Mali: Lancement des travaux d’aménagement du tronçon Bamako-Koulikoro pour une meilleure fluidité du trafic et un essor économique

C’est dans une ambiance festive et pleine d’espoir que le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a donné ce jour le coup d’envoi des travaux d’aménagement du tronçon urbain de la Route nationale N°27 reliant Bamako et Koulikoro.

Ce projet majeur, d’un coût total de 33 milliards 224 millions de francs CFA, financé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et l’État malien, vise à fluidifier le trafic routier, relancer l’économie des zones traversées et renforcer la sécurité des usagers.

D’une durée de 36 mois, les travaux d’aménagement du tronçon Bamako-Koulikoro s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de la Politique nationale des Transports, d’Infrastructures et du Désenclavement. Ils permettront de désengorger la capitale malienne et de faciliter la circulation des biens et des personnes entre Bamako et la région de Koulikoro.

Le lancement de ce projet marque une étape importante dans le développement infrastructurel du Mali et promet des bénéfices économiques significatifs pour les communautés locales, en améliorant l’accès aux marchés et en stimulant les activités commerciales.

Sergueï Lavrov en tournée en Afrique : Renforcement des liens Russo-Guinéens

Le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, entame une tournée africaine marquée par une étape importante en Guinée. À Conakry, il rencontrera les dirigeants guinéens, marquant ainsi son premier séjour dans le pays depuis 2013, sous la présidence d’Alpha Condé.

Les relations entre la Russie et la Guinée sont caractérisées par leur amitié et un dialogue politique actif, selon le ministère russe des Affaires étrangères. En 2001, une Déclaration sur les principes des relations amicales et de partenariat a été signée, jetant les bases d’une coopération solide.

Depuis 2002, la Commission intergouvernementale russo-guinéenne pour la coopération économique, scientifique, technique et commerciale est opérationnelle, témoignant de l’engagement des deux pays à renforcer leurs liens. Des partenariats stratégiques, notamment dans le secteur minier, ont été établis, avec une participation notable des entreprises russes.

Outre les aspects économiques, la coopération inclut des initiatives humanitaires, telles que le soutien russe pendant l’épidémie d’Ebola. La Russie continue d’aider la Guinée dans sa lutte contre les maladies infectieuses et offre des opportunités éducatives aux étudiants guinéens.

Sur le plan international, la Guinée soutient souvent les positions russes lors des sessions de l’ONU, renforçant ainsi leur partenariat. Lavrov profitera de sa visite pour discuter des questions internationales et régionales et explorer de nouvelles opportunités de coopération.

Après Conakry, le ministre russe se rendra à Brazzaville, en République du Congo, puis à N’Djamena, au Tchad, clôturant ainsi sa mini-tournée africaine.

Investissement de 6 milliards de dollars dans les champs pétroliers Cameia et Golfinho en Angola

TotalEnergies et ses partenaires du bloc 20/11 ont annoncé une décision finale d’investissement (DFI) pour les champs de Cameia et Golfinho en Angola. Cette décision marque le lancement du projet en eaux profondes Kaminho, d’une valeur de 6 milliards de dollars, dans le bassin de Kwanza. Ce projet est le premier développement majeur en eaux profondes dans cette région.

Le bloc 20/11 est opéré par TotalEnergies (40 %), avec la participation de Petronas (40 %) et de la compagnie pétrolière nationale Sonangol (20 %). Situé à 100 km au large des côtes angolaises, à une profondeur de 1 700 mètres, le projet inclura une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) d’une capacité de 70 000 barils par jour. Ce FPSO, le septième de TotalEnergies en Angola, sera relié à un réseau de production sous-marin, nécessitant plus de 10 millions d’heures de travail, principalement en mer. La production devrait débuter d’ici 2028.

L’Angola vise à maintenir sa production pétrolière à 1,1 million de barils par jour (bpj) d’ici 2027 et à l’augmenter à 2 millions de bpj par la suite. Le projet Kaminho contribuera à cet objectif, créant des emplois et soutenant la croissance économique. Ce développement représente une nouvelle frontière pour l’industrie pétrolière du pays.

