Niger : Un Soutien de 511 Millions $ de la BAD pour Transformer l’Avenir du Pays en 2025

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé un investissement stratégique de 511 millions de dollars américains (plus de 312 milliards de francs CFA) pour le Niger, prévu en 2025. Cette somme colossale vise à stimuler des secteurs clés du développement tels que l’éducation, la santé et l’agriculture, tout en renforçant l’accès à l’eau potable et en soutenant la gestion des catastrophes naturelles.

Ce plan de financement, annoncé par Lamin Barroco, le directeur général de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, lors de sa rencontre avec le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, représente un soutien sans précédent pour le pays. L’objectif est de propulser le Niger vers une plus grande résilience, notamment dans les domaines de l’agriculture durable, de l’accès aux soins de santé de qualité et de l’amélioration de l’éducation.

Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de la BAD pour le développement du continent, en ciblant les besoins fondamentaux pour un impact durable. Le gouvernement nigérien, reconnaissant de cette contribution significative, espère voir des résultats concrets dans l’élévation du niveau de vie et la croissance économique.

Sécurité Renforcée au Sahel : Assimi GOÏTA Mobilise les Chefs d’État-Major pour une Offensive Conjointe contre le Terrorisme

Dans une démarche sans précédent pour renforcer la sécurité régionale au Sahel, le Président de la Transition malien et chef de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a accueilli ce 6 novembre 2024 les Chefs d’État-Major des trois nations membres de l’AES : le Mali, le Burkina Faso, et le Niger. Cette rencontre stratégique, qui s’est déroulée au palais de Koulouba, marque une nouvelle étape dans l’engagement collectif des États sahéliens à lutter efficacement contre le terrorisme.

Cette audience a suivi la validation d’un plan d’action ambitieux pour le pilier défense et sécurité, élaboré par un comité d’experts. Ce plan, adopté par les chefs d’État-Major des trois pays, prévoit une coordination accrue pour combattre les menaces sécuritaires pesant sur la région. Le Général Moussa Saloua Barmou, Chef d’État-Major du Niger, a précisé que cette réunion vise à affiner les stratégies pour les opérations conjointes et la coopération militaire, assurant ainsi une exécution efficace des missions sur le terrain.

L’AES, dans ce contexte, s’affirme comme un acteur majeur pour la stabilité régionale, redoublant d’efforts pour sécuriser le Sahel face aux groupes terroristes. Cette initiative de collaboration militaire témoigne de l’engagement de ces États à construire un Sahel plus sûr, garantissant la paix et la sécurité pour leurs populations.

Vague de Départs Annoncés de la CEDEAO : Un Bloc Régional en Crise?

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) traverse une crise de confiance sans précédent. De nombreux pays, dont le Burkina Faso, le Niger et le Mali, ont récemment exprimé leur volonté de quitter l’organisation. Cette dynamique de rupture a été confirmée par Aliou Tounkara, parlementaire malien et chef de la Maison russe au Mali, en marge de la réunion annuelle du Club Valdaï en Russie. Selon lui, l’inefficacité de la CEDEAO est telle qu’elle « ne peut plus se justifier » en tant que bloc régional efficace pour ses membres.

La situation a dégénéré en janvier dernier, lorsque le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont officiellement annoncé leur retrait de la CEDEAO, accusant l’organisation d’être devenue une menace pour ses propres États membres. Cette décision est intervenue après que la CEDEAO a imposé des sanctions contre ces pays, notamment dans le cadre des récentes tensions politiques et militaires. La communauté régionale avait même proposé un plan d’intervention militaire au Niger, provoquant un mécontentement général parmi les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La montée des tensions autour de l’efficacité de la CEDEAO reflète un malaise profond quant à la gestion de la sécurité, de la politique et de l’économie régionale. Cette remise en question du rôle de l’organisation laisse entrevoir un avenir incertain pour ce bloc régional, autrefois considéré comme un pilier de la coopération ouest-africaine.

Abdoulaye Diop reçoit Emanuela Claudia Del Re pour une audience d’adieux au Mali

Lundi 28 octobre 2024, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, SEM Abdoulaye Diop, a accordé une audience d’adieux à Mme Emanuela Claudia Del Re, Représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, marquant la fin de sa mission. Cet entretien a permis aux deux responsables de revenir sur les défis majeurs auxquels fait face le Sahel, notamment les enjeux sécuritaires, politiques et socio-économiques, qui impactent profondément la région et ses populations.

Durant leur échange, M. Diop et Mme Del Re ont abordé les initiatives bilatérales en matière d’aide humanitaire et de développement, destinées à améliorer les conditions de vie des habitants du Sahel. Les deux parties ont souligné l’importance de respecter les principes régissant les actions publiques au Mali, rappelant que ces efforts doivent être guidés par un engagement sincère envers les besoins locaux.

Dans un climat de respect mutuel, M. Diop et Mme Del Re ont également insisté sur la nécessité d’un dialogue politique franc et durable entre le Mali et l’Union Européenne. Cet engagement commun vise à renforcer une coopération solide, fondée sur des intérêts partagés, pour faire face aux défis actuels et futurs de la région.

