à un besoin pressant de matériel. Habibou Ouédraogo/Kaboré, directrice générale du CHR de Koudougou, a salué cette initiative : « C’est un don que nous saluons vraiment parce que ça va renforcer nos matériels, et nos consommables, pour le bonheur de nos patients. »

En plus de la remise des équipements, la mission chinoise a tenu des consultations gratuites pour la population locale et partagé son expertise avec le personnel médical burkinabè.

Hommage aux anciens collègues

La mission a également profité de son passage pour rendre hommage à ses anciens collègues décédés lors des missions précédentes. Dans un moment empreint de solennité, les membres ont déposé des gerbes de fleurs et observé une minute de silence au cimetière de Koudougou.

Cette visite témoigne de l’engagement continu de la Chine à soutenir le développement du Burkina Faso, notamment à travers l’amélioration de son système de santé.

APR-Sahel Lance 48 heures de santé communautaire au profit des veuves et orphelins de guerre

L’Association Peuples Résilients-Sahel pour la Cohésion Sociale et le Développement (APR-Sahel) a inauguré ce vendredi 6 septembre 2024, la première édition de ses 48 heures de santé communautaire à Ouagadougou. Sous le thème « Santé et bien-être du soldat, de la veuve et de l’orphelin de guerre », cet événement vise à dépister gratuitement le cancer du sein, du col de l’utérus, le diabète et l’hépatite B et C pour au moins 200 personnes, dont des veuves et orphelins de soldats tombés au front.

Selon Thomas Hien, président de l’APR-Sahel, cette initiative s’inscrit dans l’objectif de l’association d’accompagner ces familles sur le plan sanitaire et de leur offrir un soutien dans la lutte contre ces maladies. Marcellin Kaboré, représentant le Ministre en charge de l’action humanitaire, a salué cette initiative noble, en appelant d’autres structures à suivre cet exemple de solidarité.

Mpox : Le Burkina Faso en Alerte Malgré Aucun Cas Confirmé

Le 28 août 2024, le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) a organisé une rencontre d’information à Ouagadougou pour informer la presse sur la situation de la variole du singe, désormais connue sous le nom de « virus du Mpox ». Le Dr Watton Rodrigue Diao, directeur technique du CORUS, a rassuré que sur les 12 cas suspects enregistrés au Burkina Faso, aucun n’a été confirmé.

En Afrique de l’Ouest, la situation est différente, avec 39 cas recensés au Nigeria, 28 en Côte d’Ivoire et 6 au Liberia. Bien qu’aucun cas confirmé ne soit rapporté au Burkina Faso, le pays reste en alerte avec un plan de riposte en place depuis 2022, a précisé Dr Diao. Le Burkina Faso a également traité une dizaine de cas suspects, tous testés négatifs, mais ces patients ont tout de même bénéficié d’un suivi médical.

Il a été rappelé que le Burkina Faso ne dispose pas encore du vaccin contre le Mpox, bien que ce dernier soit disponible et efficace à 95%. Le Dr Diao a également souligné l’importance de la prévention, en conseillant à toute personne présentant des symptômes similaires à ceux du Mpox de se rendre immédiatement dans un centre de santé pour des tests gratuits.

Variole du Singe : Le Burkina Faso renforce sa surveillance épidémiologique

Face à la recrudescence mondiale de la variole du singe, qui touche actuellement plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, le ministère de la Santé du Burkina Faso a pris des mesures préventives rigoureuses. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment déclaré cette épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), en raison de l’augmentation rapide des cas.

La variole du singe est une maladie virale caractérisée par une éruption cutanée (boutons, bulles, cloques), souvent accompagnée de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et gonflement des ganglions lymphatiques. Cette maladie, transmissible de l’animal à l’homme et entre humains, peut être traitée favorablement si elle est rapidement prise en charge.

Pour faire face à cette menace, le ministère de la Santé du Burkina Faso a renforcé la surveillance épidémiologique, notamment aux points d’entrée du pays. De plus, toutes les formations sanitaires ont été mises en alerte pour détecter précocement tout cas suspect et assurer une réponse rapide et efficace.

 

Africa-CDC déclare la variole du singe urgence de santé publique continentale

Le 13 août 2024, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa-CDC) a proclamé l’épidémie de variole du singe, aussi connue sous le nom de Monkeypox (Mpox), comme une urgence de santé publique à l’échelle continentale. Ce cri d’alarme est accompagné d’un appel à l’action pour freiner la propagation rapide de cette maladie.