Pour TotalEnergies, cette DFI souligne son engagement à développer les réserves offshore de l’Angola, où la société est présente depuis plus de 70 ans. Le projet Kaminho renforce ce partenariat en mettant en avant l’expertise de TotalEnergies dans le développement de projets pétroliers à faible coût et faibles émissions en Afrique.

Pour Sonangol, ce projet illustre son rôle croissant en tant qu’acteur majeur du marché pétrolier angolais. Suite à des réformes nationales de privatisation, Sonangol est devenue un opérateur compétitif, et son partenariat avec TotalEnergies démontre son expertise et sa contribution stratégique au développement de grands projets pétroliers.

NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), a félicité les partenaires du bloc 20/11 pour cette étape cruciale. Selon lui, le projet Kaminho établira un standard élevé pour les développements en eaux profondes en Angola et en Afrique.

TotalEnergies a également signé un protocole d’accord avec Sonangol EP pour la décarbonisation de l’industrie pétrolière et gazière en Angola. Ce protocole prévoit des initiatives conjointes de recherche et développement axées sur la réduction des émissions et le développement des énergies renouvelables, ainsi que le développement de compétences en géologie et électrification.

Les réformes mises en place par le président João Lourenço et le ministre du Pétrole Diamantino Azevedo ont permis de rationaliser les processus d’autorisation et d’attirer des investissements. Atteindre la DFI tout en s’engageant dans des initiatives de décarbonisation démontre l’engagement de TotalEnergies et de Sonangol à développer un secteur pétrolier à faible émission de carbone en Angola.

Le représentant spécial de l’ONU pour la Libye démissionne

Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), a annoncé sa démission lors d’une réunion du Conseil de sécurité le mardi 16 avril 2024. Il a exprimé son désarroi face à l’incapacité des Nations Unies à agir efficacement pour soutenir le processus politique en Libye, en raison du manque de volonté politique et de bonne foi des principaux acteurs libyens.

Bathily a déclaré que malgré ses efforts pour répondre aux préoccupations des parties prenantes libyennes, il avait été confronté à une résistance opiniâtre, des attentes déraisonnables et une indifférence envers les intérêts du peuple libyen. Il a souligné que depuis la fin de 2022, les efforts des Nations Unies pour aider à résoudre la crise politique en Libye par le biais d’élections ont été entravés par des pressions nationales et régionales, révélant un défi intentionnel à s’engager sérieusement et une tendance à retarder perpétuellement les élections.

Le représentant spécial a critiqué les conditions préalables proposées par les dirigeants libyens, soulignant qu’elles contredisaient leur intention proclamée de trouver une solution au conflit dirigée par les Libyens et appartenant aux Libyens. Il a appelé les dirigeants libyens à parvenir à un règlement politique basé sur des négociations et des compromis, mettant en garde contre le risque que les aspirations des électeurs libyens soient éclipsées par les intérêts particuliers.

L’impasse politique en Libye persiste entre le Gouvernement d’unité nationale (GNU) reconnu par l’ONU, basé à Tripoli et dirigé par le Premier ministre Abdul Hamid Mohammed Dbeibah, et le Gouvernement de stabilité nationale (GNS), dirigé par le Premier ministre Osama Hamad et aligné avec la Chambre des représentants (HoR) et l’Armée nationale libyenne (LNA) sous le commandement du général Khalifa Haftar.

Suspension des activités politiques au Mali

Le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement malien, a annoncé lors d’un point de presse la suspension temporaire des activités politiques dans tout le pays. Cette décision, prise par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, vise à maintenir l’ordre public face à la situation sécuritaire préoccupante.

La reprise de la ville de Kidal en novembre 2023, des mains des ex-rebelles, ne marque pas la fin des défis sécuritaires pour le Mali. Le colonel Maïga souligne l’existence persistante de menaces terroristes et d’autres problèmes de sécurité dans différentes régions du pays.