Emmanuel Macron en visite officielle au Maroc

Le président français Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte Macron, est arrivé lundi après-midi à Rabat, au Maroc, pour une visite officielle de trois jours. Ils ont été chaleureusement accueillis à l’aéroport Rabat-Salé par le Roi Mohammed VI aux alentours de 17h30 (16h30 GMT), marquant ainsi le début de cette visite placée sous le signe de la coopération bilatérale.

Mardi, Emmanuel Macron s’adressera au Parlement marocain lors d’une session commune prévue à 11h00 (10h00 GMT). Ce discours, très attendu, devrait aborder des sujets cruciaux tels que les relations diplomatiques entre la France et le Maroc, la coopération économique, ainsi que des questions régionales d’importance stratégique.

Cette visite symbolise un rapprochement entre les deux nations, renforçant les liens historiques qui les unissent et ouvrant de nouvelles perspectives de collaboration.

Le Niger et l’Algérie Dévoilent de Nouveaux Projets Stratégiques

Le Niger et l’Algérie franchissent une nouvelle étape dans leur partenariat en s’engageant à concrétiser des projets ambitieux d’ici fin 2024. Lors d’une rencontre décisive entre Toumba Mohamed, Ministre d’État nigérien chargé de l’Intérieur, et une délégation algérienne, les deux nations ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale. L’Algérie, acteur clé dans la région, s’apprête à financer plusieurs projets qui consolideront les liens historiques entre les deux pays.

Les discussions ont également abordé la situation sécuritaire au Sahel, une priorité commune, ainsi que le rôle croissant de l’Algérie au sein de la Confédération des États du Sahel. Pour sceller cette nouvelle dynamique, les deux parties ont prévu de tenir une session de la grande commission mixte Nigéro-Algérienne en 2025, marquant ainsi un engagement fort pour l’avenir de leur partenariat.

Mali : Assimi Goïta célèbre l’excellence militaire et se hisse au grade de Général d’Armée émonie solennelle à Bamako

Le lundi 21 octobre 2024, une cérémonie prestigieuse s’est tenue à Bamako sous l’égide du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, marquant un moment clé dans l’histoire militaire du Mali. Lors de cet événement exceptionnel, plusieurs officiers de haut rang ont été promus, symbolisant la reconnaissance de leur engagement sans faille au service de la nation.

Sous le regard attentif du Chef Suprême des Armées, des figures emblématiques de la défense malienne ont vu leurs efforts récompensés par des promotions historiques. Parmi eux, Malick Diaw, Sadio Camara, Ismaël Wague, et Modibo Koné ont accédé au prestigieux grade de général de corps d’armée, tandis qu’Abdoulaye Maïga a été nommé général de division. Leurs collègues, Daoud Aly Mohammedine, Abdrahamane Baby, Abdoulaye Cissé, Moussa Moriba Traoré, et Kéba Sangaré, ont également été honorés en recevant le grade de général de division.

Cependant, la surprise majeure de la cérémonie a été la promotion à titre exceptionnel d’Assimi Goïta lui-même, qui a été élevé au rang de Général d’Armée, consolidant ainsi son rôle stratégique à la tête de l’appareil militaire malien. Cet événement illustre non seulement l’importance de la valorisation des compétences militaires, mais également le leadership incontesté du Président de la Transition dans la restructuration des forces armées du Mali.

Cette cérémonie riche en émotions et en symboles a été une véritable célébration de l’excellence et du mérite au sein des forces armées, marquant un nouveau chapitre pour le pays dans sa quête de stabilité et de souveraineté.

Assimi Goïta et les ministres du Commerce de l’AES unissent leurs forces pour dynamiser l’économie sahélienne

Dans un effort pour consolider les liens économiques entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, le Président de la Transition malienne, le Général Assimi Goïta, a rencontré les ministres du Commerce de l’Alliance des États du Sahel (AES) vendredi 18 octobre à Bamako. Cette rencontre stratégique visait à renforcer la coopération économique entre ces trois nations, en conformité avec les directives fixées lors du sommet de l’AES en juillet dernier à Niamey.

Les ministres présents à cette réunion, Moussa Alassane Diallo (Mali), Serge Poda (Burkina Faso) et Seydou Asman (Niger), ont discuté des moyens de coordonner leurs efforts pour stimuler l’économie régionale, en plaçant le secteur privé au cœur des échanges. « Les Chefs d’État de l’AES ont décidé d’adjoindre aux dimensions de défense et de diplomatie, la dimension développement des États du Sahel », a déclaré Serge Poda, soulignant la volonté de créer une véritable synergie pour booster la croissance économique de la région.

Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures prises depuis la formation de l’Alliance des États du Sahel en septembre 2023. Quatre mois après sa création, les trois pays membres ont choisi de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), une organisation qu’ils accusent d’être manipulée par des puissances extérieures, notamment la France.

