Israël frappe l’Iran pour la septième nuit consécutive : Trump envisage une implication américaine

18 Juin 2025 : Pour la septième nuit d’affilée, Israël a poursuivi ses frappes ciblées contre l’Iran. Cette nouvelle série de bombardements s’est concentrée autour de sites jugés sensibles, notamment des zones proches des installations nucléaires iraniennes. L’objectif affiché de Tel-Aviv : affaiblir les capacités militaires et nucléaires de Téhéran, dans un contexte de tensions régionales de plus en plus explosives.

Ces frappes nocturnes ciblées contre l’Iran, viennent prolonger l’opération Rising Lion, lancée il y a une semaine. Selon des sources israéliennes, cette offensive vise à « neutraliser toute menace stratégique » émanant de l’Iran, jugé responsable d’actions hostiles dans toute la région.

Un soutien implicite des États-Unis ?

Alors que la communauté internationale appelle à la désescalade, Donald Trump,  président des États-Unis, a déclaré ne pas exclure une intervention militaire américaine :

« Je vais peut-être le faire, peut-être pas » 

Il a insisté sur la nécessité de « soutenir les alliés menacés » et affirmé que « l’Iran ne doit en aucun cas disposer de l’arme nucléaire ». Cette déclaration, bien que prudente dans sa forme, ravive les craintes d’un élargissement du conflit à l’échelle internationale. L’administration américaine, pour sa part, reste officiellement en retrait, tout en maintenant une présence militaire renforcée dans la région.

Une guerre de plus en plus hybride

En parallèle des frappes aériennes, les tensions entre les deux puissances se jouent aussi dans l’espace numérique. L’Iran a intensifié ses cyberattaques contre des infrastructures stratégiques israéliennes et américaines. De son côté, le Mossad aurait mené plusieurs opérations clandestines sur le sol iranien, selon des fuites relayées par des médias internationaux.

Cette guerre hybride, mêlant armement conventionnel et affrontement numérique, témoigne d’un nouveau palier franchi dans les confrontations régionales.

La communauté internationale sur le qui-vive

Face à la montée des tensions, les appels à la retenue se multiplient. La Chine, la Russie, l’Union européenne et l’ONU appellent à une désescalade immédiate et à un retour à la table des négociations. Cependant, aucune initiative diplomatique majeure n’a encore émergé.

De nombreux analystes estiment que le conflit pourrait rapidement déstabiliser toute la région, en particulier si des groupes alliés à l’Iran (comme le Hezbollah ou les Houthis) décidaient d’intervenir.

Tesla s’installe au Maroc : cap sur l’énergie verte et la mobilité électrique

C’est désormais officiel : Tesla s’installe au Maroc. Le géant américain a lancé sa filiale Tesla Morocco le 27 mai 2025, selon les médias locaux. Constituée sous forme de société à responsabilité limitée (SARL), elle est le fruit d’un partenariat entre Tesla International B.V. et Tesla Motors Netherlands B.V., deux entités européennes du groupe d’Elon Musk.

Basée à la Marina de Casablanca et dotée d’un capital de 27,5 millions de dirhams, la nouvelle entité ambitionne de structurer un écosystème complet de mobilité électrique au Royaume. Importation, distribution, maintenance de véhicules, déploiement de bornes de recharge : rien n’est laissé au hasard.

 Énergie solaire et stockage : la vraie révolution Tesla

Mais le projet va bien au-delà de la voiture. Le vrai tournant stratégique se joue du côté de l’énergie renouvelable. L’objet social de Tesla Morocco inclut en effet :

  • L’installation de systèmes solaires photovoltaïques

  • Le stockage stationnaire de l’électricité (via batteries Tesla Powerwall ou Megapack)

  • La vente d’électricité, potentiellement aux entreprises et aux particuliers

Ces activités placent Tesla comme un futur acteur clé de la transition énergétique marocaine, à l’heure où le Royaume mise sur le solaire et l’éolien pour atteindre ses objectifs climatiques.

 Une stratégie panafricaine en gestation ?

Cette implantation ne serait qu’un premier pas vers l’Afrique, continent à fort potentiel pour la mobilité durable et les solutions énergétiques décentralisées. Avec le Maroc comme hub, Tesla pourrait déployer ses technologies dans d’autres marchés du Maghreb et au-delà.

À la tête de cette filiale prometteuse, deux dirigeants : Rafael Arqueza Martin (Espagne) et Shahin Oliver Khorshidpanah (États-Unis). Leur mission : faire du Maroc une vitrine de l’innovation verte à l’africaine.

Mali : vers un mandat présidentiel de cinq ans pour le chef de la Transition, un tournant stratégique inspiré du Sahel

Le mercredi 11 juin 2025, le Conseil des ministres du Mali a validé un projet de loi révisant la Charte de la Transition. Il introduit un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable, pour le chef de la Transition, sans date d’élection immédiate.

Cette initiative fait suite aux recommandations du Dialogue inter-maliens d’avril 2025, qui proposaient que le chef de la Transition devienne Président de la République pour diriger une refondation de l’État. Cette orientation s’inscrit dans la continuité des Assises nationales de la refondation de 2021, qui réclamaient une restructuration profonde du pays avant toute consultation électorale.

Le gouvernement justifie ce changement par le besoin de stabilité institutionnelle, dans un contexte sécuritaire toujours précaire. Il souhaite poursuivre les réformes engagées depuis l’adoption de la nouvelle Constitution en juillet 2023, approuvée par référendum.

Une stratégie régionale alignée avec le Niger et le Burkina Faso

Cette réforme s’inscrit dans une dynamique régionale portée par la Confédération des États du Sahel (AES), fondée en juillet 2024. Elle réunit le Mali, le Niger et le Burkina Faso autour d’une vision commune de souveraineté, de défense et d’intégration politique, après leur retrait de la CEDEAO en janvier 2025.

Des mesures similaires ont déjà été appliquées chez les partenaires du Mali. Au Niger, une charte adoptée en mars 2025 a permis au général Abdourahamane Tiani de diriger pour un mandat renouvelable de cinq ans. Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a également vu son mandat prolongé pour cinq ans après un dialogue national en août 2024.

Une validation attendue et un appel au consensus national

Le texte malien doit encore suivre les étapes de validation prévues par la Charte de la Transition. Le gouvernement veut mobiliser un large consensus, notamment auprès de la diaspora et des forces vives. Il entend aussi rassurer la communauté internationale sur le respect des principes de transparence, de dialogue et d’inclusivité.

Mali : Une nouvelle charte pour la paix ou le début d’un tournant autoritaire ?

Le Mali entre dans une nouvelle ère politique. Alors que le pays tourne définitivement la page de l’accord de paix d’Alger, les autorités de la Transition s’apprêtent à adopter une Charte nationale pour la paix et la réconciliation. Ce document majeur, fruit d’une longue réflexion politique, entend offrir un cadre souverain, adapté aux réalités du pays, pour bâtir une paix durable.

Le 26 mai 2025, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a dirigé une réunion stratégique à la Primature avec la commission chargée de la rédaction de cette Charte. Objectif : peaufiner les derniers détails avant son adoption officielle prévue pour le 30 juin prochain.

