Vers une Fédération Sahelienne : Les Ministres des Affaires étrangères de l’AES réunis à Bamako pour renforcer l’intégration

Le 16 septembre 2024 à Bamako, s’est tenue la première réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), marquant une étape cruciale dans l’intégration régionale entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Sous la présidence d’Abdoulaye Diop, Ministre malien des Affaires étrangères, les représentants de ces pays ont réaffirmé leur engagement pour une intégration socio-économique renforcée et une prospérité partagée au sein de l’AES.

Cette rencontre symbolique coïncide avec le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, instituant l’AES le 6 juillet 2024 à Niamey. Les Ministres, Karamoko Jean Marie Traoré (Burkina Faso), Bakary Yaou Sangaré (Niger), et Abdoulaye Diop (Mali), ont salué la vision de leurs chefs d’État, Colonel Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, et Abdourahamane Tiani, pour placer les aspirations de leurs peuples au cœur de cette initiative.

Au-delà de la célébration, les discussions ont abordé des sujets clés, notamment la mise en œuvre des décisions du Sommet de Niamey, l’élaboration d’un cadre de coordination diplomatique et l’actualisation de la feuille de route de la Confédération. L’objectif ultime de cette intégration est de former une Fédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Par ailleurs, les Ministres ont fermement condamné l’ingérence d’États étrangers dans les affaires de la région, dénonçant notamment le soutien public de l’Ukraine aux groupes terroristes impliqués dans l’attaque de Tinzawatène, au Mali. Cette condamnation marque une volonté unanime de renforcer la sécurité dans la région.

Les travaux ont permis d’identifier les actions diplomatiques essentielles pour concrétiser la feuille de route de l’AES et promouvoir une coopération continue entre les trois pays.

Première réunion des Ministres de l’Alliance des États du Sahel : vers une intégration renforcée

Ce lundi 16 septembre 2024, Bamako a accueilli la première réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), sous la présidence d’Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali. Cet événement marque également le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, qui a institué l’Alliance des États du Sahel.

Les Ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Niger et du Mali, respectivement Karamoko Jean Marie Traoré, Bakary Yaou Sangaré et Abdoulaye Diop, ont souligné le rôle crucial de leurs dirigeants dans la poursuite de l’intégration socio-économique de leurs pays. La Confédération des États du Sahel, créée en juillet 2024 à Niamey, symbolise un engagement fort pour une prospérité partagée et une unité panafricaine dans la région.

Durant la cérémonie d’ouverture, les Ministres ont réaffirmé leur volonté de mettre en œuvre les décisions prises lors du Sommet de Niamey. Ils ont également exprimé leur ambition de transformer cette alliance en une Fédération réunissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

En outre, les trois pays ont condamné les interventions étrangères qui soutiennent des groupes terroristes. Ils ont dénoncé publiquement le rôle de l’Ukraine dans les récentes attaques contre Tinzawatène, au Mali.

Les Ministres se sont ensuite penchés sur plusieurs dossiers stratégiques, notamment l’avant-projet de règlement intérieur des sessions confédérales, la coordination de l’action diplomatique, ainsi que la mise à jour de la feuille de route de l’AES. Ce travail collectif vise à poser les bases solides d’une collaboration durable pour le développement de la région du Sahel.

Tina Guthrie, nouvelle ambassadrice du Canada au Burkina Faso, renforce la coopération bilatérale

Le vendredi 13 septembre dernier, Tina Guthrie, la nouvelle ambassadrice du Canada auprès du Burkina Faso, a officiellement remis les Copies figurées de ses Lettres de créance à Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur. Cet acte symbolique marque le début de son mandat diplomatique au Burkina Faso.

Tina Guthrie a exprimé sa gratitude et son honneur de représenter son pays, soulignant que son mandat serait guidé par l’écoute et le dialogue. Forte des 62 ans de relations bilatérales entre le Canada et le Burkina Faso, elle espère renforcer cette coopération à travers une approche collaborative et ouverte.

Karamoko Jean Marie Traoré a chaleureusement accueilli la nouvelle ambassadrice, tout en affirmant que le Burkina Faso est satisfait de ses relations avec le Canada. Il a également encouragé Tina Guthrie à développer une compréhension approfondie de la situation locale, ajoutant que cette approche lui permettra d’aider d’autres pays à mieux appréhender les réalités burkinabè.

La remise des Copies figurées des Lettres de Créance est une étape préalable à la présentation officielle des Lettres de Créance au Président du Faso, marquant ainsi le plein engagement de la nouvelle ambassadrice dans ses fonctions.

Burkina Faso et Azerbaïdjan : 20 ans de coopération renforcée pour de nouveaux horizons

Ce jeudi, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience Elchin Oktyabr Oglu Amirbayov, émissaire du Président de la République d’Azerbaïdjan, à l’occasion de sa visite de travail au Burkina Faso. Cette rencontre marque un tournant dans les relations diplomatiques entre les deux pays, qui célèbrent leur 20e anniversaire cette année.

Monsieur Amirbayov a exprimé sa joie de visiter le « beau pays, un pays ami », et a saisi l’occasion pour évaluer l’état des relations bilatérales. Il a souligné l’importance de cette étape pour explorer de nouvelles opportunités de coopération, dans des secteurs clés tels que l’énergie, l’enseignement professionnel, l’industrie minière et l’aide humanitaire.

