Quand l’économie rencontre la culture : immersion ministérielle au cœur du patrimoine burkinabè

Le 20 mai 2025 restera gravé dans les mémoires du Musée national de Ouagadougou.
À l’occasion du Mois du patrimoine burkinabè, le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar NACANABO, accompagné de sa délégation, a troqué les chiffres contre l’histoire pour une immersion culturelle inédite.

Guidés à travers les espaces emblématiques du musée, les visiteurs ont redécouvert la cuisine traditionnelle, les « Habitats du Faso », ou encore la salle des masques et celle des photographies. Chaque espace raconte une histoire, chaque objet murmure l’identité d’un peuple, chaque détail reflète l’âme plurielle du Burkina.

Ému et impressionné, le ministre a salué le travail du Directeur général du Musée et de toute son équipe. Il a souligné l’importance de préserver ce patrimoine vivant, qui constitue non seulement une mémoire collective, mais aussi un pilier du développement économique.

Dans le livre d’or, le ministre NACANABO et sa collègue Fatoumata BAKO/TRAORE, ministre déléguée au Budget, ont laissé des mots forts. Des mots pour dire que le patrimoine n’est pas seulement à contempler, mais à valoriser, à vivre, à transmettre.

Le message est clair : le patrimoine culturel burkinabè est un atout stratégique, et sa promotion doit devenir une priorité quotidienne. Culture et économie peuvent marcher main dans la main, pour construire un Burkina fier, uni et prospère.

Sans Frontières Acte 2 : Le Zouglou réunit le Burkina et la Côte d’Ivoire à Ouagadougou

Le comité d’organisation du concert Sans Frontières Acte 2 a tenu un point de presse ce mardi 13 mai 2025 à Ouagadougou pour dévoiler les détails de cette deuxième édition, prévue du 16 au 17 mai sur le terrain de Bogodogo. Cette initiative vise à renforcer l’intégration culturelle à travers la musique, avec en tête d’affiche le célèbre groupe ivoirien VDA.

Un Concert pour Célébrer l’Unité Africaine

Désiré Kodjo, co-promoteur du concert, a expliqué que cet événement ne se limite pas au Burkina Faso, mais vise à rapprocher plusieurs cultures africaines. « Nous avons invité le groupe VDA pour montrer que nos cultures ne font qu’une, » a-t-il déclaré, rappelant l’importance du Zouglou comme symbole de fraternité et de solidarité en Afrique de l’Ouest.

Un Programme Festif et Inclusif

En plus des performances musicales, le public pourra participer à des compétitions de danse et de tenues Zouglou, rendant hommage à cette culture unique. L’entrée est entièrement gratuite, offrant à tous les mélomanes l’opportunité de célébrer la musique sans frontières.

Clarification sur la Controverse

Les organisateurs ont également tenu à démentir toute polémique concernant une prétendue prise de position politique du groupe VDA. Désiré Kodjo a précisé que toute référence à un « IB Traoré » dans leurs chansons concerne un footballeur ivoirien évoluant en France, et non le Président du Faso, rappelant que la musique doit unir et non diviser.

Rendez-vous donc les 16 et 17 mai pour célébrer la culture, la musique et l’unité africaine à Ouagadougou !

Tourisme en mutation : l’espace AES veut séduire le monde à Ouagadougou

La 5e édition de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO) a officiellement été lancée ce mardi 29 avril 2025. Présidé par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, cet événement est un rendez-vous incontournable pour les professionnels du tourisme de la région.

Un thème ambitieux pour une coopération renforcée

Sous le thème « Quelles stratégies pour dynamiser le tourisme dans l’espace AES : enjeux et perspectives ? », la VITHRO 2025 réunit des acteurs venus de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, dont le Togo, pays invité d’honneur. L’objectif est de renforcer la coopération régionale entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, en vue de développer un secteur touristique résilient et solidaire.

Le ministre Ouédraogo a souligné l’importance de faire du tourisme un levier stratégique pour l’économie et un moyen de renforcer la résilience face aux défis sécuritaires actuels. Il a encouragé les participants à réinventer les secteurs du tourisme, de l’art culinaire et des expressions culturelles locales, en valorisant les richesses uniques de la région.

VITHRO : Une vitrine pour le développement du secteur touristique

Célestin Zoungrana, président du comité d’organisation, a rappelé l’évolution de la VITHRO depuis sa création en 2017. L’événement est désormais une plateforme de réflexion stratégique, un espace de dialogue entre professionnels et un outil de promotion pour le secteur touristique.

Les activités proposées durant cette édition incluent des conférences thématiques, des rencontres B2B, des expositions, ainsi que des foires gastronomiques et artisanales. L’objectif est de répondre aux défis sécuritaires et économiques de la sous-région, tout en favorisant l’innovation dans le tourisme.

Un avenir prospère pour l’espace AES

Avec cette 5e édition, les organisateurs souhaitent positionner l’espace AES comme une destination touristique intégrée, capable de rivaliser avec d’autres régions du continent. Ils insistent sur la nécessité de mutualiser les efforts pour valoriser les identités culturelles locales et renforcer les partenariats interétatiques.

La cérémonie d’ouverture s’est conclue par une coupure de ruban symbolique et une visite des stands d’exposition, marquant ainsi le début de cinq jours d’activités tournées vers l’avenir du tourisme dans la région.

Kundé 2025 : artistes de légende, after explosif et hommage aux héros – préparez-vous à vivre la magie !

La 23ᵉ édition des Kundé s’annonce exceptionnelle. Le comité d’organisation a tenu sa deuxième conférence de presse le jeudi 17 avril 2025, levant le voile sur une programmation riche et des nouveautés de taille.

Le 25 avril prochain, la prestigieuse cérémonie de distinction musicale se déroulera à la salle des banquets de Ouaga 2000. Plusieurs figures emblématiques y sont attendues : le collectif Orange Music Talents, Awa Boussim, Zedess, Zitany Neil, Espoir 2000, ainsi que les célèbres Makoma, venus de la RDC et des Pays-Bas. D’autres surprises seront dévoilées en direct.

Le commissaire général, Salif Soré alias Jah Press, a présenté les innovations de cette édition. Un cocktail dînatoire ouvrira la soirée dès 19h30 sous un chapiteau climatisé. Il s’achèvera à 21h, heure à laquelle les invités rejoindront la salle pour le spectacle principal.

Autre moment fort : l’after Kundé, prévu le 30 avril au Palais des Sports. Cette soirée festive, organisée à la veille de la fête du Travail, vise 8 000 participants. Jah Press a tenu à saluer les FDS et les VDP, véritables garants de la sécurité nationale. « Grâce à eux, la fête est possible. Cet événement leur rend hommage », a-t-il déclaré.

La soirée Kundé sera retransmise en direct : le tapis rouge et le cocktail sur BF1, la cérémonie sur la RTB. Au programme : mode, musique live, et remise des trophées.