Pendant ce temps, une partie de la classe politique malienne insiste sur la fin de la période de transition depuis le 26 mars dernier et appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Cependant, la junte rejette ces revendications et justifie la suspension des activités politiques comme une mesure nécessaire pour instaurer un climat de calme et de réflexion, en prévision d’un dialogue national inter-malien visant à résoudre les défis du pays.

Cette décision soulève des questions sur la démocratie et les droits politiques au Mali, tout en mettant en lumière les tensions entre les aspirations démocratiques et la nécessité de stabiliser le pays dans un contexte de crise sécuritaire persistante.

Niger : La justice nigérienne ordonne la libération de deux détenus accusés de complot

Au Niger, la justice a rendu une décision significative en ordonnant la libération d’Abdourahamane Ben Hamaye, journaliste au sein de la présidence sous Mohamed Bazoum, et de Mohamed Mbarek, cousin de l’épouse de l’ancien président.

Les deux hommes avaient été arrêtés à l’automne dernier lors d’une tentative présumée d’évasion de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum. Ils étaient détenus depuis près de six mois, accusés de complot contre l’autorité de l’État.

Le juge des référés a mis fin à cette situation le mardi 2 avril en ordonnant leur libération, assortie d’une astreinte d’un million de francs CFA par jour de retard.

Maître Ibrahim Djibo, avocat des accusés, souligne le non-respect des délais légaux de garde à vue, dépassant largement le mois maximal prévu par la loi. Il insiste sur le caractère injuste de la détention prolongée de ses clients sans présentation devant un juge.

Malgré les accusations graves portées contre eux, notamment de complot contre l’autorité de l’État, leur avocat est satisfait de la décision du juge, qu’il considère comme un acte de justice et de respect du droit. Ce dernier a rappelé aux autorités l’importance de respecter les droits des accusés en ordonnant leur libération.

Cette décision marque un pas important vers le respect des droits fondamentaux et de l’état de droit au Niger.

Côte d’Ivoire : Prix record pour le cacao ivoirien 1500 FCFA/kg, une réponse aux marchés mondiaux

Le prix d’achat du cacao aux planteurs ivoiriens, premier producteur mondial, a été revu à la hausse pour atteindre un niveau sans précédent de 1500 francs CFA (2,2 euros) par kilogramme pour la récolte intermédiaire. Cette augmentation historique de 50% a été annoncée par le ministre de l’Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani lors d’une conférence de presse.

Cette décision survient alors que les cours mondiaux du cacao atteignent des sommets, triplant en un an pour atteindre 10 000 dollars la tonne à New York. Les intempéries, telles que les pluies suivies de sécheresses, dans des pays producteurs comme la Côte d’Ivoire, ont entraîné une diminution des récoltes, alimentant ainsi cette flambée des prix.

Contrairement à d’autres pays où le marché du cacao est libéralisé, en Côte d’Ivoire, l’État fixe le prix d’achat, ce qui rend le secteur moins vulnérable aux fluctuations du marché. Cette approche a été défendue par le ministre Adjoumani, rappelant les résultats mitigés obtenus lorsque le pays a expérimenté un système libéralisé entre 2000 et 2011, période pendant laquelle les producteurs ont souffert de prix dérisoires.

La décision d’augmenter le prix à 1500 FCFA/kg pour la campagne intermédiaire, saluée par certains représentants des producteurs, vise à assurer un revenu stable aux agriculteurs. Le cacao ivoirien, représentant 45% de la production mondiale, est un pilier essentiel de l’économie ivoirienne, contribuant à hauteur de 14% du PIB du pays.

Cette augmentation substantielle du prix du cacao en Côte d’Ivoire reflète les défis rencontrés par l’industrie face aux conditions climatiques changeantes et aux fluctuations du marché mondial, tout en soulignant l’engagement du gouvernement à soutenir les agriculteurs locaux et à maintenir la position de premier plan du pays sur le marché mondial du cacao.