Le sommet de Niamey, en juillet 2024, a marqué une étape clé dans l’évolution de l’AES, transformée en Confédération des États du Sahel, avec l’ambition de se diriger vers une Fédération. Le Général Goïta, désigné président en exercice de cette confédération, a salué l’enthousiasme des ministres du Commerce et les a encouragés à accélérer la mise en œuvre des projets de développement pour le bien-être des populations sahéliennes.

Ce renforcement de la coopération économique est perçu comme une réponse audacieuse aux défis communs auxquels font face les pays du Sahel, et marque un nouveau tournant pour l’avenir de cette région en quête de stabilité et de prospérité.

Assimi Goïta et plusieurs colonels maliens élevés au grade de général : un tournant historique pour l’armée nationale

Lors du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre, une décision majeure a été prise pour l’avenir de l’armée malienne. Le colonel Assimi Goïta, président de la transition et figure emblématique du pays, a été exceptionnellement élevé au grade de général d’armée. Ce nouveau grade symbolise l’importance de son rôle dans la stabilisation du Mali et la reconstruction de son appareil sécuritaire.

Dans le sillage de cette promotion, plusieurs autres officiers de haut rang ont également bénéficié d’une montée en grade. Parmi eux, le colonel Malick Diaw, le colonel Sadio Camara, le colonel-major Ismaël Wagué et le colonel Modibo Koné, qui ont tous été promus généraux de corps d’armée. Ces nominations stratégiques viennent renforcer la structure militaire, alors que le pays est confronté à des défis sécuritaires complexes.

Ces promotions s’inscrivent dans une volonté claire des autorités de moderniser l’armée malienne et de réaffirmer leur engagement à assurer la sécurité du territoire face aux menaces croissantes. Elles témoignent également de la confiance placée dans ces hauts responsables pour mener à bien les réformes nécessaires à la réorganisation de l’appareil sécuritaire national.

Passeport biométrique de l’AES : Les experts se réunissent à Bamako pour une avancée historique

Mercredi 2 octobre 2024, Bamako a accueilli une réunion cruciale des experts des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Au cœur des discussions, la finalisation du projet ambitieux de mise en circulation du passeport biométrique, une initiative annoncée par le président en exercice de la Confédération, le Colonel Assimi Goïta.

Ce nouveau passeport biométrique, qui marque une avancée significative pour l’intégration régionale, est conçu pour faciliter la mobilité des citoyens à travers les pays membres de l’AES tout en renforçant les mesures de sécurité. L’objectif de ce document est double : simplifier les déplacements transfrontaliers dans un espace de coopération renforcée et contribuer à la lutte contre la fraude documentaire et les menaces sécuritaires dans la région du Sahel.

Au cours de cette rencontre de haut niveau à Bamako, les experts ont planché sur les détails techniques et administratifs liés à la mise en œuvre du passeport. Une initiative saluée comme un symbole de l’unité des pays membres face aux défis sécuritaires et économiques communs. Ce passeport biométrique se veut une réponse moderne à ces enjeux, permettant aux citoyens de voyager plus facilement et en toute sécurité à l’intérieur de l’espace AES.

Le Colonel Assimi Goïta, fervent défenseur de ce projet, avait souligné dans un discours récent l’importance de renforcer les liens entre les États membres, tant sur le plan économique que sécuritaire. « Ce passeport est un pas de plus vers une plus grande unité régionale. Il renforcera non seulement les échanges entre nos populations, mais il servira aussi de rempart contre les menaces qui pèsent sur notre région », a-t-il déclaré.

L’Alliance des États du Sahel, un regroupement formé pour promouvoir la coopération entre les pays de la région, voit dans ce projet une occasion de consolider la solidarité entre ses membres tout en répondant aux besoins de leurs populations. La mise en circulation du passeport biométrique est prévue pour le premier semestre de 2025, et son introduction est attendue avec impatience par les citoyens de l’AES.

Gazoduc Transsaharien : L’Algérie et le Niger relancent le projet stratégique pour l’Afrique

Le projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP), l’une des initiatives les plus ambitieuses pour relier les ressources énergétiques de l’Afrique à l’Europe, a reçu un nouvel élan lors d’une rencontre clé entre l’Algérie et le Niger. Le 29 septembre 2024, à Alger, le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, a échangé avec son homologue nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, sur les moyens d’accélérer la réalisation de ce projet stratégique.

Cette infrastructure, qui s’étend sur des milliers de kilomètres à travers le Sahara, vise à transporter le gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie. Lors de cette réunion, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à mener à bien ce projet crucial pour le développement économique de la région. En plus du gazoduc, les ministres ont exploré de nouvelles opportunités de coopération dans les secteurs du raffinage, de la pétrochimie et de l’électricité, renforçant ainsi les liens énergétiques entre Alger et Niamey.

Le Gazoduc Transsaharien représente une réponse aux défis énergétiques mondiaux tout en offrant des perspectives de croissance pour les économies africaines. Avec cette relance, le projet pourrait entrer dans une phase décisive de mise en œuvre.