Côté participation du public, le vote du Kundé d’or est ouvert via SMS. Pour voter, il suffit d’envoyer K1 pour Floby, K2 pour Kayawoto ou K3 pour Tanya au 312, au tarif de 105 FCFA par message.

Enfin, les billets pour l’after seront disponibles uniquement via l’application Max it d’Orange. « La magie sera au rendez-vous », promet Jah Press. Le rendez-vous est donc pris pour célébrer le talent, la résilience et l’espoir.

 

Le Burkina célèbre ses racines : un mois pour reconnecter culture et économie

Le Burkina Faso s’apprête à renouer avec son héritage le plus profond. Du 18 avril au 18 mai 2025, la 3e édition du Mois du patrimoine burkinabè sera célébrée sur tout le territoire. L’annonce a été faite ce lundi 14 avril 2025 par le Directeur général de la culture et des arts, Moctar Sanfo, lors d’un point de presse au Musée national.

Avec pour thème : « Patrimoine culturel et développement économique », cette édition se veut un espace d’enseignement, de découverte et de réconciliation entre le peuple burkinabè et son histoire. Le Mois du patrimoine ambitionne de faire de la culture un levier de développement régional et communautaire, en misant sur les valeurs ancestrales, les traditions et les savoir-faire locaux.

 Des nouveautés qui changent la donne

L’édition 2025 se distingue par plusieurs innovations majeures, centrées sur l’implication active de la jeunesse. L’une des plus marquantes est le challenge shooting, un concours photo mettant à l’honneur les sites patrimoniaux. Les meilleures prises de vues seront récompensées, renforçant ainsi le lien entre jeunes et patrimoine.

Autre nouveauté : l’intégration des journées culturelles scolaires dans le programme officiel, avec l’objectif d’ériger les élèves en ambassadeurs du patrimoine culturel.

Le mois du patrimoine intégrera également la Journée du patrimoine mondial africain, célébrée chaque 5 mai. L’occasion pour le Burkina de valoriser ses quatre sites inscrits à l’UNESCO :

  • Les Ruines de Loropéni

  • Le Complexe W-Arly Pendjari

  • Les Sites de la métallurgie ancienne de fer

  • La Cour royale de Tiébélé

Les célébrations incluront aussi la Journée des coutumes et traditions, encadrée par l’administration pour éviter toute dérive, et enrichie d’un large programme gastronomique. De nouveaux plats seront proposés, et le nombre de participants aux festivités culinaires sera élargi.

Un impact déjà mesurable

Les éditions précédentes ont déjà porté leurs fruits :

  • Le Musée national a vu sa fréquentation grimper de 160 % en 2024, avec 44 732 visiteurs.

  • Le Musée communal Sogossira Sanon de Bobo-Dioulasso a accueilli 31 932 visiteurs, soit +21 %.

  • Le Musée de Gaoua a enregistré une hausse spectaculaire de 177 %, atteignant 5 043 visites.

Ce regain d’intérêt pour la culture témoigne de l’enthousiasme croissant des Burkinabè pour leur patrimoine. La cérémonie d’ouverture de cette 3e édition se tiendra d’ailleurs à Bobo-Dioulasso, symbole fort du rayonnement culturel national.

Revivez la revue annuelle du secteur Culture, Tourisme et Sports

Ouagadougou, 13 mars 2025 – Ce jeudi, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a lancé les travaux de la revue annuelle du Cadre Sectoriel de Dialogue « Culture, Tourisme, Sports et Loisirs » (CSD-CTSL). L’objectif ? Valider le rapport de performance 2024 et discuter des défis et priorités pour 2025.

Un bilan encourageant pour 2024

En 2024, le secteur de la Culture et du Tourisme a atteint 77,97 % de ses cibles, avec un taux d’exécution financière de 92,07 %. Parmi les réalisations marquantes, on retient :

  • L’organisation réussie de la Semaine Nationale de la Culture (SNC).
  • Le symposium de sculpture sur granite de Laongo, un événement artistique majeur.
  • La nuit des Lompolo, qui a rassemblé des milliers de participants.

Dans le domaine du tourisme, les autorités ont contrôlé 650 entreprises touristiques et classé 49 d’entre elles par catégorie. Pour les sports et loisirs, elles ont renforcé les infrastructures et soutenu 31 fédérations sportives avec un budget de 950 millions de FCFA. Grâce à cela, les équipes nationales ont remporté 254 médailles dans 115 compétitions internationales.

Des défis à surmonter

Malgré ces succès, le secteur doit encore relever plusieurs défis. Par exemple, les travaux d’aménagement du Stade Sangoulé Lamizana et la réhabilitation de 5 plateaux omnisports restent en suspens. De plus, les terrains d’entraînement de l’ASFB et du RCB nécessitent une attention urgente.

Le ministre a insisté sur l’importance d’analyser ces lacunes sans complaisance. « Nous devons identifier les faiblesses et proposer des solutions concrètes pour améliorer nos performances », a-t-il déclaré.

Les priorités pour 2025

Cette année, le CSD-CTSL se concentrera sur l’objectif stratégique 4.2 du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD). Cet objectif vise à développer un secteur industriel et artisanal compétitif, créateur d’emplois décents.

Pour y parvenir, le ministre a invité tous les acteurs à examiner attentivement les rapports. « Nous devons nous assurer que les nouvelles priorités du gouvernement sont bien intégrées dans nos interventions », a-t-il précisé.

FESTICAS 2025 : Banfora accueille le premier Festival International des Cascades pour célébrer la culture et le tourisme burkinabè

La première édition du Festival International des Cascades (FESTICAS) se tiendra du 10 au 13 avril 2025 à Banfora. Sous le thème « Le Burkina Faso, la destination à ne pas manquer », cet événement célèbre la culture, le tourisme et la résilience du pays.

Un événement pour redorer l’image du Burkina Faso
Dans un contexte mondial où le Burkina Faso est souvent perçu à travers les défis sécuritaires, le FESTICAS se présente comme une bouffée d’oxygène. Mamadou Yougos Koné, commissaire général du festival, explique :

« Nous voulons montrer que, malgré les difficultés, le Burkina Faso reste debout. Banfora n’est pas coupée du reste du monde, et nous invitons tous à venir découvrir cette région riche et vivante. »

Banfora, future destination touristique de premier plan
Le FESTICAS ambitionne de propulser Banfora sur la scène internationale. L’objectif est de susciter un engouement massif, tant auprès des Burkinabè que des voyageurs du monde entier. Banfora se transformera en un carrefour culturel, artistique et touristique, offrant une expérience inoubliable aux participants.

Un programme riche et varié
Pendant quatre jours, une panoplie d’activités sera proposée :

  • Une rue marchande à la Place de la Nation pour mettre en avant les produits locaux et artisanaux.
  • Des formations et panels sur des thématiques comme la communication en période de crise et la sécurité routière.
  • Des visites touristiques pour découvrir les cascades de Karfiguela, les dômes de Fabédougou, les pics de Sindou et le lac de Tingréla.
  • Un concert géant avec des artistes locaux, nationaux et internationaux.