Maryse Condé, grande dame des lettres antillaises, nous quitte à l’âge de 90 ans

La célèbre écrivaine antillaise Maryse Condé est décédée dans la nuit du 1er au 2 avril à l’âge de 90 ans, des suites d’une longue maladie neurodégénérative héréditaire, la « maladie des Boucolon », ainsi nommée d’après le nom de son père. Originaire de Guadeloupe, née Maryse Liliane Appoline Boucolon, elle laisse derrière elle une œuvre riche d’une trentaine de titres, comprenant des romans, des essais et des ouvrages pour la jeunesse. Lauréate de nombreux prix littéraires, elle a notamment remporté en 2018 le prix Nobel alternatif de littérature pour son roman « Le fabuleux et triste destin d’Ivan et Ivana » (2017).

Aimé Césaire et Édouard Glissant ont longtemps représenté, avec Maryse Condé, la puissance et la créativité de la francophonie caribéenne. Romancière exceptionnelle, elle a su donner vie à la révolte et à la pensée océanique de ses prédécesseurs. Connu pour son œuvre « Ségou », une épopée romanesque en deux volumes qui l’a propulsée sur le devant de la scène littéraire dans les années 1980, Maryse Condé s’est éteinte à l’hôpital d’Apt, dans le Vaucluse. Depuis 2013, elle résidait dans le sud de la France avec son mari Richard Philcox, après avoir vécu et enseigné aux États-Unis pendant près de trois décennies.

Fondatrice du Centre des études françaises et francophones à l’université Columbia, Maryse Condé a joué un rôle crucial dans la promotion de la littérature francophone en Amérique. Son engagement en faveur de la mémoire de l’esclavage et de l’éducation a été mis en lumière lorsqu’elle a présidé le Comité pour la mémoire de l’esclavage, créé par le président Jacques Chirac. Elle a contribué à l’instauration du 10 mai comme journée de commémoration de l’esclavage, institué comme crime contre l’humanité par la loi dite Taubira de 2001.

L’œuvre de Maryse Condé, composée d’une vingtaine de romans, de recueils de nouvelles et d’essais, explore des thèmes tels que la condition de la femme caribéenne, l’esclavage et les relations complexes entre l’Afrique et sa diaspora. Elle laisse derrière elle un héritage littéraire et intellectuel qui continuera d’inspirer les générations futures.

Attaque meurtrière au Niger : 23 soldats tués, deuil national décrété

Au moins 23 soldats nigériens ont perdu la vie et 17 autres ont été blessés lors d’une attaque survenue dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 mars dans la zone de Tillabéri. Une trentaine de terroristes ont également été neutralisés selon un communiqué officiel. En réponse à cette tragédie, le gouvernement nigérien a déclaré un deuil national de 72 heures.

L’attaque s’est produite alors que l’armée menait une « opération de ratissage » dans la région de Tillabéri les jours précédents. Le ministère de la Défense a rapporté qu’une unité a été prise dans une « embuscade complexe » lors de son retrait, entraînant la perte de 23 soldats et la neutralisation d’environ 30 terroristes. L’objectif de cette opération était de protéger les populations locales des violences perpétrées par les groupes armés terroristes, incluant des assassinats, des extorsions de fonds et des vols de bétail.

L’attaque, menée par « plus d’une centaine de terroristes à bord de véhicules et de motos », a eu lieu entre les localités de Teguey et Bankilaré, utilisant des bombes artisanales et des véhicules kamikazes. Malgré la riposte vigoureuse des forces armées, le bilan tragique s’est alourdi avec la mort de 23 soldats et 17 blessés.

Tillabéri est connue comme un bastion des groupes jihadistes sahéliens, notamment l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et Al-Qaïda. Depuis 2017, cette région du Niger est régulièrement visée par des attaques de ces groupes armés, malgré la présence importante des forces anti-jihadistes, qui ciblent indistinctement civils et militaires.

Les funérailles des victimes sont prévues pour ce vendredi 22 mars à Niamey, alors que le gouvernement a instauré trois jours de deuil national en hommage aux soldats tombés au combat.

Lancement du projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali : Vers une refondation de la défense nationale

Le 13 février, à Bamako, le projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali a été initié sous la présidence du Général de Division Yamoussa Camara, ministre conseiller à la Sécurité nationale. Ce projet ambitieux vise à retracer l’évolution de l’histoire militaire du Mali, depuis les grands empires jusqu’à nos jours, avec pour objectif principal la refondation du système de défense du pays.