Renforcement des liens : Abdoulaye Diop et Sergueï Lavrov discutent d’un partenariat stratégique à l’ONU

Le jeudi 26 septembre 2024, dans le cadre de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Son Excellence Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali , a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Excellence Monsieur Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

Cette rencontre a été l’occasion pour les deux Ministres de passer en revue les axes prioritaires du partenariat stratégique entre le Mali et la Russie. Ils ont souligné l’importance de renforcer la coopération économique et commerciale, en mettant l’accent sur le besoin d’élever ces échanges au même niveau que les excellentes relations politiques qui unissent les deux nations.

Les discussions ont également porté sur des enjeux sous-régionaux et multilatéraux d’intérêt commun, illustrant la volonté des deux pays de travailler ensemble sur des questions globales. À cette occasion, le Ministre Diop a confirmé sa participation à la Conférence ministérielle de Sotchi, prévue pour novembre 2024, afin d’approfondir encore les relations d’amitié et de coopération bilatérale.

En conclusion de leur entretien, les deux Ministres ont signé une Déclaration conjointe relative à l’espace extra-atmosphérique, un geste symbolique qui témoigne de la convergence politique entre ces deux pays amis et de leur engagement à collaborer sur des sujets d’importance mondiale.

Vers une paix durable : le Mali plaide pour des réformes au Conseil de sécurité lors de la réunion ministérielle à New York

New York, le 26 septembre 2024.

•Monsieur le Président ;
•Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Je voudrais tout d’abord vous réitérer le plein soutien du Mali dans l’exercice de votre mandat à la présidence de la Commission de Consolidation de la Paix et saluer les progrès accomplis par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF) à travers le monde depuis sa création.

Le Mali se réjouit de participer à cette rencontre ministérielle consacrée à l’examen de la révision de l’architecture de la paix 2025 et au Sommet de l’Avenir.

Sur la réforme de l’architecture de la paix, le Mali réitère son soutien à la demande légitime du Continent africain en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, afin de le rendre plus démocratique, plus légitime, en cohérence avec les mutations intervenues depuis 1945. Nous demandons que la communauté internationale soit plus vigilante dans le Sahel, afin que cessent les manœuvres et les ingérences visant à alimenter le terrorisme, au détriment de la stabilité de nos États.

Nous apprécions à sa juste valeur l’appui du Fonds de Consolidation de la Paix qui intervient au Mali depuis 2014 pour accompagner les efforts du Gouvernement dans le cadre de la stabilisation et du relèvement de notre pays, à travers notamment le financement des projets destinés aux communautés vulnérables dans toutes les régions du Mali.

Au cours du cycle actuel d’éligibilité 2019-2024, le PBF a continué ses investissements dans des domaines clés, notamment la paix, la réconciliation et la cohésion sociale, la prévention des conflits, la justice et la lutte contre l’impunité, ainsi que le renforcement de capacités des jeunes et des femmes.

Je tiens à saluer la clairvoyance de l’Assemblée générale qui a décidé de consacrer désormais une part du budget ordinaire des Nations Unies au financement du Fonds de consolidation de la paix. Cette mesure permet de garantir un minimum de prévisibilité du financement du PBF.

Le Mali mesure la responsabilité qui accompagne notre sélection comme bénéficiaire, avec quatre autres pays, de 10 millions de dollars chacun au titre de ce financement issu des contributions statutaires des États membres des Nations Unies.

La pérennisation et l’extension de cette opportunité à d’autres États permettront d’atteindre avec plus d’efficacité, notre objectif commun de consolidation de la paix à travers le monde.

Pour terminer, je voudrais remercier le système des Nations Unies pour son appui multiforme aux efforts du Gouvernement du Mali, notamment en faveur des populations affectées par la crise.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Abdellatif Hammouchi aux Émirats : Une collaboration sécuritaire renforcée pour un avenir commun

Le 26 septembre 2024, Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sécurité nationale et de la surveillance du territoire du Maroc, a conclu sa visite officielle aux Émirats arabes unis (EAU) avec une série d’avancées stratégiques dans le renforcement de la coopération bilatérale en matière de sécurité. Au cœur de cette visite, l’approfondissement des relations entre les deux nations et l’exploration des solutions techniques et technologiques de la police d’Abou Dhabi.

Accueilli par de hautes personnalités émiraties, dont le général de division Faris Khalaf Al Mazrouei et le président d’Interpol Ahmed Nasser Al-Risi, Hammouchi a supervisé des démonstrations innovantes des dernières technologies de sécurité, y compris des simulations réalisées dans la « Safe City » d’Abou Dhabi, un projet phare utilisant l’intelligence artificielle pour améliorer la sécurité et la circulation.

Cette rencontre a permis de poser les bases d’une coopération sécuritaire renforcée. Un mémorandum d’entente a été signé entre la DGST et l’Académie des sciences policières de sécurité Saif Bin Zayed, visant à échanger des connaissances, organiser des formations conjointes et développer des stratégies de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme. Cette initiative s’inscrit dans une volonté commune d’élargir les collaborations sécuritaires internationales, en lien avec Interpol, et de mettre l’accent sur la cybersécurité.

