Lancement du Prix Burkinabè de la Qualité et des Journées Nationales de la Qualité

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Poda, a officiellement inauguré ce jeudi 14 novembre 2024 la 13e édition du Prix Burkinabè de la Qualité (PBQ) et la 34e édition des Journées Nationales de la Qualité (JNQ). Organisées en collaboration avec l’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) et l’Association Burkinabè pour le Management de la Qualité (ABMAQ), ces journées visent à renforcer la culture de la qualité et à optimiser les efforts des entreprises burkinabè.

Avec pour thème « Qualité et optimisation des ressources au service de la résilience de l’économie nationale », cette édition encourage les acteurs économiques à s’adapter aux défis actuels, en intégrant la qualité comme levier de compétitivité. Pour le ministre Serge Poda, le choix de cette thématique s’inscrit dans un contexte national exigeant, où la qualité ne se limite plus aux normes techniques, mais devient un engagement collectif. « Dans un monde de plus en plus interconnecté, la qualité devient un élément déterminant de la compétitivité de nos produits sur les marchés national et international », a-t-il affirmé.

Serge Poda a également mis l’accent sur la nécessité d’optimiser les ressources pour renforcer la résilience des entreprises face à la double crise sécuritaire et humanitaire que traverse le pays. Le ministre a annoncé la mise en place prochaine d’un Système de Management de la Qualité (SMQ) pour soutenir les entreprises et les organisations publiques dans cette dynamique.

Daouda Ouédraogo, président du Conseil d’administration de l’ABNORM, a pour sa part souligné l’importance de la qualité dans la pérennité des entreprises. « Seules les entreprises offrant des produits et services de qualité peuvent survivre dans un monde de concurrence féroce », a-t-il déclaré, rappelant que les JNQ et le PBQ encouragent les entreprises burkinabè à se démarquer par leur excellence.

Au programme de ces deux jours, des conférences, des expositions et la remise de prix viendront récompenser les meilleures entreprises qui se distinguent en matière de qualité. Le jury indépendant chargé de l’évaluation des candidats annoncera les lauréats dans la soirée du 15 novembre 2024, mettant en lumière ceux qui contribuent activement à l’essor de la qualité au Burkina Faso.

Ces journées marquent ainsi un engagement fort envers un avenir plus résilient, où chaque entreprise, en intégrant la qualité, peut contribuer au développement socio-économique du pays.

Sotigui Awards 2024 : La Rémunération des Acteurs Africains au Cœur des Débats à Ouagadougou

La 9e édition des Sotigui Awards a ouvert ses portes ce mercredi 13 novembre 2024 à Ouagadougou. Cette année, le festival met un accent particulier sur un sujet crucial pour l’avenir du cinéma africain : la rémunération des acteurs comédiens. Le thème de l’édition, « Quel barème de salaire pour l’acteur comédien de cinéma en Afrique ? », a suscité de vifs échanges dès l’ouverture avec un panel inaugural qui a réuni acteurs, producteurs et experts du secteur.

Selon Gustave Sorgho, membre de l’Académie des Sotigui, cette discussion est essentielle pour structurer une rémunération juste et équitable pour les artistes. « Il est de bon ton que ces personnes publiques puissent vivre de leur salaire », a-t-il souligné, appelant à une structuration du barème des salaires dans l’industrie cinématographique africaine.

Le Mali, pays invité d’honneur de cette édition, a également partagé son expérience cinématographique. Fousseyni Maïga, Directeur général du Centre National de la Cinématographie du Mali, a présenté les progrès significatifs du pays, qui est passé de 10 productions à plus de 100 films en quelques années. Il a souligné l’importance d’un environnement favorable à la création, à la formation des jeunes cinéastes et à la coproduction entre pays africains, notamment avec le Burkina Faso.

Cette édition, qui se déroule jusqu’au 16 novembre 2024, regroupe près de quarante nominés dans diverses catégories pour les 16 trophées à attribuer. Ce rendez-vous incontournable du cinéma africain promet de mettre en lumière non seulement l’art, mais aussi les défis économiques et structurels du secteur.