Les discussions ont porté sur l’engagement mutuel des deux nations à renforcer leur coopération, basée sur le respect mutuel et la préservation des intérêts communs. L’émissaire a rappelé l’importance que l’Azerbaïdjan accorde à ses relations avec les pays africains, en particulier avec le Burkina Faso, et a réaffirmé l’intention de son pays de tisser des liens encore plus forts avec les nations africaines.

Le Président Traoré a salué cette initiative, soulignant que cette coopération pourrait offrir de nombreuses opportunités pour le développement des deux pays.

Le Burkina Faso et la Chine érigent leur partenariat au niveau stratégique lors du FOCAC 2024

Le Premier ministre du Burkina Faso, Me Apollinaire Kyelem de Tambela, a représenté son pays lors du Forum Chine-Afrique (FOCAC) qui s’est tenu du 5 au 6 septembre 2024 à Pékin, en Chine. Cette rencontre a marqué une avancée significative dans les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine, avec la décision d’élever leur partenariat au rang stratégique.

Les discussions ont principalement porté sur des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures de transport (routes, rails, flotte aérienne), les mines, les technologies numériques et la culture. Ces secteurs, considérés comme stratégiques, seront au cœur des futures collaborations entre les deux nations.

En marge du forum, Me Apollinaire Kyelem de Tambela a visité plusieurs entreprises d’État chinoises. Parmi celles-ci, la société Aircas, spécialisée dans la fabrication d’avions de guerre, et CETC, leader dans les technologies de conquête spatiale et de communication numérique. Le Premier ministre a également rencontré les dirigeants de Huawei, une entreprise en charge de projets d’infrastructures de communications électroniques au Burkina Faso.

Lors de sa visite dans la province de Zhengzhou, région agricole et minière de la Chine, le Premier ministre burkinabè a rencontré les dirigeants locaux et exploré des possibilités de partenariat, notamment dans le domaine agricole et minier. Il a visité des centres de recherche en agriculture moderne et des entreprises de transformation agro-alimentaire, discutant de perspectives de collaboration pour renforcer la productivité agricole au Burkina Faso.

Me Apollinaire Kyelem de Tambela a conclu son séjour par des visites culturelles, notamment au musée du Parti communiste chinois et à la Cité interdite, approfondissant ainsi sa compréhension des fondements socio-culturels de la Chine, un partenaire de plus en plus stratégique pour le Burkina Faso.

Le Président Ibrahim Traoré Préside un Conseil des Ministres Décisif : Adoption de Quotas à l’Importation et Rapport sur l’Exécution Budgétaire

Ouagadougou .4 septembre 2024, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé l’hebdomadaire Conseil des Ministres à Ouagadougou. Ce Conseil a permis d’examiner plusieurs rapports et de prendre des décisions importantes pour le développement national.

Lors de cette réunion, un décret crucial a été adopté sous le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Ce décret institue des quotas pour l’importation de produits similaires à ceux fabriqués ou produits localement. Le ministre en charge de l’Industrie, Serge Gnaniodem Poda, a expliqué que cette mesure vise à soutenir la production nationale et à renforcer la souveraineté en matière de production et de transformation des matières premières. « Ce décret est une démarche essentielle pour encourager la production locale et créer des débouchés pour les produits fabriqués au niveau national », a-t-il déclaré.

Le Conseil a également examiné le rapport sur l’exécution du budget et de la trésorerie de l’État présenté par la ministre déléguée en charge du Budget, Fatoumata Bako/Traoré. Ce rapport à mi-parcours révèle une mobilisation de ressources d’environ 1 400 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 44,48%. En revanche, les dépenses se chiffrent à 1 700 milliards FCFA, avec un taux d’exécution de 46%. Les décaissements s’élèvent à environ 1 834 milliards FCFA, contre 1 831 milliards FCFA pour les encaissements. La ministre a reconnu que la mobilisation des ressources est inférieure aux prévisions en raison de difficultés rencontrées par les régies, notamment la Direction générale des impôts, et a annoncé que des mesures sont en cours pour résoudre ces problèmes.

Renforcement de la Coopération Sino-Burkinabè : Le Premier Ministre Kyélem de Tambèla reçu à Pékin

Arrivé à Pékin dans la soirée du 3 septembre 2024 pour participer au Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a été chaleureusement accueilli par M. Wang Huning, membre du Comité central du Parti Communiste Chinois (PCC). Lors de l’audience tenue le 4 septembre, le Chef du Gouvernement burkinabè a exprimé sa gratitude envers les autorités chinoises pour l’accueil réservé à sa délégation.

Le Premier ministre Kyélem de Tambèla a profité de cette rencontre pour évoquer la situation sécuritaire difficile que traverse le Burkina Faso, notamment après la récente attaque terroriste de Barsalogho, qui a empêché le Président du Faso de se rendre en Chine. Malgré ces défis, il a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Chine, en soulignant des projets phares tels que la construction du plus grand hôpital du pays dans la région des Hauts-Bassins.

En vue de renforcer cette coopération, le Premier ministre a exprimé le souhait que le Burkina Faso soit inclus dans le projet chinois « Les routes de la soie », qui vise à connecter la Chine à l’Europe et à l’Afrique via des routes économiques terrestres et maritimes. Il a également mentionné l’importance de développer le transport aérien entre les deux nations.

Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a salué les progrès impressionnants réalisés par la Chine en matière de développement, indiquant que le modèle chinois est une source d’inspiration pour le Burkina Faso dans sa quête de solutions aux défis de développement.

De son côté, M. Wang Huning a loué l’excellence des relations entre la Chine et le Burkina Faso, les qualifiant de partenariat gagnant-gagnant. Il a également transmis les salutations du Président Xi Jinping au Président du Faso et au peuple burkinabè, tout en soulignant la convergence de vues des deux pays sur plusieurs enjeux internationaux.

Les deux parties ont conclu leur rencontre avec un engagement mutuel à dynamiser davantage l’axe Ouagadougou-Pékin, au bénéfice des peuples burkinabè et chinois.

Le Président Ibrahim Traoré Reçoit les Émissaires du Niger et du Mali Après l’Attaque de Barsalogho

Ce lundi 02 septembre 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli une délégation d’émissaires des présidents du Niger et du Mali. Conduite par le Colonel Abdoulaye Maïga, Ministre de l’Administration territoriale du Mali, et le Général Mohamed Toumba, Ministre de l’Intérieur du Niger, la délégation est venue à Ouagadougou pour exprimer les condoléances des autorités nigériennes et maliennes au peuple burkinabè, après l’attaque terroriste survenue à Barsalogho le 24 août 2024.

Lors de cette rencontre, le Colonel Abdoulaye Maïga a transmis un message de compassion et de solidarité des présidents du Niger, du Mali, et de leurs peuples respectifs. « Nous avons appris avec une grande tristesse l’attaque lâche qui a visé les populations paisibles de Barsalogho. Cette tragédie n’affecte pas seulement le Burkina Faso, mais toute la Confédération des États du Sahel », a-t-il déclaré.

Le Colonel Maïga a également souligné la détermination des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) à éradiquer le terrorisme dans la région. Il a affirmé que les attaques contre les civils ne réussiront pas à ébranler le moral des populations ni la volonté des dirigeants à atteindre leurs objectifs communs.

Examen du projet de révision Constitutionnelle au Burkina Faso reporté

L’examen du projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution du Burkina Faso, initialement prévu pour ce lundi 2 septembre 2024 à l’Assemblée législative de transition (ALT), a été reporté à une date ultérieure. Ce report a été annoncé par le président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma, qui a précisé que cette décision répond à une demande du gouvernement en raison de contraintes de calendrier.

Adopté en Conseil des ministres le 21 août 2024, ce projet de loi vise à modifier les articles 34 et 147 de la Constitution. L’article 34, en particulier, devrait voir son alinéa 4 modifié pour changer la devise du Burkina Faso, actuellement « Unité-Progrès-Justice », en « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons ». Ce changement marque une volonté de renforcer l’identité nationale à travers une devise plus combative.

L’article 147, quant à lui, concerne l’approbation des accords internationaux qui créent une Fédération, une Confédération ou permettent l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’États au niveau africain. Le projet de révision propose d’ajouter un alinéa permettant, dans des cas d’urgence ou de force majeure, et après avis du Conseil constitutionnel, de valider ces accords par voie législative, sans recourir au référendum populaire.

Ce report donne au gouvernement plus de temps pour ajuster son calendrier législatif, tandis que les députés de l’ALT et les citoyens burkinabè attendent la reprise des débats sur ces révisions constitutionnelles cruciales.

Arrivée du Chef de la Diplomatie Burkinabè à Pékin pour le Sommet Sino-Africain

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traoré, est arrivé ce Dimanche 1 septembre à Pékin pour participer au Sommet Sino-Africain FOCAC, qui se tiendra du 4 au 6 septembre 2024. À son arrivée, il a été chaleureusement accueilli par l’ambassadeur chinois à Ouagadougou ainsi que par l’ambassadeur burkinabè en poste à Pékin.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), un événement clé pour renforcer les liens entre la Chine et les pays africains, dont le Burkina Faso. La présence du chef de la diplomatie burkinabè à ce sommet témoigne de l’importance des relations bilatérales entre les deux nations et de la volonté de Ouagadougou de consolider son partenariat stratégique avec Pékin.

Durant ce sommet, les discussions porteront sur des enjeux cruciaux tels que le développement économique, les infrastructures, et la coopération en matière de sécurité, autant de domaines où le Burkina Faso et la Chine ont des intérêts communs.

Ibrahim Traoré Annule Sa Visite en Chine pour Prioriser la Sécurité Nationale après l’Attaque de Barsalogho

Le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a annulé sa visite prévue en République Populaire de Chine, afin de se consacrer à la sécurité nationale suite à une attaque terroriste dévastatrice. L’annulation concerne sa participation au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui devait se tenir à Pékin du 4 au 6 septembre 2024.

Cette visite aurait marqué la deuxième sortie officielle du Président Traoré hors du continent africain, après sa participation au sommet Russie-Afrique en juillet 2023. Toutefois, les événements tragiques survenus le 24 août à Barsalogho, dans le Centre-nord du Burkina Faso, ont conduit le chef de l’État à prioriser la situation intérieure.

L’attaque, qualifiée de lâche et barbare, a visé des civils et des soldats engagés dans des travaux communautaires, entraînant de lourdes pertes en vies humaines et de nombreux blessés. Ces derniers ont été évacués vers la ville de Kaya pour y recevoir des soins.