Lancée en juin 2024 sous l’impulsion du Président de la Transition, la commission présidée par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga a connu un parcours semé d’embûches. Malgré des consultations nationales difficiles, les contributions citoyennes recueillies entre février et avril 2025 ont enrichi le texte, aujourd’hui structuré en 16 titres, 39 chapitres et 105 articles.

Une rupture assumée avec l’Accord d’Alger

En janvier 2024, le Mali avait déclaré l’accord d’Alger « caduc », rompant officiellement avec le processus soutenu par la communauté internationale. La nouvelle Charte se veut une réponse malienne, souveraine, et surtout libérée des influences extérieures. Un virage radical qui suscite à la fois espoir et inquiétude.

Car si le document met en avant des valeurs fortes comme le patriotisme, la cohésion sociale, la sécurité collective et la justice équitable, certains observateurs pointent l’absence de certains groupes armés dans les discussions. Un manque d’inclusivité qui pourrait fragiliser la portée réelle de la Charte sur le terrain.

Le texte entend également promouvoir une gouvernance transparente, la liberté de la presse et une lutte résolue contre la corruption. Fait notable, il mise sur les mécanismes traditionnels et locaux pour la prévention des conflits, marquant une volonté de recentrer les solutions au cœur des réalités maliennes.

Refondation politique ou centralisation du pouvoir ?

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de bouleversement profond. Le 13 mai 2025, tous les partis politiques et associations à caractère politique ont été dissous par décret présidentiel. Une décision inédite, justifiée par le besoin de « réorganiser l’espace politique », mais qui suscite de vives inquiétudes.

En parallèle, une nouvelle architecture législative est en cours d’élaboration. Elle vise à redessiner entièrement le paysage politique malien, en rupture totale avec le système précédent. Pour ses partisans, il s’agit d’un pas vers la stabilité et la cohésion. Pour ses détracteurs, cette refondation risque de consolider un pouvoir centralisé, au détriment du pluralisme et de la démocratie.

Le Premier ministre a néanmoins réaffirmé l’engagement du gouvernement à concrétiser les principes de la Charte sur le terrain. La route vers une paix durable est encore longue, mais le Mali, plus que jamais, semble décidé à la tracer seul, selon ses propres règles.

Trump lève les sanctions contre la Syrie depuis Riyad : un geste surprenant pour la paix ?

Le président américain Donald Trump a surpris la communauté internationale ce mardi 13 mai en annonçant, depuis Riyad en Arabie saoudite, la levée des sanctions américaines contre la Syrie. Cette décision intervient à la veille de sa rencontre avec le président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa, également prévue en Arabie saoudite.

« Je vais ordonner l’arrêt des sanctions contre la Syrie pour leur donner une chance de grandeur », a déclaré Trump, précisant que cette décision avait été prise après des demandes insistantes du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman.

Ce geste marque un tournant potentiellement décisif pour les relations entre Washington et Damas, ouvrant peut-être la voie à un rapprochement diplomatique après des années de tensions et de sanctions économiques sévères.

« African Lion 2025 » : Le Maroc et les États-Unis en Mode Défense Totale

Ce lundi 12 mai à Agadir, les Forces armées royales marocaines et les forces armées des États-Unis ont lancé la 21ᵉ édition des manœuvres « African Lion ». Cet exercice militaire d’envergure, qui se poursuivra jusqu’au 23 mai, vise à renforcer les capacités de réaction rapide des forces alliées face aux menaces sécuritaires et à consolider les partenariats multinationaux.

La cérémonie d’ouverture, organisée au quartier général de la Zone Sud des FAR, a rassemblé des délégations militaires de plusieurs pays. Le général de division Mohammed Benlouali et le général de brigade Brian Cederman ont tous deux souligné l’importance stratégique de cet exercice, considéré comme l’un des plus grands en Afrique.

Les opérations comprennent des simulations de postes de commandement, des entraînements tactiques, des missions de décontamination NRBC et des actions médico-humanitaires. Cet événement illustre la coopération stratégique solide entre Rabat et Washington, tout en renforçant les capacités des forces partenaires pour faire face aux défis sécuritaires mondiaux.

Tournant Décisif : Zelensky et Poutine Prêts à Négocier la Paix à Istanbul

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a accepté de rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine, pour ouvrir un dialogue direct en vue de mettre fin au conflit qui déchire leurs deux pays depuis plus d’un an. Cette rencontre, prévue le 15 mai 2025 à Istanbul, en Turquie, pourrait marquer un tournant historique si elle se concrétise.

Un Signal d’Espoir pour la Paix
Moscou a proposé des discussions « directes » et « sans condition préalable », une initiative saluée par Kiev comme un « signe positif ». Pour Zelensky, cette ouverture est une lueur d’espoir après des mois de violences et de destructions. « C’est un signe positif que les Russes pensent enfin à mettre fin à la guerre. Le monde entier attend ce moment depuis très longtemps », a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’importance d’un cessez-le-feu comme première étape pour un retour à la paix.

Vers une Rencontre Historique à Istanbul
Sur son compte X, l’ancien comédien devenu chef de guerre a confirmé sa participation à ces pourparlers : « J’attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses ».

La Russie Répondra-t-elle Présente ?
Si Kiev semble prête à saisir cette opportunité, le silence du Kremlin sur la participation de Poutine laisse planer le doute. La question de savoir si le dirigeant russe fera effectivement le déplacement reste ouverte, et le monde retient son souffle.

Un Moment Crucial pour l’Europe et le Monde
Ce face-à-face pourrait non seulement changer le cours de la guerre, mais aussi redessiner l’équilibre géopolitique en Europe et au-delà. Alors que les regards sont tournés vers Istanbul, beaucoup se demandent si cette tentative de dialogue pourra vraiment ouvrir la voie à une paix durable.

Poutine célèbre la « génération des vainqueurs » lors des commémorations du 9 mai

Ce 9 mai 2025, Vladimir Poutine a honoré la « génération des vainqueurs » lors d’une réception au palais à Facettes, au cœur du Kremlin. Il a exprimé sa gratitude envers les anciens combattants et leurs familles, rappelant l’importance de préserver la mémoire des héros de la Seconde Guerre mondiale.

« Nous sommes une grande famille de vainqueurs, » a déclaré Poutine, insistant sur l’héritage laissé par cette génération. Il a souligné que cette victoire reste un symbole puissant de courage et de sacrifice pour la Russie et les États de la Communauté des États indépendants (CEI).

Le président russe a également évoqué l’impact mondial du conflit, qui a touché des millions de vies en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique. Selon lui, il est crucial de transmettre aux futures générations les valeurs de cette époque, marquées par le courage et la solidarité.

Les célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie ont réuni à Moscou des dirigeants venus de plusieurs continents. Des défilés militaires, des cérémonies de dépôt de gerbes et des feux d’artifice ont marqué cette journée historique, témoignant de la volonté de ne jamais oublier les sacrifices consentis pour défendre la liberté.

Mali et ONU : Vers une coopération humanitaire renforcée face aux défis majeurs

Le jeudi 8 mai 2025, Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, a reçu une délégation de haut niveau du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA), dirigée par M. Svein Atle Michelsen, Directeur des politiques humanitaires.