Le Monkeypox, une zoonose transmise de l’animal à l’homme, peut également se propager par contact physique étroit avec une personne infectée. Selon les données d’Africa-CDC, le virus présente un taux de létalité supérieur à 3 %, et les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés, représentant 60 % des cas signalés.

Depuis septembre 2023, une nouvelle souche plus virulente du virus, baptisée « Clade Ib », a été identifiée en République Démocratique du Congo (RDC). Cette souche, plus mortelle et transmissible que les précédentes, suscite une vive inquiétude. Jean Kaseya, président d’Africa-CDC, a souligné la gravité de la situation lors d’une conférence de presse, déclarant : « Cette déclaration n’est pas une simple formalité, c’est un appel clair à l’action. […] Nous devons être proactifs et agressifs dans nos efforts pour contenir et éliminer ce fléau. »

Le Monkeypox a maintenant franchi les frontières de plusieurs pays, touchant des milliers de personnes à travers le continent. Les symptômes de cette nouvelle souche se manifestent par des éruptions cutanées couvrant l’ensemble du corps, en contraste avec les précédents variants qui causaient des éruptions localisées.

Depuis janvier 2022, le Monkeypox a causé 1 456 décès parmi les 38 465 cas recensés dans 16 pays africains, dont le Maroc, l’Égypte, le Soudan, la Côte d’Ivoire, la RDC et le Rwanda. Cette situation représente une augmentation de 160 % des cas par rapport à l’année précédente.

 

Le Président Ibrahim Traoré révolutionne la santé avec 15 cliniques mobiles et nouveaux équipements

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a inauguré ce jeudi une avancée majeure pour le système de santé du Burkina Faso. Le gouvernement a remis quinze cliniques mobiles ainsi que divers équipements destinés à améliorer l’offre de soins à travers le pays.

Ces cliniques mobiles, premières du genre au Burkina Faso, sont équipées pour des soins spécialisés tels que la mammographie, l’échographie et la coloscopie. Elles seront déployées dans les villages, les zones rurales et périphériques des villes. Leur but est de rapprocher les soins des populations les plus vulnérables, permettant des dépistages de cancers et des soins pour les enfants.

Le Président Traoré a exprimé que l’objectif est de rapprocher les soins des populations les plus vulnérables. Ces cliniques mobiles seront présentes dans toutes les régions du Burkina Faso, offrant des soins de qualité où que soient les Burkinabè.

En plus des cliniques mobiles, le Chef de l’État a remis un important lot de matériels : 12 véhicules station wagon, 11 véhicules pick-up, 13 pick-up réfrigérés, 1900 réfrigérateurs avec kits solaires, 110 congélateurs, 14 groupes électrogènes, 11 chambres froides et 835 tablettes. Ces équipements garantiront la qualité des vaccins à travers le pays et amélioreront la chaîne de froid dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS).

Le Président Traoré a également appelé à une mobilisation contre le paludisme en encourageant les populations à assainir leur environnement pour éliminer les gîtes larvaires.

Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, Ministre de la Santé, a salué cette initiative comme un grand jour pour le système de santé. Il a remercié le Président et invité les populations à utiliser ces équipements de manière rationnelle pour garantir des soins adéquats.

Les équipements ont été acquis avec le soutien des partenaires internationaux, marquant un tournant significatif dans la lutte pour la santé au Burkina Faso.

Validation du plan de développement du district sanitaire de Ouargaye

La première session du conseil de santé du district sanitaire de Ouargaye a validé lundi à Tenkodogo son plan de développement, a constaté l’AIB. Présidée par le Haut-Commissaire de la province du Koulpélogo, Ousmane Ouattara, cette session a amendé et validé le document de référence, avant de discuter de la fonctionnalité des Comités de gestion (CoGes) des différents CSPS.

Le docteur Morou Nikiema, médecin-chef du district sanitaire, a présenté les grandes lignes du plan stratégique qui vise « un meilleur accès à des soins de santé primaires de qualité pour tous dans un esprit de résilience à l’horizon 2028 ». Les échanges ont permis de formuler des recommandations fortes, notamment le renouvellement, la formation et l’installation des CoGes dont les mandats sont expirés.

Ousmane Ouattara a remercié les agents de santé pour leur résilience et a invité les forces vives, les collectivités, et les partenaires techniques et financiers à soutenir le financement du plan. La mise en œuvre de ce plan est essentielle pour améliorer la santé des populations d’ici 2028.