Le FESTICAS se profile comme un événement phare pour la région des Cascades. Il vise à révéler au monde entier les trésors culturels et touristiques de Banfora. Rendez-vous est donné du 10 au 13 avril 2025 pour vivre une expérience mémorable.

FESPACO 2025 : Le Premier ministre explore le village du Tchad, pays invité d’honneur, et célèbre la richesse culturelle africaine

Le vendredi 28 février 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité le village du Tchad, pays invité d’honneur de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cette visite a permis de mettre en lumière la richesse culturelle tchadienne et de renforcer les liens entre les peuples africains.

Une immersion culturelle
Le village du Tchad a été spécialement aménagé pour offrir aux festivaliers un aperçu du patrimoine culturel tchadien. Le Premier ministre a ainsi pu découvrir l’artisanat, la gastronomie, les danses traditionnelles et les tenues vestimentaires typiques du pays. Cette immersion lui a permis d’apprécier la diversité et la beauté de la culture tchadienne.

Un savoir-faire impressionnant

Au cours de sa visite, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a été impressionné par le savoir-faire tchadien.

« Nous avons découvert ici un savoir-faire exceptionnel, que ce soit dans l’art culinaire, l’art vestimentaire, l’habitat ou encore le patrimoine immatériel, à travers des danses authentiques toutes aussi magnifiques les unes que les autres », a-t-il déclaré.

Des similitudes culturelles frappantes

Le Premier ministre a également noté des similitudes entre certaines traditions tchadiennes et celles de communautés burkinabè.

« Cette visite nous rappelle à quel point nos cultures sont interconnectées. Ces ressemblances renforcent notre sentiment d’unité et de fraternité », a-t-il expliqué.

La culture, levier de développement

Convaincu du rôle central de la culture dans l’unité et le développement de l’Afrique, le Chef du Gouvernement a insisté sur la nécessité de la valoriser davantage. « La culture est un outil puissant pour relever les défis actuels. Elle incarne l’engagement historique des chefs d’État africains en faveur de l’intégration et du progrès », a-t-il souligné.

Un appel aux festivaliers

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a encouragé les festivaliers à visiter le village du Tchad pour découvrir sa richesse culturelle. « Ce village est une vitrine exceptionnelle de la culture tchadienne. Je vous invite tous à venir l’explorer et à vous en inspirer », a-t-il affirmé.

Le FESPACO 2025 a offert une plateforme unique pour célébrer le cinéma africain et mettre en avant la culture tchadienne. Cette édition a renforcé les échanges culturels et rappelé l’importance de préserver et de promouvoir le patrimoine africain pour un avenir commun.

Jean Emmanuel Ouédraogo : Promouvoir les langues nationales pour éviter la déperdition culturelle

Le vendredi 28 février 2025, le Burkina Faso a célébré avec faste la Journée internationale de la langue maternelle et la Semaine des langues africaines. Sous la présidence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, cette cérémonie a marqué le jubilé d’argent de cette journée symbolique, mettant en avant l’importance des langues maternelles dans la construction identitaire et culturelle.

Une cérémonie riche en symboles

La cérémonie a débuté avec l’hymne national chanté en mooré, une première qui a ému l’assemblée. Les interventions officielles ont été traduites en plusieurs langues nationales, notamment le dioula, le fulfuldé, le kasim (langue des Kasséna) et le gourmanchéma. Cette initiative a illustré la richesse linguistique du Burkina Faso et son engagement à préserver ce patrimoine pour les générations futures.

Discours du Premier ministre

Dans son discours prononcé en mooré, le Premier ministre a souligné le rôle crucial des langues maternelles dans la transmission des valeurs culturelles et identitaires.

« Oublier ses origines, c’est se perdre », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité de redonner aux langues maternelles leurs lettres de noblesse et a appelé à un engagement collectif pour leur préservation, tant à l’école qu’au sein des familles.

Activités et sensibilisation

Du 21 au 28 février 2025, des activités ont été organisées à travers le pays pour sensibiliser le public à l’importance des langues maternelles dans tous les aspects de la vie sociale et culturelle. Ces initiatives ont permis de rappeler que les langues maternelles jouent un rôle fondamental dans l’éducation, la cohésion sociale et le développement durable.

En mettant ainsi en avant sa diversité linguistique, le Burkina Faso réaffirme son attachement à ses racines culturelles et sa détermination à les transmettre aux générations futures. Cette célébration inspire à préserver et valoriser les langues maternelles, véritables cœurs battants de l’identité et de la richesse culturelle d’une nation.

FESPACO 2025 : Le Président Traoré salue les cinéastes, soldats de la souveraineté culturelle africaine

Ce jeudi 27 février 2025, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré une délégation de cinéastes présents à Ouagadougou pour la 29ᵉ édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Accompagnée par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, la délégation comprenait des acteurs du 7ᵉ art venus de tous les continents.

Un message fort pour le Burkina Faso

Le Président Traoré a salué la présence des cinéastes, y voyant un message puissant adressé au monde.

« Votre présence n’est pas juste pour participer au FESPACO. C’est un message que vous envoyez dans vos patries respectives et au monde entier : le Burkina Faso est debout et continue de vivre », a-t-il déclaré.

Le cinéma, outil de souveraineté

Cheick Oumar Sissoko, réalisateur malien et porte-parole de la délégation, a remercié le Burkina Faso pour son engagement en faveur du cinéma africain depuis 1969.

« Le Burkina Faso a compris que l’image et le cinéma sont des facteurs déterminants pour permettre aux peuples de comprendre le monde et de se prendre en charge », a-t-il affirmé.

Sissoko a également souligné le rôle du cinéma dans la lutte pour la souveraineté culturelle. « Nous sommes vos soldats derrière la caméra. Nous refusons tout diktat et contribuons, à travers nos films, à construire une Afrique fière et indépendante », a-t-il ajouté.

Promouvoir les valeurs africaines

Le Président Traoré a réaffirmé son attachement à la culture et à l’image comme leviers pour construire un monde meilleur. Il a invité les cinéastes à créer des contenus éducatifs pour les jeunes générations.

« Nous devons inculquer les valeurs de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », a-t-il insisté.

Félicitations à l’organisation du FESPACO

Le Chef de l’État a profité de cette occasion pour féliciter le Comité national d’organisation du FESPACO. Il a salué leur travail pour la bonne conduite des activités de cette 29ᵉ édition, qui renforce la position du Burkina Faso comme terre de promotion du cinéma en Afrique.

Une confirmation pour l’avenir

À l’issue de la rencontre, Cheick Oumar Sissoko a exprimé la satisfaction des cinéastes.

« Nous avons eu la confirmation que le Burkina Faso restera le berceau du cinéma africain. Cette terre continuera de promouvoir notre art et notre culture », a-t-il déclaré.