Cette rencontre stratégique a permis d’aborder des questions essentielles pour l’amélioration de l’aide humanitaire au Mali, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, climatiques et financiers.

Les priorités discutées :

  1. Accès aux services sociaux de base : Renforcer l’assistance aux populations vulnérables, notamment les réfugiés et les déplacés internes.

  2. Coordination humanitaire : Optimiser la réponse aux crises malgré la baisse des financements internationaux.

  3. Autonomie des populations : Développer des solutions durables pour réduire la dépendance à l’aide d’urgence.

  4. Mécanismes locaux : Promouvoir une gestion endogène des défis humanitaires, en phase avec les réalités maliennes.

Le Ministre DIOP a salué l’engagement des partenaires humanitaires tout en rappelant l’importance d’aligner leurs actions sur les priorités nationales et les principes constitutionnels du Mali. « Une coopération efficace doit respecter nos cadres de gouvernance et cibler les besoins réels des populations », a-t-il souligné.

Cette discussion ouvre la voie à une collaboration plus structurée entre le Mali et l’ONU, dans un contexte où l’urgence humanitaire rencontre des enjeux de développement à long terme.

Pourquoi c’est important ?
Avec l’aggravation des crises sécuritaires et climatiques, le Mali mise sur des partenariats innovants pour protéger ses populations tout en renforçant sa résilience. Les conclusions de cette audience pourraient influencer les prochaines stratégies d’aide internationale dans la région.

Gabon : Découvrez le Nouveau Gouvernement de la Ve République – Une Équipe Choc pour une Transition

Un gouvernement de rupture et de compétences
À peine investi le 3 mai 2025, le président gabonais, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a dévoilé ce lundi 5 mai la composition de son premier gouvernement sous la Ve République. Ce remaniement stratégique, annoncé par le Secrétaire général de la Présidence, symbolise une volonté claire de réforme après la transition post-coup d’État d’août 2023.

Des nominations fortes pour une nouvelle ère
Parmi les figures marquantes :

  • Séraphin Moundounga devient vice-président de la République.

  • Alexandre Barro Chambrier prend le poste de vice-président du gouvernement.

  • Henri-Claude Oyima, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, aura la lourde tâche de lutter contre la vie chère.

  • Camélia Ntoutoume-Leclercq, ministre d’État de l’Éducation, incarne la priorité donnée à la formation.

Secteurs clés sous haute surveillance

  • Défense & Sécurité : Brigitte Onkanowa (Défense) et Hermann Immongault (Intérieur) en première ligne.

  • Justice & Droits humains : Séraphin Akure Davin veillera à l’équité.

  • Environnement & Économie bleue : Mays Mouissi (Environnement) et Laurence Mengue Me Nzoghe (Mer et Pêche) en charge des défis écologiques.

  • Énergie & Mines : Gilles Nembé (Mines) et Sosthène Nguema Nguema (Pétrole et Gaz) piloteront des secteurs stratégiques.

Une équipe diversifiée pour relever les défis
Le gouvernement marque un équilibre entre technocrates et membres de la société civile, avec des profils comme :

  • Pascal Ogowet Siffon (Tourisme durable)

  • Élodie Diane Fouefoué (Femme et Famille)

  • Mark Doumba (Économie numérique)

Une feuille de route ambitieuse
Avec des priorités comme la relance économique, la réforme institutionnelle et la lutte contre les inégalités, ce cabinet devra concrétiser les promesses de la transition.

Mpox en Sierra Leone : l’épidémie explose, l’État décrète l’urgence sanitaire

La Sierra Leone tire la sonnette d’alarme. En deux jours seulement, les services de santé ont recensé près de 200 nouveaux cas de mpox lors d’une campagne de dépistage ciblé. Face à cette progression fulgurante, le gouvernement a déclaré une urgence de santé publique.

Depuis janvier 2025, le pays totalise 763 cas et six décès liés à cette maladie virale. Freetown, la capitale, concentre l’essentiel des infections. Les autorités y ont ouvert quatre centres de traitement depuis février. Aujourd’hui, la majorité des districts sont également touchés.

L’OMS observe une forte accélération

L’Organisation mondiale de la santé confirme l’alerte : plus de 200 cas ont été confirmés en une semaine. L’agence évoque une hausse rapide de la transmission à l’échelle nationale.

Les données actuelles montrent que 95 % des patients sont des adultes et que 60 % sont des hommes. Mais l’absence d’analyses épidémiologiques précises empêche de comprendre pleinement la dynamique de l’épidémie.

Vaccination d’urgence et obstacles majeurs

Pour contenir l’épidémie, les autorités ont lancé une campagne de vaccination ciblée. Elles ont déjà vacciné plus de 1 000 personnes considérées à haut risque : soignants, travailleurs du sexe et contacts proches de cas confirmés. L’OMS a livré 60 000 doses de vaccin pour soutenir cette réponse.

Cependant, deux défis majeurs ralentissent la lutte : la désinformation massive et le retard des malades à consulter.

Une menace régionale et mondiale

La Sierra Leone n’est pas seule. En République démocratique du Congo, les autorités ont comptabilisé 5 200 cas et 22 décès depuis janvier. Même si le nombre de tests a baissé récemment, les clades Ia et Ib du virus continuent de circuler.

En Ouganda, les chiffres restent inquiétants. Le pays signale 200 à 300 nouveaux cas par semaine, pour un total de plus de 4 000 cas et 33 décès en 2025.

La variole simienne progresse dans le monde

Depuis janvier 2022, 132 pays ont notifié des cas de mpox. À l’échelle mondiale, le virus a causé près de 138 000 infections et 317 décès. En mars 2025, 3 300 nouveaux cas ont été enregistrés, dont 85 % en Afrique, 8 % en Europe et 5 % dans les Amériques.

Sahel–Atlantique : Quand Mohammed VI trace la route de l’avenir pour l’Afrique

Dans le cadre de l’ambitieuse Initiative Atlantique lancée par le Maroc en 2023, le roi Mohammed VI a accordé une audience officielle aux chefs de la diplomatie des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Lundi, au Palais Royal de Rabat, le Souverain marocain a reçu M. Karamoko Jean Marie Traoré (Burkina Faso), M. Abdoulaye Diop (Mali) et M. Bakary Yaou Sangaré (Niger), réaffirmant ainsi la volonté du Maroc de consolider une coopération Sud-Sud concrète et durable.

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat stratégique entre Rabat et les capitales sahéliennes, basé sur la solidarité, le respect mutuel et une vision commune du développement africain. L’audience, empreinte de chaleur diplomatique, a permis d’exprimer des convergences de vues fortes sur les grands enjeux sécuritaires, économiques et géopolitiques de la région.

Les ministres sahéliens ont salué l’engagement du roi Mohammed VI en faveur du Sahel et ont remercié le Royaume pour ses efforts continus en matière de soutien au développement humain et d’intégration régionale. Ils ont particulièrement souligné l’importance de l’Initiative Atlantique, qualifiée de « transformation géopolitique majeure ». Ce projet vise à offrir aux pays enclavés du Sahel un accès stratégique et sécurisé à l’océan Atlantique, favorisant ainsi leur désenclavement, leur diversification économique et leur souveraineté énergétique.