Une Nouvelle Ère pour le Tourisme et le Cinéma au Burkina Faso : Les Décisions Stratégiques du Conseil des Ministres

(Ouagadougou, 6 novembre 2024) – Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres du Burkina Faso a pris des décisions majeures mercredi pour revitaliser le tourisme et l’audiovisuel au Burkina Faso. Le ministre porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a annoncé la création de deux agences spécialisées : l’Agence nationale de promotion du tourisme, appelée Faso Tourisme, et l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel.

La création de Faso Tourisme, qui remplace l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB), répond à une volonté de dynamiser le secteur touristique. Les principales innovations incluent une reconfiguration du conseil d’administration, qui intégrera désormais des professionnels du tourisme, et la mise en place d’un Conseil de promotion du tourisme, chargé de conseiller sur les stratégies de promotion pour renforcer l’image du Burkina Faso. « La création de cette nouvelle agence vise à impulser une dynamique de croissance dans le tourisme burkinabè », a précisé le ministre Ouédraogo.

L’autre décision importante concerne la fusion de plusieurs structures du secteur audiovisuel pour créer l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel. Cette nouvelle entité regroupera l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), le FESPACO, ainsi que d’autres organismes liés au cinéma et à l’audiovisuel, avec pour mission de soutenir le développement économique de la filière. Le ministre Ouédraogo a souligné que cette initiative permettra de résoudre des défis tels que le financement et la structuration de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel au Burkina Faso.

Enfin, des décrets complémentaires adoptent les statuts de ces deux agences, posant les bases pour leur opérationnalisation dans les prochains mois. Ces décisions traduisent une volonté gouvernementale de promouvoir la culture et de valoriser le patrimoine burkinabè, tout en renforçant l’attractivité touristique du pays.

La Cour Royale de Tiébélé inscrite au patrimoine Mondial de l’UNESCO

Le Burkina Faso continue d’écrire son histoire dans le patrimoine culturel mondial. La Cour royale de Tiébélé a été inscrite sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, comme révélé ce vendredi 26 juillet 2024 par le service communication du ministère de la Culture.

Avec cette inscription, le Pays des Hommes intègres compte désormais quatre sites sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces sites comprennent les Ruines de Loropeni (inscrites en 2009), le Complexe W-Arly-Pendjari (2017), les Sites de métallurgie ancienne de fer (2019) et maintenant la Cour royale de Tiébélé (2024).

Le Capitaine Ibrahim a exprimé sa fierté sur son compte X, soulignant que cette inscription prouve une fois de plus la richesse du patrimoine culturel burkinabè. Il a ajouté que cette reconnaissance est une preuve des valeurs et savoir-faire endogènes sur lesquels le Burkina Faso s’engage à bâtir son avenir.

La reconnaissance de la Cour royale de Tiébélé par l’UNESCO met en lumière la valeur universelle exceptionnelle de ce site. Le dossier présenté par le Burkina Faso a été validé par le comité du patrimoine mondial lors de sa 46e session à New Delhi, en Inde.

La Présidence du Faso décerne quatre prix spéciaux lors de la 27e édition des Prix Galian

La Présidence du Faso a attribué quatre prix spéciaux dans le cadre de la 27e édition des prix Galian. Ces distinctions ont été remises par le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Anderson MEDA, lors de la Nuit des Galian, hier vendredi.

Dotés chacun d’une enveloppe d’un million de francs CFA, d’un trophée et d’une attestation, ces prix spéciaux ont été décernés aux meilleures productions médiatiques en soutien aux efforts des autorités et des Forces de défense et de sécurité dans la reconquête du territoire. Les catégories récompensées étaient la radiodiffusion sonore, la radiodiffusion télévisuelle, la presse écrite et la presse en ligne.

Le prix spécial de la Présidence du Faso pour la catégorie radiodiffusion télévisuelle a été remporté par Dramane GUENE de la RTB pour son grand reportage intitulé « Opération Tchadima : sauver au prix de la vie ».

Dans la catégorie radiodiffusion sonore, le prix spécial a été attribué à Issa Oumar ATIYE de Savane Médias pour son reportage « Reconquête du territoire : les FDS en maître à Dassa ».

