Procès explosif à Ouaga : un juge accusé de blanchiment secoue la justice burkinabè

Le procès du président du tribunal de grande instance de Banfora, Sidaty Yoda, s’est ouvert ce jeudi 17 avril 2025 au TGI Ouaga 1. Trois prévenus comparaissent. Une vingtaine de victimes assistent à l’audience.

Dès l’ouverture, un souci d’interprète en langue dioula a retardé les débats. Après cinq minutes de suspension, la chambre a choisi de poursuivre, en attendant l’arrivée d’un interprète.

La défense conteste la légalité de plusieurs pièces

Les avocats de Sidaty Yoda ont immédiatement soulevé une exception de nullité. Ils demandent l’exclusion de plusieurs procès-verbaux (PV) versés après la saisine de la chambre. Ces PV, datés du 2 janvier et du 11 février 2025, émanent du procureur général de Bobo-Dioulasso.

Pour la défense, ces PV violent les règles de compétence. Elle affirme que le parquet général n’a pas qualité pour produire des actes d’enquête. Les avocats invoquent les articles 321-6 et 321-84 du code de procédure pénale. Ils réclament leur retrait pur et simple.

Partie civile et parquet montent au front

Me Mahamadou Sombié, avocat des victimes, s’oppose fermement à cette demande. Il affirme que le procureur général avait le droit de produire ces PV, d’autant plus que le prévenu est lui-même magistrat. Il précise que ces documents contiennent des aveux du juge Yoda.

Le REN-LAC et l’AJE appuient cette position. Ils estiment que retirer ces éléments affaiblirait l’accusation. Le parquet, de son côté, défend aussi la légitimité des PV. « Quand on manque d’arguments, on cherche à tout rejeter », a lancé le procureur.

Accusations graves et tensions dans la salle

Sidaty Yoda est poursuivi pour stellionat et blanchiment de capitaux, dans une affaire d’escroquerie immobilière. La défense a également demandé que la société Orange Money fournisse les réponses aux réquisitions judiciaires envoyées cette année.

L’audience, déjà tendue, a été brièvement suspendue pour reprendre dans une atmosphère lourde.

Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 16 avril 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 16 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 39 mn,
sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

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Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence Faso abattoirs.
L’adoption de ce décret permet à l’Agence Faso abattoirs de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.

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Le Conseil a adopté un décret portant déclaration d’utilité publique urgente, le projet de construction d’une Unité de formation et de recherche en sciences et techniques (UFR/ST) au Centre universitaire (CU) de Dori et d’une cité universitaire à Dori.
Dans le cadre de ces projets de construction, un site d’environ cent (100) ha a été identifié dans la commune de Dori et l’étude d’impact environnemental finalisée depuis décembre 2021. Cependant, des difficultés liées à la mobilisation foncière et à la situation sécuritaire n’ont pas permis le démarrage effectif des travaux à ce jour.
La réalisation des travaux ne pouvant se faire sans la libération de l’emprise du site par les personnes affectées, la mise en œuvre d’une procédure urgente en matière d’expropriation s’avère nécessaire.

Ce décret vise à déclarer d’utilité publique urgente, le projet de construction de cette Unité de formation et de recherche en sciences et techniques et de la cité universitaire à Dori. Il permettra la mobilisation diligente du foncier d’une part, et le respect des engagements vis-à-vis des partenaires à travers l’érection des ouvrages prévus, d’autre part.
L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente, le projet de construction de l’Unité de formation et de recherche en sciences et techniques au Centre universitaire de Dori et d’une cité universitaire à Dori en vue de la libération de l’emprise du site.

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Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2025.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de vingt (20) Commissaires de police et de soixante (60) Officiers de police, pour les concours professionnels ainsi que le recrutement de dix (10) Commissaires de police avec des qualifications spécifiques, de dix (10) Officiers de police avec des qualifications spécifiques et de deux mille (2000) Sous-Officiers de police dont 50 mécaniciens et 50 de sexe féminin, pour les concours directs.

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Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.
Ces projets spécifiques s’inscrivent dans la dynamique de reconquête du territoire national à travers la réinstallation progressive des juridictions dans leurs sièges. Ils participent également au renforcement des juridictions en moyens matériels afin d’accélérer le traitement des dossiers.

Ces projets spécifiques concernent :

  • les travaux de réhabilitation du Tribunal de grande instance (TGI) de Nouna ;
  • les travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Nouna ;
  • la réalisation des études architecturales et techniques pour les travaux de réhabilitation des Tribunaux de grande instance de Bogandé et de Tougan ;
  • l’acquisition d’imprimantes au profit des juridictions.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à quatre cent soixante-seize millions trois cent soixante-neuf mille sept cent quarante-huit (476 369 748) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

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Le Conseil a examiné un projet de loi portant règlementation de l’exercice du métier de laboratoire du bâtiment et des travaux publics au Burkina Faso.
La Zatu n°AN VII-0044/FP/PRES du 23 juillet 1990 accorde au Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) un monopole des activités d’études et de contrôles géotechniques ainsi que de contrôles techniques en vue de la garantie décennale.

Ce projet de loi vise l’ouverture de certaines activités du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics, tout en préservant la qualité des prestations. Cette réforme est motivée par la faible capacité opérationnelle du LNBTP qui n’arrive pas à répondre à la demande et à faire face aux différentes sollicitations dans les délais contractuels requis. Elle permettra d’accompagner efficacement le Gouvernement dans la réalisation des projets structurants.

L’innovation majeure de ce projet de loi est l’ouverture des activités de laboratoire aux acteurs du secteur privé par l’institution d’agréments techniques.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

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??.?. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso à un atelier régional sur l’échange d’informations et la coopération en matière de sécurité nucléaire pour l’Afrique de l’Ouest organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), prévu du 06 au 08 mai 2025 à Cotonou, au Bénin.

Cet atelier regroupe les Douanes de la sous-région. Il vise à relever les défis régionaux dans la lutte contre le trafic illicite et les activités non autorisées impliquant des matières nucléaires et radioactives qui échappent au contrôle réglementaire.

  • une communication relative à la participation du Burkina Faso à la réunion des Directeurs généraux des douanes de la Confédération des Etats du Sahel (AES), du 15 au 16 mai 2025 à Bamako au Mali, précédée de la réunion des experts des administrations des Douanes des pays de la Confédération, prévue du 13 au 14 mai 2025.
    La réunion des experts porte notamment sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière réunion des Directeurs généraux des Douanes, tenue le 26 septembre 2024 à Lomé au Togo et l’analyse des orientations de la rencontre des ministres de la Confédération AES, en matière d’harmonisation des textes juridiques devant régir la libre circulation des personnes et des biens.
  • une communication relative au bilan de la mise en œuvre en 2024 et à la situation d’exécution au premier trimestre de l’année 2025 du Fonds de soutien patriotique (FSP).
    Au 31 décembre 2024, le montant des ressources collectées au profit du FSP s’élève à 175 685 084 312 F CFA contre 99 039 035 500 F CFA en 2023, soit une progression de 77,39 %.

En termes de dépenses, les ressources mobilisées ont permis non seulement de prendre en charge les dépenses de fonctionnement de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (BVDP), mais également de contribuer efficacement au renforcement de la dotation des forces combattantes en équipements individuels et collectifs. Pour ces dépenses, un montant de 150 000 000 000 F CFA a été débloqué avec des paiements effectués à hauteur de 145 834 956 114 F CFA, soit un taux d’exécution de 97,22%.

Les performances réalisées au premier trimestre de l’année 2025 par le FSP restent dans les mêmes tendances que celles enregistrées à la même période en 2024. Ce sont 33 031 991 476 F CFA qui ont été mobilisés, soit une progression de 6,55% par rapport à la même période en 2024. Les dépenses exécutées sur la période s’élèvent à 25 124 700 000 F CFA, soit un taux d’engagement de 76,87%.
Le Conseil félicite tous les acteurs pour ces résultats encourageants. Il invite les ministres concernés à mettre en œuvre les actions envisagées pour optimiser la collecte et à veiller à une gestion plus efficace du Fonds.

??.?. Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 1ère édition du Salon des métiers, de l’orientation scolaire et professionnelle (SAMOSP) prévue du 02 au 04 mai 2025 sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

La 1ère édition du SAMOSP est placée sous le thème « Défis de l’industrialisation et de l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso : dans quels métiers former pour y répondre ? ».
Le choix de ce thème vise à permettre aux structures de formation d’être en phase avec les nouvelles ambitions de notre pays.

Ce salon est organisé par Burkina Suudu Bawdè (BSB), la Maison des compétences du Burkina. Il vise à informer et à sensibiliser particulièrement la jeunesse sur les possibilités de formation professionnelle afin de lui offrir des perspectives concrètes d’insertion professionnelle.
Pour cette 1ère édition du SAMOSP, des panels thématiques sur les métiers et l’orientation professionnelle, des séances de coaching destinés aux apprenants, élèves, étudiants et demandeurs d’emplois ainsi que des partenariats entre écoles et entreprises sont prévus, l’ambition étant de favoriser l’accueil et l’accompagnement des jeunes vers une insertion professionnelle réussie.

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  • Monsieur Hamadé OUEDRAOGO, Mle 87 299 M, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence Faso abattoirs.

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  • Monsieur Paul YAMEOGO, Mle 39 656 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur du cadastre ;
  • Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 59 861 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Conseiller fiscal de Bagrépôle ;
  • Monsieur Windlassida Dénis TIEMTORE, Mle 334 206 T, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Ziro ;
  • Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 294 312 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier provincial du Sanguié.

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  • Monsieur Bénéwindé SANKARA, Mle 119 404 P, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e grade, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  • Monsieur Cheik Hamed DOUSSA, Mle 217 563 T, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;
  • Madame Fenhaï Maïmouna TRAORE/KARAMA, Mle 326 916 N, Attaché en études et analyses, 2e classe, 5e échelon, est nommée Chargée de mission ;
  • Monsieur Augustin SAWADOGO, Officier, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
  • Monsieur Abdel Kabir Saidou SAWADOGO, Officier, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

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  • Madame Eliélé Nadine TRAORE/BAZIE, Mle 105 152 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Chargée de mission ;
  • Madame Mariame FOFANA, Mle 59 731 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 029 « Coopération multilatérale » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la coopération multilatérale ;
  • Monsieur Tobignaré Jacques GOUBA, Mle 200 455 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’expertise nationale ;
  • Monsieur Balebyan Bruno TIGNEGRE, Mle 212 444 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba (Ethiopie).

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  • Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme 042, « Ressources humaines de l’administration publique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Fonction publique ;
  • Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 216 826 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale de l’Est.

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  • Monsieur Issaka SALGO, Mle 381 961 E, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Loroum ;
  • Monsieur Loukoumane BADOLO, Mle 382 014 W, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kouritenga.