En retour, les représentants de l’AES ont assuré de leur pleine mobilisation aux côtés du Maroc pour accélérer la mise en œuvre des corridors atlantiques et des mécanismes institutionnels associés. Ils ont également présenté au Souverain les avancées enregistrées dans la structuration de l’Alliance des États du Sahel, née en septembre 2023, pour répondre aux défis partagés de sécurité, de développement et d’affirmation politique.

Par cette audience de haut niveau, le Maroc affirme sa position de partenaire de confiance, engagé dans une approche fondée sur l’égalité, la non-ingérence et le respect de la souveraineté des États. L’Initiative Atlantique s’inscrit ainsi dans une vision plus large d’une Afrique puissante, solidaire et connectée, où les nations sahéliennes jouent un rôle central dans la recomposition des équilibres régionaux.

« Je suis absolument déterminé  » Tidjane Thiam défie son éviction de la présidentielle ivoirienne

La tension monte à six mois de la présidentielle. Le 22 avril 2025, le tribunal de première instance d’Abidjan a ordonné la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale. Motif : il aurait perdu sa nationalité ivoirienne. Cette décision provoque un véritable séisme politique.

Tidjane Thiam, président du PDCI et ex-CEO de Crédit Suisse, ne décolère pas. Dans une vidéo diffusée le jour même, il dénonce une « élimination politique » habillée de droit, qu’il juge « inique et incompréhensible ». Il y voit une manœuvre pour écarter « le rival le plus sérieux » d’Alassane Ouattara à l’élection du 25 octobre 2025.

« Ce n’est pas l’image que je veux pour notre pays, affirme-t-il. Je n’accepterai pas cette agression. » À ses partisans, il lance : « Choisir librement son dirigeant est une question de dignité. Vous pouvez compter sur moi pour mener ce combat. »

Selon lui, un sondage indépendant commandé auprès d’une organisation internationale crédible le place largement en tête. Il devancerait Laurent Gbagbo, classé deuxième, et battrait le président sortant au second tour avec 57 % des voix contre 41 %.

Mais un obstacle juridique complique la donne. En 1987, Thiam avait obtenu la nationalité française. Il y a officiellement renoncé en mars 2025. Pourtant, ses opposants s’appuient sur l’article 48 du Code de la nationalité, qui prévoit la perte automatique de la nationalité ivoirienne en cas d’acquisition volontaire d’une autre.

Or, ce même article précise que cette perte est conditionnée par un décret gouvernemental, et ce, pendant 15 ans après la naturalisation étrangère. Thiam estime donc être toujours dans les règles.

La Constitution ivoirienne, en revanche, est stricte : un candidat à la présidence doit être uniquement Ivoirien. Pas de double nationalité. Et surtout, pas de passeport étranger.

La radiation du candidat du PDCI intervient alors que ce dernier avait été désigné pour représenter son parti à l’élection. Résultat : un climat politique sous haute tension et une campagne qui s’annonce aussi explosive qu’incertaine.

Cédéao en pleine zone de turbulences : une session ministérielle sous tension pour retenir le Sahel

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) traverse une période critique. Du 22 au 23 avril 2025, son Conseil des ministres se réunit en session extraordinaire à Accra, capitale du Ghana, pour discuter du retrait effectif du Burkina Faso, du Mali et du Niger, désormais unis au sein de la Confédération des États du Sahel (AES).

Cette réunion coïncide avec le lancement officiel du cinquantenaire de l’organisation, créant un contraste saisissant entre célébration et crise. Les discussions porteront principalement sur les modalités de désengagement des trois pays sahéliens, ainsi que sur les conséquences pour les agences et programmes encore actifs sur leurs territoires.

Dans un geste diplomatique fort, le président ghanéen John Dramani Mahama, tout juste revenu d’une tournée dans les pays de l’AES, a invité leurs dirigeants à prendre part aux festivités. Objectif : rouvrir le dialogue malgré les tensions et tenter un rapprochement, même symbolique.

Pour rappel, le retrait des trois pays, décidé en janvier 2024, deviendra effectif un an après, soit en janvier 2025. Ces derniers reprochent à la Cédéao d’être sous influence étrangère, notamment française, et d’ignorer les réalités sécuritaires du Sahel.

Au-delà du dossier AES, la session ministérielle abordera aussi les grands défis politiques et sécuritaires de la région, dans un contexte où l’unité de l’Afrique de l’Ouest est plus que jamais remise en question.

Présidentielle au Gabon : Une Victoire Écrasante de Brice Oligui Nguema en Attente de Validation

Le Gabon s’oriente vers la confirmation d’un scrutin sans suspense. Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, arrive largement en tête de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, avec 94,85 % des voix, selon la deuxième proclamation provisoire faite ce vendredi 18 avril par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault.

Ce dernier a expliqué que cette nouvelle annonce fait suite à une vérification approfondie des procès-verbaux de compilation. L’objectif : assurer une transparence totale avant la transmission des résultats à la Cour constitutionnelle, seule autorité compétente pour les valider.

Le président Oligui Nguema a récolté 588 074 voix sur 620 000 suffrages valides. Le taux de participation atteint 70,11 %, soit 636 665 votants sur un total de 907 665 électeurs inscrits. Parmi eux, 16 665 bulletins ont été jugés nuls ou blancs.

En deuxième position, l’ex-Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze obtient 3,11 % des suffrages, soit 19 265 voix. Les six autres candidats réunissent à peine 2,1 %.

Cette victoire écrasante, bien qu’encore provisoire, confirme l’ultra-domination de Brice Oligui Nguema dans la scène politique gabonaise actuelle. La suite dépend désormais de la décision de la Cour constitutionnelle, très attendue dans les prochains jours.

Niger-Nigéria : la diplomatie reprend ses droits après la tempête

Le Niger et le Nigéria avancent vers la normalisation de leurs relations. Le 16 avril 2025, les deux pays ont tenu une rencontre officielle à Niamey. Cette réunion a marqué un retour concret au dialogue entre les voisins.

Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, a conduit la délégation d’Abuja. Les autorités nigériennes l’ont reçu dans un climat d’apaisement. Cette dynamique calme suit les tensions liées au coup d’État du CNSP en juillet 2023.

Abuja avait activement soutenu les sanctions de la Cédéao. Cette position avait fragilisé les relations avec Niamey. Mais en mars, le Niger a accueilli l’ambassadeur nigérian. Ce geste a relancé le processus diplomatique.

Lors de la rencontre, les deux parties ont discuté de la sécurité à la frontière. Le nouveau dispositif mis en place par Abuja avait suscité des inquiétudes. Les Nigériens ont exprimé leurs réserves. En réponse, le Nigéria a proposé une meilleure coordination régionale.

Le retrait du Niger de la Force multinationale mixte a aussi pesé dans les échanges. Diffa est désormais sous protection nationale avec l’opération « Nalewa Dole ».

Les deux pays ont également évoqué la relance de la Commission mixte nigéro-nigériane. Créée en 1971, cette structure joue un rôle clé dans la coopération bilatérale. Sa réactivation s’inscrit dans un contexte de rupture avec la Cédéao, prévue en janvier 2025.

