RCA : le général Alfred Service n’est plus directeur général de la garde présidentielle

Il a été évincé le 24 janvier 2023 un décret présidentiel. Il officiera désormais en qualité de ministre conseiller à la Primature.

Après tant de tractations et de rumeurs, le général Alfred Service a été limogé de son poste de directeur général de la garde présidentielle. Le décret de destitution du désormais ancien patron de la sécurité de Faustin Archange Touadéra a été lu sur les ondes de la radio à capital public.

Aussitôt, il a pris fonction en qualité de ministre conseiller chargé de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et des petits calibres à la primature. Un nouveau poste sur lequel il doit se concentrer après trois ans de service auprès du président de la république.

D’après Radio NdekeLuka, le nom du général Alfred Service a été cité, dans plusieurs tensions au sein de la garde présidentielle. : « D’autres sources évoquent une vive tension entre lui et certains proches du Président Touadera, eux aussi dans le cercle fermé de la sécurité du Chef de l’Etat.  Mais pour le moment, il est difficile de dire que ces raisons justifient son éviction. Car aucune communication officielle n’est encore faite à ce sujet. », Signalent nos confrères.

 

RCA: dix casques bleus égyptiens blessés par la garde présidentielle

Un bus transportant des soldats du contingent égyptien de la mission de l’ONU en Centrafrique a été la cible de tirs à proximité de la résidence du chef de l’État.

 

Dix casques bleus de la Minusca ont été blessés dont deux grièvement lundi 1er novembre dans un incident impliquant des membres de la garde présidentielle, selon l’ONU. Aux alentours de 15h30 heure locale, un bus transportant des soldats du contingent égyptien de la mission de l’ONU en Centrafrique a été la cible de tirs à proximité de la résidence du chef de l’État Faustin-Archange Touadéra. Selon les premières informations, une erreur d’itinéraire serait à l’origine de l’incident.

L’ONU condamne une « attaque délibérée » et appelle à l’ouverture d’une enquête. Le gouvernement n’a pas encore réagi. Selon plusieurs sources, le chauffeur du bus identifié Nations unies, qui transportait les casques bleus égyptiens débarqués dimanche 31 octobre à Bangui, se serait trompé d’itinéraire. Le bus s’est retrouvé à 120 mètres de la résidence du chef de l’État, dans le quartier Boy-Rab, alors que le président Touadéra se trouve actuellement en Écosse pour la COP26.

Tirs sans sommation

C’est à ce moment-là que la garde présidentielle a ouvert le feu. « Des tirs nourris […] sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu’ils n’étaient pas armés », indique la Minusca. La mission de l’ONU condamne fermement ce qui « apparaît être une attaque délibérée et inqualifiable que rien ne justifie ».

Une source proche du gouvernement affirme que les casques bleus auraient tenté de « prendre des photos de la résidence » et confirme que dans sa fuite le bus a heurté une jeune femme qui a perdu la vie.

Dans ses rapports, la Minusca dénonce régulièrement des violations de l’accord qui la lie au gouvernement. Notamment des actes d’intimidations, de violences de fouilles de ses véhicules ou d’entraves à la circulation de son personnel par les forces pro-gouvernementales. Le gouvernement n’a pas encore réagi de manière officielle.

RCA : Eugène Ngaïkosset transféré à la cour pénale internationale

L’ex-capitaine est soupçonné d’avoir entre autre dirigé un bataillon de la garde présidentielle en 2005-2007 qui a massacré près d’un millier des civils.

 

Interpellé samedi par des éléments de la garde présidentielle au PK22 route de Damara, le capitaine Eugène Ngaïkosset alias Boucher de Paoua sera transféré devant la cour pénale internationale (CPI), selon des sources judiciaires centrafricaines. Son transfèrement aura lieu ce lundi à bord d’un vol spécial affrété par la CPI.

À l’issue de sa garde à vue à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie ce lundi, l’ex-capitaine des forces armées centrafricaines, Monsieur Eugène Ngaïkosset, soupçonné par la justice internationale d’avoir dirigé un bataillon de la garde présidentielle en 2005 – 2007 qui a massacré près d’un millier des civils et incendié des milliers d’habitations dans les localités de Paoua, situées à environ 485 kilomètres au nord-ouest de Bangui, sera transféré devant la cour pénale internationale à La Haye aux Pays-Bas.

Rappelons que c’est depuis 2007 que l’ex-capitaine  Eugène Ngaïkosset alias Boucher de Paoua est activement recherché par la cour pénale internationale pour crime de guerre et crime contre l’humanité. En 2015, il avait été arrêté au Congo-Brazzaville et rapatrié à Bangui. Incarcéré à la section de recherche et d’investigation (SRI), l’homme s’échappe de prison et devenait introuvable jusqu’à l’élection de Monsieur Faustin Archange Touadera, un homme  qu’il connaissait très bien.

Malgré la pression de la communauté internationale sur le gouvernement centrafricain de procéder à son arrestation, l’homme circule toujours dans la capitale sans inquiétude. Mais après la chasse aux sorcières des militaires proches de l’ancien Président François Bozizé par le régime, l’homme passe désormais dans le viseur des autorités. Ainsi, lors de la cérémonie d’inauguration de la base logistique des FACA sur la route de Damara, il a été arrêté  par les éléments de la garde présidentielle et transféré à la gendarmerie. Mais à l’issue de sa garde à vue, l’ex-capitaine s’apprête à être probablement transféré au quartier pénitentiaire de la cour pénale internationale (CPI) ce lundi à bord d’un vol spécial.

Selon des sources judiciaires, il sera présenté devant les juges de la CPI dans les prochains jours.

RCA : un pick-up de la garde présidentielle disparu au KM5

Toute la zone a été bouclée par les mercenaires russes et les FACA, mais il reste introuvable.

 

Appelé « Technical » dans le langage militaire, un pick-up de combat armé d’un canon bitube du type  DCA appartenant à la garde présidentielle a été porté disparu au KM5 dans la soirée du lundi 21 juin 2021. L’État-major des armées soupçonne les miliciens d’autodéfense, tandis que les habitants dudit quartier pensent que c’est l’œuvre d’un voyou qui aurait agi seul.

En effet, ce lundi soir, un pick-up de la garde présidentielle, à son bord, deux militaires, à savoir son conducteur et le tireur est arrivé au KM5. Le conducteur descend rapidement et entre dans un magasin, laissant le tireur seul dans le véhicule.  Mais ce dernier, quelques minutes plus tard, descend et suit le conducteur dans la boutique. Mais le véhicule, dont la clé reste au contact, est toujours stationné au bord de la route. Rapidement, un jeune homme, dans la trentaine,  saute dans la cabine  et démarre le véhicule puis disparaît à bord du véhicule.

À la sortie du conducteur et du tireur, ils n’ont plus trouvé le véhicule. Ils alertent immédiatement leur chef qui déploie rapidement des mercenaires de Wagner et une section de la garde présidentielle et de l’armée sur le lieu. Aussitôt, toute la zone est bouclée, et un ratissage est mis en place.

Cependant, le véhicule reste toujours introuvable ainsi que le malfrat. Ce qui suscite plusieurs interprétations dans la capitale. Certains pensent que les malfrats ont un sous-sol au KM5, tandis que d’autres pensent que le véhicule a été repeint par les malfrats aussitôt après l’acte criminel.