Pour la catégorie presse en ligne, le prix est revenu à Alice THIOMBIANO du média en ligne Faso7 pour son reportage « Burkina Faso : une mission avec une compagnie des FDS dans le Centre-Nord ».

Cependant, le prix spécial de la Présidence du Faso dans la catégorie presse écrite n’a pas été décerné faute de candidatures répondant aux critères.

Ces prix visent à saluer et encourager le travail des professionnels des médias qui, à travers leurs productions, soutiennent les efforts de reconquête du territoire national.

« Les enfants au cinéma » : Un projet innovant pour les jeunes du Burkina Faso

Ce mercredi 12 juin 2024, un projet novateur intitulé « Les Enfants au Cinéma » a été lancé au Musée national de Ouagadougou. Pensé par la réalisatrice Apolline Traoré, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le ministère de la Culture, ce projet offre une formation intensive de trois mois à 30 enfants, dont 15 filles, âgés de 8 à 15 ans.

Depuis quelques années, les enfants du Burkina Faso sont lourdement affectés par la crise sécuritaire et humanitaire, impactant leur santé mentale et leur développement cognitif. Leur perception du monde est souvent bien différente de celle des adultes. Pour leur permettre de partager leurs expériences, Apolline Traoré, avec le soutien de l’UNICEF et du ministère de la Culture, a initié cette formation à la production cinématographique.

Ndiaga Seck, chef de la communication de l’UNICEF au Burkina Faso, a souligné l’importance de ce projet pour les enfants. « Le cinéma intervient comme un outil éducatif, créatif et récréatif, offrant aux enfants une perspective innovante pour surmonter des traumatismes potentiels et leur permettre de transmettre des messages significatifs », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait que le Burkina Faso, connu pour son riche héritage cinématographique, est le lieu idéal pour un tel projet.

Pour Sabari Christian Dao, directeur général du Musée national, cette initiative est une occasion précieuse de sensibiliser les enfants au patrimoine culturel burkinabè. « C’est vraiment important de parler de notre patrimoine aux enfants et qu’ils puissent mieux acquérir les outils et les éléments de ce patrimoine pour envisager leur avenir », a-t-il expliqué.

Apolline Traoré, au cœur de cette initiative, espère ouvrir l’esprit des enfants à la création cinématographique. « Mon but premier est d’ouvrir leur esprit, de les amener à créer une histoire à partir de leur expérience. La première semaine sera consacrée à l’écriture du scénario, puis à l’apprentissage des différents aspects techniques du cinéma », a-t-elle précisé.

Ndiaga Seck a encouragé les enfants à produire leur propre film pour la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). « Votre histoire mérite d’être racontée et entendue. C’est l’histoire de l’innocence, l’histoire de l’enfance », a-t-il lancé.

Pour les jeunes participants, cette formation est une opportunité de réaliser leurs rêves. « Je suis très heureuse de prendre part à cette formation. Mon attente est d’apprendre les métiers du cinéma afin de réaliser mon rêve d’être cinéaste comme Apolline Traoré », a confié Tassembedo Darianne, 14 ans.

Ce projet de trois mois, « Les Enfants au Cinéma », réunit 30 enfants et représente une démarche prometteuse pour leur offrir une nouvelle voie d’expression et de résilience face aux défis qu’ils rencontrent.

Le Musée National du Burkina Faso dévoile une exposition sur les masques : « Masques : au-delà du visible »

Le Musée National du Burkina Faso ouvre ses portes au grand public pour une exposition fascinante intitulée « Masques : au-delà du visible », prévue pour le vendredi 14 juin 2024 à Ouagadougou. Cette initiative vise à plonger les visiteurs au cœur de la richesse et de la complexité de l’univers des masques.

Le Directeur Général du Musée National, Sabari Christian Dao, a partagé avec enthousiasme la raison derrière le choix de ce thème évocateur. Il explique que l’exposition aspire à éclairer les visiteurs sur la profondeur et les mystères entourant les masques. « Masques : au-delà du visible » offrira une exploration immersive des pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire liés à cet héritage culturel.

Cette exposition permanente marque un tournant significatif pour le Musée National, qui n’avait pas encore réalisé d’exposition permanente. Sabari Christian Dao souligne que cette initiative répond à une demande croissante du public pour des parcours de visite axés sur la thématique des masques.