Côté économique, plusieurs projets stratégiques sont revenus sur la table. Il s’agit notamment du chemin de fer transfrontalier et du gazoduc transsaharien. Ces chantiers visent à booster les échanges et l’intégration régionale.

Malgré des tensions persistantes, les deux gouvernements veulent tourner la page. Le président Tiani avait récemment accusé Abuja de collusion avec Paris. Mais cette rencontre ouvre une voie vers la réconciliation.

À la fin des discussions, Nigérians et Nigériens ont affirmé leur volonté commune. Ils veulent renforcer leurs liens historiques dans un esprit de respect et de coopération durable.

Niger–Nigéria : vers une réconciliation stratégique après la tempête diplomatique ?

Le climat diplomatique entre le Niger et le Nigéria semble amorcer un tournant décisif. Après plusieurs mois de tensions liées au changement de régime à Niamey, les signaux d’un apaisement progressif se multiplient. Ce mercredi 16 avril, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, est attendu à Niamey pour une visite stratégique, symbole fort d’un possible réchauffement des relations bilatérales.

Cette rencontre fait suite à une première étape de dialogue initiée en mars, lorsque le chef de la diplomatie nigérienne, Bakary Yaou Sangaré, avait reçu l’ambassadeur nigérian à Niamey. Les discussions avaient alors porté sur la coopération sécuritaire, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, mais aussi sur un dispositif de contrôle frontalier jugé contraignant par Niamey.

Dans cette dynamique, les autorités nigériennes ont lancé l’opération militaire « Nalewa Dole » dans la région de Diffa, marquant leur volonté de renforcer l’autonomie stratégique du pays, en particulier après leur retrait de la Force multinationale mixte.

La reprise du dialogue entre Niamey et Abuja intervient dans un contexte régional bouleversé. En janvier 2025, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont officialisé leur retrait de la CEDEAO, créant une onde de choc diplomatique dans toute la sous-région. Une situation qui a poussé le président ghanéen John Dramani Mahama à lancer une médiation dans les capitales de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Malgré des initiatives de décrispation – comme la signature en août 2024 d’un protocole de coopération sécuritaire entre les chefs d’état-major nigériens et nigérians – les tensions persistent. Le président Abdourahamane Tiani accuse toujours Abuja de collusion avec la France pour tenter de déstabiliser son régime, des propos vivement démentis par les autorités nigérianes.

Dans un entretien accordé à Al Jazeera, le général nigérian Christopher Musa a souligné l’importance des liens historiques et géographiques entre les deux nations, appelant à dépasser les incompréhensions.

La visite de Yusuf Maitama Tuggar pourrait ainsi marquer un tournant diplomatique crucial, dans une région où les fragilités politiques et les enjeux sécuritaires redéfinissent les alliances.

Présidentielle au Gabon : L’Union africaine salue une victoire écrasante et appelle au calme

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a salué ce lundi 14 avril 2025 la tenue pacifique et l’organisation réussie de l’élection présidentielle en République gabonaise.

Dans un communiqué officiel, il félicite les autorités de Libreville pour la bonne gestion du scrutin du 12 avril. L’Union africaine dit prendre acte des résultats provisoires proclamés le 13 avril par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, qui donnent Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, largement vainqueur avec 90,35 % des suffrages dès le premier tour.

Le président de la Commission réaffirme l’engagement de l’UA à œuvrer au renforcement des institutions démocratiques au Gabon, en étroite collaboration avec les partenaires internationaux.

Enfin, Mahmoud Ali Youssouf exhorte l’ensemble des acteurs politiques et le peuple gabonais au calme et à la sérénité, dans l’attente de la proclamation officielle des résultats définitifs. Un appel à la responsabilité qui s’inscrit dans la volonté de préserver la stabilité et de favoriser une transition apaisée.

Le Président du Faso, Ibrahim TRAORÉ, trace la voie pour l’avenir économique de l’AES

Le Président du Faso, Ibrahim TRAORÉ, pose les bases d’une centrale d’achat stratégique pour l’AES

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, a accordé ce jeudi matin une audience à une délégation de ministres de l’Industrie et du Commerce des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation des engagements pris par les Chefs d’État de l’AES lors de la signature du Traité de création de la Confédération en juillet 2024 à Niamey.

Au cœur des discussions, la création d’une centrale d’achat pour les produits stratégiques dans l’espace AES. Cette initiative vise à permettre l’acquisition groupée de biens essentiels pour les pays membres, renforçant ainsi l’intégration économique de la région. Les ministres ont également abordé les réformes structurelles à mettre en place pour assurer une croissance économique durable, participative et inclusive.

Le ministre malien de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane DIALLO, porte-parole de la délégation, a souligné l’importance des orientations données par le Président TRAORÉ, qui serviront de fondement aux travaux à venir. L’objectif est de satisfaire les besoins des populations des trois pays membres, conformément aux priorités définies par les Chefs d’État.

Les discussions ont également porté sur des défis majeurs, notamment l’amélioration des infrastructures, l’accès à l’énergie, le financement, et la digitalisation des processus commerciaux et industriels dans les pays de l’AES. Ces initiatives visent à répondre aux enjeux contemporains et à préparer la région aux défis économiques du futur.

L’audience témoigne de l’engagement du Burkina Faso et du Président TRAORÉ dans le renforcement des liens économiques au sein de la Confédération des États du Sahel.

Rencontre déterminante pour l’avenir du Sahel : Ouagadougou place le secteur privé au cœur de l’intégration économique

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a ouvert ce jeudi 10 avril 2025 à Ouagadougou la deuxième rencontre des ministres chargés de l’Industrie et du Commerce, ainsi que des représentants du secteur privé de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre vise à renforcer les relations économiques et commerciales entre les pays membres et à consolider l’intégration régionale.

Un Engagement pour un Espace Économique Intégré et Durable

Depuis la signature du Traité instituant la Confédération des États du Sahel, les trois Chefs d’État se sont engagés à créer un espace économique intégré, visant à réduire la pauvreté et garantir le bien-être des populations de la région. Ce processus s’inscrit dans un développement durable et inclusif.

Bilan de la Première Rencontre et Recommandations Clés

Lors de la première rencontre en octobre 2024 à Bamako, des recommandations stratégiques ont été formulées pour renforcer la coopération. Parmi elles, l’harmonisation des politiques commerciales, l’élaboration d’un code des investissements unifié, et la création d’un plan pour la libre circulation des personnes et des biens.

L’Importance de la Collaboration pour un Développement Durable

La rencontre actuelle est l’occasion d’évaluer la mise en œuvre de ces recommandations. Serge Gnaniodem Poda, ministre burkinabè de l’Industrie et du Commerce, a souligné l’importance d’une approche collaborative, innovante et durable pour relever les défis économiques de la région.

Appels à l’Action pour le Secteur Privé de l’AES

Le ministre du Niger, Seydou Asman, a encouragé le secteur privé à adopter une approche patriotique et à saisir l’opportunité de cette rencontre pour renforcer la coopération sud-sud. De son côté, Moussa Alassane Diallo, ministre malien, a insisté sur la promotion de la libre circulation pour dynamiser les échanges commerciaux au sein de l’AES.