Le docteur Nikiema a également évoqué la mise en œuvre des prochaines campagnes de santé, comme le grand rattrapage et la campagne CPS P1. La deuxième session du conseil est prévue pour décembre 2024.

Santé : Adoption de l’initiative Présidentielle pour l’amélioration de l’offre de soins

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des Ministres. Selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné et adopté plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret instituant l’Initiative présidentielle pour la santé. Le ministre d’Etat, ministre en charge de la communication, Jean Emmanuel OUEDRAOGO a indiqué que cette Initiative, logée au Bureau national des grands projets du Burkina, est « la matérialisation de la vision du Président du Faso, sa volonté résolue d’apporter des réponses dans un meilleur délai à un certain nombre d’insuffisances en termes d’offres de soins ».

Selon le ministre, cette Initiative présidentielle se décline en quatre composantes. « La première consiste à la construction et l’équipement de 55 centres de santé communaux, qui résultera de la transformation de 55 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) en Centres médicaux communaux dans les 13 régions du Burkina. La deuxième, c’est la construction et l’équipement de cinq services d’anesthésie-réanimation dans les hôpitaux. La 3e composante est la création d’un Institut du cœur au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo. La dernière composante consiste à rendre disponible le diagnostic moléculaire du cancer de sein au Burkina », a expliqué le ministre Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Il a souligné que « cette initiative, à terme, devrait entre autres, aboutir à la modernisation et à l’accroissement de la capacité des infrastructures sanitaires, à l’équipement des centres en matériels de qualité, au déploiement de personnel qualifié dans les centres médicaux communaux ».

Pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, l’Exécutif a adopté un décret portant expropriation pour cause d’utilité publique, de « Horizon éducation association internationale turque pour le développement et la solidarité entre les peuples ».

Pour le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE, ce décret met dorénavant la gestion de cette école sous la tutelle du ministère en charge de l’éducation nationale en vue de son transfert définitif à la Fondation Maarif.
« C’est un processus qui est en cours depuis plusieurs années et qui nous permettra de nous conformer, comme dans plusieurs autres pays dans la sous-région, et de rester en phase avec les accords que nous avons passés avec la Turquie » a-t-il indiqué, tout en soulignant que ce décret va apporter un coup de pouce à notre coopération avec la Turquie.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un décret portant organisation d’une opération spéciale de délivrance de titres de jouissance au profit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers. Le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat Mikaïlou SIDIBE a expliqué que dans une première phase, 127 sites appartenant à 49 promoteurs immobiliers seront régularisés. « Il revient aux 49 promoteurs immobiliers dont les sites ont été régularisés de prendre des agréments pour se mettre à jour afin de poursuivre la mise en œuvre de leurs projets qui ont été retenus », a t-il précisé. Sur la même question, le ministre délégué chargé du Budget, Mme Fatoumata BAKO/TRAORE a indiqué que ce sont 180 000 parcelles qui ont été dégagées sur les 127 sites. Elle a annoncé la simplification de la composition du dossier pour entrer en droit du Permis urbain d’habiter (PUH).

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU a, quant à lui, fait une communication orale relative au suivi des pèlerins de retour de la Mecque. Il a précisé que sur 3048 pèlerins, 19 cas suspects de Covid-19 ont été détectés à leur retour. Ceux-ci ont été soumis à un dépistage dont les résultats sont négatifs. A ce jour, aucun cas de Covid-19 n’est donc déclaré parmi les pèlerins de retour de la Mecque. Le ministre KARGOUGOU a tenu à rassurer les populations que la situation est sous contrôle. Il a invité toute personne qui présenterait de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires à faire recours au service de santé.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le Président du Faso appelle à la solidarité par le don de sang

Après une période d’absence suite à une explosion près de la présidence, le président de transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a réapparu 48 heures plus tard pour participer à une opération de collecte de sang ce vendredi matin au Palais de Koulouba. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale du donneur de sang, célébrée chaque 14 juin.

Pour le président Traoré, donner du sang revêt une importance cruciale pour sauver des vies. « Qui ne serait pas fier de savoir que son sang a contribué à sauver une vie ? », s’est-il exprimé lors de son engagement en faveur de cette action humanitaire. Il a également appelé ses concitoyens à exprimer leur solidarité envers les malades, surtout pendant la saison des pluies, une période où le paludisme est particulièrement préoccupant au Burkina Faso.