Porté par le Secrétariat permanent du Conseil de Sécurité Nationale (SPCSN) et dirigé par le Professeur Doulaye Konaté, ancien ministre de l’Éducation, ce projet a pour but de produire un ouvrage de qualité scientifique en un an. Il implique un comité de pilotage composé d’éminents historiens maliens, civils et militaires.

Les thèmes abordés couvrent divers aspects, de l’organisation militaire des empires et royaumes jusqu’à la période coloniale, en passant par la conquête coloniale et l’exploitation économique des territoires. Les travaux se baseront sur des sources variées, écrites et orales, nationales et internationales.

Des missions sont envoyées dans plusieurs pays pour mener des recherches approfondies et méthodiques, notamment au Sénégal, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Maroc, en Algérie, en Turquie et dans des bibliothèques européennes.

Le projet vise également à intégrer les dimensions de genre et socio-ethnique dans l’écriture de l’histoire militaire, en vue de créer une Armée nationale reflétant la diversité sociale du Mali, conformément à la Loi fondamentale.

Selon le Général de Division Yamoussa Camara, l’histoire militaire revêt une importance fondamentale dans l’éducation et la formation continue des soldats pour la refondation de l’outil de défense du pays. Elle permettra aux militaires de tous niveaux de réfléchir et d’agir efficacement, même dans les situations les plus difficiles où la mort est une hypothèse de travail.

La FIFA clarifie : Pas de carton bleu dans les principales compétitions

L’annonce de la mise en place d’un carton bleu, prévoyant des exclusions temporaires en cas de faute d’antijeu ou de protestation contre un arbitre, a suscité de vives réactions. Les médias, notamment The Telegraph, ainsi que de nombreux fans sur les réseaux sociaux, ont exprimé leur mécontentement face à cette nouvelle mesure.

Face à cette controverse, la FIFA a été contrainte de clarifier la situation. Selon le site beIN Sport, ce test ne sera pas appliqué dans les principales compétitions. La FIFA a affirmé que les informations circulant sur ce qu’on appelle le carton bleu au niveau élite du football sont erronées et prématurées. Elle a ajouté que de tels essais, s’ils sont menés, devraient se limiter à des niveaux de jeu inférieurs.

Initialement prévue pour être annoncée ce vendredi par l’IFAB, l’adoption de cette nouvelle règle ne sera pas effective. Cette évolution fera l’objet de discussions lors de l’assemblée générale de l’IFAB le 2 mars.

Conférence de presse : Le Président du Bénin confirme son départ en 2026 et exprime ses regrets sur la situation politique en Afrique de l’Ouest

Le jeudi 8 février, au palais de la Marina à Cotonou, le chef de l’État du Bénin a tenu une conférence de presse. Devant les journalistes, il a officialisé son départ du pouvoir en 2026, marquant ainsi la fin de son deuxième et dernier mandat. Outre cette annonce, il a abordé la crise politique au Sénégal ainsi que la sortie du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

« Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser »

Concernant la situation au Sénégal, le président béninois a exprimé ses regrets quant aux événements en cours. Par ailleurs, il a également commenté la décision du Niger, du Burkina Faso et du Mali de quitter la Cédéao, prise à la fin du mois de janvier. Patrice Talon a déploré cette situation en soulignant l’importance de l’unité des peuples de la région. Il a rappelé que les chefs d’État sont éphémères alors que les peuples sont durables, et a souligné que la volonté des peuples est de s’intégrer.

Réflexion sur les missions de la Cédéao

Après avoir exprimé ses regrets, le président Talon a évoqué la nécessité de mener des réflexions sur certaines missions de la Cédéao et de les partager avec ses homologues.

« Aucun vivant au Bénin ne peut faire plus de deux mandats en qualité de président »

En ce qui concerne la politique intérieure, bien que le président ait promis de ne pas s’accrocher au pouvoir, l’opposition l’accuse de vouloir briguer un troisième mandat en 2026. Patrice Talon a vigoureusement nié ces accusations, soulignant qu’aucun individu au Bénin ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, y compris lui-même. Il a rappelé que cette limitation est inscrite dans la Constitution et qu’il n’y a donc aucune raison de le soupçonner de vouloir s’accrocher au pouvoir.