L’Appel du Premier Ministre à l’Action Concrète

Le Premier ministre Ouédraogo a réaffirmé l’urgence d’agir. « Nos populations attendent des actions concrètes qui amélioreront leur quotidien », a-t-il déclaré, appelant à un secteur privé dynamique et à une industrie florissante pour soutenir le commerce régional.

Un Tournant pour l’Avenir Économique du Sahel

Cette rencontre stratégique représente un tournant pour l’avenir économique du Sahel. La présence du Premier ministre témoigne de l’engagement du Burkina Faso à promouvoir un espace économique solide et prospère au sein de l’AES.

Crise Algéro-Malienne : Des accusations mutuelles et une tension Diplomatique sans précédent !

La tension diplomatique entre l’Algérie et le Mali atteint de nouveaux sommets après l’incident du drone malien. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, les forces algériennes ont abattu un drone malien près de la frontière. Le gouvernement malien a dénoncé une « agression flagrante » et menace de porter plainte devant des instances internationales. Alger, quant à elle, a réagi vivement, rejetant les accusations et accusant le Mali de vouloir détourner l’attention des échecs de sa transition politique.

Les Réactions d’Alger : Une Diversion Politique, selon le Gouvernement Algérien

Le gouvernement algérien, dans un communiqué officiel, a exprimé sa consternation face aux accusations maliennes. Selon Alger, ces accusations visent à masquer « l’échec manifeste » de la transition malienne. Ce processus, qualifié de putschiste, a plongé le Mali dans une spirale de déstabilisation, menaçant la sécurité régionale. L’Algérie critique la collusion supposée entre Bamako et le terrorisme, affirmant que ces allégations sont sans fondement.

L’Incident du Drone : Une Violation de l’Espace Aérien Algérien

Alger rejette catégoriquement les accusations maliennes de complicité avec le terrorisme. Le gouvernement algérien rappelle que l’incident du drone est survenu après plusieurs violations de l’espace aérien algérien. Le drone malien aurait pénétré l’espace aérien algérien à trois reprises, le dernier incident ayant eu lieu le 1er avril 2025. Alger justifie la destruction du drone en raison de sa trajectoire jugée « offensive » par ses forces de défense.

Mesures de Réciprocité : Rappel des Ambassadeurs et Retard de Prise de Fonction

En réponse, l’Algérie a annoncé des mesures de réciprocité. Le pays a rappelé ses ambassadeurs au Mali et au Niger, et reporté la prise de fonction de son nouvel ambassadeur au Burkina Faso. Ces mesures visent à exprimer son mécontentement face à l’attitude des autorités maliennes et à affirmer sa position sur la sécurité régionale.

Le Mali Maintient sa Version des Faits : Le Drone Abattu sur Son Territoire

Le gouvernement malien persiste dans sa version des faits. Selon Bamako, le drone aurait été abattu 9,5 km au sud de la frontière, sur le territoire malien. Le gouvernement malien a convoqué l’ambassadeur algérien et a retiré sa participation au Comité d’État-Major Conjoint (CEMOC), accusant Alger d’avoir empêché une opération visant à neutraliser des groupes armés à Kidal.

La Réaction de l’AES : L’Algérie Compromet la Sécurité Régionale

Dans une déclaration conjointe, le Collège des Chefs d’État de l’AES a qualifié l’incident d’agression contre ses membres. L’AES a exprimé sa « profonde déception » et accusé l’Algérie de compromettre la sécurité régionale. En réponse, l’organisation a rappelé ses ambassadeurs pour consultations, aggravant ainsi la crise diplomatique entre les deux pays.

Trump frappe l’Afrique avec des taxes douanières massives

Dans un coup de tonnerre commercial, l’administration Trump a déclenché une offensive tarifaire massive contre 180 pays, dont 50 nations africaines. Des taxes douanières variant entre 10% et 50% viennent frapper de plein fouet des économies africaines déjà vulnérables, selon les données exclusives obtenues par notre rédaction.

Une attaque frontale contre les exportations africaines

Le Lesotho subit le choc le plus violent avec des droits de douane américains de 50%, en représailles à ses propres barrières à 99% sur les produits américains. Madagascar (47%), Maurice (40%) et le Botswana (37%) figurent parmi les pays les plus lourdement taxés.

L’Afrique du Sud, premier exportateur continental vers les USA, voit son industrie automobile menacée par une surtaxe de 30% sur les véhicules et pièces détachées. « C’est un coup dur pour un secteur qui exporte pour 2 milliards de dollars », déplore un analyste économique sud-africain.

L’AGOA en péril, les alternatives incertaines

Ces mesures sonnent comme un enterrement de première classe pour l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), l’accord commercial phare entre les USA et l’Afrique. « C’est dramatique pour les exportateurs qui s’étaient spécialisés sur le marché américain », analyse Meissa Babou, économiste sénégalais.

Face à ce repli américain, les experts explorent des pistes alternatives :

  • L’Asie, avec la Chine comme débouché potentiel
  • L’Europe, malgré des normes d’accès contraignantes
  • Les marchés intra-africains, via la ZLECAf

Un risque inflationniste majeur

« Augmenter nos propres tarifs serait suicidaire », met en garde M. Babou. « Nous importons tout et créerions une inflation galopante ». Le tableau des mesures réciproques montre pourtant que certains pays comme Madagascar (93%) ou Maurice (80%) maintiennent des barrières élevées.

PaysTaxes USATaxes africaines
Lesotho50%99%
Madagascar47%93%
Afrique du Sud30%60%
Nigeria14%27%
Egypte10%10%

Vers une reconfiguration des échanges

Cette offensive commerciale s’inscrit dans un contexte plus large de réduction de l’aide américaine et de démantèlement partiel de l’USAID. Elle pourrait accélérer le pivotement de l’Afrique vers d’autres partenaires, au risque de profondément modifier l’architecture des échanges commerciaux continentaux.

Alors que les économies africaines tentent de se remettre des chocs successifs de la pandémie et de la crise ukrainienne, cette nouvelle tempête tarifaire pourrait laisser des traces durables. Les prochains mois diront si le continent parvient à transformer cette contrainte en opportunité de diversification commerciale.

L’AES et la Russie scellent une alliance stratégique : Vers un nouveau modèle de sécurité sahélienne

Moscou, 3 avril 2025 – Les premières consultations ministérielles entre la Russie et l’Alliance des États du Sahel (AES) ont marqué ce mercredi une étape décisive dans l’émergence d’un nouveau cadre de sécurité en Afrique. Réunis à Moscou, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont scellé avec leur homologue russe Sergueï Lavrov une coopération multidimensionnelle.

Une alliance stratégique en gestation

« L’AES représente un pas vers une nouvelle architecture de sécurité en Afrique », a déclaré M. Lavrov à l’issue des discussions. Ce sommet inédit fait suite au retrait des trois pays sahéliens de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), un mouvement que le ministre malien Abdoulaye Diop justifie sans ambages : « Notre futur linguistique ne pose aucun problème. L’AES entend promouvoir ses langues nationales. »

La Russie, premier pays à reconnaître officiellement l’AES créée en septembre 2023, affiche sa volonté d’accompagner cette nouvelle entité régionale. « Nous sommes prêts à apporter notre soutien dans les domaines de la défense, de la sécurité, de l’économie et de la diplomatie », a assuré le chef de la diplomatie russe.