Zakaria Soré, Secrétaire général de la Présidence du Faso, a souligné que cette campagne de don de sang reflète une solidarité active et montre l’engagement des plus hautes autorités à soutenir les couches vulnérables face à la forte demande en sang pendant cette période critique.

Jean Bosco Zoundi, président de l’association « SOS sang », a salué l’initiative du président Traoré, soulignant son rôle exemplaire dans l’encouragement des donneurs de sang. « Aujourd’hui, nous avons vu le premier des Burkinabè donner l’exemple et montrer que chacun peut contribuer à sauver des vies, particulièrement en cette période palustre », a-t-il déclaré.

Les poches de sang collectées lors de cette opération seront d’une importance cruciale pour le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), selon le directeur général Dr Désiré Nezien, soulignant ainsi l’impact positif de cette mobilisation pour répondre aux besoins de santé essentiels du pays.

Atelier sur l’interruption sécurisée de grossesse au Burkina Faso

La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) organise du 12 au 14 juin, à Ziniaré, un atelier visant à mieux faire connaître la législation burkinabè sur l’interruption sécurisée de la grossesse et à éviter les issues dramatiques des avortements clandestins.

« La législation sur l’interruption sécurisée de grossesse est méconnue par certains acteurs de la santé. Beaucoup de personnes victimes ne sont pas également au courant de cette loi », a déclaré Pr Charlemagne Ouédraogo, Président de la SOGOB.

Selon lui, la législation en vigueur au Burkina Faso, qui autorise l’interruption sécurisée de grossesse sous certaines conditions, n’est pas assez connue par les différents acteurs du domaine.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, mercredi à Ziniaré, M. Ouédraogo a précisé que l’événement est organisé en partenariat avec la Fédération internationale de gynécologie obstétrique (FIGO). Cet atelier de 72 heures réunit les Ordres professionnels en santé et les Sociétés savantes en médecine et pharmacie pour clarifier certaines valeurs et dispositions législatives.

« Une loi autorise l’interruption sécurisée de grossesse selon certaines conditions : en cas de viol, d’inceste, lorsque la poursuite de la grossesse met en péril la vie de la mère, ou en présence d’une malformation incompatible avec la vie », a-t-il expliqué.

L’objectif de cette session est de diffuser les dispositions de la législation burkinabè sur les droits en santé sexuelle et reproductifs. « La SOGOB s’est engagée auprès du ministère de la Santé pour informer l’ensemble des acteurs afin que les personnes victimes puissent profiter de cette loi, et ainsi éviter les issues dramatiques des avortements provoqués clandestins », a souligné Pr Charlemagne Ouédraogo.

Créée en 1992, la SOGOB est une société savante dédiée à la participation des gynécologues obstétriciens dans la mise en œuvre de la politique sanitaire en matière de santé maternelle et infantile.

crise cardiaque : Gestes à connaître pour agir rapidement

Face à une crise cardiaque, agir rapidement peut faire toute la différence entre la vie et la mort. Savoir reconnaître les signes d’une crise cardiaque et connaître les gestes de premiers secours peut sauver des vies, que ce soit celle de la personne en détresse ou même la vôtre si vous êtes confronté à cette situation. Voici quelques étapes essentielles à connaître pour agir efficacement :

 Reconnaître les signes d’une crise cardiaque

Les symptômes d’une crise cardiaque peuvent varier d’une personne à l’autre, mais les signes les plus courants incluent une douleur ou une sensation de pression dans la poitrine qui peut s’étendre vers les bras, le cou, la mâchoire ou le dos. La personne peut également présenter des nausées, des vomissements, un essoufflement, une transpiration excessive et une sensation de malaise général.

 Appeler les secours d’urgence

Dès que vous suspectez une crise cardiaque, appelez immédiatement les services d’urgence ou faites quelqu’un d’autre le faire. Plus vite les secours arrivent, meilleures sont les chances de survie.

 Administrer de l’aspirine

Si la personne est consciente et capable d’avaler, donnez-lui de l’aspirine à mâcher ou à avaler, à moins qu’elle ne soit allergique ou qu’un professionnel de la santé ne vous l’ait déconseillé.

 Commencer la RCP (Réanimation Cardio-Pulmonaire)

Si la personne cesse de respirer ou perd connaissance, commencez immédiatement la RCP en effectuant des compressions thoraciques. Placez la paume de votre main au centre de la poitrine de la personne, sur le sternum, et appuyez fermement d’environ 5 à 6 centimètres à un rythme d’environ 100 à 120 compressions par minute. Alternez les compressions thoraciques avec des insufflations (bouche-à-bouche) si vous avez été formé à cette technique.

 Utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE)

Si un DAE est disponible, suivez les instructions pour l’utiliser. Ces appareils sont conçus pour administrer un choc électrique qui peut restaurer le rythme cardiaque normal en cas d’arrêt cardiaque.

Comment se sauver soi-même

Si vous ressentez des symptômes de crise cardiaque, comme une douleur thoracique, un essoufflement ou une sensation d’oppression, ne minimisez pas ces signes. Appelez immédiatement les secours d’urgence et arrêtez toute activité physique. Si vous avez de l’aspirine à portée de main et que vous n’êtes pas allergique, prenez-en immédiatement. Attendez les secours en position assise, en restant calme et en évitant tout effort physique.

En conclusion, être préparé et connaître les gestes de premiers secours en cas de crise cardiaque peut sauver des vies. En agissant rapidement et de manière appropriée, vous pouvez offrir à la personne en détresse la meilleure chance de survie et peut-être même sauver votre propre vie en cas d’urgence cardiovasculaire.

Nouvelles Innovations pour la 10e Édition de la Visite Médicale Annuelle Gratuite des Retraités

La 10e édition de la visite médicale annuelle gratuite destinée aux retraités et conjoints survivants de retraités sera officiellement lancée le 4 avril 2024 à Tenkodogo, dans le Centre-est du Burkina Faso. Cette année, cette initiative s’accompagne de plusieurs innovations majeures, visant à offrir une meilleure accessibilité et des prestations plus adaptées aux besoins des bénéficiaires.

La principale innovation de cette édition réside dans l’extension de la période d’utilisation des bons médicaux. Alors qu’auparavant les bénéficiaires disposaient seulement de deux mois pour bénéficier des consultations gratuites, cette fois-ci, des bons seront octroyés leur permettant de bénéficier des services sur une période étendue de six mois. Cette nouvelle approche, initiée dans les villes pilotes de Ouagadougou et Fada N’Gourma, vise à réduire les files d’attente et à offrir une plus grande flexibilité aux bénéficiaires.

Une autre innovation importante est l’élargissement des points d’accès aux prestations médicales. Le comité national a signé des conventions avec diverses structures de santé publiques, le Groupement d’intérêt économique des pharmaciens du Burkina Faso (GIEPHAB) et le Centre de santé au travail (CST) pour assurer la disponibilité des services médicaux nécessaires. De plus, des accords sont en cours de finalisation avec d’autres structures telles que l’Office de santé des travailleurs (OST) et l’Agence nationale de gestion des soins primaires (AGSP), pour étendre encore davantage l’accès aux soins.

En outre, cette édition prend en compte les besoins spécifiques des bénéficiaires en leur offrant des bons de pharmacie. Ces bons permettront aux médecins de prescrire des médicaments en fonction des besoins individuels, avec la possibilité de les retirer dans toutes les pharmacies membres du GIEPHAB.

Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique et président du comité national d’organisation, souligne l’importance de ces visites médicales annuelles pour la santé des retraités et de leurs conjoints survivants. Selon les évaluations, 60,5 % des bénéficiaires estiment que ces consultations gratuites sont bénéfiques pour leur santé.

Contrairement aux années précédentes, le démarrage des consultations se fera simultanément dans les différents sites de chaque comité régional, sur une période de deux mois (d’avril à juin 2024), à l’exception de Ouagadougou et Fada N’Gourma où la période s’étendra sur six mois. Au total, 95 457 retraités et conjoints survivants sont attendus pour ces consultations médicales. Les services proposés incluront notamment des analyses sanguines, des conseils diététiques et des examens préventifs tels que le dépistage des lésions précancéreuses chez les femmes et le toucher rectal chez les hommes.

Les centres d’accueil pour ces consultations seront principalement les Centres hospitaliers universitaires régionaux (CHUR), les Centres hospitaliers régionaux (CHR), les Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA), les services de l’OST, du CST et les Centres médicaux urbains (CMU) dans les comités régionaux de Ouagadougou et de Fada N’Gourma.

Renforcement de la détection précoce des épidémies au Burkina Faso : Résultats et perspectives

Le projet de recherche pluridisciplinaire « Épidémies émergentes : amélioration de la capacité du Burkina Faso dans la détection précoce des maladies », mené de 2019 à 2023, a abouti à des avancées significatives dans la lutte contre les maladies infectieuses. Cet article présente les résultats clés de cette initiative ainsi que les recommandations pour renforcer le système de santé du pays.