Le quintette russe enchante Ouagadougou : Un concert classique au cœur du FESPACO 2025

Dans le cadre de la 29ᵉ édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le quintette du philharmonique d’État de Novossibirsk a offert un concert exceptionnel le mercredi 26 février 2025. Cet événement a été salué par le ministre burkinabè de la Défense, le Général de Brigade Célestin Simporé, comme « utile et important ».

La musique, source de motivation

Le Général Simporé a souligné le rôle crucial de la musique dans la motivation des soldats engagés au front. « La musique est un facteur de galvanisation. Elle remonte le moral de nos combattants et accompagne même les plus grands combats », a-t-il déclaré.

Accompagné de l’ancien Premier ministre Me Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du spectacle. « Ce concert a été un réel plaisir. La musique classique russe a montré la grandeur de la culture de nos amis de la Fédération de Russie », a-t-il ajouté.

Renforcer les liens culturels

L’Ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov, a expliqué que ce concert s’inscrit dans le cadre des relations diplomatiques entre les deux pays. « Les artistes russes participent au FESPACO, et il était normal de montrer leur talent en matière de musique », a-t-il déclaré.

Martynov a également partagé l’avis du ministre sur l’importance de la musique. « La musique joue un grand rôle dans la vie des gens. Elle renforce l’esprit du peuple et peut même inspirer la défense du pays », a-t-il affirmé.

La Russie au FESPACO 2025

L’ambassadeur a rappelé que les diplomates russes suivent de près le FESPACO. « Nous sommes présents et participons à divers événements, y compris des projections de films », a-t-il précisé.

FESPACO 2025 : L’OMS utilise le cinéma pour promouvoir la santé et sensibiliser aux enjeux sanitaires

Dans le cadre du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère de la Santé du Burkina Faso ont organisé une projection de films dédiés aux enjeux sanitaires. Cet événement, tenu le 26 février 2025 à Ouagadougou, avait pour thème « Cinéma et promotion de la santé ».

Sept courts-métrages pour sensibiliser

Sept courts-métrages ont été projetés, abordant des thèmes essentiels comme la relation patient-médecin, la lutte contre le coronavirus, la malnutrition infantile, l’obésité au Kenya, la gratuité des soins au Burkina Faso et l’importance des cliniques mobiles. Ces œuvres illustrent le rôle du cinéma comme outil de sensibilisation et de transformation sociale en matière de santé publique.

Le cinéma, un levier de changement

Le représentant de l’OMS, Dr Coulibaly Seydou, a souligné que le FESPACO ne se limite pas à un événement culturel.

« C’est une opportunité précieuse pour aborder la promotion de la santé. L’audiovisuel et le cinéma sont des leviers puissants pour changer les comportements et améliorer la santé publique », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé l’importance de la couverture sanitaire universelle.

« La promotion de la santé réduit la mortalité, traite les maladies et favorise des avancées significatives », a-t-il ajouté.

Engagement des réalisateurs

L’OMS compte sur les réalisateurs et producteurs pour intégrer la promotion de la santé dans leurs œuvres. « Le cinéma peut contribuer à améliorer le bien-être des populations », a insisté Dr Coulibaly.

Un soutien institutionnel fort

Le directeur général de la Santé publique, Dr Joseph Soubeiga, a rappelé l’importance du cinéma et de la télévision pour changer les comportements. « La promotion de la santé repose sur l’évolution des comportements. Toute production cinématographique qui influence positivement la société est encouragée », a-t-il déclaré.

Il a salué l’initiative de l’OMS. « Le FESPACO est une occasion privilégiée pour diffuser ces films. Ils influencent positivement les comportements et réduisent la mortalité liée à certaines pathologies », a-t-il ajouté.

Le Festival de la Santé pour Tous

Depuis 2020, l’OMS organise le Festival de la Santé pour Tous. Cette initiative a déjà mobilisé plus de 5 000 films, dont 330 ont été répertoriés et une trentaine primés pour leur contribution à la sensibilisation et à la promotion de la santé.

« Loin de moi la colère » : Un documentaire bouleversant sur la réconciliation en Côte d’Ivoire

L’émotion était à son comble le lundi 24 février 2025, lors de la projection du documentaire « Loin de moi la colère » du réalisateur ivoirien Joël Akafou à Canal Olympia Ouaga 2000. Ce film, en compétition officielle au FESPACO 2025 dans la catégorie long métrage documentaire, raconte l’histoire bouleversante de Maman Jo, une femme ayant survécu aux violences de la crise post-électorale de 2011.

À travers des images fortes et des témoignages marquants, le réalisateur nous emmène dans le village de Ziglo, ravagé par les affrontements. Maman Jo a tout perdu : sa famille, sa maison, son passé. Pourtant, au lieu de sombrer dans la rancœur, elle choisit la voie du pardon et œuvre pour la réconciliation.

« Ce film est un témoignage de la force des femmes dans les processus de paix. Il prouve que malgré les blessures, il est possible d’avancer ensemble », confie Joël Akafou. Plus qu’un simple récit, « Loin de moi la colère » est un appel vibrant à la reconstruction et à la résilience.

Alors que la Côte d’Ivoire s’approche d’un nouveau cycle électoral, les tensions refont surface. Pour le réalisateur, ce documentaire pourrait apaiser les craintes et contribuer au dialogue national. Un film puissant, porteur d’un message universel, qui résonne bien au-delà des frontières ivoiriennes.

FESPACO 2025 : Les ministres de la Culture du Togo, du Mali et du Sénégal reçus à la Primature

Ce lundi 24 février 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé une audience aux ministres en charge de la Culture du Mali, du Sénégal, du Togo, ainsi qu’au Secrétaire général du ministère de la Culture du Niger.

Présents à Ouagadougou pour la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ces hauts responsables sont venus présenter leurs civilités et exprimer leur reconnaissance aux autorités burkinabè pour l’accueil chaleureux et l’organisation réussie de cet événement emblématique du cinéma africain.

 La culture, moteur du développement panafricain

Le ministre malien de la Culture, Mamou Daffé, a salué l’hospitalité du Burkina Faso et souligné l’importance du FESPACO comme symbole de l’unité africaine.

 Pour Khady Diène, ministre sénégalaise de la Culture, « l’art et la culture sont des piliers essentiels du développement durable en Afrique ». Elle a insisté sur la nécessité de transmettre notre patrimoine culturel aux générations futures.

Yawa Ahofa Kouigan, ministre togolaise de la Culture, a mis en avant la capacité de la culture à transcender les frontières et à renforcer l’identité africaine.

Un avenir prometteur pour le cinéma africain

Si les ministres reconnaissent les progrès du cinéma africain, ils appellent à davantage d’initiatives pour soutenir les jeunes talents et les industries culturelles.

FESPACO 2025 s’impose une fois de plus comme un tremplin incontournable pour le cinéma africain, mettant en lumière les talents et les défis du 7ᵉ art sur le continent.

FESPACO 2025 : Le Président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno attendu à Ouagadougou

Le président du Tchad, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno , sera en visite officielle à Ouagadougou à partir du vendredi 21 février 2025 . Cette visite s’inscrit dans le cadre du FESPACO 2025 , où le Tchad est le pays invité d’honneur .