Priorité sécuritaire et coopération militaire

Face à la menace terroriste qui pèse sur la région, les pays de l’AES envisagent de mettre sur pied des forces armées conjointes. « Cette coopération militaire trilatérale permettra de combattre plus efficacement les groupes terroristes », a expliqué M. Diop, tout en accusant l’Ukraine de « soutenir les terroristes au Sahel », qualifiant Kiev d' »État terroriste ».

Le Niger a par ailleurs annoncé l’ouverture prochaine d’une ambassade russe sur son territoire. « Cette décision renforcera nos relations bilatérales », a commenté Bakary Yaou Sangaré, ministre nigérien des Affaires étrangères.

Des échanges économiques en plein essor

Les discussions ont également mis en lumière le dynamisme des relations économiques. « Les échanges commerciaux entre la Russie et l’AES ont été multipliés par dix en un an », s’est félicité M. Lavrov, témoignant du rapprochement accru entre les parties.

Pour la première fois, le drapeau de l’AES a été exhibé hors du continent africain, un symbole fort salué par le ministre russe qui a exprimé ses « vœux de prospérité pour les peuples de l’Alliance ».

Un nouveau format de coopération institutionnalisé

Les parties ont convenu de pérenniser ce dialogue stratégique. « Le format quadripartite Russie-AES deviendra régulier, avec des réunions annuelles », a précisé M. Lavrov. Karamoko Jean-Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, a souligné le caractère fructueux de ces premières consultations, menées dans « une atmosphère amicale ».

Cette rencontre historique ouvre une nouvelle page dans les relations entre Moscou et les pays sahéliens, tout en posant les bases d’une architecture sécuritaire alternative en Afrique de l’Ouest. Reste à observer comment cette alliance se concrétisera sur le terrain face aux défis sécuritaires et géopolitiques de la région.

La Hongrie entame son retrait de la Cour pénale internationale

Budapest, 3 avril 2025 – Le gouvernement hongrois a officialisé ce jeudi son intention de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI). L’annonce intervient alors que le pays reçoit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de cette même institution.

Une procédure engagée

Gergely Gulyás, directeur de cabinet du Premier ministre Viktor Orbán, a confirmé sur les réseaux sociaux le lancement de la procédure de retrait. Conformément au Statut de Rome, cette décision prendra effet un an après sa notification officielle aux Nations unies.

La Hongrie rejoint ainsi le Burundi et les Philippines, seuls pays à avoir quitté la CPI depuis sa création en 2002. Budapest justifie sa décision en qualifiant l’institution de « politiquement biaisée », reprenant une critique fréquemment émise par l’ancien président américain Donald Trump.

Contexte diplomatique sensible

L’annonce coïncide avec la visite officielle de Benjamin Netanyahu, sa première en Europe depuis que la CPI a émis contre lui un mandat d’arrêt en novembre 2024 pour crimes de guerre présumés à Gaza. Le dirigeant israélien a été accueilli avec les honneurs militaires à Budapest.

Plusieurs organisations de défense des droits humains avaient appelé la Hongrie à arrêter Netanyahu. Le ministre israélien des Affaires étrangères a au contraire salué « la position morale forte » de la Hongrie.

Réactions institutionnelles

Contactée par l’AFP, la CPI a rappelé que la Hongrie demeurait « tenue de coopérer » avec l’institution jusqu’à l’aboutissement complet de la procédure. Le porte-parole Fadi El Abdallah a souligné que « les États ne peuvent déterminer unilatéralement le bien-fondé des décisions judiciaires ».

La Hongrie avait signé le Statut de Rome en 1999 mais ne l’avait jamais ratifié, invoquant des questions de constitutionnalité. Cette position lui permet aujourd’hui de contester l’autorité de la CPI.

Perspectives

Ce retrait s’inscrit dans un contexte de défiance croissante envers les institutions judiciaires internationales, alors que plusieurs dirigeants, dont le président russe Vladimir Poutine, font également l’objet de mandats de la CPI.

Mali : 43 milliards FCFA levés avec succès sur le marché financier régional, un signal fort pour l’économie

Le Mali réalise une performance financière remarquable sur le marché régional de l’UEMOA en levant 43 milliards FCFA au lieu des 40 milliards initialement prévus Cette émission de titres publics orchestrée par l’Agence UMOA-Titres confirme l’intérêt des investisseurs pour l’économie malienne

Des Instruments Financiers Variés et Attractifs

Trois instruments ont structuré cette levée de fonds Un Bon assimilable du Trésor à 12 mois avec un taux marginal de 8,9000 % et un taux moyen pondéré de 8,8341 % ainsi que deux Obligations assimilables du Trésor à 3 ans et 5 ans offrant respectivement une rémunération de 6,15 % et 6,35 %

Un Contexte Favorable Mais Exigeant

Alors que les États de l’UEMOA prévoient de mobiliser 2 600 milliards FCFA au second trimestre 2025 le Mali prouve sa solidité financière en attirant l’épargne régionale Ce succès intervient alors que la BCEAO projette une croissance régionale de 6,9 % en 2025 portée par la reprise des secteurs extractif et industriel

Entre Opportunité et Défi Budgétaire

Cette dynamique offre au Mali un levier important pour financer son budget et ses investissements mais impose aussi une gestion rigoureuse et une stabilité macroéconomique pour conserver la confiance des marchés financiers

Guinée : le référendum constitutionnel fixé au 21 septembre 2025, un retour à l’ordre constitutionnel en vue ?

Conakry, 2 avril 2025 – Le président de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya, a officiellement annoncé la tenue du référendum constitutionnel le 21 septembre 2025. Cette décision, révélée lors d’une allocution télévisée, marque une étape décisive dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel promis par les autorités de la transition.

Un calendrier électoral qui se précise

L’annonce intervient alors que le gouvernement a reçu un premier lot de 3 000 kits biométriques destinés à l’enrôlement des citoyens. Selon le calendrier dévoilé :

  • La campagne d’enrôlement débutera le 15 avril
  • Elle durera un mois
  • Le Registre national des personnes physiques servira de base au nouveau fichier électoral

« 2025 sera une année électorale cruciale pour notre pays », avait déclaré le général Doumbouya lors de ses vœux du Nouvel An, réaffirmant ainsi son engagement à organiser des élections crédibles.

Des incertitudes qui persistent

Malgré ces annonces, plusieurs zones d’ombre subsistent :

  1. Le fichier électoral : Le gouvernement maintient qu’il sera issu du Recensement à vocation d’état civil (RAVEC), pourtant suspendu depuis plus d’un mois.
  2. Les retards accumulés : La promesse initiale de rendre le pouvoir aux civils avant fin 2024 n’a pas été tenue.
  3. La crédibilité du processus : Les opposants et observateurs internationaux s’interrogent sur la transparence des opérations.