Réactions attendues de l’opposition

La conférence de presse a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, tandis que l’on attend les premières réactions officielles de l’opposition.

Réunion d’urgence de la CEDEAO : Retrait du Sahel et crise au Sénégal au centre des discussions

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se réunit en urgence ce jeudi à Abuja, avec plusieurs sujets sensibles à l’ordre du jour. Au premier plan figurent le retrait des trois pays de l’alliance des États du Sahel et la crise politique au Sénégal, selon l’agence France-Presse.

Le 28 janvier dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont conjointement annoncé leur retrait « sans délai » de cette organisation vieille de près de 50 ans. Cette décision fait suite aux sanctions imposées par l’organisation à la suite des coups d’État survenus dans ces pays, selon les autorités militaires. Ce jeudi, les chefs d’État de la CEDEAO vont discuter de cette décision majeure des trois États membres.

En parallèle, la crise politique au Sénégal, issue du report de l’élection présidentielle, sera également abordée. Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA) participera à la réunion, selon l’AFP. Les deux organisations cherchent à harmoniser leurs points de vue sur la situation dans la sous-région.

Des propositions seront soumises aux chefs d’État de l’institution régionale, qui devraient se réunir sur ces questions à Addis-Abeba en marge du prochain sommet de l’Union africaine.

Les joueurs et l’entraîneur de la RDC manifestent contre la violence armée avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations

Les membres de l’équipe nationale de football de la République démocratique du Congo (RDC), accompagnés de leur entraîneur Sébastien Desabre, ont exprimé leur solidarité avant la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations en mettant en lumière la violence armée qui sévit dans l’est du pays.

Lors de l’hymne national de la RDC, les joueurs et Desabre ont symboliquement placé leur main droite sur leur bouche et deux doigts sur leur tempe. En plus de cela, les joueurs ont arboré un brassard noir lors de leur affrontement en demi-finale contre la Côte d’Ivoire.

S’exprimant après la défaite de son équipe (1-0), Desabre a souligné : « C’était un message de solidarité envers les victimes, afin de sensibiliser sur la réalité des événements qui se déroulent à l’Est du pays. Il est crucial de mettre en lumière ces problématiques. Les joueurs sont également affectés par cette situation. »

Il a ajouté : « Une équipe nationale de football joue un rôle crucial dans la représentation d’une nation. Ce soir, il était de notre devoir de mettre en avant ce qui se passe dans les coulisses. »

Le capitaine Chancel Mbemba et l’attaquant Cédric Bakambu avaient déjà tenté d’attirer l’attention sur cette question via les réseaux sociaux dès lundi, et elle avait été évoquée lors de la conférence de presse précédant le match, mardi.

L’est de la RDC est le théâtre d’une armée de violence persistante depuis des décennies, avec plus de 120 groupes en conflit pour le pouvoir, le contrôle des terres et des ressources minérales précieuses, tandis que d’autres tentent de défendre leurs communautés. . Les groupes armés opérant dans cette région riche en minéraux ont été accusés de multiples massacres.

Le conflit s’est intensifié à la fin de 2021 avec la résurgence d’un groupe rebelle appelé M23, qui a lancé des attaques pour s’emparer de territoires. Les Nations Unies et les organisations de défense des droits de l’homme ont affirmé que ce groupe bénéficiait du soutien du Rwanda voisin, bien que ce pays réfute ces allégations.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la CEDEAO dénonçant un éloignement des idéaux panafricains

Dans une décision sans précédent, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) le 28 janvier. Un communiqué conjoint de ces États souligne que la Cédéao s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme, les accusant également de ne plus être en accord avec leurs objectifs initiaux.

La réaction de la Cédéao ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, elle affirme n’avoir reçu aucune « notification formelle directe » des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté. La Commission de la Cédéao a appris la décision par voie de presse, précise-t-elle.