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  • Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de la santé et de la famille ;
  • Monsieur Mahamadi TASSEMBEDO, Mle 118 892 W, Médecin, catégorie PC, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la santé communautaire ;
  • Monsieur Doumapoulè Vincent BATIENE, Mle 208 196 J, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, catégorie PA, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire technique des réformes sur le financement de la santé ;
  • Madame Mariam SAWADOGO/BAGAYA, Mle 273 066 D, Pharmacien spécialiste, catégorie P, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice de la médecine traditionnelle et alternative ;
  • Monsieur Issa KONATE, Mle 245 650 H, Médecin de santé publique, catégorie P, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de la santé des Hauts-Bassins.

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  • Monsieur Eric BASSOLE, Mle 119 816 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

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  • Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur général des Infrastructures hydrauliques ;
  • Monsieur Séré Khironlalimi Félix SOU, Mle 289 075 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du développement des infrastructures hydrauliques à la Direction générale des Infrastructures hydrauliques.

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Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

  • de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
  • de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL).

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Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  • Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts ;
  • Monsieur Moumouni Guillaume MOUMWE, Mle 49 351 C, Inspecteur principal des douanes.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

  • Monsieur Joanny Blaise ONADJA, Officier.

Au titre du ministère de la Sécurité :

  • Monsieur Jean Claude BASSOLE, Mle 111 477 S, Commissaire principal de police.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

  • Monsieur Alassane NIKIEMA, Mle 03 010 400 225 006 759, Administrateur d’entreprise.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

  • Monsieur Abou TRAORE, Mle 117 567 H, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

  • Monsieur Laurent Wendinmi KABRE, Mle 241 883 P, Ingénieur de conception en géologie et mines.

Le second décret nomme Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts, Président du Conseil d’administration de la Société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

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Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Abdoulaye KIENDREBEOGO, Mle 00 00 012, Spécialiste en passation des marchés, Administrateur représentant le personnel de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Réformes majeures au Burkina : fin du monopole du LNBTP, nouvelle UFR à Dori et 2000 recrues pour la police

Le Burkina Faso engage de profondes réformes dans les secteurs stratégiques.
Présidé par le Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres du 16 avril 2025 a entériné plusieurs décisions majeures. Levée du monopole du Laboratoire national des bâtiments et des travaux publics (LNBTP), création d’une nouvelle Unité de formation à Dori, et recrutement massif au sein de la police nationale : l’exécutif accélère la cadence.

Fin du monopole du LNBTP : place au secteur privé

Le gouvernement a adopté un projet de loi visant à réglementer l’exercice des métiers de laboratoire dans les travaux publics. Cette réforme met fin au monopole du LNBTP, ouvrant la voie à la participation du secteur privé. Parmi les innovations, on note l’introduction d’un agrément technique obligatoire, ainsi que la création d’un organe de régulation du secteur. Une mesure saluée pour sa capacité à répondre aux besoins croissants en matière d’infrastructures.

Nouvelle UFR et cité universitaire à Dori

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, un décret a été adopté pour déclarer d’utilité publique la construction d’une Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques (UFR/ST) et d’une cité universitaire à Dori. Le projet, financé depuis 2020, était bloqué en raison de problèmes d’accès au site initial. Ce décret permettra de relancer les travaux et d’accueillir prochainement les premiers étudiants.

Sécurité : 2000 sous-officiers bientôt recrutés

Enfin, un vaste plan de recrutement dans la Police nationale a été validé. Pour 2025, 2000 sous-officiers, dont 50 femmes, seront recrutés, avec un quota réservé aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), aux Volontaires adjoints de sécurité (VADS), ainsi qu’aux veuves de militaires tombés au front. Des concours directs et professionnels permettront également d’intégrer 20 commissaires et 60 officiers de police.

Ces décisions traduisent la volonté du gouvernement burkinabè d’allier réforme, efficacité et équité pour répondre aux défis urgents du pays.

Antalya : le ministre Karamoko Traoré à l’écoute de la diaspora burkinabè

En marge du Forum diplomatique d’Antalya, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a rencontré, ce 14 avril 2025, les membres de la diaspora vivant dans cette région de Türkiye.

Objectif de cette rencontre : donner des nouvelles du pays, écouter les préoccupations des Burkinabè vivant à l’étranger, et les inciter à soutenir la dynamique nationale en matière de sécurité et de développement.

Sur la situation sécuritaire, le ministre a partagé des avancées importantes dans la lutte contre le terrorisme, fruit de la mobilisation des forces combattantes et de l’engagement de tous les Burkinabè, de l’intérieur comme de l’extérieur.
« Grâce à vos efforts, les VDP armés vont bientôt céder la place à des VDP sur bulldozers, pour bâtir le pays », a-t-il affirmé, dans un message fort d’espoir et de reconstruction.

Une diaspora impliquée et consciente de ses responsabilités

Le ministre a exhorté les Burkinabè d’Antalya à refléter une image positive du Burkina Faso, en respectant scrupuleusement les lois et règlements de leur pays d’accueil. Il a aussi rappelé l’appel du Chef de l’État à l’ordre et à la discipline, piliers du renouveau national.

Reconnaissants, les Burkinabè d’Antalya ont salué la démarche du ministre, ses réponses franches et l’attention accordée à leurs réalités. Ils ont également exprimé leur soutien au Président du Faso, au gouvernement, et au peuple, dans la lutte contre les forces du mal.

Des préoccupations soulevées… et entendues

Parmi les points soulevés :

  • Des difficultés liées aux permis de séjour et de conduire

  • L’accréditation des délégués HCBE auprès des ambassades

  • Les questions de retraite, d’insertion professionnelle, et la valorisation des compétences des étudiants formés en Türkiye

À toutes ces préoccupations, le ministre a apporté des éléments de réponse et des orientations, tout en encourageant la cohésion au sein de la diaspora et le développement d’initiatives innovantes.

Enfin, il a félicité les trois nouveaux délégués du HCBE en Türkiye, les invitant à renforcer la mobilisation des compatriotes dans ce pays, composés en majorité d’étudiants, d’entrepreneurs et de salariés.

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 9 avril 2025

(Ouagadougou, 9 avril 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi l’hebdomadaire Conseil des ministres. Lors du point fait à la presse à la fin des travaux, le ministre Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a évoqué plusieurs rapports adoptés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté un projet de loi relatif au contrôle des engrais. Ce projet de loi entend corriger les insuffisances de la loi de 2007 à travers l’introduction de plusieurs innovations, selon le ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou DICKO.

Ce projet de loi prend en compte toutes les formes d’engrais, consacre le monopole de l’approvisionnement de l’engrais à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) et réhausse les sanctions administratives et pénales afin de lutter efficacement contre la fraude de l’engrais.

L’Agence Faso abattoir pour faire du Burkina, un pays exportateur de viande

Toujours pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création de l’Agence Faso abattoir. Pour le ministre DICKO, cette agence sera chargée de « centraliser et professionnaliser la gestion des abattoirs nationaux et régionaux, moderniser les infrastructures pour les aligner aux normes sanitaires et environnementales, développer une logistique intégrée pour l’approvisionnement en bétail et la distribution des produits ». La création de l’Agence Faso abattoir vise à faire du Burkina Faso un pays exportateur de viande et non d’animaux sur pieds.

Une société d’État, Faso Yaar pour une grande accessibilité des produits de grande consommation

Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté quatre rapports. Le premier est relatif à l’adoption d’un décret portant création d’une société d’État d’approvisionnement et de distribution de produits de grande consommation dénommée Faso Yaar.
Selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serges Gnaniodem PODA, il s’agit d’une structure qui pourra contribuer à disponibiliser les produits de grande consommation aux populations en respectant la règlementation de distribution en la matière. « Cette société est dotée d’un capital de 2 milliards FCFA entièrement détenu par l’État et ses démembrements et viendra contribuer à assainir les circuits de distribution du marché intérieur en matière de disponibilisation de produits de grande consommation », indique le ministre PODA.

Le deuxième rapport au titre de ce ministère est relatif à l’adoption des statuts de la société Faso Yaar lui permettant de disposer d’un instrument juridique pour l’accomplissement de sa mission.

Subvention de 5 milliards au profit des producteurs de coton

Le troisième rapport pour le compte toujours du ministère en charge du Commerce est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et les prévisions de celle de 2025-2026. L’objectif de production du coton graine au titre de la campagne 2025-2026 a été fixé à 550 mille tonnes au regard des avancées dans la reconquête du territoire et des besoins de relance de la filière coton. Afin d’encourager les acteurs à la production, le Conseil des ministres a consenti une subvention de 5 milliards FCFA pour l’acquisition des intrants agricoles au profit des producteurs de coton.

Le quatrième rapport au titre du même ministère est relatif à l’adoption d’un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du foncier de la zone de port sec multimodal de Ouagadougou. Selon le ministre chargé du Commerce, ce port sec aura à terme un investissement de plus de 150 milliards FCFA et va s’étendre sur une superficie de 356 hectares dans la commune de Tanghin-Dassouri.

Au titre du ministre de la Santé, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins. Cet hôpital de 500 lits est le fruit de l’exemplarité de la coopération entre la République populaire de Chine et le Burkina Faso, indique le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU. Selon lui, cet hôpital de référence sera fonctionnel dans les mois à venir.

Soutien au terrorisme ? Le Burkina Faso accuse l’Ukraine

Lors d’une interview accordée à Spoutnik Afrique ce vendredi 4 avril, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean-Marie Traoré, a détaillé les axes de coopération entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Russie. Entre renforcement des capacités militaires, logistique, et souveraineté économique, Ouagadougou affiche une volonté claire de diversifier ses partenariats stratégiques.

Un engagement russe sur le plan militaire et logistique

La coopération entre l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) et Moscou prend une nouvelle dimension. Selon le chef de la diplomatie burkinabè, la collaboration portera sur plusieurs aspects :
Formation et renforcement des capacités des forces de défense de l’AES
Échanges d’expertise et accompagnement stratégique
Soutien logistique pour renforcer l’autonomie militaire

Lors de sa visite à Moscou, aux côtés de ses homologues nigérien et malien, Karamoko Jean-Marie Traoré a rencontré Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. Cette alliance militaire vise à consolider l’indépendance sécuritaire de la région face aux menaces terroristes.

Les tarifs douaniers de Trump ? “Sans effet sur l’AES”

En parallèle, le diplomate burkinabè a minimisé l’impact des nouvelles taxes imposées par Donald Trump sur les échanges commerciaux. “Ces mesures impactent davantage l’Occident que nos pays”, a-t-il affirmé, soulignant la volonté de l’AES de se détacher des circuits économiques traditionnels dominés par l’Occident.

Le Burkina Faso dénonce le soutien de l’Ukraine aux groupes terroristes

Autre déclaration marquante : le ministre burkinabè a vivement critiqué le soutien de Kiev à certaines factions terroristes. « Voir un pays qui prétend être un pays civilisé soutenir une telle posture est condamnable », a-t-il déclaré. Cette sortie traduit une méfiance croissante envers l’Ukraine et certains alliés occidentaux.