Au-delà des démonstrations technologiques, cette visite souligne l’importance croissante des relations diplomatiques entre le Maroc et les Émirats arabes unis, axées sur des objectifs communs en matière de sécurité régionale et de lutte contre les menaces globales.

La CEDEAO condamne fermement les attaques terroristes à Bamako et réaffirme son engagement pour la paix en Afrique de l’Ouest

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, ce mercredi 18 septembre 2024, sa profonde consternation face aux attaques terroristes qui ont ciblé des installations militaires à Bamako, au Mali, la veille. Ces attaques, survenues le mardi 17 septembre 2024, ont causé des pertes en vies humaines ainsi que de nombreux dégâts matériels.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a fermement condamné ces actes terroristes qui menacent la paix et la sécurité non seulement du Mali, mais aussi de l’ensemble de la région ouest-africaine. L’organisation a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement malien, aux familles des victimes et à toute la population malienne, profondément touchée par ces événements tragiques.

Réaffirmant son engagement indéfectible en faveur de la paix, la CEDEAO a rappelé qu’elle soutenait toutes les initiatives visant à promouvoir la sécurité et la stabilité dans la sous-région. Cette condamnation intervient alors que la communauté internationale redouble d’efforts pour contrer la montée de la violence terroriste en Afrique de l’Ouest.

Les États-Unis condamnent fermement l’attaque à Bamako et réaffirment leur soutien au Mali

Le gouvernement américain a vivement réagi à l’attaque armée survenue à Bamako le 17 septembre, exprimant sa profonde tristesse et son indignation face à cet acte qu’il qualifie de « lâche et barbare ». Dans un communiqué officiel, les États-Unis ont condamné fermement cette violence tout en exprimant leur solidarité avec le peuple malien en cette période de deuil.

Présentant leurs condoléances au gouvernement du Mali, aux familles des victimes ainsi qu’à l’ensemble de la population malienne, les États-Unis ont également adressé leurs vœux de prompt rétablissement aux blessés. Washington a réaffirmé son engagement à soutenir le Mali dans sa quête de stabilité et de paix, soulignant l’importance de renforcer la coopération pour lutter contre le terrorisme et la violence dans la région.

Cet acte de solidarité intervient à un moment critique pour le Mali, qui continue de faire face à des défis sécuritaires majeurs. Les États-Unis, par cette prise de position, renforcent leurs liens avec le pays et leur volonté d’œuvrer pour un avenir plus sûr pour la population malienne.

Vers une Fédération Sahelienne : Les Ministres des Affaires étrangères de l’AES réunis à Bamako pour renforcer l’intégration

Le 16 septembre 2024 à Bamako, s’est tenue la première réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), marquant une étape cruciale dans l’intégration régionale entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Sous la présidence d’Abdoulaye Diop, Ministre malien des Affaires étrangères, les représentants de ces pays ont réaffirmé leur engagement pour une intégration socio-économique renforcée et une prospérité partagée au sein de l’AES.

Cette rencontre symbolique coïncide avec le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, instituant l’AES le 6 juillet 2024 à Niamey. Les Ministres, Karamoko Jean Marie Traoré (Burkina Faso), Bakary Yaou Sangaré (Niger), et Abdoulaye Diop (Mali), ont salué la vision de leurs chefs d’État, Colonel Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, et Abdourahamane Tiani, pour placer les aspirations de leurs peuples au cœur de cette initiative.

Au-delà de la célébration, les discussions ont abordé des sujets clés, notamment la mise en œuvre des décisions du Sommet de Niamey, l’élaboration d’un cadre de coordination diplomatique et l’actualisation de la feuille de route de la Confédération. L’objectif ultime de cette intégration est de former une Fédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Par ailleurs, les Ministres ont fermement condamné l’ingérence d’États étrangers dans les affaires de la région, dénonçant notamment le soutien public de l’Ukraine aux groupes terroristes impliqués dans l’attaque de Tinzawatène, au Mali. Cette condamnation marque une volonté unanime de renforcer la sécurité dans la région.

Les travaux ont permis d’identifier les actions diplomatiques essentielles pour concrétiser la feuille de route de l’AES et promouvoir une coopération continue entre les trois pays.

Assimi Goïta célèbre le premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel et annonce de nouvelles initiatives

Le 15 septembre 2024 marque le premier anniversaire de la signature de la Charte fondatrice de l’Alliance des États du Sahel (AES), une coalition unissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger. À cette occasion, le président en exercice de l’AES, le Colonel Assimi Goïta, a livré un discours dans lequel il a souligné les succès remportés par l’alliance dans la lutte contre le terrorisme, tout en présentant les nouveaux objectifs de développement et d’intégration de la région.

Le Colonel Goïta a mis en avant les victoires significatives des forces armées des trois pays membres contre les groupes terroristes, assurant une plus grande sécurité pour les populations du Sahel. Il a également insisté sur les deux autres piliers de l’AES : la diplomatie et le développement. L’alliance, selon lui, reste ouverte à des partenariats avec d’autres pays de la sous-région, en respectant la souveraineté et le principe de non-ingérence.