Les objectifs du projet étaient triples : premièrement, étudier les perceptions locales de la contagion et de l’anticipation des maladies infectieuses au sein des communautés ; deuxièmement, identifier les indicateurs des épidémies dans le système de soins burkinabé ; et troisièmement, analyser l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour améliorer la gestion des épidémies.

Sous la direction des universités de Copenhague, Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et du CNRST, les chercheurs ont travaillé sur quatre axes majeurs. L’anthropologie de la détection précoce des maladies infectieuses, les indicateurs de maladies et les canaux de communication ont été au cœur des deux premiers axes. Le troisième axe a porté sur la santé mobile et la cyber-santé dans la détection précoce, tandis que le quatrième a exploré un système de santé communautaire pour la détection des épidémies.

Les zones d’étude comprenaient les districts sanitaires de Dandé, Tenkodogo et Ouagadougou. Selon le Dr David Ilboudo, membre de l’équipe du projet, les recherches ont révélé des lacunes dans le système de surveillance épidémiologique, entraînant des retards dans la détection des épidémies. Il a souligné la nécessité de mobiliser davantage les acteurs locaux et d’améliorer la communication entre les niveaux local et central.

Pour renforcer le système de détection précoce, le projet propose une implication accrue des acteurs locaux dans la collecte et la transmission d’informations. Cette approche vise à améliorer l’efficacité du système d’alerte précoce et à garantir une réponse rapide aux épidémies.

Au terme du projet, l’équipe se félicite de ses réalisations, notamment la formation de quatre doctorants. La dissémination continue des résultats, notamment à travers les médias, est prévue pour assurer une large diffusion des connaissances acquises.

Cette initiative représente une étape cruciale dans la consolidation des capacités du Burkina Faso en matière de surveillance épidémiologique et témoigne de l’importance de la collaboration internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Ouverture du Groupe de Travail Tripartite sur la Santé en Milieu Carcéral au Burkina Faso

Ce mardi 5 mars 2024, s’est tenue à Ouagadougou l’ouverture de la réunion du groupe de travail tripartite sur la santé en milieu carcéral au Burkina Faso. Cette initiative regroupe le ministère de la Justice, des droits humains chargé des relations avec les institutions, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Frédéric Ouédraogo, inspecteur de sécurité pénitentiaire principal et directeur adjoint de l’administration pénitentiaire, souligne les difficultés d’accès aux soins de qualité pour les détenus, notamment en raison du manque de personnel de santé et de moyens. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, quatre établissements pénitentiaires ne disposent pas de personnel médical, et quinze autres n’en ont qu’un seul.

Les défis de la santé en milieu carcéral vont au-delà des murs des prisons, comme l’explique Constant Dahourou, directeur des formations sanitaires publiques. Les mouvements de population entre les prisons et la communauté augmentent le risque de propagation des maladies, affectant ainsi la santé publique dans son ensemble.

Le chef de la délégation du CICR au Burkina Faso, Yves Arnoldi, souligne l’importance de prendre en compte la santé en milieu carcéral dans le système de santé publique, afin de prévenir la propagation des maladies à l’extérieur des prisons.

Face à ces enjeux, le ministère de la Justice, des droits humains et le ministère de la Santé, en collaboration avec le CICR, ont établi ce groupe de travail tripartite. Son objectif est d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité en prison en renforçant la coordination entre les autorités chargées de la sécurité pénitentiaire et celles chargées de la santé.

Cette première réunion du groupe tripartite sera l’occasion pour tous les acteurs de discuter des défis sanitaires en milieu carcéral et de proposer des solutions concrètes. Frédéric Ouédraogo se montre optimiste quant à l’impact positif de ce groupe de travail permanent, soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration entre les autorités pénitentiaires et de santé pour trouver des solutions efficaces.

Comprendre et traiter la dysphonie : conseils pour une voix saine

La dysphonie, altération de la voix pouvant être temporaire ou chronique, peut résulter de divers facteurs tels qu’un simple rhume, des problèmes psychologiques ou des comportements nocifs pour les cordes vocales.

Les symptômes de la dysphonie incluent des altérations du timbre, de la puissance et de la hauteur de la voix, pouvant aller de la voix enrouée à l’aphonie, accompagnés de gênes dans la communication, de douleurs dans la gorge, de difficultés à avaler et de problèmes respiratoires.