Selon une source proche de la Présidence du Faso, « au regard de la situation nationale avec l’attaque de Barsalogho, la visite du président du Faso en Chine est annulée. » En réponse à cette tragédie, une délégation gouvernementale de la Transition s’est immédiatement rendue sur les lieux pour exprimer soutien et compassion aux victimes ainsi qu’aux familles endeuillées.

Attaque terroriste à Barsalogho : Le Chancelier allemand exprime sa compassion et condamne fermement l’acte

Le Chancelier allemand, Olaf Scholz, a exprimé sa profonde compassion envers le peuple du Burkina Faso à la suite de l’attaque terroriste qui a frappé Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, le samedi 24 août 2024. Cet acte tragique a coûté la vie à plusieurs civils et membres des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), tout en faisant de nombreux blessés.

L’ambassadeur d’Allemagne au Burkina Faso, Dietrich Becker, a transmis les condoléances du Chancelier et du peuple allemand lors d’une audience avec le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Jean Marie Traoré, le lundi 26 août 2024. « Nous exprimons notre solidarité avec le Burkina Faso en ces moments difficiles et condamnons fermement cet acte barbare », a déclaré le diplomate allemand.

L’attaque, survenue à Barsalogho, a été vivement condamnée par la communauté internationale. Les États-Unis ont également réaffirmé leur soutien au Burkina Faso, tandis que le Niger a exprimé sa solidarité avec Ouagadougou par un message du général Abdourahamane Tiani.

Une délégation gouvernementale burkinabè s’est rendue sur les lieux du drame pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées et témoigner du soutien de l’État aux victimes. Ce nouvel épisode de violence met en lumière les défis sécuritaires croissants auxquels le Burkina Faso continue de faire face.

Le Premier ministre burkinabè rencontre le représentant du PNUD pour renforcer la coopération en matière de développement et de stabilisation

Le lundi 26 août 2024, Son Excellence Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla, Premier ministre et Chef du Gouvernement du Burkina Faso, a rencontré M. Alfredo TEIXEIRA, représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burkina Faso, à Ouagadougou. Cette rencontre visait à faire le point sur les interventions du PNUD et à discuter du soutien de l’institution onusienne aux efforts de stabilisation et de développement du pays.

Les discussions ont principalement porté sur l’appui du PNUD dans la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PSD) du Gouvernement burkinabè. M. TEIXEIRA a souligné l’engagement du PNUD à soutenir non seulement le plan de stabilisation mais aussi des programmes présidentiels majeurs, tels que l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique.

« Le PNUD est disposé à apporter un appui important pour la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PSD), ainsi que pour des programmes d’initiatives présidentielles comme l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique », a déclaré M. TEIXEIRA. Il a également noté que le PNUD intervient dans les zones touchées par les attaques terroristes, notamment dans les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoun.

En plus des interventions humanitaires, le PNUD œuvre dans divers domaines de développement au Burkina Faso, incluant la création d’emplois, l’énergie, l’agriculture et l’environnement, à travers plusieurs projets ciblés.

Cette rencontre reflète la volonté des deux parties de renforcer leur collaboration pour améliorer les conditions de vie des Burkinabè et soutenir les efforts de développement durable du pays.

Le Danemark ferme ses ambassades au Mali et au Burkina Faso : une décision motivée par les récents coups d’État

Le Danemark a récemment annoncé la fermeture de ses ambassades au Mali et au Burkina Faso, une décision qui souligne une approche sélective de sa diplomatie. Cette mesure intervient à la suite des coups d’État militaires qui ont secoué ces deux pays d’Afrique de l’Ouest.

Le ministère des Affaires étrangères danois justifie cette décision par les restrictions imposées à ses activités dans la région du Sahel. Selon les autorités danoises, leur objectif est de concentrer leurs efforts diplomatiques là où ils jugent leur présence réellement pertinente. « Notre ambition est d’être présents là où cela fait sens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Cette décision unilatérale a été perçue par certains comme un signe de condescendance, le Danemark choisissant de se retirer de partenariats qu’il juge moins alignés avec ses critères politiques. Malgré cette décision, le Mali et le Burkina Faso réaffirment leur engagement vers la stabilité et le développement, sans se laisser influencer par des partenaires qui ne respectent pas leur souveraineté.

Burkina Faso et Chine : Ensemble pour un Sommet Afrique-Chine 2024 prometteur

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traoré, a récemment rencontré l’ambassadeur de la République Populaire de Chine, Monsieur Lu Shan, dans le cadre des préparatifs du prochain Sommet Afrique-Chine, également connu sous le nom de Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Prévu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, cet événement crucial se déroulera sous le thème « S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».

Le Burkina Faso, à travers son ministre des Affaires étrangères, a exprimé de grandes attentes pour ce sommet. Le pays espère consolider les liens bilatéraux avec la Chine et exploiter les opportunités offertes lors de cette rencontre. Le ministre Traoré a souligné l’importance de cet événement pour renouveler et renforcer l’amitié de longue date qui unit les deux nations.

L’ambassadeur Lu Shan, de son côté, a assuré que les préparatifs du sommet avancent conformément aux plans. Il a également affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un accueil chaleureux et un séjour confortable à la délégation burkinabè ainsi qu’aux autres pays africains participants. Cette rencontre reflète l’engagement mutuel du Burkina Faso et de la Chine à poursuivre le développement de leur partenariat stratégique dans un monde en constante évolution.

