Rattrapage académique au Burkina Faso vers une normalisation des universités publiques

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr. Adjima Thiombiano, a tenu une conférence de presse le mardi 12 novembre 2024 à Ouagadougou. Il a exposé les actions mises en œuvre pour résorber les retards académiques dans les universités publiques du Burkina Faso.

Parmi ces mesures, on note la réhabilitation d’infrastructures pédagogiques, l’équipement des laboratoires, la planification des activités académiques, ainsi que l’opérationnalisation de la plateforme Campus Faso pour une meilleure gestion des inscriptions et cours en ligne. Le ministère a également déployé la connexion internet dans les Instituts d’Enseignement Supérieur et de Recherche et mis en place un programme de cours pendant les vacances afin de compenser les retards accumulés.

À la date du 30 septembre 2024, les résultats se font sentir : sur les 321 filières de formation du pays, 261 sont désormais en situation régulière, soit un taux de normalisation de 81,3 %. Les 60 filières restantes continuent cependant d’accuser du retard. Le ministre Thiombiano a salué les efforts des enseignants, chercheurs, étudiants et personnels administratifs pour cette avancée significative.

Certaines institutions, telles que l’École Polytechnique de Ouagadougou, l’École Normale Supérieure, ainsi que les Universités Lédéa Bernard Ouédraogo de Ouahigouya et Yembila Abdoulaye Toguyeni de Fada N’Gourma, affichent une régularité académique exemplaire sans aucun retard.

Face aux défis restants, le ministère a établi des perspectives ambitieuses pour une normalisation complète, notamment en renforçant le système de gestion académique, en mettant en œuvre l’Initiative Présidentielle pour une Éducation de Qualité pour Tous (IPEQ) et en investissant dans un programme de formation doctorale soutenu par un financement accru. Pr. Thiombiano a également exhorté les acteurs sociaux, comme la SOTRACO et le CENOU, à renforcer leur collaboration pour garantir un enseignement de qualité.

Rentrée scolaire 2024 : Le Capitaine Ibrahim Traoré encourage le monde éducatif et renouvelle son engagement pour la sécurité.

Ce mardi 1er octobre 2024, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Burkina Faso, a adressé un message fort au monde scolaire à l’occasion de la rentrée des classes. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, il a tenu à encourager et féliciter l’ensemble des acteurs de l’éducation pour leur engagement sans faille et leur résilience.

« Votre esprit de sacrifice est la clé pour forger une jeunesse pleine d’espoir, porteuse des ambitions de notre nation », a souligné le Président dans son message diffusé par la Présidence du Faso. Il a également exprimé une pensée particulière pour les élèves déplacés internes qui, malgré des conditions difficiles, reprennent courageusement le chemin de l’école.

Réaffirmant son engagement et celui du gouvernement, Ibrahim Traoré a promis de continuer à œuvrer pour l’amélioration de la sécurité nationale afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage pour tous les enfants, futurs leaders du Burkina Faso.

Cette rentrée scolaire 2024 s’annonce comme un symbole de courage et d’espoir, avec une jeunesse burkinabè prête à relever les défis de demain, soutenue par un gouvernement engagé.

Lancement des travaux de sélection des bourses du Royaume du Maroc pour les étudiants burkinabè

En prélude au lancement des travaux de la session du comité Inter-Etat Maroc-Burkina Faso, chargé de l’examen et la sélection finale pour les bourses du Royaume du Maroc, Son Excellence Monsieur Youssef Slaoui, Ambassadeur du Maroc au Burkina Faso, a rendu une visite de courtoisie lundi 15 juillet 2024 au Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Adjima Thiombiano.

Selon Son Excellence Monsieur Youssef Slaoui, « le Maroc a un programme très riche, très ambitieux, très renforcé en termes de coopération, en termes d’enseignement supérieur et de formation professionnelle ». Il était accompagné d’une délégation de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), présente à Ouagadougou pour la session du comité Inter-Etat Maroc-Burkina Faso.

Le Pr Adjima Thiombiano a présidé l’ouverture des travaux de cette session, réunissant les membres de la Commission Nationale des Bourses d’étude et de stage (CNBES) et la délégation de l’AMCI. Cette rencontre vise à examiner et sélectionner les nouveaux bacheliers burkinabè pour les bourses marocaines de l’année académique 2024-2025.

Le Ministre Thiombiano a salué le partenariat avec le Royaume du Maroc et l’importance de cette session pour statuer sur les bourses selon des critères transparents. Il a exprimé le souhait de voir cette initiative se perpétuer, tout en soulignant l’augmentation du nombre de bourses offertes dans un contexte de mise en place d’un référentiel pour des formations prioritaires pour le Burkina Faso. Il a également félicité les membres de la CNBES pour leur travail objectif et les a encouragés à adapter certains textes au contexte actuel.

L’Ambassadeur Slaoui a également exprimé sa satisfaction quant à la tenue de cette session et à la coopération entre les deux pays. Il a précisé que le quota global annuel est de 200 bourses, réparties entre 130 pour l’enseignement supérieur et 70 pour la formation professionnelle. À partir d’août et septembre, les étudiants burkinabè sélectionnés pourront rejoindre le Maroc et leurs centres universitaires.