Vers une banque d’investissement propre à l’AES

L’un des projets phares évoqués est la création d’une banque d’investissement propre à l’AES, visant à réduire la dépendance au dollar et aux institutions financières occidentales. “Cette banque devra fonctionner avec de nouveaux instruments et en collaboration avec d’autres institutions de financement”, a expliqué Karamoko Jean-Marie Traoré.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large d’affirmation de souveraineté économique et de diversification des partenaires financiers.

AES-Russie : Les ministres du Sahel à Moscou pour sceller un partenariat stratégique

Moscou, 2 avril 2025 – Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso effectuent depuis ce mercredi 2 avril une visite officielle en Russie. Cette mission diplomatique, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre la Confédération des États du Sahel (AES) et la Fédération de Russie, devrait aboutir à la signature de plusieurs accords de coopération.

Une concertation préalable approfondie

Dès leur arrivée à Moscou mardi 2 avril, les chefs de la diplomatie malienne, nigérienne et burkinabè ont entamé des travaux préparatoires. Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a présidé une réunion à huis clos avec ses homologues Bakary Yaou Sangaré du Niger et Karamoko Jean Marie Traoré du Burkina Faso.

« Nous sommes venus établir les bases d’un partenariat mutuellement bénéfique entre notre confédération et la Russie », a déclaré M. Diop, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’AES. Les discussions ont porté sur les modalités pratiques de la coopération à venir, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement économique.

Des enjeux stratégiques multiples

La rencontre prévue ce mercredi 3 avril avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, devrait aborder plusieurs thématiques clés :

  1. La coopération en matière de sécurité : lutte contre le terrorisme et formation des forces armées
  2. Les partenariats économiques : investissements dans les infrastructures et les secteurs miniers
  3. Le soutien diplomatique : coordination dans les enceintes internationales

« Cette visite marque une étape importante dans le processus d’affirmation de notre souveraineté collective », a souligné le ministre burkinabè Traoré.

Un contexte géopolitique particulier

Cette visite officielle intervient dans un moment charnière pour les pays du Sahel, qui cherchent à diversifier leurs partenariats internationaux tout en consolidant leur coopération régionale. La Russie, de son côté, continue d’étendre son influence en Afrique subsaharienne.

Selon des sources diplomatiques, des rencontres bilatérales sont également prévues entre chaque ministre sahélien et leurs interlocuteurs russes, permettant d’aborder des dossiers spécifiques à chaque pays.

Perspectives et attentes

Les observateurs s’attendent à plusieurs résultats concrets :

  • La mise en place d’un cadre de consultation régulière
  • Des accords sectoriels dans les domaines de la défense et de l’énergie
  • Le renforcement de la coopération technique et scientifique

« Nous voulons bâtir une relation durable et équilibrée », a insisté le ministre nigérien Sangaré, rappelant que « les intérêts des peuples sahéliens restent au cœur de cette démarche ».

Cette visite pourrait marquer un tournant dans les relations entre la jeune Confédération des États du Sahel et la Russie, deux acteurs déterminés à approfondir leur collaboration face aux défis sécuritaires et économiques de la région.

Le Capitaine Traoré annonce des victoires stratégiques contre le terrorisme – La reconquête en marche !

Le Président Ibrahim Traoré salue des progrès « très significatifs » et appelle à la vigilance

Lors de la traditionnelle montée des couleurs du mardi 1er avril 2025, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, s’est exprimé devant la nation, dressant un bilan encourageant de la lutte contre le terrorisme. Quatre à cinq ans après leur occupation par des groupes armés, plusieurs zones ont été libérées, tandis que d’autres sont en phase de consolidation.

Une Reconquête Territoriale en Progression

Le chef de l’État a souligné les avancées majeures accomplies par les forces burkinabè :

« Nous avons pu reconquérir des zones qui étaient sous emprise terroriste il y a 4-5 ans. Ces territoires sont désormais libérés, et nous consolidons nos positions. »

Ces progrès, qualifiés de « stratégiques », ont permis aux forces nationales d’étendre leur contrôle jusqu’aux frontières, marquant une étape cruciale dans la sécurisation du pays.

Un Appel à la Vigilance Face à un Ennemi Imprévisible

Malgré ces succès, le Président Traoré a mis en garde contre toute complaisance :

« La perfidie de l’ennemi exige une vigilance permanente. Là où règne une accalmie relative, nous devons rester en alerte pour éviter toute surprise. »

Il a ainsi exhorté les forces combattantes à maintenir leur engagement, insistant sur la nécessité de poursuivre méthodiquement la reconquête :

« Zone par zone, étape par étape, nous nettoierons notre territoire jusqu’à la libération totale. »

Vers une Victoire Définitive ?

Avec des résultats concrets dès le premier trimestre 2025, le Burkina Faso renforce son dispositif militaire et redonne espoir à sa population. La détermination affichée par le Président Traoré laisse entrevoir une stratégie gagnante, mais le chemin reste long.

Restez informés sur l’évolution de la situation sécuritaire au Burkina Faso et suivez les prochaines étapes de cette reconquête historique.

Burkina Faso – Qatar : Un partenariat renforcé pour la solidarité, la sécurité alimentaire et le développement

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, poursuit son séjour au Qatar ce 25 mars 2025. Il a multiplié les audiences avec de hauts responsables qataris afin de renforcer les liens de coopération entre les deux nations dans des domaines stratégiques tels que l’humanitaire, la sécurité alimentaire et le développement urbain.

Un soutien accru aux populations déplacées du Burkina Faso

Lors de son entretien avec Ghanem Bin Shaheen Bin Ghanem Al-Ghanim, ministre de la Dotation et des Affaires islamiques, le chef de la diplomatie burkinabè a exposé les défis humanitaires liés à la crise sécuritaire. La prise en charge des populations déplacées internes constitue une lourde charge pour l’État, d’où la nécessité d’un accompagnement supplémentaire des partenaires internationaux comme le Qatar.

En réponse, le ministre qatari a exprimé sa solidarité envers le peuple burkinabè et annoncé l’envoi prochain d’une mission d’évaluation au Burkina Faso afin d’identifier les besoins prioritaires et de mettre en place des projets communautaires durables.

Sécurité alimentaire et urbanisation : une coopération en gestation

Avec Abdullah Bin Hamad Bin Abdullah Al-Attiya, ministre de la Municipalité, les discussions ont porté sur la sécurité alimentaire et le développement urbain. Le Burkina Faso, riche en potentiel agricole, cherche à bénéficier de l’expérience qatarie pour garantir la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des ressources alimentaires.

Le modèle qatari en matière de gestion urbaine, d’accès à l’eau et à l’énergie, ainsi que de traitement des déchets, suscite également l’intérêt du Burkina Faso. Dans cette optique, les deux ministres ont convenu d’établir des accords juridiques, notamment des mémorandums d’entente, pour structurer cette collaboration.

Soutien aux familles affectées par l’insécurité

Enfin, Karamoko Jean Marie Traoré a échangé avec Buthaina bint Ali Al Jabr Al-Nuaimi, ministre du Développement social et de la Famille, sur l’impact de la crise sécuritaire sur les cellules familiales burkinabè. Sensible à cette problématique, la ministre qatarie a exprimé sa volonté d’établir un partenariat avec le ministère burkinabè de l’Action humanitaire.

Un partenariat solide face aux défis communs

Au cours de ces rencontres, le ministre burkinabè a salué la solidarité du Qatar, notamment dans les secteurs de l’humanitaire, de la santé et de l’éducation. Il a aussi formulé le vœu que la fin du mois de Ramadan soit une période de bénédiction pour le Qatar et contribue au renforcement des liens entre les deux pays.

Les autorités qataries ont, quant à elles, rendu hommage à la résilience du peuple burkinabè face aux défis sécuritaires et géopolitiques, réaffirmant ainsi leur engagement à soutenir le Burkina Faso.

Le Premier ministre Ouédraogo sollicite les conseils du Mogho Naaba

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a rencontré Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo ce vendredi 21 mars 2025. Il a salué l’apport du Mogho Naaba dans la préservation de la paix. Il a également sollicité ses conseils pour l’action gouvernementale.

« Après ma nomination, il était essentiel de rendre visite à Sa Majesté et de recevoir ses conseils avisés. Les traditions et les coutumes font partie de notre identité nationale. Le respect des anciens et des ancêtres est fondamental pour construire notre société », a déclaré le Premier ministre.

Le rôle des traditions dans la résolution de la crise sécuritaire

Le Premier ministre a souligné l’importance des traditions pour résoudre la crise sécuritaire. « Je crois fermement que nos traditions peuvent apporter des solutions à la situation difficile que nous traversons. En respectant nos coutumes et en honorant nos aînés, nous pourrons retrouver la paix qui caractérisait autrefois notre pays », a-t-il ajouté.

Le Ouidi Naaba Kiba, porte-parole du Mogho Naaba, a exprimé la joie du palais. « Sa Majesté a donné ses bénédictions au Premier ministre pour réussir sa mission. Elle souhaite que ses efforts ramènent la paix au Burkina Faso. Toute la cour est honorée par cette visite. Nous accompagnons Sa Majesté dans ses prières pour que le Premier ministre accomplisse sa mission avec succès », a-t-il rapporté.

Avant la rencontre, le Premier ministre et sa délégation ont assisté à la cérémonie du « faux départ ». Cette tradition de la cour royale se déroule chaque vendredi matin.

Les autorités coutumières jouent un rôle clé dans la restauration de la paix et de l’unité nationale. Par cette visite, le Premier ministre montre l’engagement de son gouvernement à valoriser les traditions. L’objectif est de bâtir une société fière de ses origines.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la Francophonie

Les pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) – le Burkina Faso, le Mali et le Niger – ont officiellement annoncé leur retrait de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision marque un tournant majeur dans les relations entre ces nations et l’institution francophone, qu’ils ont pourtant contribué à fonder il y a plus de 50 ans.

En effet, ces trois États ont joué un rôle clé dans la création de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT) en 1970, devenue plus tard l’OIF. Pendant plus de cinq décennies, ils ont activement participé au développement et au renforcement de la Francophonie.

Cependant, dans un communiqué officiel, les dirigeants de l’AES – le Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), le Général Assimi Goïta (Mali) et le Général Abdourahamane Tiani (Niger) – ont expliqué que l’OIF n’a pas su accompagner leurs pays dans leurs transitions politiques et leurs aspirations souveraines.

“Conformément aux principes de souveraineté nationale, nous avons décidé de retirer notre organisation de l’OIF”, ont-ils déclaré. Cette décision a été notifiée aux instances compétentes, en application de l’article 10 de la Charte de la Francophonie.

Ce retrait intervient dans un contexte où les pays de l’AES cherchent à affirmer leur indépendance politique et économique, après avoir déjà quitté la CEDEAO plus tôt cette année. Il soulève des questions sur l’avenir de la Francophonie et sa capacité à répondre aux besoins des pays membres en pleine mutation.