À son arrivée à l’aéroport de Ouagadougou , il sera accueilli par son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré . Les deux chefs d’État participeront à la cérémonie officielle d’ouverture de cette biennale du cinéma africain , un événement culturel majeur sur le continent.

Un renforcement des relations entre le Burkina Faso et le Tchad

Au-delà du volet culturel, cette visite marque un tournant diplomatique. C’est la première visite officielle du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno au Burkina Faso . Selon la présidence du Faso, cette rencontre permettra aux deux dirigeants de revisiter les excellentes relations de coopération entre leurs pays.

Le Burkina Faso et le Tchad partagent des liens historiques solides , fondés sur des relations fraternelles et une coopération active . Cette visite symbolise un renforcement des échanges entre les deux nations, aussi bien sur les plans politique, économique que sécuritaire.

Un moment clé pour l’Afrique du cinéma et de la diplomatie

Le FESPACO 2025 s’annonce comme un événement exceptionnel , célébrant non seulement le cinéma africain , mais aussi l’unité et la solidarité entre les nations du continent . La participation du Tchad en tant que pays invité d’honneur et la présence du président Mahamat Idriss Deby Itno illustrent l’importance de la culture comme vecteur de rapprochement entre les peuples .

Ce séjour officiel pourrait également ouvrir la voie à de nouveaux axes de coopération entre N’Djamena et Ouagadougou.

FESPACO 2025 : Le Tchad à l’honneur, son ministre salue l’hospitalité Burkinabè

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, ce 21 février 2025, le ministre tchadien de la Culture, Abakar Rozzi Teguil. Il était accompagné de son homologue burkinabè, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo. Ensemble, ils ont échangé sur la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Le Tchad est le pays invité d’honneur de cette édition. Une importante délégation tchadienne est déjà arrivée à Ouagadougou. Elle comprend des membres du Gouvernement, des cinéastes et des troupes de danse folklorique.

« Nous remercions le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, ainsi que le peuple burkinabè pour leur accueil chaleureux. Toutes les dispositions ont été prises pour garantir un excellent séjour. Nous sommes honorés et touchés par l’hospitalité légendaire du Burkina Faso », a déclaré Abakar Rozzi Teguil après la rencontre.

Le Président tchadien attendu à l’ouverture du FESPACO

Le ministre a confirmé la présence du Président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, à la cérémonie d’ouverture, prévue ce 22 février 2025. De son côté, le Premier ministre burkinabè a assuré que le Burkina Faso veillera à une participation optimale du Tchad et de tous les festivaliers.

Un hommage au cinéma africain

Le FESPACO 2025, placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », mettra en lumière 235 films sélectionnés. Cet événement célèbre la richesse et la diversité des cinémas africains et de sa diaspora.

Le Tchad sera représenté dans la compétition officielle par deux films :
« DIYA » de Achille Ronaimou
« MADJBARA » de Salma Khalil

Le FESPACO 2025 s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les cinéastes et amateurs du 7ᵉ art. Il offrira des projections, des échanges culturels et des rencontres professionnelles.

Grâce à cet événement, le Burkina Faso et le Tchad renforcent leur coopération culturelle et mettent en avant le meilleur du cinéma africain.

Acte 5 des Celibrities Days : Une Synergie entre Cinéma et Sport pour le Rayonnement du FESPACO

L’ acte 5 des « Celibrities Days » a été annoncé le jeudi 20 février 2025 à Ouagadougou par sa promotrice, Georgette Paré . Cet événement incontournable, organisé en marge de la 29e édition du FESPACO , se déroulera le 23 février 2025 . Son objectif principal est de renforcer la collaboration entre les célébrités du cinéma et du sport africain , afin de stimuler le développement de l’ industrie cinématographique du continent .

Un événement pour valoriser le cinéma africain et ses talents

Les « Celibrities Days » visent non seulement à mettre en lumière les célébrités africaines , mais aussi à sensibiliser le public à l’industrialisation du cinéma . Selon Georgette Paré , cet événement joue un rôle clé dans l’évolution du FESPACO .

Placée sous le thème « Jeunesse, Image et Célébrités » , cette 5e édition favorisera une réflexion approfondie sur les liens entre le sport et le cinéma . Pour cela, plusieurs activités phares sont prévues :
 Un Tapis Rouge glamour
 Les Celebrities Night , une soirée gala honorant les célébrités et les partenaires africains
 Un espace VIP exclusif dédié aux stars et aux acteurs majeurs du secteur

Une innovation majeure : « Les Celebrity-Pro »

Cette année, une nouveauté fait son apparition : « Les Celebrity-Pro » . Il s’agit d’une rencontre professionnelle inédite réunissant des experts du sport et du cinéma en présence de personnalités influentes. Sous le thème « Célébrités, sports et cinéma : Quelles perspectives pour le développement du cinéma ? » , cet espace d’échange ouvrira des discussions sur les enjeux et opportunités du secteur cinématographique africain .

Le co-promoteur Issaka Sawadogo a tenu à encourager cette initiative malgré les défis rencontrés :
« Nous allons ensemble vaincre, nous n’allons jamais nous arrêter. »

Une liste prestigieuse d’invités annoncée

Cette 5e édition accueillera des figures majeures du cinéma et du sport africain. Parmi elles :
Jackie Appiah , invitée d’honneur
 Souleymane Kebe et Charles Kaboré , invités spéciaux
 Edmond Tapsoba, Eva Ghehi, Diana Bouli, Axel Trésor , et bien d’autres personnalités attendues

Un engagement fort pour la culture burkinabè

Présente lors de l’annonce, Sidonie Dao/Ouédraogo , représentante du PDS , a salué le travail des organisateurs et souligné l’impact positif de l’événement sur le rayonnement culturel du Burkina Faso .

« Si la culture burkinabè brille, c’est pour nous tous. »

Pour rappel, les « Celibrities Days » ont vu le jour lors de la 25e édition du FESPACO et se sont imposés comme un rendez-vous incontournable pour la promotion du cinéma africain .

FESPACO 2025 : Ouagadougou prêt pour la grande fête du cinéma africain !

La 29ᵉ édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025. À 72 heures de son ouverture, le Comité national d’organisation a fait le point sur les préparatifs et rassure sur la bonne tenue de l’événement.

Déjà plus de 1 000 visiteurs sont enregistrés, et plus de 20 000 festivaliers sont attendus tout au long de cette biennale. Tous les professionnels invités ont confirmé leur présence, selon le délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo.

Huit sites de projection sont prêts à accueillir les cinéphiles : Ciné Burkina, Ciné Nerwaya, Canal Olympia Ouaga 2000, Canal Olympia Pissy, le siège du FESPACO, le CENASA, la salle des fêtes de la Mairie Centrale de Ouagadougou et l’ex-Conseil Économique et Social.

Le comité d’organisation assure que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un festival sécurisé et fluide. En plus des projections de films en compétition, les festivaliers pourront participer à des ateliers, des rencontres professionnelles, des expositions et des débats.