Senaly Djibo, Directeur des Expositions et de la Médiation du Musée National, souligne le travail d’équipe déployé pour peaufiner le thème de l’exposition. Il met en avant l’importance de produire un catalogue exhaustif des expositions, qui servira de mémoire pour cette initiative.

Au programme de l’exposition, les visiteurs pourront profiter de visites spéciales, individuelles ou en groupe, ainsi que de festivals, conférences et spectacles. Rendez-vous est donc pris pour le vendredi 14 juin à partir de 14h au Musée National pour une plongée captivante dans l’univers des masques, entre tradition et modernité.

Colloque sur les traditions et coutumes au Burkina Faso en prélude à la Journée des coutumes et traditions

Le ministre de la Culture a inauguré le 13 mai 2024 un colloque en préparation de la Journée des Coutumes et Traditions prévue le 15 mai 2024. La cérémonie d’ouverture a été marquée par une présentation de Maître Titinga Pacéré sur le thème « Pourquoi instaurer une journée des coutumes et traditions ? ».

Ce colloque, d’une durée de 48 heures, abordera le thème « Spiritualité, traditions et pratiques coutumières au Burkina Faso » en réunissant des experts de ces domaines ainsi que des enseignants-chercheurs. L’objectif est d’explorer les savoirs ancestraux de la société burkinabè et de plonger les participants au cœur des pratiques traditionnelles.

Selon Jean-Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Culture, cet événement s’inscrit dans la vision gouvernementale de promouvoir la renaissance et la souveraineté du pays en valorisant ses traditions. Il souligne que le 15 mai symbolise le rapprochement du peuple avec ses valeurs et son passé, favorisant ainsi l’interaction avec les ancêtres à travers les religions, les croyances et les pratiques culturelles.

Ce colloque vise à engager une réflexion sur les coutumes et traditions du Burkina Faso en vue de restaurer, valoriser, sauvegarder et promouvoir les pratiques culturelles. Les conclusions espérées contribueront au développement social du pays, selon le ministre Ouédraogo.

Maître Titinga Pacéré salue la décision gouvernementale d’instituer une journée dédiée aux ancêtres, soulignant l’importance de préserver les coutumes et identités du Burkina Faso. Il insiste sur le fait que l’Afrique, et en particulier le Burkina Faso, est guidée par ses traditions et sa culture, et que ces valeurs doivent être respectées et transmises aux générations futures.

Me Titinga Frédéric Pacéré récompensé du Baobab d’Or 2024 pour son engagement culturel

Le dimanche 5 mai 2024 à Ouagadougou, Me Titinga Frédéric Pacéré a été honoré lors de la 6e édition des Baobabs d’Or en recevant le prestigieux trophée. Les Baobabs d’Or célèbrent les personnalités de leur vivant, et cette année, c’est Me Titinga Frédéric Pacéré qui a été distingué. Connu comme un éminent juriste, écrivain et promoteur culturel, il a été reconnu pour son dévouement à la préservation et à la promotion de la culture africaine.

Fondateur du musée de Manega dans la région du Plateau Central et auteur de plusieurs ouvrages remarquables tels que « La Bendrologie » ou « Le langage des tam-tams et des masques en Afrique », Me Titinga Frédéric Pacéré a consacré sa vie à l’enrichissement culturel de son pays et du continent africain. Son engagement altruiste dans la promotion de la culture a été salué par ses pairs, qu’ils soient anciens camarades de classe ou collègues professionnels.

À l’âge de 81 ans, Me Titinga Frédéric Pacéré a exprimé son émotion et sa gratitude pour cette reconnaissance exceptionnelle de son vivant. Il a témoigné de sa surprise et de sa profonde émotion en réalisant combien peu de ses anciens camarades de classe étaient encore en vie, soulignant ainsi l’importance de célébrer les héros de son vivant.

Parmi les invités présents à la cérémonie figurait Léon Yepri, professeur d’université en Côte d’Ivoire et ami de longue date de Me Titinga Frédéric Pacéré. Il a souligné l’importance de cette récompense, qualifiant Me Titinga Frédéric Pacéré de véritable « citadelle » de la culture, un homme dont l’impact dépasse les frontières du Burkina Faso.