Avec cette décision, le Burkina Faso, le Mali et le Niger réaffirment leur volonté de prioriser leurs intérêts nationaux et régionaux, tout en marquant une distance croissante avec les institutions internationales perçues comme inefficaces ou déconnectées de leurs réalités.

Le Premier ministre soutient la protection des données au Burkina Faso

Ce mardi 18 mars 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu une délégation de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL), conduite par sa présidente, Dr Halguièta Nassa/Trawina. Au cœur des discussions : les missions de la CIL et la 3ᵉ édition de la Journée nationale de protection des données à caractère personnel (JNPDP), prévue du 25 au 30 mars 2025.

Une journée dédiée à la protection des données

Placée sous le thème « Protection des données à caractère personnel à l’ère de la digitalisation des procédures administratives : Quelles contributions des acteurs de l’écosystème du numérique ? », cette édition vise à créer une tribune d’échanges et de partage d’expériences. Dr Halguièta Nassa/Trawina a souligné l’importance de cet événement dans un contexte où « l’espace numérique est devenu un espace de non-droit ».

« Il est essentiel que les acteurs de l’écosystème numérique collaborent pour mieux réguler cet espace et protéger les droits des citoyens », a-t-elle expliqué.

Un engagement gouvernemental fort

Le Premier ministre a réaffirmé son soutien à la CIL et à ses missions. « Nous sortons très satisfaits de cette audience. Le Premier ministre nous a rassurés de sa disponibilité et de celle de son gouvernement à accompagner la CIL dans cette commémoration », a déclaré Dr Halguièta Nassa/Trawina.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a également exprimé son engagement à soutenir l’adoption des décrets d’application des textes relatifs à la protection des données, afin de renforcer les actions répressives en cas de manquement à la réglementation.

Digitalisation et protection des données : un enjeu majeur

Le gouvernement burkinabè, sous la houlette du Premier ministre, ambitionne de moderniser l’administration à travers la digitalisation des procédures. Cette transformation doit s’accompagner d’une protection renforcée des données personnelles des citoyens.

« La thématique choisie pour cette 3ᵉ édition est fort à propos. Elle s’inscrit parfaitement dans la dynamique de modernisation de notre administration », a souligné Dr Halguièta Nassa/Trawina.

Les missions de la CIL

Créée en 2004 et opérationnelle depuis 2007, la CIL a pour missions principales :

  • Informer les citoyens de leurs droits et obligations en matière de traitement des données.
  • Contrôler l’application des textes relatifs à la protection des données.
  • Proposer des mesures législatives ou réglementaires pour adapter la protection des libertés à l’évolution des technologies.

Un rapport d’activités remis au Premier ministre

À l’occasion de cette audience, Dr Halguièta Nassa/Trawina a remis au Premier ministre le rapport d’activités 2022 de la CIL, témoignant des efforts accomplis par l’institution pour protéger les données personnelles des citoyens burkinabè.

Cette rencontre marque une étape importante dans la collaboration entre le gouvernement et la CIL pour garantir une protection efficace des données personnelles à l’ère du numérique. Alors que le Burkina Faso poursuit sa transformation digitale, la protection des données reste un enjeu crucial pour assurer la confiance des citoyens et la modernisation de l’administration.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo présente le bilan 2024 et les perspectives

Ouagadougou, [14-Mars-2025] – Ce vendredi, le Premier ministre burkinabèRimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présenté son Exposé sur la situation de la Nation (ESN) devant la Représentation nationale. Il a détaillé les réalisations de 2024 et les priorités pour 2025, conformément au Plan d’Actions pour la Stabilisation et le Développement 2023-2025.

Sécurité et reconquête du territoire

Le gouvernement a intensifié la lutte contre le terrorisme. « Nous avons créé de nouvelles unités d’intervention rapide, portant à 28 le nombre de bataillons et à 13 celui des groupements mobiles », a déclaré le Premier ministre. Plus de 14 000 militaires et des milliers de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont rejoint les rangs.

Ces efforts ont permis de sécuriser 71 % du territoire, de rouvrir 15 sièges administratifs et de réinstaller 212 villages.

Réponse à la crise humanitaire

Pour répondre à la crise humanitaire, le gouvernement a distribué une assistance alimentaire à près de 2 millions de personnes vulnérables. Il a également fourni des articles ménagers essentiels à 108 000 ménages. Plus de 500 infrastructures socioéconomiques ont été construites dans les 13 régions du pays.

Souveraineté alimentaire

Le Burkina Faso a enregistré une production record de 6 millions de tonnes de céréales en 2024, contre 5 millions en 2023. Cette performance résulte de l’emblavage gratuit de 48 600 hectares et de la distribution de semences améliorées et de matériels agricoles subventionnés.

Lutte contre la corruption

Le gouvernement a renforcé la lutte contre la corruption. « Nous avons contrôlé 378 entreprises et réalisé 127 audits dans les ministères et institutions publiques », a souligné le Premier ministre. Ces actions ont porté le ratio des recettes fiscales à 19,3 % du PIB, le meilleur taux de l’espace UEMOA.

Rayonnement international

Le Burkina Faso a diversifié ses partenariats internationaux, signant 32 accords sectoriels avec des pays comme la Turquie, la Libye et l’Égypte. L’organisation réussie du FESPACO 2025, avec plus de 13 500 festivaliers, a renforcé la visibilité du pays sur la scène culturelle mondiale.

Perspectives pour 2025

Le Premier ministre a annoncé que le gouvernement veillera à un partage équitable des fruits de la croissance, notamment à travers des initiatives sociales en faveur des populations les plus démunies.

Coopération Ghana-Burkina Faso : Mahama et Traoré scellent des accords stratégiques

Le président ghanéen John Dramani Mahama a conclu, lundi après-midi, une visite de travail à Ouagadougou, marquée par d’importants accords dans les domaines économique et sécuritaire. Aux côtés du Capitaine Ibrahim Traoré, il a annoncé plusieurs initiatives majeures, notamment dans l’énergie et le transport.

Les échanges, qui se déroulent au Palais de Koulouba, ont d’abord porté sur la consolidation des relations bilatérales. En tête-à-tête puis en séance élargie avec leurs délégations, les deux chefs d’État ont abordé des projets structurants visant à renforcer l’intégration régionale.

Sur le plan énergétique, Mahama a dévoilé un projet ambitieux : la construction d’un gazoduc dépendant d’Accra à Bolgatenga, avec une extension envisagée vers le Burkina Faso. En parallèle, le Ghana s’engage à renforcer la fourniture d’électricité à son voisin pour répondre aux défis énergétiques du pays.

Le transport aérien a également été au cœur des discussions. Une compagnie ghanéenne prévoit d’inaugurer une ligne directe dépendante de Ouagadougou à Accra, avec au moins un vol quotidien, facilitant ainsi les échanges commerciaux et la mobilité entre les deux nations.

Face aux menaces sécuritaires croissantes au Sahel, le président ghanéen a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération militaire et stratégique entre Accra et Ouagadougou. « Nous devons unir nos forces pour lutter efficacement contre le terrorisme », at-il déclaré.

L’amélioration du commerce et de la libre circulation des biens et des personnes a également été évoquée. Mahama a réaffirmé l’engagement du Ghana à faciliter le transit des marchandises burkinabè via son corridor logistique.

Cette visite de travail s’inscrit dans une tournée régionale de trois jours qui a conduit Mahama à Bamako puis à Niamey. À chaque étape, il a plaidé pour un dialogue entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Alliance des États du Sahel (AES). Avec le départ officiel des trois États sahéliens de la CEDEAO en janvier dernier, des négociations sont en cours pour redéfinir les relations entre ces blocs.

L’entretien entre Mahama et Traoré marque une étape décisive dans cette dynamique de rapprochement, ouvrant la voie à une coopération renforcée entre le Ghana et le Burkina Faso, au service de la stabilité et du développement de la région.

Tournée Sahélienne : Le Président Ghanéen John Dramani Mahama renforce la coopération avec le Burkina Faso et l’AES

Le président du Ghana, John Dramani Mahama, poursuit sa tournée sahélienne, après avoir visité Bamako et Niamey, avec une étape à Ouagadougou ce lundi 10 mars 2025. L’objectif de cette visite est de renforcer la coopération entre la Cédéao et l’Alliance des États du Sahel (AES), tout en apaisant les tensions régionales.

À son arrivée, le président ghanéen a été chaleureusement accueilli par son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré. Après des honneurs militaires, il a reçu le chapeau traditionnel de Saponé, un symbole de l’hospitalité burkinabè, avant d’être salué par la communauté ghanéenne vivante à Ouagadougou.

Les deux dirigeants ont ensuite échangé en privé au salon d’honneur avant de se rendre au Palais présidentiel de Koulouba pour une séance de travail. Au cœur des discussions figurent le renforcement de la coopération bilatérale, la situation sécuritaire au Sahel, ainsi que les enjeux géopolitiques sous-régionaux et internationaux.

Cette visite fait partie d’une tournée régionale plus large du président Mahama, qui a déjà fait étape à Bamako (Mali) et à Niamey (Niger), deux autres membres de l’AES. À chaque étape, il a plaidé pour une collaboration plus étroite entre la Cédéao et l’AES.

Lors de son passage à Bamako, le président ghanéen a qualifié l’AES de « réalité irrévocable » et a insisté sur la nécessité d’établir « des relations décentes » entre l’AES et la Cédéao, pour renforcer les liens entre ces deux organisations régionales essentielles à la stabilité du Sahel.

Burkina Faso – Cuba : Une alliance de 50 ans, vers de nouveaux horizons

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu, ce lundi 10 mars 2025, l’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de Cuba au Burkina Faso, Nadieska Navarro Barro. Cette rencontre, placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales, a permis de mettre en avant un partenariat vieux de 50 ans entre Ouagadougou et La Havane.

Un demi-siècle d’amitié et de coopération

Depuis l’établissement officiel de leurs relations diplomatiques, le 11 décembre 1975, le Burkina Faso et Cuba ont développé une collaboration dynamique, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture.

La brigade médicale cubaine est active au Burkina Faso depuis près de 40 ans, offrant une expertise précieuse et formant des générations de praticiens burkinabè. En parallèle, La Havane accorde régulièrement des bourses d’études en médecine aux jeunes burkinabè, contribuant ainsi au renforcement du personnel médical local.

Mais au-delà de ces secteurs stratégiques, l’ambassadeur cubain a souligné l’intérêt croissant de son pays pour un partenariat agricole renforcé. Face aux défis climatiques et alimentaires, Cuba souhaite apporter son expertise en matière d’irrigation, d’agroécologie et d’innovation technologique pour soutenir la productivité agricole du Burkina Faso.

Une visite officielle pour renforcer les liens

Dans cette dynamique, Nadieska Navarro Barro a annoncé la visite prochaine du ministre cubain des Affaires étrangères, prévue pour le 14 mars 2025. Cette mission diplomatique vise à explorer de nouveaux axes de coopération et à formaliser des accords stratégiques entre les deux nations.