Parmi les initiatives clés dévoilées, l’AES prévoit de créer une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation pour soutenir le développement économique de la région. Un nouveau passeport biométrique sera bientôt mis en circulation, facilitant la libre circulation des biens et des personnes. En outre, une chaîne d’information commune sera lancée pour une diffusion coordonnée des informations des trois pays.

Assimi Goïta a conclu en affirmant que l’AES est avant tout une alliance des peuples, visant à protéger les populations et à améliorer leur bien-être, tout en s’engageant à faire du Sahel un espace de paix durable.

Confédération AES : Abdoulaye Diop orchestre une réunion décisive des Ministres des Affaires étrangères à Bamako

Ce vendredi 13 septembre 2024, Son Excellence Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, a reçu en audience les Chefs de délégation des Hauts fonctionnaires du Burkina Faso et du Niger à Bamako. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), prévue pour le 16 septembre 2024.

La Confédération AES, dont la présidence inaugurale est assurée par le Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition et Chef de l’État malien, place la diplomatie au cœur de ses priorités. Ainsi, les Hauts fonctionnaires des trois pays se penchent sur les textes relatifs à la création des instances de la Confédération et à leur fonctionnement. Ces travaux sont essentiels pour établir les bases solides de cette coopération régionale axée sur trois piliers majeurs, dont la diplomatie.

Au cours de cette audience, le Ministre Diop a prodigué des conseils pratiques aux Chefs de délégation, leur donnant des orientations pour garantir le succès des discussions. Il a réaffirmé l’importance de cette rencontre dans la mise en œuvre rapide et efficace de la Confédération AES.

Le Niger adopte le modèle du CNT malien pour renforcer sa transition parlementaire

Le Niger se tourne vers le Mali pour améliorer son processus de transition politique. Une délégation de haut niveau, dirigée par le Colonel-Major Abdou Idé Kambé, se trouve actuellement à Bamako pour étudier le modèle du Conseil National de Transition (CNT) malien. Cette visite d’étude a pour but d’examiner les mécanismes et les stratégies adoptés par le CNT pour établir une structure parlementaire stable, malgré les défis rencontrés.

Le CNT malien a été salué pour sa capacité à instaurer une gouvernance parlementaire efficace dans un contexte de transition complexe. Inspiré par ce succès, le Niger espère adapter ces pratiques à son propre processus législatif afin de renforcer la stabilité et l’efficacité de son organe législatif durant sa période de transition.

Le Mali renforce sa lutte contre la migration irrégulière grâce à un partenariat innovant

Le lundi 9 septembre , le Ministre des Maliens établis à l’Extérieur, Mossa AG ATTAHER, a signé une convention de partenariat stratégique avec le Programme TOUNKARANKÉ, une initiative ambitieuse visant à mobiliser les ressources de la diaspora malienne pour stimuler le développement local. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la Politique Nationale de Migration et constitue une réponse directe aux défis posés par la migration irrégulière.

L’objectif principal de cette collaboration est de créer des opportunités économiques viables pour les jeunes dans leurs régions d’origine. Le Ministre Mossa AG ATTAHER a souligné que la diaspora joue un rôle crucial dans le financement de projets vitaux, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé, ce qui permettrait de réduire les tentations de migration non régulée.

« La meilleure sensibilisation contre la migration irrégulière, c’est l’exemple », a déclaré le ministre, réaffirmant l’importance de créer des emplois locaux pour dissuader les jeunes de quitter leurs communautés à la recherche d’opportunités ailleurs. Il a également salué l’engagement de Monsieur Cheikh SALL ainsi que l’implication de multiples acteurs pour maximiser les ressources locales et internationales.

Le Bénin et le Niger relancent les négociations pour une sortie de crise

Après plus d’un an de tensions diplomatiques, le Bénin et le Niger ont décidé de reprendre les discussions pour normaliser leurs relations. Ce lundi 9 septembre 2034, le ministère des Affaires étrangères nigérien a annoncé que les deux pays ont convenu de relancer la coopération bilatérale.

En marge du Sommet 2024 du Forum de Coopération Sino-Africaine à Beijing, les Ministres des Affaires étrangères du Bénin et du Niger se sont rencontrés pour discuter de cette reprise. Sous la direction de leurs Chefs d’États respectifs, ils ont échangé sur les prochaines étapes à suivre pour restaurer la confiance entre les deux nations.

Un point clé de cet entretien a été la convocation, à une date à convenir, de la 12e session de la grande commission mixte de coopération Niger-Bénin. Le Niger a toutefois exprimé des inquiétudes sécuritaires retardant la réouverture de la frontière, mais le Bénin a assuré sa pleine coopération pour surmonter ces obstacles et renforcer les liens entre les deux pays.

Il est à noter que le 6 août 2024, le nouvel ambassadeur du Bénin a officiellement présenté ses lettres de créance au président du Niger, marquant ainsi une volonté commune de rétablir des relations solides.