Karim Compaoré, promoteur de l’événement, a exprimé sa satisfaction quant à l’accomplissement des objectifs de cette édition des Baobabs d’Or. Il a souligné l’importance de célébrer les réussites et les contributions des personnalités de leur vivant, permettant ainsi aux générations présentes de bénéficier de leur savoir et de leur héritage culturel.

Cette reconnaissance témoigne de l’impact durable de Me Titinga Frédéric Pacéré dans le domaine de la culture et de son engagement indéfectible envers son pays et son continent.

Clôture réussie de la 21ème Semaine nationale de la culture au Burkina Faso

La cérémonie de clôture de la 21ème Semaine nationale de la culture (SNC) s’est tenue le 4 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, marquant ainsi la fin d’une semaine d’événements mettant en avant les compétitions sportives, culinaires et artistiques. Présidée par le Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, représentant Son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et Chef de l’État, cette cérémonie a été le moment de la proclamation des résultats des différentes compétitions.

À l’issue de cette semaine dédiée à l’expression artistique, la Directrice générale de la Semaine nationale de la culture, Christiane Gisèle Sanou/Coulibaly, a dressé un bilan partiel de l’organisation de cette édition 2024. Elle a souligné que « la SNC 2024 s’est déroulée sur 22 espaces et a réuni près de 1705 compétiteurs dans les disciplines artistiques, culinaires et sportives », un succès qui mérite fierté et enthousiasme.

Le Ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a exprimé sa gratitude envers les différents parrains et tous ceux qui ont contribué au succès de l’organisation de la SNC 2024. Il a également salué le travail des membres du jury et des encadreurs qui ont permis de sélectionner les trois lauréats dans les disciplines artistiques et sportives en compétition.

Au total, 80 lauréats primés ont reçu des attestations de reconnaissance de leur mérite et des prix allant de 50 000 à 150 000 FCFA pour les sports traditionnels, et de 500 000 à 1 000 000 FCFA pour les disciplines artistiques.

Le ministre chargé de la culture a souligné que la SNC célèbre ses 40 ans et que les réflexions autour de cette biennale de la culture permettront d’envisager de meilleures perspectives pour de belles performances dans les compétitions. Le dernier acte de cette cérémonie de clôture a été symbolisé par les 6 coups de balafon donnés par le Chef du Gouvernement burkinabè, signifiant ainsi la fin de la 21ème édition de la SNC.

Les Kundé révèlent les détails de la 22e édition des trophées de la musique au Burkina Faso

Le Commissariat des Kundé a tenu un point de presse ce jeudi 2 mai 2024 à Ouagadougou pour présenter les préparatifs finaux de la 22e édition des Trophées de la Musique du Burkina Faso. L’événement, prévu dans moins d’une semaine, promet un spectacle époustouflant avec un plateau artistique de renom.

Salfo Soré, commissaire général des Kundé, a assuré que cette édition répondrait pleinement aux attentes du public. En plus des performances musicales et de la remise des trophées, l’événement comprendra également un défilé de mode et un dîner. Le dîner sera pris en charge par le service traiteur de l’hôtel Lancaster, tandis que la styliste Mamysor présentera sa collection « Famaya, histoire de royauté » lors du défilé de mode.

La soirée verra la remise de quinze trophées, dont dix principaux et cinq spéciaux, ainsi que des Kundé d’honneur et d’hommage, comme les éditions précédentes.

Ismaël Zongo a révélé le plateau artistique, qui comprend des artistes internationaux tels que Bibi Den’s et RJ Kanierra de la République démocratique du Congo, ainsi que la Team Paiya et Tam sir de la Côte d’Ivoire, parmi d’autres. Les artistes burkinabè tels que le Grand chœur polyphonique de Ouagadougou, Miss Tanya, Latima, Mercanty, DJ Domi et Aicha Tremblé seront également présents. Salfo Soré a confirmé que tous les artistes annoncés étaient engagés pour l’événement, malgré les défis actuels.