Les célébrations du 50ᵉ anniversaire des relations bilatérales, prévues pour le 11 décembre 2025, offriront également une occasion unique de faire le bilan des acquis et de définir les nouvelles priorités de collaboration entre Ouagadougou et La Havane.

Alors que le Burkina Faso met sur des partenariats solides pour relever ses défis de développement, l’expertise cubaine pourrait jouer un rôle clé dans la transformation de plusieurs secteurs clés. Jusqu’où ira cette coopération historique ?

Ibrahim Traoré hisse le drapeau de la Confédération des États du Sahel (AES)

Ce lundi, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé une cérémonie hautement symbolique : la montée du drapeau national burkinabè et celui de la Confédération des États du Sahel (AES). Cet événement marque une nouvelle étape dans l’affirmation de la souveraineté du Burkina Faso aux côtés de ses alliés du Mali et du Niger.

Une cérémonie solennelle en présence des plus hautes autorités

Organisée dans l’enceinte de la Présidence du Faso, cette cérémonie a réuni des figures majeures du pays et de l’AES, notamment :

  • Le Premier ministre et les membres du gouvernement
  • Les présidents d’institutions nationales
  • Les membres de la Commission nationale de la Confédération AES
  • Le doyen du corps diplomatique et les ambassadeurs des pays membres de l’AES
  • Le personnel de la présidence

Un message fort de souveraineté et d’intégration régionale

Lors de son intervention, le Capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé sa vision d’un Sahel fort et uni. Il a souligné la nécessité de consolider les acquis et de poursuivre les chantiers engagés pour faire face aux défis communs de la région.

Ce geste symbolique et politique traduit la volonté des trois pays membres de l’AES d’asseoir une indépendance stratégique et de renforcer leur coopération militaire, économique et diplomatique face aux défis sécuritaires et géopolitiques.

L’intégralité du discours du Président sera diffusée ce soir à 20h sur la RTB. Un moment à ne pas manquer pour comprendre la direction que prend l’AES dans son ambition de construire un espace confédéral résilient et souverain.

Le Gouvernement valide un programme à 6 000 milliards FCFA pour accélérer le développement

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé ce jeudi 27 février 2025 la première session ordinaire de la Commission de Partenariat Public-Privé (PPP) de l’année. Cette réunion a permis à la Commission d’adopter le rapport sur la mise en œuvre du programme PPP 2024 et de valider l’avant-programme 2025, qui comprend 25 projets prioritaires pour un montant global de plus de 6 000 milliards de FCFA.

Un levier pour le développement

En ouvrant la session, le Premier ministre a souligné l’importance des PPP pour financer des secteurs stratégiques tels que les transports, l’énergie, les aménagements hydro-agricoles et les industries.

« Ces secteurs nécessitent des investissements colossaux que ni l’État ni les partenaires traditionnels ne peuvent entièrement financer. Le PPP est une alternative efficace pour mobiliser des ressources supplémentaires et impulser une croissance forte, résiliente et inclusive », a-t-il déclaré.

25 projets prioritaires

Le programme 2025 comprend 25 projets issus de 10 départements ministériels. Parmi eux, 11 projets proviennent d’offres spontanées de promoteurs privés, ce qui démontre l’engagement du secteur privé dans le développement du pays. Ces projets visent à réduire la pauvreté et les inégalités sociales, en ligne avec les objectifs du gouvernement.

Un processus rigoureux

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de retenir uniquement les projets répondant aux critères d’un PPP. Il a invité les ministères porteurs de projets à privilégier des partenariats avec des investisseurs solvables et engagés. De plus, il a demandé aux ministères de mettre en place des cellules PPP et de mutualiser les compétences internes pour réaliser les études nécessaires.

Alignement sur les priorités nationales

Conformément aux orientations du Président du Faso, le PPP s’inscrit dans la stratégie de mobilisation des ressources pour financer les piliers du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD). Le gouvernement met l’accent sur l’accélération des politiques publiques, notamment la réinstallation des populations déplacées, la lutte contre la corruption et la réallocation des ressources vers des projets structurants.

La Commission soumettra l’avant-programme validé lors de cette session à l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi (CPOS). Cette étape marquera une avancée clé dans la concrétisation des projets PPP retenus pour 2025.

PNUD : le Représentant résident en fin de mission reçue par le Premier ministre

Le lundi 24 février 2025 , le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu en audience Alfredo Teixeira , Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) , en fin de mission au Burkina Faso .

Nommé en juillet 2023 , Alfredo Teixeira s’apprête à quitter le pays pour de nouvelles responsabilités . Il a tenu à remercier le gouvernement burkinabè pour la collaboration exemplaire qui a marqué son séjour.

« J’ai eu d’excellentes relations avec les membres du gouvernement, y compris avec monsieur le Premier ministre. L’esprit de collaboration et de respect mutuel que j’ai rencontré ici a été remarquable » , a-t-il souligné.

Un ambassadeur du Burkina Faso dans le monde

Avant son départ, Alfredo Teixeira a affirmé qu’il sera un ambassadeur du Burkina Faso , prêt à partager la vraie image du pays à l’international.

« Le Burkina Faso a un immense potentiel. Avec l’unité et la détermination, ce pays peut réaliser de grandes choses ».

Ce message d’ espoir et de résilience reflète l’engagement du PNUD à soutenir le développement durable, la gouvernance et la stabilité du Burkina Faso.

 Un partenariat durable pour l’avenir

Cette audience marque la continuité du partenariat entre le Burkina Faso et le PNUD , unis pour soutenir les populations et relever les défis du pays . Alfredo Teixeira quitte avec des souvenirs précieux et une profonde admiration pour le peuple burkinabè.

Vers une harmonisation des politiques d’urbanisme et une nouvelle approche des droits humains au Burkina Faso

Le mardi 18 février 2025 a été marqué par des échanges stratégiques au Burkina Faso, mettant en lumière deux initiatives majeures : l’harmonisation des politiques d’urbanisme au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) et une nouvelle approche de la Commission nationale des droits humains (CNDH) pour renforcer la souveraineté nationale.

Vers une politique commune d’urbanisme dans l’AES

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience le ministre nigérien de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou, accompagné de son homologue burkinabè, Mikaïlou Sidibé. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des 72 h de l’Urbaniste, un événement organisé par l’Ordre des Urbanistes du Burkina (OUB) du 20 au 22 février 2025 à Ouagadougou, sous le thème : « Développement urbain durable en Afrique : rôle de l’urbaniste en temps de crise ».

L’objectif de cet événement est de mieux faire connaître le métier d’urbaniste et de sensibiliser les populations à l’importance de l’aménagement des villes. Le Premier ministre a donné des orientations aux deux ministres pour la réussite de ce rendez-vous, tout en soulignant l’ambition commune du Burkina Faso, du Mali et du Niger de mettre en place une politique harmonisée en matière d’urbanisme au sein de l’AES.

Selon Salissou Sahirou Adamou, un programme est en cours d’élaboration pour harmoniser les textes et créer un fonds commun pour le logement social. « Nous discutons des politiques et des expériences de chaque pays afin de créer un cadre de vie décent pour les citoyens de nos États confédérés », a-t-il expliqué.

Une nouvelle approche pour la Commission nationale des droits humains

Parallèlement, le Premier ministre a reçu une délégation de la Commission nationale des droits humains (CNDH), conduite par sa présidente, Gonta Alida Henriette DA. Cette rencontre a permis d’aborder les défis auxquels fait face la CNDH et de présenter une nouvelle approche pour renforcer son rôle dans la protection des droits humains.

Madame DA a insisté sur la nécessité de garantir la souveraineté nationale dans la gestion des questions liées aux droits humains. « Nous souhaitons que le gouvernement facilite les consultations internes pour éviter toute ingérence extérieure », a-t-elle déclaré. Elle a également plaidé pour l’accréditation de la CNDH sous le statut A, essentielle pour renforcer sa crédibilité internationale.

Le Premier ministre a salué cette nouvelle approche et invité la CNDH à s’affranchir des partenaires ne respectant pas les valeurs burkinabè. « La CNDH ne peut apporter de plus-value que si elle est foncièrement burkinabè », a-t-il affirmé.

Une vision intégrée pour l’avenir

Ces deux initiatives illustrent la volonté du Burkina Faso et de ses partenaires de l’AES de renforcer leur coopération dans des domaines clés tels que l’urbanisme et les droits humains. Elles témoignent également d’une dynamique visant à promouvoir la souveraineté nationale et à répondre aux défis du développement durable en Afrique.

En conclusion, ces avancées marquent un pas important vers une intégration régionale plus forte et une meilleure qualité de vie pour les citoyens de l’AES.

UEMOA : Le Burkina Faso, un modèle de performance salué par Abdoulaye Diop

Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accueilli ce mardi 18 février 2025 le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop. Cette rencontre a été l’occasion d’évaluer les performances du Burkina Faso et les perspectives de l’union économique.

Abdoulaye Diop a exprimé sa satisfaction quant aux avancées du Burkina Faso, notamment en matière de mobilisation des ressources et d’application des règlements communautaires. Il a souligné la résilience du pays face aux défis économiques et sécuritaires, affirmant que « le Burkina a joué un rôle majeur dans le succès de l’UEMOA ces 30 dernières années ».

La sécurité étant un prérequis au développement, Diop a salué les efforts des autorités burkinabè en la matière. « Sans paix, aucune politique économique ne peut prospérer », a-t-il affirmé, mettant en avant le lien indissociable entre stabilité et croissance.

Sur le plan stratégique, Abdoulaye Diop a présenté deux documents clés pour l’avenir de l’UEMOA : la vision 2040, visant à bâtir un espace communautaire prospère et sécurisé, ainsi que le plan Impact 2030, qui mise sur la valorisation des ressources nationales pour dynamiser l’emploi et les revenus. « Le Burkina Faso partage pleinement cette ambition, et nous travaillerons ensemble pour sa concrétisation », a-t-il conclu.

Coopération Burkina Faso – Canada : Renforcement des liens stratégiques

Dans la même journée, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a également reçu l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Tina Guthrie. Cette entrevue a permis de réaffirmer la coopération entre les deux nations, qui perdure depuis plus de 60 ans.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires : économie, éducation, santé et gestion des crises humanitaires. Le Premier ministre a insisté sur une coopération basée sur le respect de la souveraineté nationale et des valeurs burkinabè.

Tina Guthrie a confirmé l’alignement des priorités des deux pays et réaffirmé l’engagement du Canada à soutenir le Burkina Faso dans les secteurs stratégiques. Elle a également exprimé la préoccupation de son gouvernement face aux défis sécuritaires et humanitaires du pays, tout en réitérant la volonté du Canada d’accompagner le Burkina Faso dans sa stabilisation et son développement.

Burkina Faso – ONU : Vers une coopération plus efficace pour un développement durable

Le lundi 17 février 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a échangé avec Carol Flore-Smereczniak, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies. L’objectif ? Faire le bilan des actions menées en 2024 et optimiser l’impact des interventions onusiennes dans le pays.