Sommet Chine-Afrique : Assimi Goïta et Xi Jinping Réaffirment un Partenariat Stratégique

Le 5 septembre 2024, le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) s’est ouvert à Pékin avec des discours marquants du Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition malienne, et du Président chinois Xi JINPING. Le Président GOÏTA a souligné l’importance des relations solides entre le Mali et la Chine, en remerciant la Chine pour son soutien dans la lutte contre le terrorisme et pour ses efforts de développement au Mali.

Le Colonel GOÏTA a également dénoncé les ingérences néocoloniales qui freinent le progrès de nombreux États africains, tout en appelant à une coopération équitable. Il a mentionné la création de la Confédération des États du Sahel, qui réunit le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour renforcer la sécurité régionale.

De son côté, Xi JINPING a mis l’accent sur des actions concrètes dans l’industrie, les infrastructures, et la modernisation du sud global, réaffirmant l’engagement de la Chine à soutenir les aspirations africaines à travers un partenariat respectueux et mutuellement bénéfique.

FOCAC 2024 : Le Président GOÏTA Renforce les Liens Diplomatiques en Afrique

Lors du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) 2024, le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOÏTA, a mené une série de rencontres diplomatiques essentielles. Après avoir eu des discussions fructueuses avec les Premiers ministres du Burkina Faso et du Niger, le Président GOÏTA a rencontré ses homologues de la Mauritanie, du Togo et de la Centrafrique.

Ces échanges ont été l’occasion de renforcer la coopération régionale et de promouvoir le bon voisinage, avec pour objectif de construire une Afrique unie, solidaire, pacifique, sécurisée et prospère. Le Colonel GOÏTA a souligné l’importance de préserver la souveraineté du Mali et de soutenir ses choix stratégiques, tout en s’assurant que chaque décision prise soit en accord avec les aspirations du peuple malien.

Par ailleurs, le Président GOÏTA a évoqué la création de la confédération des États du Sahel, un projet clé visant à renforcer la sécurité collective, la diplomatie et le développement dans une région en proie au terrorisme. Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de coopération et de solidarité entre les nations africaines pour faire face aux défis communs.

La Confédération des États du Sahel au Forum sino-africain : Une coopération stratégique sans complexe

La Confédération des États du Sahel (AES) participe activement au Forum de coopération sino-africaine, qui se tient du 4 au 6 septembre à Pékin. Dirigée par le Président en exercice de l’AES, le Colonel Assimi Goïta, cette délégation sahélienne est fermement déterminée à défendre ses intérêts, refusant toute posture de demande d’aide.

À la veille de l’ouverture du Forum, le Colonel Goïta a rencontré les délégations du Niger et du Burkina Faso, menées respectivement par le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, et le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem De Tambéla. Les discussions ont porté sur l’élaboration d’une stratégie commune visant à renforcer la coopération avec la Chine, un partenaire jugé essentiel pour le développement de la région.

Ali Mahaman Lamine Zeine a souligné l’importance de cette réunion, qui a permis de réaffirmer l’engagement des États membres de l’AES à agir de manière coordonnée face aux défis actuels. « Nous sommes venus avec une vision claire : celle de défendre nos intérêts et d’assurer que la coopération avec la Chine soit bénéfique pour nos pays et nos populations », a-t-il déclaré.

Les Premiers ministres ont également insisté sur la nécessité de maximiser les avantages de ce partenariat tout en protégeant les intérêts nationaux. « Nous ne sommes pas ici pour mendier. Nous venons vendre ce que nous avons et inviter la Chine à investir davantage dans nos pays, » a conclu Zeine, rappelant que les ressources abondantes de la région sont des atouts majeurs dans cette coopération.

Renforcement des Liens Russo-Mongols : Poutine Annonce une Augmentation des Échanges Commerciaux et des Projets Stratégiques

Lors de sa rencontre avec le Président mongol Ukhnaagiin Khurelsukh à Oulan-Bator ce mardi, Vladimir Poutine a souligné le renforcement des relations économiques entre la Russie et la Mongolie. Le Président russe a révélé que les échanges commerciaux entre les deux pays se déroulent désormais « presque entièrement dans des monnaies alternatives au dollar et à l’euro », marquant ainsi un tournant significatif dans leurs relations économiques.

Le chiffre d’affaires commercial mongolo-russe a augmenté de plus de 21% au cours des sept premiers mois de 2024, une croissance notable qui témoigne de l’approfondissement des liens économiques bilatéraux. Poutine a également exprimé la proximité des positions des deux pays sur de nombreux sujets internationaux et a remercié la Mongolie pour son respect de l’héritage historique commun.

Les deux dirigeants ont discuté de projets stratégiques futurs, notamment la possibilité de coopération dans le domaine du nucléaire civil et l’examen en cours d’un projet de gazoduc reliant la Russie, la Mongolie et la Chine. Ukhnaagiin Khurelsukh a affirmé que la Mongolie voit en la Russie un leader dans les domaines de la paix, de la sécurité, et du développement durable, soulignant l’importance de cette visite pour l’avenir des relations entre Moscou et Oulan-Bator.