Pour maintenir une bonne santé vocale, il est essentiel de s’hydrater suffisamment, d’éviter le surmenage vocal, les cris excessifs et certains aliments comme les glaces et les fritures. Les consultations médicales sont recommandées en cas de reflux gastro-œsophagiens fréquents.

Une collaboration avec des spécialistes tels que les oto-rhino-laryngologistes et les gastro-entérologues est souvent nécessaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié. La rééducation orthophonique est souvent recommandée pour favoriser la cicatrisation et le rétablissement des habitudes vocales saines.

Une surveillance active de sa voix, une adaptation aux situations et l’évitement de tout effort excessif sont des pratiques importantes, surtout en cas de récurrence du problème. Bien que souvent négligée, la dysphonie mérite une attention particulière, avec une prévention et une prise en charge médicale précoce offrant des perspectives prometteuses pour la santé vocale.

 

Journée de salubrité au Centre médical de pô: La population se mobilise

La commune de Pô, dans la province du Nahouri, a vu sa population se mobiliser le lundi 12 février 2024 pour une journée de salubrité au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) local. Cette initiative, lancée par sa majesté le Pô-Pê, chef coutumier de la région, en collaboration avec l’Association Pizono-Zénna de Pô, a été saluée comme une action citoyenne importante.

L’objectif était de rendre la cour du CMA propre, offrant ainsi un environnement sain pour les agents de santé et les patients. Pour atteindre cet objectif, divers moyens tels que des tracteurs, des tricycles, des brouettes, des pelles et des râteaux ont été déployés pour redonner un aspect neuf à l’espace.

Des représentants des autorités coutumières et religieuses, des initiatives locales de sécurité, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des femmes et des jeunes, se sont unis pour débarrasser la cour des déchets et élaguer les arbres.

Sa majesté le Pô-Pê a exprimé sa gratitude envers la population pour son engagement et a appelé à maintenir cette mobilisation pour d’autres actions similaires à l’avenir.

Le médecin chef du district sanitaire de Pô, le Dr Daouda Bamba, a salué cette mobilisation sans précédent, démontrant l’importance accordée par les habitants à l’hygiène et à la santé.

En plus du nettoyage, des savons ont été distribués aux patients hospitalisés au CMA de Pô, et des bénédictions ont été accordées aux forces engagées dans la reconquête du territoire national, avec des prières pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Expansion du Groupe Lapaire au Burkina Faso: Ouverture d’une Nouvelle Agence à Bobo-Dioulasso

Le Groupe Lapaire Burkina a inauguré sa deuxième agence à Bobo-Dioulasso le mardi 6 février 2024, située au secteur 21 de la ville, à proximité immédiate du rond-point du stade Sangoulé Lamizana. Cette nouvelle ouverture porte à deux le nombre d’agences du groupe dans la cité de Sya et à neuf sur l’ensemble du territoire national.

Selon Karim Ouédraogo, responsable marketing du Burkina Faso, le groupe prévoit d’ouvrir 20 agences supplémentaires à travers le pays d’ici la fin de l’année 2024. Cette expansion vise à rapprocher les services du groupe des populations, afin de répondre à un besoin croissant en matière de soins visuels.

La création du Groupe Lapaire en 2018 est née de la constatation que de nombreuses personnes vivent avec des problèmes de vue non diagnostiqués, souvent en raison de l’inaccessibilité des spécialistes de la vue et du coût élevé des lunettes. Ainsi, le groupe s’est donné pour mission de rendre les services optiques plus accessibles en proposant des consultations gratuites, des verres correcteurs et médicaux à des prix abordables.

Karim Ouédraogo souligne que les consultations sont prises en charge gratuitement par des spécialistes dans toutes les boutiques du groupe, et que les prix des lunettes commencent à partir de 19 000 F CFA. Cette approche transparente et abordable a permis à des personnes comme Idrissa Ouédraogo, qui avait des problèmes de vue non diagnostiqués, de bénéficier d’un service de qualité à un prix raisonnable.

Lancement d’un vaccin antipaludique au Burkina Faso

Le 5 février 2024, le Dr Robert Kargougou, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a inauguré à Koudougou, région du Centre-ouest, l’intégration d’un vaccin antipaludique dans le Programme élargi de vaccination (PEV) au Burkina Faso. Cette initiative, assistée par le ministre de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima Thiombiano, le DG du CNRST, et des partenaires techniques et financiers, marque une avancée significative dans la lutte contre le paludisme.