Le Pr Jean Célestin Ky, Président de la CNBES, a expliqué que la tâche assignée aux membres consiste à sélectionner 90 bacheliers pour la formation universitaire et 30 bacheliers pour les bourses des Provinces du Sud du Maroc. La CNBES comprend des représentants de divers ministères et associations d’étudiants, garantissant la transparence et l’objectivité dans l’attribution des bourses.

Les travaux de cette session se déroulent du 15 au 17 juillet au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Le Président Ibrahim traoré souhaite bonne chance aux élèves de terminale pour le bac

Le Président Ibrahim Traoré a adressé ses vœux de réussite aux élèves de terminale qui débutent aujourd’hui les épreuves écrites de l’examen du baccalauréat. Dans un message publié sur le réseau social X, le président a exprimé son soutien et ses encouragements aux candidats.

« Je souhaite une bonne chance aux élèves de terminale qui font face ce jour aux épreuves écrites de l’examen du baccalauréat », a déclaré le président Traoré. Il a également eu une pensée particulière pour les élèves déplacés internes, reconnaissant les défis uniques auxquels ils ont été confrontés cette année scolaire.

« J’ai une pensée particulière pour les élèves déplacés internes qui ont passé l’année scolaire dans des conditions particulières », a-t-il ajouté, soulignant la résilience et la détermination de ces jeunes malgré les obstacles.

Le Président Traoré a profité de cette occasion pour rendre un hommage appuyé à tous les acteurs de l’éducation, saluant leur dévouement et leur engagement dans la formation et l’éveil des consciences des jeunes générations. « Je saisis l’occasion pour rendre un vibrant hommage à tous les acteurs de l’éducation pour le sacrifice consenti dans la formation et l’éveil des consciences de nos enfants, élites de demain. »

En conclusion, le président a souhaité plein succès à tous les candidats. « Plein succès aux candidats ! », a-t-il écrit, réitérant son souhait de voir les élèves triompher de cette étape cruciale de leur parcours académique.

Ce message du Président Ibrahim Traoré vient renforcer le moral des élèves et rappeler l’importance de l’éducation comme pilier du développement futur du pays.

RCA : la Banque mondiale octroie 17 milliards de FCFA pour soutenir l’éducation

Cette enveloppe est destinée au Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPASE II), dans le but d’améliorer l’accès et la qualité de ce secteur.

 

Au mois de mai 2020, le gouvernement centrafricain a adopté un Plan sectoriel de l’éducation (PSE). A cet effet, un projet d’appui a été mis en place pour soutenir ce plan. Il s’agit du Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPASE II).

En effet, le PAPSE II est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Partenariat Mondial pour l’Education (PME), la Banque mondiale et le gouvernement centrafricain dans le développement du secteur de l’Education. Il est une forme de réponse parfaite aux objectifs du plan sectoriel de l’éducation en vue d’appuyer le développement du système éducatif.

L’objectif de développement du PAPSE II est d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation pré-primaire et de base et renforcer la gestion et la résilience du système éducatif. Toutefois, la particulier de PAPSE II est le fait de l’utilisation de la langue nationale Sängö dans le programme de l’enseignement au niveau primaire » a indiqué Aboubacar Moukadas Noure, ministre en charge de l’éducation nationale.

Ledit projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 30 850 000 000 de dollars EU soit 17 5 84 500 000 de francs CFA. Il prendra en compte la question de l’amélioration de la qualité de l’éducation et la formation initiale et continue des enseignants afin d’atteindre l’objectif visé à titre de ratio maître-élève. Il va permettre  la construction des collèges de proximité dans les préfectures mal desservies et la mise en place d’une évaluation nationale des acquis scolaires des élèves.

Lors de la cérémonie du lancement officiel de ce projet qui s’est tenue le mercredi 20 octobre en la salle de conférence du Complexe scolaire international Galaxy à Bangui, Bernard Oula Coulibaly, chargé des opérations, représentant résident par intérim de la Banque mondiale en Centrafrique a mis un accès particulier sur l’exécution des différents programmes pour la réussite de ce projet. Il a montré aussi combien de fois la Banque mondiale se charge pour soutenir le PAPSE II.

Ce projet comme nous l’avons susmentionné vise à l’amélioration du système éducatif centrafricain qui a perdu sa lettre de noblesse. Le constat est déplorable du faite que les multiples crises militaro-politiques qui ont secoué la Centrafrique ont aussi largement impacté négativement sur l’éducation nationale. Plusieurs enfants n’ont pas eu l’opportunité de fréquenter les salles des classes à cause des groupes armés.

Il est aussi important de montrer combien de fois, le pays fait face à un manque considérable des enseignants titulaires qualifiés. Plusieurs écoles surtout dans les villes de provinces fonctionnent grâce à la main forte des « maîtres parents » qui pour la plus part n’a pas de niveau adéquat pour tenir l’enseignement. Aujourd’hui, la question de rehaussement du système éducatif est un véritable défi pour le gouvernement centrafricain.  La base du développement d’un pays repose sur l’éducation qui est le vecteur d’un capital humain qualifié. Le suivi et la réussite de ce projet sera un atout considérable pour le pays en matière des futures ressources humaines.