Le Conseil des ministres du 21 août 2024 : Réformes et décisions clés sous la présidence d’Ibrahim Traoré

À Ouagadougou, ce mercredi 21 août 2024, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé le Conseil des ministres hebdomadaire. Lors de cette réunion, plusieurs rapports importants ont été examinés et adoptés pour assurer la bonne marche de la Nation, comme l’a annoncé le ministre d’État et porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouedraogo.

Le Conseil a adopté un avant-projet de loi constitutionnelle visant à réviser les articles 34 et 147 de la Constitution. L’article 34, relatif à la devise nationale, sera modifié pour remplacer « Unité-Progrès-Justice » par « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons ». Cette modification vise à renforcer le sentiment patriotique et l’engagement citoyen. Quant à l’article 147, qui exigeait un référendum pour l’approbation des accords de fédération ou de confédération, il sera modifié pour permettre une approbation législative en cas d’urgence, après avis du Conseil constitutionnel.

Le Conseil a également approuvé la transformation de l’Agence d’Information du Burkina (AIB) en établissement public de l’État à caractère administratif. Cette réforme permettra à l’AIB de remplir efficacement sa mission d’information en faveur des institutions et des citoyens. En outre, le gouvernement a autorisé le recrutement de 11 traducteurs-interprètes pour le ministère des Affaires étrangères, afin de mieux soutenir la diplomatie burkinabè et ses nouveaux partenaires internationaux.

Le Président Traoré exhorte la jeunesse à bannir la lâcheté, la traîtrise et l’incompétence

Lors de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 9 août 2024 au Palais des sports de Ouaga 2000, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a lancé un appel fort à la jeunesse burkinabè et africaine. Il les a invités à se débarrasser de trois vices majeurs : la lâcheté, la traîtrise et l’incompétence.

Le Président Traoré a souligné l’importance pour la jeunesse africaine de s’engager pleinement dans le développement du continent. Il a averti que la peur mène à l’esclavage, rappelant que nos ancêtres ont résisté et que la jeunesse d’aujourd’hui doit faire de même. « La patrie ou la mort, nous vaincrons », a-t-il affirmé, ajoutant que ces mots ne sont pas de simples slogans, mais un engagement profond.

Le Capitaine Traoré a également évoqué la traîtrise comme un frein majeur au développement de l’Afrique. Il a mis en garde contre la trahison, en soulignant que l’impérialisme utilise les traîtres avant de les abandonner. En citant des exemples historiques comme Thomas Sankara et Patrice Lumumba, il a exhorté les jeunes à s’inspirer des héros africains qui ont lutté contre l’oppression.

Traoré a conclu en prévenant que ceux qui succombent à la trahison auront une fin tragique, car l’impérialisme n’a pas d’amis durables.

Sécurité au Sahel : Le Président Bio échange avec le Président Traoré pour une solution durable

 

(Ouagadougou, 07 août 2024)Le Président de Sierra Leone, Julius Maada Bio, et le Président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, ont tenu des discussions cruciales sur la sécurité au Sahel, région en proie à des menaces terroristes persistantes.

En tant que président en exercice du Conseil de Sécurité de l’ONU, Julius Maada Bio s’est entretenu mercredi avec son homologue burkinabé sur la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans le Sahel. Ces échanges visent à obtenir des informations de première main, essentielles pour une compréhension approfondie des défis sécuritaires de la région.

Lire aussi :https://journaldufaso.com/visite-de-travail-et-damitie-le-president-de-sierra-leone-a-ouagadougou-pour-renforcer-les-liens-bilateraux/

Rencontre stratégique pour la sécurité au Sahel

Le Président Bio a souligné l’importance de cette rencontre, qui lui permet d’être mieux informé sur la situation critique au Burkina Faso et dans le Sahel. « Ces discussions m’ont fourni des informations cruciales pour mieux comprendre la situation et les besoins en matière de sécurité dans cette région affectée par le terrorisme, compromettant ainsi la paix et la stabilité de la sous-région », a déclaré Julius Maada Bio.

Présentation aux Nations Unies

Cette visite a pour objectif de préparer le Président Bio à présenter la situation du Burkina Faso et du Sahel devant les Nations Unies. En tant que représentant des pays de l’Afrique de l’Ouest et du continent africain au Conseil de Sécurité, Julius Maada Bio se rendra prochainement à New York pour plaider en faveur de solutions durables face à la menace terroriste qui affecte gravement la région.

Un engagement pour la paix

Les échanges entre les deux présidents mettent en lumière la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter contre le terrorisme au Sahel. Le Président Traoré a exprimé sa gratitude pour l’engagement de Julius Maada Bio à sensibiliser la communauté internationale sur les défis sécuritaires du Burkina Faso et de la région.

Visite de Travail et d’Amitié : Le Président de Sierra Leone à Ouagadougou pour Renforcer les Liens Bilatéraux

Ouagadougou, 07 août 2024 – Ce mercredi matin, le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO, a atterri à Ouagadougou pour une visite de travail et d’amitié, marquant une nouvelle étape dans les relations entre les deux nations.