Le Colonel Assimi Goïta renforce la coopération militaire avec la Chine lors de sa visite à Norinco

Le lundi 2 septembre 2024, le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, a entamé sa visite officielle en Chine en se rendant à l’entreprise Norinco, spécialisée dans la fabrication d’armements. Cette visite s’inscrit dans le cadre du 9ᵉ Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui débutera le 4 septembre à Beijing.

Lors de cette première étape de son agenda en Chine, le Colonel Goïta a conclu une convention stratégique avec le Directeur de Norinco, portant sur l’acquisition de nouveaux équipements militaires pour le Mali. Cette initiative vise à renforcer les capacités de défense du pays, un impératif alors que les défis sécuritaires continuent de peser lourdement sur la nation ouest-africaine.

La délégation malienne, conduite par le Colonel Goïta, a eu l’occasion de découvrir les dernières avancées technologiques de Norinco à travers une projection et une visite guidée des installations. Parmi les équipements présentés figuraient des armes légères, des drones, ainsi que des systèmes d’artillerie de pointe, illustrant la diversité et la sophistication de l’arsenal proposé par l’entreprise chinoise.

La signature de cette convention militaire souligne l’importance de la coopération entre la Chine et le Mali dans le domaine de la défense, un partenariat qui pourrait avoir des implications significatives pour la sécurité régionale en Afrique de l’Ouest.

Mali: Le Colonel Assimi GOÏTA Accueilli en Héros à Beijing pour le Sommet Sino-Africain

Le dimanche 1er septembre 2024, le Président de la Transition du Mali, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, a été accueilli avec faste à Beijing, en République populaire de Chine, à l’occasion du 9ᵉ sommet du Forum pour la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). Ce sommet de grande envergure réunit les leaders africains et chinois pour renforcer les relations bilatérales et discuter des enjeux stratégiques entre les deux continents.

Le Colonel GOÏTA est arrivé en compagnie d’une délégation malienne de haut niveau, composée de cinq ministres influents : le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, le Ministre de l’Économie et des Finances, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, ainsi que le Ministre de l’Énergie et de l’Eau. À son arrivée, il a été accueilli avec tous les honneurs protocolaires, témoignant de l’importance accordée par la Chine à sa participation à ce sommet crucial.

L’ambassadeur du Mali en Chine, Son Excellence Monsieur Elise Jean DAO, était également présent pour accueillir le président GOÏTA, soulignant l’importance de cette visite pour renforcer les liens diplomatiques et économiques entre le Mali et la Chine.

Le 9ᵉ sommet du FOCAC s’annonce comme une plateforme stratégique où le Mali, sous la direction du Colonel GOÏTA, entend consolider ses partenariats avec la Chine, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération dans les domaines de la sécurité, de l’économie, et des infrastructures.

Jeux Paralympiques : Raoua Tlili, Héroïne Africaine, Remporte l’Or à Paris 2024

Raoua Tlili, athlète tunisienne de 34 ans, a une fois de plus inscrit son nom dans l’histoire du sport africain en remportant, ce 30 août 2024 à Saint-Denis, sa septième médaille d’or aux Jeux paralympiques. Tlili s’est imposée en lancer du poids dans la catégorie F41, offrant ainsi à l’Afrique sa toute première médaille des Jeux de Paris 2024.

Déjà détentrice du record du monde dans sa catégorie, avec un lancer de 10,55 mètres depuis Tokyo 2021, Tlili a confirmé son statut de grande favorite en atteignant 10,4 mètres dès son deuxième essai. Ce lancer lui a assuré la première place jusqu’à la fin du concours.

« C’est une immense fierté de décrocher cette médaille pour la cinquième fois consécutive aux Jeux paralympiques », a déclaré Tlili, visiblement émue. Elle a également exprimé sa détermination à continuer sa carrière, en visant déjà les Jeux de Los Angeles en 2028.

Avec cette nouvelle victoire, Raoua Tlili rejoint les plus grandes figures du para-sport africain et continue d’inspirer des générations d’athlètes, tout en défiant les stéréotypes. Elle aura l’occasion d’ajouter une nouvelle médaille à sa collection lors du lancer du disque, prévu le 4 septembre prochain.

Le Contingent Allemand Quitte Définitivement la Base Aérienne de Niamey

Le 29 août 2024, la base aérienne de transport 101 à Niamey a été le théâtre d’une cérémonie marquant le retrait définitif des forces allemandes du Niger. En présence de hauts responsables militaires des deux pays, la signature des documents officialisant ce départ a été précédée par un état des lieux minutieux.

Le désengagement des forces allemandes s’est opéré en plusieurs phases. Au total, cinq vols ont été nécessaires pour évacuer les 60 militaires allemands encore présents sur le sol nigérien ainsi que 146 tonnes de matériels et d’équipements. Ce retrait marque la fin d’une présence militaire allemande au Niger, observée et rapportée par des correspondants sur place, y compris lors des préparatifs des deux derniers vols.

Selon Mamane Sani Kiaou, chef d’état-major des armées de terre du Niger, ce départ symbolise la fin d’une ère de coopération militaire entre le Niger et l’Allemagne, du moins sous cette forme