Présente depuis 1966 au Burkina Faso, l’ONU a recentré ses efforts en 2024 sur trois priorités stratégiques : la transformation du système alimentaire, la stabilisation et le relèvement. Ce choix répond à une demande du gouvernement, soucieux de dynamiser des secteurs à fort potentiel de développement économique.

Des avancées notables, mais des défis persistants
Carol Flore-Smereczniak a mis en avant les progrès réalisés dans plusieurs domaines clés :
 L’employabilité des jeunes et l’autonomisation des femmes
 Le renforcement du développement local et communautaire
 L’amélioration de la chaîne de valeur agricole, de la production à la mise sur le marché

Sur le plan humanitaire, les besoins restent immenses. En 2024, seulement 43 % des fonds nécessaires, soit 420 millions de dollars, ont été mobilisés pour l’aide d’urgence.

Un appel à plus d’efficience
Le Premier ministre a souligné la nécessité d’une intervention plus efficace et ciblée du Système des Nations Unies. En réponse, Carol Flore-Smereczniak a assuré que cette exigence sera pleinement intégrée dans les futures actions de l’ONU au Burkina Faso.

Cette collaboration stratégique, renforcée par des visites de haut niveau, continue de façonner l’avenir du pays en alignant aide humanitaire et développement durable.

Ibrahim Traoré et le N°2 du Vatican unis pour la paix

(Ouagadougou, 17 février 2025) – Une rencontre stratégique s’est tenue ce lundi matin au palais présidentiel. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le Cardinal Pietro Parolin.

Portant un message personnel du Pape François, le représentant du Vatican a exprimé le soutien du Saint-Siège au Burkina Faso et son admiration pour les efforts du gouvernement visant à restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire.

« Mettre ensemble d’un côté l’action militaire et de l’autre, les actions de développement, c’est essentiel pour garantir aux populations leurs droits fondamentaux : alimentation, éducation, santé… Tout ce qui rend la vie possible et digne », a déclaré le Cardinal Parolin, soulignant l’importance d’une approche globale face aux défis du pays.

Sur le plan bilatéral, il salue l’excellence des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et le Vatican, formellement établies depuis le 14 juin 1973. Le Saint-Siège joue un rôle clé dans le développement socioéconomique du pays, notamment à travers des projets en santé, éducation et action sociale.

La visite du Cardinal Parolin s’inscrit également dans le cadre des festivités marquant les 125 ans d’évangélisation de l’Église catholique au Burkina Faso, un événement majeur pour la communauté chrétienne locale.

Avec cette rencontre, Ouagadougou et le Vatican réaffirment leur engagement pour un avenir de dialogue, de coopération et de paix.

Compte rendu du Conseil des Ministres du Mercredi 12 Février 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 février 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant statut de la chefferie coutumière et traditionnelle au Burkina Faso.

Les sociétés traditionnelles au Burkina Faso consacrent une multitude d’organisations sociopolitiques dont la chefferie coutumière et traditionnelle qui participe à la construction de l’Etat.

L’insuffisance d’un encadrement de la chefferie traditionnelle et coutumière constitue un terreau fertile à la multiplication en son sein de conflits de nature à compromettre la paix sociale.

Ce projet de loi vise à accorder un statut à la chefferie coutumière et traditionnelle afin qu’elle puisse mieux apporter sa contribution à la construction de la paix.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation d’émission d’une garantie souveraine au profit de la Banque africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK).

Cette garantie s’inscrit dans le cadre d’une opération de levée de fonds par la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) auprès de la Banque africaine d’Import-Export pour assurer l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures.

Ce décret vise à autoriser l’émission d’une garantie de l’Etat au profit de AFREXIMBANK pour un montant de 52 476 560 000 F CFA en vue de garantir le remboursement de l’emprunt sous forme de facilité de crédit en revolving de la SONABHY à hauteur de 65 595 700 000 F CFA auprès de ladite banque.

L’adoption de ce décret permet à la SONABHY de continuer à assurer efficacement la fourniture de produits pétroliers nécessaires aux activités socioéconomiques du Burkina Faso.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant institution d’un prélèvement sur les exportations et réexportations de produits des filières agropastorales et halieutiques.

En vue d’assurer le développement des filières agropastorales et halieutiques, le Gouvernement a créé le 9 janvier 2025 le Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) avec pour mission de coordonner et de soutenir les actions de développement de ces filières.

Ce décret vise l’institution d’un prélèvement sur les exportations et réexportations de certains produits des filières agropastorales et halieutiques.

L’adoption de ce décret permet l’institution de prélèvements sur les exportations et réexportations de produits des filières agropastorales et halieutiques afin d’assurer le fonctionnement effectif et régulier du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’Accord de financement signé le 13 juillet 2024 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso (PSE-BF).

D’un montant de 91 243 618 700 F CFA, ce financement contribuera à améliorer la sécurité des barrages, l’accès aux services associés d’irrigation et des bassins versants et la résilience des bénéficiaires face au changement climatique.

Les principaux résultats attendus dudit projet sont, entre autres :

 la réhabilitation de 35 barrages ;
 la mise en place et l’opérationnalisation de 80 comités urbains d’eau pour l’entretien des barrages ;
 l’aménagement ou la réhabilitation de 788 ha de périmètres irrigués ;
 l’empoissonnement de 15 réservoirs d’eau ;

 la construction de 15 bassins piscicoles ;
 la restauration de 5 000 ha de terres dégradées ;
 la réalisation de 175 km de pistes à bétail ;
 la création d’un fonds de l’eau.

Prévu pour une durée de six (06) ans, le Projet de sécurité de l’eau au Burkina Faso interviendra dans huit (08) régions à savoir, le Plateau-Central, le Centre, le Centre-Sud, le Centre-Est, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins, le Nord et le Sud-Ouest.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’application de la loi n°001-2024/ALT du 22 février 2024 portant conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national.

Ce décret détermine les conditions de délivrance des visas, de permis de séjour, des modalités de prise et d’exécution de la mesure de reconduite à la frontière, la détermination de la zone d’attente et la mesure de placement en zone d’attente. Il précise également les modalités de contrôle d’entrée et de séjour sur le territoire et de sortie du territoire national.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre réglementaire en vue de lutter efficacement contre l’insécurité et de renforcer la gestion des flux migratoires.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’Inspecteurs de la pharmacie.
Le décret vise la nomination pour la première fois d’inspecteurs de la pharmacie au profit de l’Autorité nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) en vue de renforcer la régulation du secteur pharmaceutique au Burkina Faso et d’améliorer la protection de la santé et la sécurité de la population.

Ces inspecteurs nommés permettront à l’ANRP de jouer pleinement son rôle de police administrative en collaboration avec les officiers de police judiciaire.
L’adoption de ce décret permet la nomination de six (06) Inspecteurs de la pharmacie au profit de l’Autorité nationale de régulation pharmaceutique.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte fixation des conditions et barème des transactions applicables aux infractions commises en violation des dispositions relatives au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.
Ce décret vise l’application de la loi n°017-2024/ALT du 18 juillet 2024 relative au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret portent sur la faculté d’un règlement par voie transactionnelle accordée au contrevenant qui contribue à garantir la continuité des opérations minières et sur la fixation de délais dans la procédure administrative.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer d’un cadre règlementaire qui détermine les conditions et barème des transactions applicables aux infractions commises dans le secteur minier.

Le second décret porte modalités d’alimentation et conditions d’utilisation des ressources du fonds d’appui au développement du contenu local.

Ce décret vise l’application de la loi n°017-2024/ALT du 18 juillet 2024 relative au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret sont :

 l’opérationnalisation d’un instrument de financement de la stratégie nationale du contenu local dans le secteur minier dans le but de soutenir les actions de renforcement et de développement des capacités nationales ;

 l’accompagnement des acteurs notamment les comptoirs et les fournisseurs des biens et services miniers pour le renforcement de leurs capacités opérationnelles ;

 l’institution d’un manuel de procédures pour une meilleure gouvernance du fonds d’appui au développement du contenu local.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un moyen de financement des activités relatives au contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA) « financement additionnel ».

Dans le cadre de l’opérationnalisation de la Stratégie nationale de l’eau, le Gouvernement du Burkina Faso a élaboré et mis en œuvre avec le soutien technique et financier de la Banque mondiale le Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement sur la période 2019-2025.

Au regard des résultats satisfaisants de la mise en œuvre dudit programme, le Gouvernement a obtenu de la Banque mondiale un financement additionnel de 58 900 000 000 F CFA. La contribution de l’Etat est estimée à 4 500 000 000 F CFA.

Ce financement additionnel permettra de prendre en compte, entre autres :

 l’équipement de l’administration en ateliers complets de foration (foreuses, servicing, petit matériel) pour la réalisation de forages pouvant aller jusqu’à 500 m de profondeur ;

 l’équipement de l’administration en matériel de prospection géophysique pour la recherche d’eau souterraine ;

 la résilience des infrastructures dans les zones à hauts risques sécuritaires à travers la mise en place d’un système de télégestion des infrastructures ;

 la couverture de la chaîne de l’assainissement à travers la construction de Stations de traitement des boues de vidange (STBV) ;

 l’amélioration de l’hygiène au niveau des Personnes déplacées internes (PDI) ;

 la réalisation des ouvrages d’assainissement familial et collectif au profit des personnes réinstallées dans leur localité d’origine ;

 la formation des personnes réinstallées dans les programmes de métiers et leur équipement.

La période de la mise en œuvre du financement additionnel du PAEA est de deux (02) ans.
L’adoption de ce rapport autorise la signature de la convention de financement additionnel avec la Banque mondiale en vue de la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement pour contribuer significativement à la réalisation du « droit d’accès à l’eau ».

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la réunion ministérielle de la Confédération des Etats du Sahel (AES), tenue le 26 janvier 2025 à Ouagadougou.

La réunion qui a connu la participation des ministres chargés des Affaires étrangères du Burkina Faso et de la République du Niger, était présidée par Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale de la République du Mali, pays assurant la présidence en exercice de la Confédération des Etats du Sahel.

L’objectif principal de cette réunion était d’élaborer une approche unifiée permettant aux trois (03) pays de la Confédération des Etats du Sahel d’engager efficacement des négociations avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Ainsi, dans la perspective de mieux aborder les négociations à venir avec la CEDEAO, les ministres ont convenu d’une stratégie et d’un format de négociation, de la mise en place d’un comité de pilotage ministériel confédéral, d’une Task-force confédérale et d’un chronogramme du processus de négociation avec la CEDEAO.

Les ministres chargés des Affaires étrangères de l’AES ont, par ailleurs, recommandé d’observer une vigilance absolue afin de contrer les fausses informations relatives à la négociation avec la CEDEAO qui pourraient être diffusées à dessein. Ils ont également recommandé qu’une communication appropriée soit faite à l’endroit de l’opinion publique de l’espace confédéral durant le processus de négociation avec la CEDEAO aux fins de lui apporter la bonne information.