La 22e édition des Trophées de la Musique au Burkina Faso se tiendra le 8 mai 2024 à la salle des banquets de Ouaga 2000 à partir de 19h30.

Ouverture de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture au Burkina Faso

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC) au stade Général-Aboubacar-Sangoulé-Lamizana à Bobo-Dioulasso. Sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », cet événement a rassemblé une foule enthousiaste pour célébrer la richesse culturelle du pays.

Le discours d’ouverture, prononcé par le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a souligné l’importance du thème choisi pour cette édition. Il a rappelé l’héritage historique du Burkina Faso et l’engagement patriotique de ses ancêtres dans la préservation de l’unité nationale.

Dans son allocution, le ministre Ouédraogo a souligné le rôle crucial de la culture dans le renforcement des identités, la promotion de la tolérance et la facilitation des échanges entre les peuples. Il a également souligné l’engagement de l’État burkinabè à faire de la culture un moteur de rassemblement et de créativité.

La République du Niger a été honorée en tant que pays invité d’honneur de cette édition. Le ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports du Niger, Abdourahamane Amadou, a salué l’occasion comme un privilège de célébrer la richesse du patrimoine culturel dans un contexte difficile.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une spectaculaire chorégraphie intitulée « La révolte pour ma patrie », mettant en scène l’union, le souvenir historique, l’hommage aux forces de défense et de sécurité et l’importance de la solidarité nationale.

Le défilé des régions, un carnaval et un concert ont également enrichi cette cérémonie d’ouverture, offrant aux festivaliers venus des 13 régions du Burkina Faso et d’ailleurs des moments inoubliables de célébration et de partage culturel.

Lancement Officiel de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024)

Le mardi 5 mars 2024, le Comité National d’Organisation de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024) a été formellement constitué lors d’une cérémonie inaugurale à Bobo-Dioulasso. Sous la présidence du Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette installation officielle a marqué le début des préparatifs pour l’événement culturel majeur qui aura lieu du 27 avril au 4 mai prochain.

Sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », la 21e édition de la SNC Bobo 2024 s’annonce comme une manifestation d’importance capitale pour le pays. Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné l’engagement des autorités nationales à placer la culture au cœur du développement du pays, faisant de cette semaine culturelle un rendez-vous incontournable.

Malgré les défis persistants liés au contexte sociopolitique, sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso, la SNC 2024 se veut être le reflet de la résilience du peuple burkinabè. Cet événement biennal doit une part de sa renommée aux comités d’organisation qui œuvrent sans relâche pour son succès. Cette année, le Comité National d’Organisation, dirigé par Fidèle Aymar Tamini, secondé par la Vice-Présidente Christiane Sanon/Coulibaly, et composé de 21 commissions spécialisées, se prépare à relever ces défis avec détermination et compétence.

Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a exprimé sa confiance envers les membres du comité, sélectionnés pour leurs compétences et leur expertise dans divers domaines. Il leur a transmis ses encouragements, soulignant l’importance de leur dynamisme, de leur professionnalisme et de leur sens du management dans la réussite de cette édition.

Pour Christiane Sanon/Coulibaly, Directrice Générale de la SNC, l’installation du comité marque le début effectif des activités en vue de cette manifestation culturelle majeure. Elle a souligné l’importance de valoriser le riche patrimoine culturel du Burkina Faso à travers la SNC, et a appelé à la mobilisation de tous les acteurs pour faire de cet événement une réussite.

L’installation du Comité National d’Organisation de la SNC Bobo 2024 marque ainsi le coup d’envoi des préparatifs pour une semaine dédiée à la célébration de la culture et de l’art burkinabè, dans toute sa diversité et sa richesse.

“Quand passeront nos douleurs » : Un nouveau roman burkinabè sur l’insécurité

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre “ Quand passeront nos douleurs” de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages réparties en 9 chapitres , explore les causes et conséquences de l’insécurité au Burkina Faso 

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre  « Quand passeront nos douleurs » de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages, réparties en 9 chapitres, explore les causes et les conséquences de l’insécurité au Burkina Faso.