Les installations sur les sites clés, notamment la foire gastronomique, la rue marchande et le Centre de presse, sont désormais effectives. Par ailleurs, des mesures ont été mises en place pour assurer un approvisionnement stable en électricité sur les lieux stratégiques.

« Nous sommes prêts pour le clap de début de cette édition », a affirmé Fidèle Aymar Tamini, secrétaire général du ministère en charge de la Culture.

Placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », le FESPACO 2025 mettra la République du Tchad à l’honneur. Pour éviter les longues files d’attente, les billets sont disponibles en ligne.

Le Burkina met à l’honneur son patrimoine archéologique à travers une exposition

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, a reçu en audience ce jeudi 13 février 2025 à Ouagadougou l’ancienne ministre de la Culture, Dr Élise THIOMBIANO.

Accompagnée de ses collègues universitaires, l’enseignante-chercheuse est venue solliciter un accompagnement ministériel pour la mise en place d’une exposition archéologique à l’Université Joseph KI-ZERBO. Cette initiative vise à rendre hommage aux pionniers du domaine et à mettre en lumière les recherches et découvertes archéologiques menées au Burkina Faso.

« Cette exposition nous permettra de mieux comprendre les travaux réalisés en archéologie et d’en apprécier les résultats », a souligné Dr Élise THIOMBIANO à l’issue de l’audience. Elle considère cette initiative comme une opportunité unique pour donner plus de visibilité à l’histoire et à la culture du pays.

Séduit par le projet, le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a exprimé sa volonté d’accompagner cette exposition, soulignant l’importance de valoriser les recherches nationales pour mieux écrire l’histoire du Burkina Faso.

Une initiative qui promet d’apporter un éclairage inédit sur le riche patrimoine archéologique burkinabè.

FESPACO 2025 : Le Tchad Affine les Détails de sa Participation en tant que Pays Invité d’Honneur

Dans le cadre des préparatifs de la 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO, a reçu en audience, ce 27 janvier 2025 à Ouagadougou, une délégation du Tchad, Pays invité d’honneur pour cette édition. La délégation était dirigée par Abdoulaye Souleymane BABALE, Secrétaire général du Ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat du Tchad.

Abdoulaye Souleymane BABALE a expliqué que cette mission avait pour objectif de finaliser les derniers réglages avec la partie burkinabè et d’accélérer les préparatifs de la participation du Tchad au FESPACO 2025. Il a également souligné que la délégation venait rendre compte des avancés des préparatifs à Ouagadougou et transmettre les salutations fraternelles des autorités tchadiennes au ministre burkinabè.

De son côté, le Ministre Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés à N’Djamena et a tenu à remercier chaleureusement le peuple et les autorités tchadiennes pour leur implication dans cet événement majeur du cinéma africain.

FIDO 2025 : La 13ème édition du Festival International de Danse à Ouagadougou promet une programmation exceptionnelle

La 13ème édition du Festival International de Danse de Ouagadougou (FIDO) se déroulera du 18 au 25 janvier 2025. Cette semaine dédiée à la danse attire chaque année un large public. Le comité d’organisation a récemment dévoilé le programme de l’événement à Ouagadougou.

Un festival éclectique et international :

Le FIDO est désormais un rendez-vous incontournable pour les passionnés de danse. Cette année, le festival accueillera des formes variées, allant de la danse traditionnelle à la danse contemporaine, en passant par les danses urbaines. Irène Tassembedo, promotrice du FIDO, a annoncé que 34 compagnies de danse seraient présentes.

« Le festival accueillera 13 compagnies du Burkina Faso, 1 du Bénin, 2 du Cameroun, 1 du Congo, 8 de la Côte d’Ivoire, 1 de la Guinée, 2 de l’Italie, 2 du Niger, 1 de la République Démocratique du Congo et 1 de la Slovénie », a détaillé Irène Tassembedo.

Des activités variées et accessibles :

En plus des spectacles, le FIDO proposera de nombreuses activités. Les compagnies participeront à des masterclasses, workshops et conférences. Ces événements offriront une expérience enrichissante à tous les participants. Certains spectacles se tiendront dans différents quartiers de Ouagadougou, ce qui permettra de toucher un public plus large. Le village du FIDO sera installé au Yam ni Yam K, dans le quartier Kamsomghin.

Des sites emblématiques de Ouagadougou :

Des événements se tiendront également dans des lieux iconiques de la ville. Le CDC La Termitière, la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, ainsi que le grand marché de la ville, accueilleront des activités liées au festival. Ces sites apporteront une atmosphère unique et immersive aux festivaliers.

Un événement pour tous :

Le FIDO est un festival ouvert à tous. Les festivaliers pourront accéder gratuitement à l’ensemble des événements. C’est une occasion rare de découvrir des talents locaux et internationaux, tout en célébrant la diversité de la danse à travers l’Afrique et au-delà.

Alif Naaba dévoile « Tomorrow » : un vibrant appel à la paix pour le Burkina Faso

L’artiste burkinabè Alif Naaba a présenté, mardi 10 décembre 2024 à Ouagadougou, son nouveau single « Tomorrow », un hymne engagé en faveur de la paix et de la résilience. Ce titre, accompagné d’un clip poignant, reflète les aspirations profondes du peuple burkinabè pour un avenir meilleur.

Dans « Tomorrow », le Prince aux pieds nus, fidèle à son engagement artistique, évoque l’espoir d’un Burkina Faso apaisé. Lors de son discours, il a expliqué le sens profond de sa chanson :
« J’ai choisi Tomorrow, parce que je voulais qu’on sache que chacun de nous a un rêve, et que demain sera toujours porteur de jolis rêves. »

Ce projet musical a vu le jour grâce au soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Alfredo Teixeira, représentant résident du PNUD, a salué cette initiative en déclarant :
« Tomorrow est un symbole de résilience, de cohésion sociale et de paix. Il incarne l’importance de la culture pour inspirer et reconstruire. »

Avec cette œuvre, Alif Naaba réaffirme son rôle d’ambassadeur de la paix et son dévouement à bâtir un futur empreint de solidarité et d’espoir pour le Burkina Faso.

Lancement du Prix Burkinabè de la Qualité et des Journées Nationales de la Qualité

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Poda, a officiellement inauguré ce jeudi 14 novembre 2024 la 13e édition du Prix Burkinabè de la Qualité (PBQ) et la 34e édition des Journées Nationales de la Qualité (JNQ). Organisées en collaboration avec l’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) et l’Association Burkinabè pour le Management de la Qualité (ABMAQ), ces journées visent à renforcer la culture de la qualité et à optimiser les efforts des entreprises burkinabè.

Avec pour thème « Qualité et optimisation des ressources au service de la résilience de l’économie nationale », cette édition encourage les acteurs économiques à s’adapter aux défis actuels, en intégrant la qualité comme levier de compétitivité. Pour le ministre Serge Poda, le choix de cette thématique s’inscrit dans un contexte national exigeant, où la qualité ne se limite plus aux normes techniques, mais devient un engagement collectif. « Dans un monde de plus en plus interconnecté, la qualité devient un élément déterminant de la compétitivité de nos produits sur les marchés national et international », a-t-il affirmé.