II.2. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), du 22 février au 1er mars 2025.

Placée sous le Très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, cette édition se tient sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ».

Pour cette édition du FESPACO, le comité de sélection a retenu 235 films provenant de 48 pays africains et du reste du monde sur un total de 1 351 films inscrits et visionnés. Parmi les œuvres cinématographiques et audiovisuelles en lice, on compte 81 films du Burkina Faso dont 47 retenus pour la sélection officielle.
Cette édition a pour pays invité d’honneur la République du Tchad.

II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

 un compte rendu relatif au bilan de la 21e Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé (RGSP) du Cadre de concertation Public-Privé (CC-PP) tenue les 22 et 23 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso.

Organisée sous le thème central « Contribution des investisseurs nationaux dans les initiatives endogènes de développement et de consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso », la 21e Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé était placée sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

L’objectif général de cette Rencontre nationale Gouvernement/secteur privé était de permettre au Gouvernement et au secteur privé d’échanger sur les questions de développement.

Elle a mobilisé plus de 800 participants issus de l’Administration publique, du secteur privé, des Organisations de la société civile et des partenaires.

Au cours des travaux, le secteur privé a relevé plusieurs préoccupations qui grèvent le concours des opérateurs privés au processus de développement de notre pays.

Le Gouvernement a rassuré que ces préoccupations seront traduites en recommandations dont la mise en œuvre fera l’objet de suivi à travers un plan d’actions.

 un compte rendu relatif à la célébration de la 5e édition du « Mois d’octobre, Mois du Consommer local » 2024.

Le « Mois d’octobre, Mois du Consommer local » est une initiative des Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA). Il consiste à consacrer tout le mois d’octobre à l’organisation de manifestations commerciales, promotionnelles, culturelles ou sportives visant à donner plus de visibilité et à accroître la consommation des biens et services de l’espace communautaire.

En 2024, le Burkina Faso a abrité la célébration de la 5e édition du « Mois d’octobre, Mois du Consommer local » sous le thème « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA ».

Des recommandations ont été formulées en vue de dynamiser cette activité au plan national et régional. Il s’agit entre autres, de la dotation de moyens conséquents aux régions pour la célébration du « Mois du Consommer local » au niveau régional et de l’institutionnalisation de la célébration du « Mois du Consommer local » au niveau national.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

 Monsieur Saïdou SAVADOGO, Mle 51 958 E, Economiste, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Chargé d’études ;

 Monsieur Kankoaba KOADIMA, Mle 238 116 L, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé d’études.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

 Monsieur Ahmed BARRY, Mle 229 615 G, Inspecteur des douanes, catégorie 1, classe A, grade intermédiaire, 2e échelon, est nommé Directeur général du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ;

 Monsieur Ibrahim BOLY, Mle 98 002 A, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la Région du Plateau-Central ;

 Monsieur Auguste KINDA, Mle 91 868 B, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la Région du Sahel ;

 Monsieur Mahamadi CONGO, Mle 91 891 U, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Kourwéogo, région du Plateau-Central ;

 Monsieur Sié Aristide Mohamed KAM, Mle 220 659 J, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Nahouri, région du Centre-Sud ;

 Monsieur Yacouba SAWADOGO, Mle 54 587 Y, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province de la Léraba, région des Cascades ;

 Monsieur Emile HIEN, Mle 200 306 M, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Nahouri, région du Centre-Sud ;

 Monsieur Félix OUEDRAOGO, Mle 212 100 E, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Boulkiemdé, région du Centre-Ouest ;

 Monsieur Ayiyongo ATIANA, Mle 324 245 Z, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Dori, province du Séno ;

 Monsieur Emmanuel TINDANO, Mle 211 532 D, Adjudant de police, est nommé Préfet du département de Mani, province de la Gnagna ;

 Monsieur Wendinconté Alain KIEMTORE, Mle 229 985 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Mané, province du Sanmatenga ;

 Monsieur Binjamin ZALVE, Mle 200 387 X, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Bissiga, province du Boulgou ;

 Monsieur Youorzoumon Alfreide SOME, Mle 203 222 A, Secrétaire Administratif, est nommé Préfet du département de Tiéfora, province de la Comoé ;

 Monsieur Honoré SANOU, Mle 324 856 A, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Soubakaniédougou, province de la Comoé.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 Monsieur Dékoanou Maxime SOMDA, Mle 47 952 N, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Monsieur Bakary SIEBA, Mle 57 210 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

 Monsieur Kisito BASSOLE, Mle 104 647 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de la Santé et du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale avec résidence au ministère de la Santé ;

 Madame Thihan Anges Olivia KABORE/TAMINI, Mle 257 126 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

 Monsieur Sié Hassan Mohamed TRAORE, Mle 111 100 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’artisanat et du ministère de l’Energie, des mines et des carrières avec résidence au ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

 Madame Somlabem Suzanne OUEDRAOGO/ZOMA, Mle 49 088 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère des Infrastructures et du désenclavement et du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat avec résidence au ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

 Monsieur Adama FAYAMA, Mle 239 628 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique avec résidence au ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

 Monsieur Martin OUEDRAOGO, Mle 56 724 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

 Monsieur Mohamed Tiémoko OUATTARA, Mle 91 266 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

 Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 119 287 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres et de la Grande Chancellerie des Ordres Burkinabè avec résidence au Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres ;

 Monsieur Vivien Casimir Larba BOURGOU, Mle 91 267 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption, de la Commission électorale nationale indépendante, et du Conseil supérieur de la communication avec résidence à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption ;

 Monsieur Kiswendsida Jérôme TAPSOBA, Mle 58 798 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès de la Commission de l’informatique et des libertés et la Commission nationale des Droits humains avec résidence à la Commission de l’informatique et des libertés ;

 Monsieur Dramane OUEDRAOGO, Mle 49 091 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier auprès du Conseil constitutionnel et de la Cour des comptes avec résidence au Conseil constitutionnel ;

 Monsieur Sié DABIRE, Mle 51 160 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier régional du Centre-Est ;

 Madame Sanata KONE, Mle 91 871 X, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice de la coopération multilatérale ;

 Monsieur Marcellin NANEMA, Mle 59 644 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur du suivi des programmes financiers ;

 Monsieur Kiswendsida Oswald Gaëtan SEGUEDA, Mle 239 338 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la Communication et des relations presse.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général ;
 Monsieur Ninda Charles GUIGMA, Mle 43 126 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Expert au Bureau d’analyses stratégiques ;

 Monsieur Péma BATIONO, Mle 229 940 Y, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Consul adjoint au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan ;

 Monsieur Issouf BOUNDAOGO, Mle 345 355 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Consul adjoint au Consulat du Burkina Faso à New-York.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 Madame Adama 1ère jumelle SEGDA, Mle 45 501 V, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Conseiller technique ;

 Monsieur Bassirou BALBONE, Mle 238 103 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso tourisme » ;

 Monsieur Tegwendé Abdoul Kader Hermann KABORE, Mle 208 020 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale de promotion du tourisme ;

 Monsieur Domonvaraman DABIRE, Mle 345 071 Z, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la règlementation, du contrôle et de la coopération de la Direction générale du tourisme ;

 Madame Rasmata SAWADOGO, Mle 238 171 Z, Conservateur- restaurateur de musée, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Chargé d’études ;

 Monsieur Bely BAYALA, Mle 35 551 K, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Boulkiemdé ;

 Madame Sié BORO, Mle 226 362 C, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ganzourgou ;

 Monsieur Christian ZOUNGRANA, Mle 358 946 C, Conservateur- restaurateur de musée, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Gnagna ;

 Monsieur Hamado NAKO, Mle 216 664 F, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Gourma ;

 Madame Assiata Rosine DIABATE/BANDE, Mle 226 411 A, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Houet ;

 Monsieur Barthelemy KABORE, Mle 43 339 D, Professeur certifié, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kadiogo ;

 Monsieur Abdoul Kader Issiaka KONVOLBO, Mle 382 486 K, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kénédougou ;

 Madame Aguiratou SAM, Mle 216 715 E, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Komondjari.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

 Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 92 030 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département de l’administration des finances et de la logistique au Secrétariat technique de la promotion de la paix et du vivre-ensemble.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Les pharmaciens dont les noms suivent sont nommés Inspecteurs de la pharmacie pour le compte de l’Autorité nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) :
 Monsieur Mamadou SOUGUE, Mle 95 872 Z ;
 Monsieur Ernest COMPAORE, Mle 254 795 A ;
 Madame Maïmouna ZONGO/WEREME, Mle 263 704 J ;

 Monsieur Abdul Fatah KOUANDA, Mle 332 826 V ;
 Monsieur Wendpuiiré Moïse Wilfried SAWADOGO, Mle 333 733 B ;
 Monsieur Boris BATIEBO, Mle 333 747 W.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

 Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Conseiller technique ;

 Monsieur Gomsida OUEDRAOGO, Mle 75 404 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Conseiller technique ;

 Monsieur Firmin BAGORO, Mle 119 811 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) ;

 Monsieur Wendwaoga Marcellin OUEDRAOGO, Mle 221 565 L, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’appui aux collectivités territoriales à la Direction générale des pistes rurales ;

 Monsieur Halidou BANGAGNE, Mle 110 025 F, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des travaux de pistes à la Direction générale des pistes rurales ;

 Madame Lizata SAVADOGO, Mle 119 328 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice des marchés publics ;

 Monsieur Inoussa MOYENGA, Mle 386 183 E, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 Madame Zalissa DJIBO/SALOGO, Mle 30 827 K, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
 Monsieur Ambroise PARE, Mle 30 551 R, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 Madame Emilienne KONSEM/SAWADOGO, Mle 52 917 J, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Amélioration des conditions d’enseignement et de la vie scolaire », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’amélioration des conditions d’enseignement et de la vie scolaire ;

 Monsieur Elie SEIHON, Mle 38 969 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Evaluation et certification dans l’éducation formelle et non formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des examens et concours de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle ;

 Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Responsable du Programme « Fonds de soutien au développement de l’éducation de base », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de la gestion des finances.

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 Madame Fatoumata KABORE, Mle 208 108 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de la qualité des eaux à la Direction générale des ressources en eau ;
 Madame Colette TIENDREBEOGO/NAKELSE, Mle 208 106 P, Ingénieur en génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice de l’approvisionnement en eau potable ;
 Monsieur Karim SANGARE, Mle 204 076 T, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’éducation environnementale et de l’écocitoyenneté ;

 Monsieur Firmin Wen-Pagnagdé OUEDRAOGO, Mle 292 474 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur du suivi de la règlementation et des organismes de bassin ;
 Monsieur Nirfabom Pierre Claver SOMDA, Mle 245 223 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;
 Madame Nadine NARE/OUERECE, Mle 118 323 P, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Chef du département coopération au Secrétariat technique de la Gestion intégrée des ressources en eau.

L. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 Monsieur Vincent NIAMOU, Mle 211 766 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur général des services.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
 du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
 de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

 du Centre universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) au titre du ministère de la Santé ;
 de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) et de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
 de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) et de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
 Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil ;
 Monsieur San Ibrahim OUATTARA, Mle 112 293 N, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Alain SIRI, Mle 56 696 T, Economiste chargé de recherche.
Au titre du ministère de la Sécurité :
 Monsieur Sibiri Nébilè Amidou YOIN, Mle 227 559 T, Commissaire divisionnaire de police.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
 Monsieur Rimouaogodo Oumar OUEDRAOGO, Officier.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

 Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 343 103 K, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
 Madame Garmien Clarisse HEMA/SOULAMA, Mle 102 943 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CCVA

 Monsieur Ratou Saman Eli KABORE, Mle DG033, Communicateur-marketeur.

Le second décret nomme Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration du Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Philippe ZANE, Mle 96 919 B, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Philippe ZANE, Mle 96 919 B, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ENSEIGNANT

 Monsieur Yacouba TRAORE, Mle 22 10 420 Q, Enseignant-formateur, en remplacement de Madame Marie QUENUM/KANGAMBEGA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’ENAM

 Monsieur Boukari KOALA, Mle 225 871 B, Assistant des affaires culturelles, pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Augustin BADOLO.

D. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
 Monsieur Wayiouba SAWADOGO, Mle 119 358 S, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
 Madame Estelle Noëla Hoho KOULIDIATI/YOUL, Mle 216 336 C, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
 Monsieur Fatogoma SANON, Mle 216 828 X, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DU NORD

 Monsieur Polycarde NARE, Mle 200 540 M, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CHUR-OHG

 Monsieur Sibiri Serge OUEDRAOGO, Mle 206 694 K, Infirmier.

ADMINISTRATEUR REEPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

 Monsieur Souleymane PORGO, Mle 42 308 W, Attaché d’administration scolaire et universitaire.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Siébou HIEN, Mle 254 819 W, Assistant hospitalo-universitaire en néphrologie, Administrateur représentant la Commission médicale d’établissement au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour une dernière période de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Simon SANOU, Mle 215 980 P, Médecin, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Ounténi Adrien YONLI, Mle 56 948 M, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

F. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Arouna BOUDA, Mle 247 271 A, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Zoéyoba Désiré NAKOULMA, appelé à d’autres fonctions.

Le Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Le Premier ministre passe au crible les performances ministérielles

(Ouagadougou, 12 février 2025)Le Premier ministre burkinabé, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, entame ce jeudi 13 février l’évaluation des contrats d’objectifs 2024 des membres du Gouvernement.

Cet exercice vise à mesurer l’état d’avancement des engagements ministériels, à faire le point sur les recommandations formulées lors de l’évaluation à mi-parcours et à identifier les défis restants. Chaque ministre devra justifier la mise en œuvre des objectifs fixés, les résultats obtenus et les obstacles rencontrés.

Au-delà du bilan, cette évaluation servira également à affiner les stratégies et à renforcer l’efficacité des réformes présidentielles . Un rapport détaillé sera soumis au Président du Faso, mettant en lumière les performances ministérielles et les ajustements nécessaires.

La session débutera avec le Ministre d’État, ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants , et s’achèvera le samedi 15 février avec le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi . Une étape clé pour garantir l’alignement de l’action gouvernementale avec les priorités nationales.

La Diaspora Burkinabè offre Plus de 63 Millions FCFA pour le fonds de soutien Patriotique

Le mardi 11 février 2025, Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, a présidé une cérémonie de remise de dons d’une valeur de 63 319 600 FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique. Ce geste émane de la diaspora burkinabè installée en Chine, au Togo et aux États-Unis.

Une mobilisation exemplaire

La diaspora burkinabè en Chine a contribué à hauteur de 15 106 600 FCFA, celle du Togo a offert 44 128 000 FCFA, tandis que la communauté de New Jersey (USA) a fourni des vies d’une valeur de 4 085 000 FCFA pour les personnes déplacées internes.

Les représentants de ces délégations ont exprimé leur admiration pour l’engagement du président Ibrahim Traoré et de son gouvernement à garantir une véritable indépendance au Burkina Faso. Ils ont également affirmé leur volonté de poursuivre cet élan de solidarité pour soutenir les efforts des autorités dans la lutte pour la restauration de l’intégrité du territoire.

Une reconnaissance des autorités burkinabè

Le ministre a transmis, au nom du gouvernement, la reconnaissance du chef de l’État aux donateurs. Il a encouragé la diaspora à poursuivre ses actions en faveur du pays, en soulignant que leur engagement contribue aux avancées sur le terrain face au terrorisme.

Enfin, Karamoko Jean Marie Traoré a réaffirmé que le gouvernement ne se limite pas aux efforts sécuritaires. Il œuvre également sur d’autres fronts essentiels comme l’agriculture, les infrastructures et l’industrialisation pour assurer un développement durable au Burkina Faso.

Renforcement des liens avec l’Union Européenne

Le chef de la diplomatie burkinabè , Jean-Marie Traoré , a reçu ce mardi le nouveau Représentant spécial de l’Union Européenne pour le Sahel , João Gomes Cravinho , pour discuter des axes de coopération entre le Burkina Faso et l’UE. Cette rencontre s’inscrit dans un objectif de renforcement des relations entre Bruxelles et Ouagadougou , notamment dans les domaines du développement et de la sécurité alimentaire .

João Gomes Cravinho a souligné l’importance de l’ engagement de l’UE pour le soutien des projets humanitaires et d’amélioration des conditions de vie des populations burkinabè. Il a réaffirmé la volonté de l’Union Européenne de travailler activement au Burkina Faso sur des questions cruciales, tout en mettant l’accent sur le dialogue constructif avec les autorités locales.

Le ministre des Affaires étrangères burkinabè a salué la démarche d’écoute et de compréhension mutuelle de l’UE, affirmant que des relations équilibrées se construisent sur la base d’un dialogue respectueux des réalités locales.

Les deux responsables ont également échangé sur le retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CEDEAO . Le ministre burkinabè a expliqué que cette décision ne visait pas une rupture mais répondait à un besoin de solidarité entre les pays du Sahel pour faire face à des défis communs. En réponse, João Gomes Cravinho a exprimé la neutralité de l’UE face à cette décision, respectant la souveraineté des États du Sahel.

Renforcement des liens Burkina-Iran : l’ambassadeur Mojtaba Faghihi reçu par le Premier ministre

Le vendredi 7 février 2025, le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience l’ambassadeur d’Iran, Mojtaba Faghihi. Cette rencontre a permis d’évaluer les domaines de coopération et d’explorer de nouvelles opportunités.

L’Iran réaffirme son engagement envers le Burkina Faso

À l’issue de l’entretien, l’ambassadeur iranien a salué la qualité des échanges et transmis les félicitations du président et du premier vice-président iraniens au Premier ministre burkinabè. Il a souligné la volonté de son pays d’intensifier le partenariat dans divers secteurs : agriculture, industrie, médecine et culture.

Un soutien face aux défis sécuritaires et économiques

Mojtaba Faghihi a réitéré l’engagement de l’Iran à accompagner le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et son développement socio-économique. Il a assuré que son gouvernement souhaite élargir la coopération et approfondir les liens bilatéraux.

Un partenariat en pleine expansion

Le Premier ministre a affirmé la disponibilité du Burkina Faso à renforcer cette collaboration. Il a rappelé que les deux nations partagent une vision commune face aux enjeux internationaux. La réouverture de l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran en mai 2023 et la première commission mixte de coopération en octobre 2023 témoignent de cette dynamique. La prochaine session est prévue cette année en Iran.

Réformes foncières, minière et sociale au cœur du Conseil des ministres

(Ouagadougou, 5 février 2025) – Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a dirigé le Conseil des ministres de ce mercredi, marqué par des décisions majeures pour la gestion du territoire, le secteur minier et les questions sociales et sécuritaires.

 Réorganisation foncière : l’État devient propriétaire des terres
Un projet de loi adopté vise à renforcer le contrôle de l’État sur le foncier. Désormais, toutes les terres appartiendront à l’État, avec la possibilité d’un bail agricole de longue durée (18 à 99 ans). Les droits coutumiers sont reconnus, mais les étrangers ne pourront plus posséder de titres de propriété sur la terre rurale.

Réforme du secteur minier : priorité à l’expertise nationale
Deux décrets instaurent un agrément obligatoire pour la sous-traitance et la fourniture de biens et services aux entreprises minières, favorisant ainsi les sociétés burkinabè. Un quota d’emplois locaux sera également fixé pour garantir le transfert de compétences et de technologies au Burkina Faso.

 Adoption de 255 pupilles de la Nation
Le gouvernement a adopté un décret officialisant la prise en charge de 255 enfants en tant que pupilles de la Nation, portant le total à 585 depuis 2024.

Nouvelle classification des armes de poing
Les armes de calibre supérieur à 7,65 mm sont désormais considérées comme armes de guerre, tandis que celles inférieures relèvent des armes civiles. Des mesures seront mises en place pour régulariser les armes déjà en circulation.

Ces décisions marquent un tournant stratégique pour le Burkina Faso, renforçant l’autorité de l’État sur le foncier, le secteur minier et la sécurité nationale.

Le Burkina Faso et l’Égypte renforcent leur coopération : engagement diplomatique et soutien sécuritaire

Le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo , a reçu en audience, ce lundi 3 février 2025 , l’ambassadeur d’Égypte, M. Sherif AK Nada , pour discuter du renforcement des relations bilatérales entre leurs deux nations.

Le diplomate égyptien a profité de cette rencontre pour remettre une lettre de félicitations de la part du Premier ministre égyptien à son homologue burkinabè pour sa prise de fonction.

Au cœur des échanges figurait également le soutien de l’Égypte à la lutte du Burkina Faso contre le terrorisme et pour la reconquête de son intégrité territoriale . M. Nada a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du peuple burkinabè, soulignant que « l’Égypte se tient aux côtés du Burkina Faso dans cette épreuve et soutient ses efforts pour éradiquer les forces du mal ».

Les discussions ont également porté sur l’ exploration de nouveaux axes de coopération , notamment dans les domaines économiques et commerciaux . Selon l’ambassadeur, les relations entre Ouagadougou et Le Caire sont déjà excellentes et fructueuses , mais peuvent encore être intensifiées pour un partenariat mutuellement bénéfique .

Le Premier ministre burkinabè s’est dit favorable à cette dynamique et a encouragé l’ambassade égyptienne à poursuivre les efforts pour élargir les échanges. Il a insisté sur l’ importance des collaborations gouvernementales et privées , mettant en valeur le potentiel d’ opportunités économiques et commerciales entre les deux pays.

Avec cette rencontre, Ouagadougou et Le Caire renforcent leur partenariat stratégique , ouvrant la voie à une coopération renforcée dans les domaines sécuritaires, économiques et diplomatiques .