Malgré ces différends, la Cédéao soutient s’être investie dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel dans les trois États en question. Elle considère le Burkina Faso, le Niger et le Mali comme des membres importants de la Communauté et préconise une « solution négociée à l’impasse politique ».

Selon l’article 91 du Traité de la Cédéao, tout État membre souhaitant se retirer de la Communauté doit notifier sa décision par écrit au Secrétaire Exécutif dans un délai d’un an. À l’expiration de ce délai, s’il n’y a pas de retrait de la notification, l’État cesse d’être membre de la Communauté.

Cependant, les trois États semblent avoir omis de respecter ces dispositions. Ils estiment que la Cédéao a dévié de ses objectifs initiaux, accusant même l’organisation de se plier aux injonctions de « puissances étrangères ». La situation demeure tendue, avec la Cédéao suivant de près l’évolution de la crise et se réservant le droit de faire d’autres déclarations en conséquence. La question clé reste la recherche d’une solution négociée pour résoudre cette impasse politique au sein de la Communauté.

Report de la Mission Ministérielle de la CEDEAO à Niamey en Raison de Problèmes Techniques

Une délégation ministérielle de la CEDEAO, prévue pour se rendre à Niamey au Niger  hier jeudi, a dû annuler son déplacement en raison de « problèmes techniques », selon un communiqué officiel de l’organisation sous-régionale.

Le communiqué explique que la délégation de la Communauté a passé toute la journée de jeudi à l’aéroport d’Abuja, prête à se rendre à Niamey. Cependant, en raison de problèmes techniques avec l’avion affrété par la Commission, le vol spécial prévu pour conduire la délégation d’Abuja à Niamey n’a pas pu être réalisé.

Cette délégation ministérielle avait été mandatée par la Task Force Présidentielle de la CEDEAO pour négocier dans le cadre de la crise nigérienne, en coordination avec les autorités de transition nigériennes. La CEDEAO, regrettant ce contretemps « technique », assure de sa détermination à fixer une nouvelle date afin de reprogrammer la mission dans les plus brefs délais.

Le communiqué conclut en soulignant l’engagement continu de la CEDEAO à trouver une solution négociée aux problèmes politiques dans la sous-région.

Can 2023: La sélection guinéenne boycotte l’entraînement avant les huitièmes de finale de la CAN 2023

hier jeudi 25 janvier 2024, la sélection guinéenne, le Syli National, a fait l’impasse sur son entraînement prévu à trois jours des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations. Les joueurs dirigés par Kaba Diawara ont pris cette décision en raison du non-paiement de leur prime de qualification, estimée à 10 000 dollars, soit environ 6 048 781 Francs CFA.

Malgré la perspective du crucial match en huitièmes de finale contre la Guinée Équatoriale prévu pour dimanche à 18h, les joueurs ont exprimé leur mécontentement en faisant grève, considérant le non-paiement de la prime comme une entrave à leur préparation pour la compétition.

Suite à ce boycott, un représentant du ministère guinéen s’est rendu sur place, promettant de revenir samedi avec l’argent promis. Cependant, cette assurance n’a pas été suffisante pour convaincre les coéquipiers de Serhou Guirassy, qui ont maintenu leur position de protestation en refusant de s’entraîner.

Une réunion ultérieure entre les cadres de l’équipe et des responsables guinéens s’est déroulée dans un hôtel pour tenter de résoudre la situation. Bien que les joueurs aient été assurés que la somme serait versée samedi, l’issue de la réunion n’a pas totalement convaincu, bien que des perspectives favorables semblent se profiler.

Rappelons que la Guinée a terminé à la troisième place de son groupe, derrière le Sénégal et le Cameroun, avec quatre points. Elle s’apprête à affronter la Guinée Équatoriale pour une place en quarts de finale, dans un contexte où la stabilité de l’équipe est mise à l’épreuve par cette crise de primes. En phase de poules, la Guinée a enregistré un match nul face au Cameroun, une victoire contre la Gambie et une défaite contre le Sénégal, le champion d’Afrique en titre. En revanche, la Guinée Équatoriale a impressionné avec sept points, obtenant un nul contre le Nigeria et deux victoires convaincantes contre la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.