Accueilli chaleureusement à sa descente d’avion par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Julius Maada BIO a été honoré par une cérémonie militaire avant de s’entretenir en privé avec son homologue au salon d’honneur de l’aéroport international de Ouagadougou.

Ensuite, le cortège présidentiel s’est dirigé vers le palais présidentiel de Koulouba, où une séance de travail élargie aux délégations des deux pays a eu lieu. Ce moment crucial a été suivi d’un huis-clos entre les Présidents TRAORE et BIO, abordant plusieurs questions d’intérêt commun.

Parmi les sujets discutés figuraient des thèmes centraux tels que l’unité africaine et la situation internationale, soulignant l’importance de la coopération régionale et continentale dans un contexte globalisé. Cette visite offre une plateforme idéale pour examiner et renforcer les axes de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République de Sierra Leone.

Les deux Chefs d’Etat ont également mis l’accent sur les opportunités économiques, les partenariats stratégiques et les initiatives visant à promouvoir le développement durable dans leurs pays respectifs.

La visite de Julius Maada BIO à Ouagadougou est non seulement un symbole de l’amitié solide entre le Burkina Faso et la Sierra Leone, mais aussi une démonstration de leur engagement commun à travailler ensemble pour un avenir prospère en Afrique.

Le Président du Faso Ibrahim Traoré appelle à l’engagement pour une indépendance totale et dénonce les tentatives de déstabilisation

Ouagadougou, le 6 août 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé une cérémonie de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba. Cet événement a eu lieu deux jours après la célébration de la Révolution d’août 1983, marquant le début du chemin vers une véritable indépendance pour le Burkina Faso.

Appel à l’engagement national

Lors de son discours, le Président Traoré a appelé le personnel de la Présidence et l’ensemble des Burkinabè à renforcer leur engagement pour atteindre une indépendance totale. Il a rappelé les changements majeurs du 4 août 1984, tels que le changement de nom du pays de Haute-Volta à Burkina Faso. Ces transformations symbolisent la quête d’une souveraineté totale.

Réflexion sur l’indépendance

Le Capitaine Traoré a également évoqué le 5 août 1960, date de la proclamation de l’indépendance du Burkina Faso. Il a encouragé chacun à s’investir davantage pour réaliser cette indépendance complète. « L’indépendance ne se donne pas, elle se conquiert », a-t-il affirmé, appelant à plus de sacrifice et d’engagement de tous.

Réponse aux tentatives de déstabilisation

Le Président a abordé les récentes rumeurs de tentatives de déstabilisation du pays. Il a confirmé la réalité de ces informations, évoquant des projets de désinformation, des attaques ciblées, et des plans d’assassinats. Des mesures ont été prises, incluant des arrestations parmi les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des complices externes.

Message de détermination

Le Président Traoré a mis en garde les auteurs de ces projets subversifs et a appelé le peuple burkinabè à rester serein. « Nous maîtrisons la situation. Nous agirons avec détermination pour protéger l’intérêt supérieur du Burkina Faso », a-t-il conclu, promettant des actions fermes contre toute menace.

Complot déjoué au Burkina Faso : Le Capitaine Traoré révèle une conspiration contre sa vie

Burkina-6 Aout 2024Le capitaine Ibrahim Traoré a choqué le Burkina Faso avec des révélations majeures ce mardi 6 août 2024. Il a accusé des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en collaboration avec des terroristes et des officiers étrangers, de préparer un complot pour l’assassiner, lui et ses collaborateurs.

Traoré décrit cette conspiration comme un « assaut final » contre la Transition burkinabé. Cette tentative d’assassinat vise non seulement sa vie, mais aussi la stabilité du gouvernement. Le capitaine a averti que ces attaques cherchent à perturber les efforts pour stabiliser le pays.

Face à ces menaces, Traoré appelle à une vigilance accrue et à une solidarité nationale. Il met en lumière la vulnérabilité du processus de Transition et insiste sur la nécessité de rester unis pour défendre la sécurité nationale.

Ces révélations pourraient profondément affecter la stabilité du Burkina Faso et la réussite de la Transition. Les observateurs devront suivre de près l’évolution de la situation pour évaluer l’impact de ce complot sur la gouvernance du pays.

 

Le Burkina Faso brille : Les performances exceptionnelles applaudies par l’UEMOA

Le 6 août 2024 a été marqué par une reconnaissance éclatante pour le Burkina Faso. Abdoulaye Diop, Président de la Commission de l’UEMOA, a salué les résultats exceptionnels du pays dans l’exécution des réformes communautaires. Lors d’une rencontre avec le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, Diop a dévoilé des performances qui placent le Burkina Faso en tête des nations membres de l’UEMOA.

Un Taux d’Exécution Impressionnant

Les résultats de la 9e revue annuelle des réformes révèlent un taux d’exécution supérieur à 86 % pour 2023, un exploit remarquable dans l’échelle d’évaluation de l’UEMOA. Cette performance dépasse largement le seuil de 70 % fixé pour les projets communautaires, consolidant ainsi la position du Burkina Faso comme un leader incontesté dans la mise en œuvre des politiques et programmes régionaux.

Une Économie Résiliente Malgré les Défis

Malgré un contexte difficile, le Burkina Faso a démontré une résilience économique impressionnante. Avec un taux de croissance de plus de 5 %, le pays se distingue dans une région où la dynamique économique globale est robuste, avec une prévision de croissance de 6 à 7 % pour l’UEMOA. Abdoulaye Diop a également exprimé la solidarité des membres de l’UEMOA envers le Burkina Faso face aux défis sécuritaires, réaffirmant un soutien constant dans la lutte contre le terrorisme.