Serge Poda a également mis l’accent sur la nécessité d’optimiser les ressources pour renforcer la résilience des entreprises face à la double crise sécuritaire et humanitaire que traverse le pays. Le ministre a annoncé la mise en place prochaine d’un Système de Management de la Qualité (SMQ) pour soutenir les entreprises et les organisations publiques dans cette dynamique.

Daouda Ouédraogo, président du Conseil d’administration de l’ABNORM, a pour sa part souligné l’importance de la qualité dans la pérennité des entreprises. « Seules les entreprises offrant des produits et services de qualité peuvent survivre dans un monde de concurrence féroce », a-t-il déclaré, rappelant que les JNQ et le PBQ encouragent les entreprises burkinabè à se démarquer par leur excellence.

Au programme de ces deux jours, des conférences, des expositions et la remise de prix viendront récompenser les meilleures entreprises qui se distinguent en matière de qualité. Le jury indépendant chargé de l’évaluation des candidats annoncera les lauréats dans la soirée du 15 novembre 2024, mettant en lumière ceux qui contribuent activement à l’essor de la qualité au Burkina Faso.

Ces journées marquent ainsi un engagement fort envers un avenir plus résilient, où chaque entreprise, en intégrant la qualité, peut contribuer au développement socio-économique du pays.

Sotigui Awards 2024 : La Rémunération des Acteurs Africains au Cœur des Débats à Ouagadougou

La 9e édition des Sotigui Awards a ouvert ses portes ce mercredi 13 novembre 2024 à Ouagadougou. Cette année, le festival met un accent particulier sur un sujet crucial pour l’avenir du cinéma africain : la rémunération des acteurs comédiens. Le thème de l’édition, « Quel barème de salaire pour l’acteur comédien de cinéma en Afrique ? », a suscité de vifs échanges dès l’ouverture avec un panel inaugural qui a réuni acteurs, producteurs et experts du secteur.

Selon Gustave Sorgho, membre de l’Académie des Sotigui, cette discussion est essentielle pour structurer une rémunération juste et équitable pour les artistes. « Il est de bon ton que ces personnes publiques puissent vivre de leur salaire », a-t-il souligné, appelant à une structuration du barème des salaires dans l’industrie cinématographique africaine.

Le Mali, pays invité d’honneur de cette édition, a également partagé son expérience cinématographique. Fousseyni Maïga, Directeur général du Centre National de la Cinématographie du Mali, a présenté les progrès significatifs du pays, qui est passé de 10 productions à plus de 100 films en quelques années. Il a souligné l’importance d’un environnement favorable à la création, à la formation des jeunes cinéastes et à la coproduction entre pays africains, notamment avec le Burkina Faso.

Cette édition, qui se déroule jusqu’au 16 novembre 2024, regroupe près de quarante nominés dans diverses catégories pour les 16 trophées à attribuer. Ce rendez-vous incontournable du cinéma africain promet de mettre en lumière non seulement l’art, mais aussi les défis économiques et structurels du secteur.

Une Nouvelle Ère pour le Tourisme et le Cinéma au Burkina Faso : Les Décisions Stratégiques du Conseil des Ministres

(Ouagadougou, 6 novembre 2024) – Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres du Burkina Faso a pris des décisions majeures mercredi pour revitaliser le tourisme et l’audiovisuel au Burkina Faso. Le ministre porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a annoncé la création de deux agences spécialisées : l’Agence nationale de promotion du tourisme, appelée Faso Tourisme, et l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel.

La création de Faso Tourisme, qui remplace l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB), répond à une volonté de dynamiser le secteur touristique. Les principales innovations incluent une reconfiguration du conseil d’administration, qui intégrera désormais des professionnels du tourisme, et la mise en place d’un Conseil de promotion du tourisme, chargé de conseiller sur les stratégies de promotion pour renforcer l’image du Burkina Faso. « La création de cette nouvelle agence vise à impulser une dynamique de croissance dans le tourisme burkinabè », a précisé le ministre Ouédraogo.

L’autre décision importante concerne la fusion de plusieurs structures du secteur audiovisuel pour créer l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel. Cette nouvelle entité regroupera l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), le FESPACO, ainsi que d’autres organismes liés au cinéma et à l’audiovisuel, avec pour mission de soutenir le développement économique de la filière. Le ministre Ouédraogo a souligné que cette initiative permettra de résoudre des défis tels que le financement et la structuration de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel au Burkina Faso.

Enfin, des décrets complémentaires adoptent les statuts de ces deux agences, posant les bases pour leur opérationnalisation dans les prochains mois. Ces décisions traduisent une volonté gouvernementale de promouvoir la culture et de valoriser le patrimoine burkinabè, tout en renforçant l’attractivité touristique du pays.

La Cour Royale de Tiébélé inscrite au patrimoine Mondial de l’UNESCO

Le Burkina Faso continue d’écrire son histoire dans le patrimoine culturel mondial. La Cour royale de Tiébélé a été inscrite sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, comme révélé ce vendredi 26 juillet 2024 par le service communication du ministère de la Culture.

Avec cette inscription, le Pays des Hommes intègres compte désormais quatre sites sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces sites comprennent les Ruines de Loropeni (inscrites en 2009), le Complexe W-Arly-Pendjari (2017), les Sites de métallurgie ancienne de fer (2019) et maintenant la Cour royale de Tiébélé (2024).

Le Capitaine Ibrahim a exprimé sa fierté sur son compte X, soulignant que cette inscription prouve une fois de plus la richesse du patrimoine culturel burkinabè. Il a ajouté que cette reconnaissance est une preuve des valeurs et savoir-faire endogènes sur lesquels le Burkina Faso s’engage à bâtir son avenir.

La reconnaissance de la Cour royale de Tiébélé par l’UNESCO met en lumière la valeur universelle exceptionnelle de ce site. Le dossier présenté par le Burkina Faso a été validé par le comité du patrimoine mondial lors de sa 46e session à New Delhi, en Inde.

La Présidence du Faso décerne quatre prix spéciaux lors de la 27e édition des Prix Galian

La Présidence du Faso a attribué quatre prix spéciaux dans le cadre de la 27e édition des prix Galian. Ces distinctions ont été remises par le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Anderson MEDA, lors de la Nuit des Galian, hier vendredi.

Dotés chacun d’une enveloppe d’un million de francs CFA, d’un trophée et d’une attestation, ces prix spéciaux ont été décernés aux meilleures productions médiatiques en soutien aux efforts des autorités et des Forces de défense et de sécurité dans la reconquête du territoire. Les catégories récompensées étaient la radiodiffusion sonore, la radiodiffusion télévisuelle, la presse écrite et la presse en ligne.