Le ministre de l’Administration du territoire, le général Ibrahima Kalil Condé, a tenté de rassurer : « La tenue des élections cette année est certaine. » Mais sur le terrain, les doutes restent tenaces.

Un enjeu majeur pour l’avenir de la Guinée

Ce référendum constitue une étape clé dans la transition politique initiée après le coup d’État de septembre 2021. Son succès – ou son échec – pourrait déterminer :

  • La stabilité politique du pays
  • La crédibilité internationale de la Guinée
  • L’acceptation du processus par la population

Niger : Libération surprise d’anciens ministres et militaires

Dans un geste inédit, les autorités nigériennes ont ordonné le 1er mars 2025 la libération de plusieurs anciens ministres, officiers militaires et militants politiques, détenus dans le cadre d’affaires qualifiées de « politiques ».

Qui sont les bénéficiaires ?

  • D’anciens membres du gouvernement déchu
  • Des gradés et sous-officiers de l’armée
  • Des activistes de partis politiques
  • Des soldats du rang impliqués dans des affaires sensibles

Une Décision Qui Fait Suite aux Assises Nationales

Cette mesure concrétise une des recommandations phares des Assises pour la Refondation tenues en février 2025, où la question de la réconciliation nationale avait été au cœur des débats.

« C’est un signal fort envoyé par la Transition », analyse un observateur politique sous couvert d’anonymat. « Mais certains y verront aussi un calcul pour consolider sa légitimité à l’approche des échéances politiques. »

Vers une Dépolitisation de la Justice ?

Alors que:
Le processus transitionnel entre dans une phase cruciale
La communauté internationale suit de près l’évolution démocratique
La société civile réclame plus de transparence

Cette libération massive pose question : s’agit-il d’un véritable tournant ou d’une opération de communication ?

Alliance Chine-Russie : Un Partenariat Stratégique Inébranlable

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, est en visite officielle en Russie du 31 mars au 2 avril, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. Ce déplacement vise à renforcer le partenariat stratégique global entre les deux puissances, un lien que Wang Yi décrit comme « inébranlable et fort comme le mont Taishan », en référence à l’une des montagnes sacrées de Chine.

Dans une interview accordée à un journal local , Wang Yi a souligné la résilience de la relation sino-russe face aux défis mondiaux. « Notre partenariat stratégique a résisté à l’épreuve des turbulences internationales et se trouve à l’avant-garde de notre époque », a-t-il affirmé. Il a également insisté sur le fait que cette coopération « n’est dirigée contre aucun pays tiers », confirmant ainsi la volonté des deux États de poursuivre leur collaboration en dehors des rivalités géopolitiques.

Le président russe Vladimir Poutine a, quant à lui, annoncé qu’il attendait Xi Jinping à Moscou le 9 mai pour célébrer ensemble la victoire sur l’Allemagne nazie et le Japon militariste. « Le Président chinois sera notre invité principal. Nous aurons l’occasion de discuter de l’état actuel des relations bilatérales, ainsi que de nos interactions sur la scène internationale », a déclaré Poutine.

En parallèle, Wang Yi a souligné que la prochaine visite de Poutine en Chine « donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux nations », laissant présager un approfondissement de la coopération stratégique entre Pékin et Moscou.

Face aux tensions géopolitiques, cette alliance sino-russe continue de se renforcer, affirmant son rôle central dans l’équilibre des forces à l’échelle mondiale.

AES : Une Nouvelle Taxe de 0,5% sur les Importations pour Financer l’Intégration Régionale

L’Alliance des États du Sahel (AES) a adopté une nouvelle taxe de 0,5 % sur les importations en provenance de pays tiers. Ce prélèvement, baptisé Prélèvement Confédéral (PC-AES), vise à financer des projets d’intégration et à assurer l’autonomie financière de la confédération.

Comment Fonctionne Cette Taxe ?

Un taux fixe et des exemptions ciblées

La taxe s’applique aux marchandises importées, calculée sur leur valeur en douane selon les règles du GATT. Cependant, certaines catégories sont exemptées, notamment :

• Les produits fabriqués dans un pays membre de l’AES

• Les aides humanitaires

• Les hydrocarbures

• Les effets personnels des voyageurs

• Les dons et les réimportations

Une gestion stricte et transparente

Les fonds collectés seront versés sur un compte spécial sous contrôle des ministres des Finances. Ils financeront en priorité :

• Les projets d’intégration régionale

• La Banque Confédérale d’Investissement

• Les dépenses de fonctionnement des institutions

• Les initiatives de solidarité entre États membres

Un recouvrement rapide et un audit annuel

Les douanes nationales collecteront cette taxe et la reverseront sous 15 jours après chaque mois. Pour garantir la transparence, un cabinet indépendant effectuera un audit annuel.

Une Entrée en Vigueur Immédiate

Cette mesure est en application depuis sa signature le 28 mars 2025.

Quels Impacts pour les Importateurs et les États Membres ?

Les importateurs devront inclure cette taxe dans leurs calculs de coûts. En contrepartie, les États membres bénéficieront de ressources supplémentaires pour financer leur développement. Cette initiative marque un tournant décisif pour renforcer la coopération et l’autonomie économique du Sahel.

L’AES mise sur une gestion rigoureuse et une transparence totale pour garantir le succès de cette nouvelle politique fiscale.

Mali-Mauritanie : une mission diplomatique de haut niveau pour renforcer la coopération et gérer la migration

Une délégation de haut niveau du Mali, dirigée par le Ministre des Maliens Établis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Mossa Ag Attaher, s’est rendue en République Islamique de Mauritanie le jeudi 27 mars 2025. L’objectif de cette mission était de renforcer les relations bilatérales et d’aborder les questions migratoires dans un contexte de tensions liées aux reconduites aux frontières.

Un dialogue stratégique au plus haut niveau

La délégation malienne comprenait :

  • Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale.

  • Modibo Koné, Général de corps d’armée et Directeur Général de l’ANSE.

  • Le Délégué Général des Maliens de l’Extérieur.

  • Le Directeur des Affaires Juridiques du MAECI.

Accueillie par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, la délégation a transmis un message du Président de la Transition du Mali, le Général Assimi Goïta.

Migration et coopération sécuritaire au cœur des échanges

Les discussions ont porté sur trois axes majeurs :
Le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.
Les récentes expulsions de ressortissants maliens de Mauritanie et les tensions qu’elles ont suscitées.
Une meilleure coordination pour gérer la migration irrégulière, dans un cadre de coopération régionale.

Du côté mauritanien, la réunion a mobilisé :

  • Mohamed Mahmoud Boye, Ministre de la Justice et Ministre des Affaires Étrangères par intérim.

  • Le Général de Division Mohamed Cheikh Mohamed Lemine.

  • Deman Hamar, Secrétaire Général du MAECI.

  • Cheikhna Moulaye Zein, Ambassadeur de Mauritanie au Mali.

Un engagement pour une coopération renforcée

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer ensemble pour apporter des solutions durables aux défis migratoires et sécuritaires. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre Bamako et Nouakchott, dans un contexte où les questions migratoires et sécuritaires restent des enjeux majeurs pour la région du Sahel.