Unis derrière l’héritage de Sankara : Le message du Président Traoré

Ouagadougou, le 4 août 2024 – À l’occasion de la commémoration du 4 août, le Président Ibrahim Traoré a lancé un appel poignant à l’unité des Burkinabè autour des idéaux de Thomas Sankara. Insistant sur l’importance de préserver les acquis de la révolution, il a exhorté ses concitoyens à continuer la lutte pour un Burkina Faso juste et équitable. Le Chef de l’État a également réaffirmé son engagement à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens.

Vers un Burkina Faso plus uni et équitable

Le Président Traoré a rappelé les principes fondamentaux prônés par Thomas Sankara, notamment la justice sociale, l’équité et l’autosuffisance. Il a encouragé chaque Burkinabè à contribuer activement à la réalisation de ces idéaux, afin de bâtir une nation plus forte et solidaire.

Un engagement renouvelé

En réitérant son engagement personnel, Ibrahim Traoré a souligné les efforts continus de son administration pour améliorer les conditions de vie de la population. Il a appelé à la vigilance et à la détermination pour surmonter les défis actuels et futurs.

Remaniement Ministériel au Burkina Faso : Le Président Ibrahim Traoré réorganise son Gouvernement

Le 1er août 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé à un remaniement ministériel significatif. Ce remaniement a principalement consisté en des changements de portefeuilles pour plusieurs ministres, avec une nouveauté majeure : la création d’un Ministère dédié à la sécurité.

Malgré ces changements, Me Apollinaire Kyélem de Tambela conserve son poste de Chef du gouvernement. Aux côtés de Kyélem, plusieurs ministres d’État restent en fonction, notamment le Général Kassoum Coulibaly à la Défense, Bassolma Bazié à la Fonction publique et Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo à la Communication.

Parmi les modifications notables, Mahamadou Sana, précédemment ministre délégué, prend la tête du nouveau Ministère de la Sécurité. Voici un aperçu des autres changements apportés :

  • Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales devient Ministère de l’enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, dirigé par Jacques Sosthene Dingara.
  • Création d’un Ministère de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, sous la direction du Dr. Boubacar Savadogo.
  • Le Pr Thiombiano reste à la tête de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
  • Ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi dirigé par Roland Somda.
  • Ministère de l’artisanat, du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises devient Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, confié à Serge Poda.
  • Ministère des infrastructures et du désenclavement devient Ministère des infrastructures, dirigé par Adama Luc Sorgho.
  • Ministère de l’urbanisme, de l’habitat et des affaires foncières devient Ministère de l’urbanisme et de l’habitat, avec Mikaïlou Sidibé restant à sa tête.

Ce remaniement témoigne de la volonté du Président Traoré de renforcer la sécurité nationale et d’optimiser l’efficacité gouvernementale en ajustant les responsabilités ministérielles.

CAMARADE annonce la célébration du 41e anniversaire de la Révolution Démocratique Populaire

Le Cadre d’action des mouvements et aspirations révolutionnaires pour un accès au développement endogène (CAMARADE) a dévoilé les préparatifs du 41e anniversaire de l’avènement de la Révolution Démocratique Populaire (RDP) d’août 1983. Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 30 juillet 2024 à Ouagadougou, les détails de la célébration ont été présentés.

La commémoration, prévue pour le 4 août 2024 au Mémorial Thomas Sankara, se déroulera sous le thème « Le Burkina Faso du CNR au MPSR, mêmes maux sociétaux, quelle thérapie innovante à appliquer ? ». Deux panels aborderont les sous-thématiques de l’Alliance des États du Sahel et des enjeux géopolitiques sous le Conseil National de la Révolution (CNR) et le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).

Samdpawendé Ouédraogo, coordonnateur de CAMARADE, a souligné l’importance de tirer des enseignements de la révolution de 1983 pour renforcer la souveraineté du Burkina Faso sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré. CAMARADE a salué les réformes « révolutionnaires » et les grands chantiers de développement entrepris par le président du Faso, exprimant espoir et enthousiasme pour l’avenir du pays.

Le Capitaine Ibrahim Traoré et Malick Diaw renforcent la Coopération Parlementaire

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience le Colonel Malick Diaw, Président du Conseil national de Transition (CNT) du Mali, ce jeudi. Diaw, à la tête d’une délégation parlementaire malienne, est en visite officielle au Burkina Faso.

Colonel Diaw a exprimé sa gratitude envers le peuple burkinabé pour leur soutien et a transmis les salutations du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali. La rencontre a mis l’accent sur la coopération parlementaire entre les deux pays.

« Le Président du Faso nous a invités à renforcer les liens parlementaires entre nos deux pays. Nous parlons du Traité de la Confédération, et bientôt le parlement de la confédération de l’AES verra le jour », a déclaré Malick Diaw. Il a salué le leadership des Chefs d’État du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Ce vendredi 26 juillet 2024, le Colonel Diaw et Ousmane Bougouma, Président de l’Assemblée législative de Transition, coparraineront la cérémonie de sortie de la 12e promotion de l’Institut supérieur d’Études et de Protection civile (ISEPC).