Le prix spécial de la Présidence du Faso pour la catégorie radiodiffusion télévisuelle a été remporté par Dramane GUENE de la RTB pour son grand reportage intitulé « Opération Tchadima : sauver au prix de la vie ».

Dans la catégorie radiodiffusion sonore, le prix spécial a été attribué à Issa Oumar ATIYE de Savane Médias pour son reportage « Reconquête du territoire : les FDS en maître à Dassa ».

Pour la catégorie presse en ligne, le prix est revenu à Alice THIOMBIANO du média en ligne Faso7 pour son reportage « Burkina Faso : une mission avec une compagnie des FDS dans le Centre-Nord ».

Cependant, le prix spécial de la Présidence du Faso dans la catégorie presse écrite n’a pas été décerné faute de candidatures répondant aux critères.

Ces prix visent à saluer et encourager le travail des professionnels des médias qui, à travers leurs productions, soutiennent les efforts de reconquête du territoire national.

« Les enfants au cinéma » : Un projet innovant pour les jeunes du Burkina Faso

Ce mercredi 12 juin 2024, un projet novateur intitulé « Les Enfants au Cinéma » a été lancé au Musée national de Ouagadougou. Pensé par la réalisatrice Apolline Traoré, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le ministère de la Culture, ce projet offre une formation intensive de trois mois à 30 enfants, dont 15 filles, âgés de 8 à 15 ans.

Depuis quelques années, les enfants du Burkina Faso sont lourdement affectés par la crise sécuritaire et humanitaire, impactant leur santé mentale et leur développement cognitif. Leur perception du monde est souvent bien différente de celle des adultes. Pour leur permettre de partager leurs expériences, Apolline Traoré, avec le soutien de l’UNICEF et du ministère de la Culture, a initié cette formation à la production cinématographique.

Ndiaga Seck, chef de la communication de l’UNICEF au Burkina Faso, a souligné l’importance de ce projet pour les enfants. « Le cinéma intervient comme un outil éducatif, créatif et récréatif, offrant aux enfants une perspective innovante pour surmonter des traumatismes potentiels et leur permettre de transmettre des messages significatifs », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur le fait que le Burkina Faso, connu pour son riche héritage cinématographique, est le lieu idéal pour un tel projet.

Pour Sabari Christian Dao, directeur général du Musée national, cette initiative est une occasion précieuse de sensibiliser les enfants au patrimoine culturel burkinabè. « C’est vraiment important de parler de notre patrimoine aux enfants et qu’ils puissent mieux acquérir les outils et les éléments de ce patrimoine pour envisager leur avenir », a-t-il expliqué.

Apolline Traoré, au cœur de cette initiative, espère ouvrir l’esprit des enfants à la création cinématographique. « Mon but premier est d’ouvrir leur esprit, de les amener à créer une histoire à partir de leur expérience. La première semaine sera consacrée à l’écriture du scénario, puis à l’apprentissage des différents aspects techniques du cinéma », a-t-elle précisé.

Ndiaga Seck a encouragé les enfants à produire leur propre film pour la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). « Votre histoire mérite d’être racontée et entendue. C’est l’histoire de l’innocence, l’histoire de l’enfance », a-t-il lancé.

Pour les jeunes participants, cette formation est une opportunité de réaliser leurs rêves. « Je suis très heureuse de prendre part à cette formation. Mon attente est d’apprendre les métiers du cinéma afin de réaliser mon rêve d’être cinéaste comme Apolline Traoré », a confié Tassembedo Darianne, 14 ans.

Ce projet de trois mois, « Les Enfants au Cinéma », réunit 30 enfants et représente une démarche prometteuse pour leur offrir une nouvelle voie d’expression et de résilience face aux défis qu’ils rencontrent.

Le Musée National du Burkina Faso dévoile une exposition sur les masques : « Masques : au-delà du visible »

Le Musée National du Burkina Faso ouvre ses portes au grand public pour une exposition fascinante intitulée « Masques : au-delà du visible », prévue pour le vendredi 14 juin 2024 à Ouagadougou. Cette initiative vise à plonger les visiteurs au cœur de la richesse et de la complexité de l’univers des masques.

Le Directeur Général du Musée National, Sabari Christian Dao, a partagé avec enthousiasme la raison derrière le choix de ce thème évocateur. Il explique que l’exposition aspire à éclairer les visiteurs sur la profondeur et les mystères entourant les masques. « Masques : au-delà du visible » offrira une exploration immersive des pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire liés à cet héritage culturel.

Cette exposition permanente marque un tournant significatif pour le Musée National, qui n’avait pas encore réalisé d’exposition permanente. Sabari Christian Dao souligne que cette initiative répond à une demande croissante du public pour des parcours de visite axés sur la thématique des masques.

Senaly Djibo, Directeur des Expositions et de la Médiation du Musée National, souligne le travail d’équipe déployé pour peaufiner le thème de l’exposition. Il met en avant l’importance de produire un catalogue exhaustif des expositions, qui servira de mémoire pour cette initiative.

Au programme de l’exposition, les visiteurs pourront profiter de visites spéciales, individuelles ou en groupe, ainsi que de festivals, conférences et spectacles. Rendez-vous est donc pris pour le vendredi 14 juin à partir de 14h au Musée National pour une plongée captivante dans l’univers des masques, entre tradition et modernité.

Colloque sur les traditions et coutumes au Burkina Faso en prélude à la Journée des coutumes et traditions

Le ministre de la Culture a inauguré le 13 mai 2024 un colloque en préparation de la Journée des Coutumes et Traditions prévue le 15 mai 2024. La cérémonie d’ouverture a été marquée par une présentation de Maître Titinga Pacéré sur le thème « Pourquoi instaurer une journée des coutumes et traditions ? ».

Ce colloque, d’une durée de 48 heures, abordera le thème « Spiritualité, traditions et pratiques coutumières au Burkina Faso » en réunissant des experts de ces domaines ainsi que des enseignants-chercheurs. L’objectif est d’explorer les savoirs ancestraux de la société burkinabè et de plonger les participants au cœur des pratiques traditionnelles.

Selon Jean-Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Culture, cet événement s’inscrit dans la vision gouvernementale de promouvoir la renaissance et la souveraineté du pays en valorisant ses traditions. Il souligne que le 15 mai symbolise le rapprochement du peuple avec ses valeurs et son passé, favorisant ainsi l’interaction avec les ancêtres à travers les religions, les croyances et les pratiques culturelles.

Ce colloque vise à engager une réflexion sur les coutumes et traditions du Burkina Faso en vue de restaurer, valoriser, sauvegarder et promouvoir les pratiques culturelles. Les conclusions espérées contribueront au développement social du pays, selon le ministre Ouédraogo.

Maître Titinga Pacéré salue la décision gouvernementale d’instituer une journée dédiée aux ancêtres, soulignant l’importance de préserver les coutumes et identités du Burkina Faso. Il insiste sur le fait que l’Afrique, et en particulier le Burkina Faso, est guidée par ses traditions et sa culture, et que ces valeurs doivent être respectées et transmises aux générations futures.