Le RTS,S, premier vaccin antipaludique au monde, sera désormais administré en routine dans 27 districts sanitaires sélectionnés en raison de la gravité de la maladie et des taux élevés de mortalité. Le ministre Kargougou a souligné l’engagement à étendre la vaccination à d’autres régions, avec une allocation de cinq milliards de F CFA du budget de l’État pour l’acquisition de doses supplémentaires.

La première phase de vaccination ciblera 218 222 enfants âgés de 5 mois, avec un schéma de quatre doses administrées aux 5e, 6e, 7e et 15e mois. Le ministre a affirmé la sécurité et l’efficacité du RTS,S.

Dr Emmanuel Nanéma, directeur général du CNRST, a souligné la contribution du Burkina Faso aux essais cliniques du vaccin RTS,S, qui a présenté un profil de sécurité et d’efficacité prometteur.

John Agbor, représentant résident de l’Unicef au Burkina Faso, a salué cet accomplissement, soulignant l’engagement continu des partenaires à soutenir le gouvernement dans sa lutte contre le paludisme. L’introduction du vaccin dans le PEV devrait contribuer à sauver des milliers d’enfants chaque année.

 

Lancement imminent du vaccin RTS,S contre le paludisme au Burkina Faso

Atelier d’alignement en santé au Burkina Faso : Identifier les contraintes et harmoniser les priorités

A Ouagadougou, ce mardi 16 janvier 2024, s’est entamé l’atelier d’harmonisation des résultats du diagnostic de maturité concernant l’alignement des interventions dans le secteur de la santé au Burkina Faso. Sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Robert Kargougou, l’événement réunit plusieurs partenaires techniques et financiers du ministère pour discuter des défis liés à l’alignement des projets sur les priorités nationales.

Bien que les partenaires aient engagé des efforts constants pour aligner leurs interventions sur les priorités définies par le gouvernement, des obstacles pratiques, politiques, institutionnels et organisationnels persistent, comme le souligne le ministre Robert Kargougou. L’atelier vise à identifier ces contraintes et à trouver des solutions pour assurer un alignement efficace dans l’intérêt des populations.

Le ministre Kargougou insiste sur l’importance cruciale de l’alignement des interventions dans le secteur de la santé pour garantir des soins de qualité et atteindre les objectifs du développement durable d’ici 2030. L’atelier, appuyé par la Banque mondiale, le Mécanisme de financement mondial (GFF), CHAI, et d’autres partenaires, se penche sur un diagnostic qui évalue le statut du pays en utilisant un modèle de maturité à cinq niveaux.

L’exercice de diagnostic a révélé des écarts significatifs dans les scores attribués par les parties prenantes. L’atelier vise à partager ces résultats, harmoniser les scores entre les parties prenantes, et analyser les forces et les obstacles dans chaque domaine du plan, budget et rapport unique. Ces discussions seront cruciales pour élaborer un plan d’action visant à améliorer l’alignement au Burkina Faso.

La République centrafricaine renforce son système de santé

Ce sont au total 23 médecins nouvellement formés qui viennent d’intégrer le marché du travail du pays.

 

L’un des éléments clés des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies est la santé. C’est un atout essentiel pour toute nation qui veut se développer.

Cependant, il a été noté que plusieurs pays d’Afrique, et la République centrafricaine ne fait pas exception à cela, ont un taux de mortalité élevé. Ceci, entre autres choses, trouve ses racines dans un manque suffisant de médecins.

Ce sera peut-être bientôt un lointain souvenir pour les Centrafricains. Le 16 décembre dernier, le pays a vu 23 nouveaux médecins prêter le serment d’Hippocrate. Une cérémonie présidée par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laurent Sissa-Magale.

Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Professeur Laurent Sissa-Magale, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Ces étudiants sont de la 36ème promotion de la Faculté de médecine de l’Université de Bangui et sont parrainés par le Dr Pierre Somsé.

Dr Pierre Somsé

Pour le Recteur de l’université, le Pr Gilles Gilbert Gresenguet, c’est le couronnement du travail acharné de ces jeunes docteurs en médecine ainsi que leur soutenance devant un jury composé de professeurs agrégés centrafricains et étrangers.

Pr Gilles Gilbert Gresenguet

Cette cérémonie a également été l’occasion de présenter la 3ème promotion de pédiatres formés au sein de la faculté.