AES:Le président du CNT du Mali, Malick Diaw, discute de l’AES avec son homologue burkinabè

Le 24 juillet 2024, le colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, a rencontré Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso, à Ouagadougou. Arrivé en matinée à la tête d’une forte délégation, Diaw a eu un tête-à-tête avec Bougouma, suivi de discussions sur la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Diaw a exprimé sa gratitude envers le Burkina pour son soutien passé et a souligné les liens historiques et géographiques entre les deux nations. Il a rappelé l’importance de l’AES, créée lors du sommet du 6 juillet à Niamey, et a assuré que l’alliance surmontera les défis grâce au soutien des populations.

Bougouma a accueilli Diaw comme un frère, mettant en avant l’unité et la coopération entre les deux pays. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les liens parlementaires et de travailler ensemble pour l’intérêt supérieur des peuples de l’AES.

Malick Diaw a également participé à la cérémonie de sortie des officiers sapeurs-pompiers de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC), dont il est le parrain. Il a réaffirmé l’engagement des autorités de l’AES à ne jamais déplacer les problèmes dans le temps, mais à les affronter directement.

Avec le soutien des populations, Diaw est confiant que l’AES vivra et triomphera, brisant les obstacles et mettant en avant les opportunités du Sahel.

Le Conseil des Ministres du Burkina Faso prend des décisions clés pour la Gouvernance et l’agriculture

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres décisif. Parmi les principales décisions : la création d’une Commission de Régulation des Dysfonctionnements (CRD) et une nouvelle Initiative Présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire.

La CRD, nouvel organe rattaché à la Présidence, veillera à corriger les dysfonctionnements dans l’administration publique et ses démembrements. Elle aura pour mission de sanctionner les agents fautifs et de suivre l’exécution des recommandations issues des audits.

L’Initiative Présidentielle pour la production agricole 2024-2029 vise à améliorer la sécurité alimentaire grâce à l’agriculture climato-intelligente. Avec un budget de plus de 120 milliards FCFA, ce projet intègre des stratégies pour une production agricole durable.

Le Conseil a aussi autorisé le recrutement de 300 Volontaires pour la Défense de la Patrie et 975 assistants des eaux et forêts. De plus, un avant-projet de loi sur l’Identifiant Unique Électronique de la Personne a été adopté, et un décret a renforcé la protection contre les rayonnements ionisants.

Ces décisions montrent l’engagement du gouvernement à améliorer la gouvernance et à promouvoir le développement durable au Burkina Faso.

Séjour Diplomatique au Burkina Faso : Le Président Malien Malick Diaw à Ouagadougou

Le Président de l’Assemblée législative de Transition du Burkina Faso, Dr Ousmane Bougouma, a accueilli ce mercredi 24 juillet 2024 une importante délégation du Mali. La délégation est dirigée par le Président du Conseil national de Transition du Mali, le colonel Malick Diaw. Ce dernier parraine la cérémonie de la douzième promotion de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC).

Durant son séjour, qui se termine le 26 juillet 2024, la délégation malienne participera à des séances de travail avec diverses autorités burkinabè. Ils effectueront également des visites de courtoisie auprès de personnalités politiques et coutumières.

Le colonel Malick Diaw a souligné que ce séjour est un moment honorant pour les autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Il a également affirmé que cette visite constitue un signe fort pour l’Alliance des Etats du Sahel (AES). « Nous sommes dans une dynamique exigeant beaucoup de courage pour relever les défis actuels », a-t-il déclaré à l’aéroport international de Ouagadougou.

Selon le programme, Malick Diaw et sa délégation seront reçus en début d’après-midi à l’Assemblée législative de Transition pour poursuivre leurs discussions.

Le Président du CNT Malien en visite officielle au Burkina Faso du 24 au 26 Juillet 2024

L’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso accueillera le Président du Conseil National de Transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick Diaw, du 24 au 26 juillet 2024. Cette visite officielle, annoncée par le Parlement burkinabè dans une note du 22 juillet 2024, marque une étape importante dans les relations parlementaires entre les deux pays.

Durant son séjour, le Colonel Malick Diaw aura une audience avec le Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougoum. Les deux dirigeants discuteront de la coopération parlementaire bilatérale, des rôles et des positions des deux pays au sein des organisations internationales de parlements, ainsi que des perspectives pour la création de sessions confédérales des Parlements au sein de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le jeudi 25 juillet 2024, le Président du CNT malien prendra la parole lors de la séance plénière à l’hémicycle, où il adressera un discours au peuple burkinabè à travers sa Représentation nationale.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations entre les parlements burkinabè et malien, suite à la visite d’une délégation de parlementaires maliens à Ouagadougou en janvier 2024 et la visite officielle du Président du parlement burkinabè au Mali en décembre 2022.

En outre, le Colonel Diaw profitera de son séjour pour effectuer des visites de courtoisie auprès des autorités politiques et coutumières du Burkina Faso et pour parrainer la cérémonie de sortie de la 12e promotion de l’Institut Supérieur d’Études de Protection Civile (ISEPC).

Les mots-clés pour le référencement incluent « visite officielle », « Colonel Malick Diaw », « Conseil National de Transition », « Assemblée législative de transition », « coopération parlementaire », « Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel », et « Institut Supérieur d’Études de Protection Civile ».