Une délégation parlementaire malienne en terre Burkinabè pour renforcer les liens fraternels et aborder les défis communs

Dans une démarche de coopération et d’échange fructueux, une délégation de parlementaires maliens, dirigée par Diarra Rakytalla, la 5e vice-présidente du Conseil national de Transition, a débarqué à l’aéroport de Ouagadougou tard dans la nuit de lundi à mardi. L’objectif de cette visite d’une semaine est de travailler en étroite collaboration avec leurs homologues burkinabè de l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur des questions cruciales telles que la sécurité, la paix et le développement.

Arrivés à bord d’un vol nocturne d’Air Burkina, le nombre exact de parlementaires maliens n’a pas été précisé, mais leur présence témoigne de l’importance accordée à cette mission. La cheffe de la délégation malienne, Rakytalla Diarra, 5e vice-présidente du CNT au Mali, a exprimé l’objectif de la visite en ces termes : « Nous sommes ici dans une visite fraternelle, une visite de cordialité, d’échanges et de partage d’expériences mais aussi d’apprentissage mutuel, de mutualisation de tous nos efforts, afin de relever ensemble les grands défis auxquels sont confrontés nos deux pays, amis et frères, qui ont une histoire commune, un environnement commun et des problèmes similaires et communs à traiter. »

La délégation malienne souhaite également souligner l’appartenance des deux pays à un espace commun et la détermination partagée à relever les défis communs de la souveraineté, de la sécurité, de la paix et du développement dans la sous-région. Cette visite s’inscrit dans un cadre d’amitié, de coopération et de fraternité, renforçant les liens entre le Mali et le Burkina Faso.

Il est à noter que cette initiative fait écho à la récente visite de travail de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso à Bamako, où le président de l’ALT, Ousmane Bougouma, a conduit une délégation de parlementaires burkinabè pour une visite de 72 heures. Les relations entre le Burkina Faso et le Mali se sont intensifiées, notamment dans la lutte contre le terrorisme et l’impérialisme, principalement d’origine française. Les deux pays ont déjà organisé des conseils de ministres conjoints et maintiennent des cadres de concertation entre les autorités au plus haut niveau, démontrant leur engagement commun dans la recherche de solutions aux défis partagés.

Le Burundi ferme la frontière avec le Rwanda suite à des attaques rebelles : Les tensions régionales s’intensifient

Le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec le Rwanda après des attaques attribuées au groupe rebelle RED-Tabara. Selon les autorités burundaises, cette milice aurait lancé une attaque meurtrière près de la frontière avec la République démocratique du Congo le 22 décembre, tuant 20 personnes, dont des civils. Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a accusé le Rwanda de soutenir ce groupe rebelle, des allégations immédiatement réfutées par Kigali.

RED-Tabara, actif dans la province du Sud-Kivu en RDC, est le principal groupe armé s’opposant au régime burundais, avec une force estimée entre 500 et 800 combattants. Le ministre burundais de l’Intérieur, Martin Niteretse, a déclaré que la fermeture de la frontière était une mesure nécessaire après avoir constaté « un mauvais voisin » en la personne du président rwandais Paul Kagame.

Les relations tumultueuses entre le Burundi et le Rwanda ont déjà conduit à la fermeture de la frontière en 2015, avec une réouverture en 2022. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye en 2020, les liens avaient connu une légère amélioration, mais les tensions ont resurgi lorsque le Burundi a envoyé des troupes soutenir la lutte contre les rebelles du M23 dans l’est de la RDC, soutenus par Kigali.

Les opérations meurtrières attribuées à RED-Tabara ont ravivé les accusations de soutien du Rwanda à des groupes rebelles. Bien que le groupe ait revendiqué une attaque récente, le Rwanda nie toute association avec les groupes armés burundais. La fermeture de la frontière ajoute une nouvelle dimension aux relations déjà tendues entre les deux pays, créant des préoccupations quant à l’escalade des tensions régionales.