L’auteur dresse un diagnostic en se basant sur les potentialités du pays, évoquant une époque révolue où la vie était paisible. À travers le personnage principal, Siema, le lecteur est plongé dans le quotidien bouleversé d’un élève, depuis sa classe de CE1 jusqu’à son statut d’élève déplacé interne.

Jean Sylvanus Ouali explique : « Les grands points de ce roman condensent les douleurs que nous ressentons face aux difficultés que traverse le Burkina Faso. Il était temps pour moi de donner voix à nos sentiments, en particulier à cette jeunesse oubliée qui souffre en silence, ignorée par la société. »

Le roman aborde également le dilemme des Forces de défense et de sécurité (FDS), à travers le questionnement d’un gendarme confronté à un choix déchirant entre son devoir envers sa patrie et la santé de sa fille malade.

Malgré les tourments de l’insécurité, les personnages du livre gardent espoir en un avenir meilleur. Au cours de la cérémonie de dédicace, le préfacier, Dr Bendi Benoît Ouoba, a suggéré la traduction de l’œuvre en langue Gulmancema pour toucher un public plus large, l’auteur étant originaire de la région Est où cette langue est prédominante.

« Quand passeront nos douleurs » est publié aux Éditions BUFAC à Koudougou et est disponible à la librairie Mercury à Ouagadougou, ainsi que dans d’autres villes du pays, au prix de 3 500 FCFA.

Le Tchad pays invité d’honneur du FESPACO 2025

Le Tchad a été désigné pays invité d’honneur de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se déroulera du 22 février au 1er mars 2025, ont annoncé les autorités burkinabè lors du Conseil des ministres.

Cette décision fait suite à une demande émise par les autorités tchadiennes lors de la dernière édition du FESPACO. Le ministre tchadien des Affaires culturelles, du Patrimoine historique, du Tourisme et de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil, avait exprimé le souhait que son pays soit l’invité d’honneur de cette manifestation panafricaine du cinéma.

Le Tchad succède ainsi au Mali, pays invité d’honneur de l’édition 2023. Le lancement officiel de l’appel à inscription des films en compétition est prévu pour le 29 février, selon un communiqué officiel.

En plus des projections de films, le FESPACO sera également l’occasion d’organiser la 22ème édition du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) ainsi que les ateliers Yennenga. Ces rencontres visent à soutenir l’émergence de nouveaux talents et à renforcer le rôle du festival en tant que plateforme pour le développement de l’industrie cinématographique africaine.

Les ateliers Yennenga contribuent également au financement et à la finalisation des projets cinématographiques du continent, les rendant ainsi plus compétitifs et visibles sur le marché international.

Annonce des détails de la 29e édition du FESPACO

Lors du Conseil des ministres du 21 février 2024, le ministre d’État de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a dévoilé les dates et les temps forts de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Prévu du 22 février au 1er mars 2025, cet événement accueillera la République du Tchad en tant que pays invité d’honneur.

Le ministre a également annoncé que l’appel à inscription des films pour cette édition sera lancé le 29 février 2024. Parallèlement, le 22e Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) ainsi que les ateliers Yennega se tiendront en marge du FESPACO.

Le MICA, selon le ministre, joue un rôle crucial dans le financement des projets cinématographiques africains, visant à accroître leur compétitivité à l’échelle internationale. Les ateliers Yennega, quant à eux, visent à soutenir l’émergence de nouveaux talents dans l’industrie cinématographique africaine.

Cette 29e édition du FESPACO s’annonce comme une plateforme importante pour la promotion du cinéma africain et le développement de nouveaux talents dans le secteur.

Les Murs de l’aéroport de Ouagadougou s’animent avec la 2e Édition Explosive du Graff Saha

Diébédo Francis Kéré et Nile Rodgers honorés aux Crystal Awards du forum économique mondial

Le 15 janvier 2024 restera gravé dans les annales pour l’architecte burkinabè de renom, Diébédo Francis Kéré, lauréat du Prix Pritzker 2022. Au cours de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, il a été distingué une fois de plus en recevant un Crystal Award. Cet honneur prestigieux vient s’ajouter à la longue liste de réalisations de Kéré, saluant son génie créatif et son engagement exceptionnel dans la lutte contre le racisme systémique, l’inégalité, et l’injustice.