RCA : 13 personnes tuées dans une attaque au village Diki

Au petit matin du 1er août 2023, des hommes armés ont attaqué et tué des civils du village Diki, située à 140 Km de N’délé sur l’axe Miamani en allant vers le Chari dans la préfecture de Bamingui Bangoran.

Le bilan de l’attaque fait état de 13 civils tués dont le chef de village et deux notables. D’après le gouvernement, l’attaque a été perpétrée par les éléments armés du groupe terroriste de la Coalition Patriotique pour le Changement (CPC). Ils ont : « sommairement exécuté des personne », dénonce le ministre de la Communication, Serge Ghislain Djorie dans un communiqué. Plusieurs blessés ont également enregistrés.

D’après le porte-parole du gouvernement, l’objectif est de semer la terreur et détruire non seulement l’économie de notre pays mais de saboter tous les efforts consentis par le gouvernement.

Il condamne « ces actes de barbarie » et tient à saluer le courage et le professionnalisme des Forces de Défense et de Sécurité. Le ministre de la Communication fait savoir qu’une enquête sera ouverte et les auteurs, coauteurs et complices de ces actes ignobles seront recherchés et traduits devant les juridictions de notre pays.

Il est important de préciser que cette attaque survient au lendemain du déroulement du vote du référendum pour une nouvelle Constitution.

RCA : les parents restent inquiets à Bozoum

Alors que la ville était menacée par l’arrivée des rebelles du CPC, les éléments de la Minusca ont réussi à instaurer le sentiment de quiétude.

 

Aux environs de 10 heures, il y a eu une débandade à Bozoum. D’après les renseignements que nous avons reçus, des éléments de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement) se rapprochaient  de la ville. Ils étaient vus à 12 kilomètres, précisément dans le village Kparé. Quand on apprend qu’il y a une équipe de la guérilla qui arrive, on est obligé de se protéger. C’est ce qui a fait qu’effectivement, la population était en débandade » a affirmé Dieudonné Yougaïna, Préfet de l’Ouham-Pende.

Face à cette menace, la Minusca a rapidement porté son assistance au chef-lieu de l’Ouham-Pende. Les casques bleus, selon des sources dans la région, ont renforcé le dispositif sécuritaire dans la ville. Dans les différents quartiers de la ville, on pouvait noter un déploiement des forces de défense et sécurité,

« le calme est revenu de manière totale dans la ville de Bozoum. C’est parce que l’armée s’est levée avec l’appui des éléments de la Minusca. Ils ont mis un cercle autour de la ville et cela a rassuré la population. C’était un gargotier qui partait à la recherche de ce qu’il lui fallait pour entretenir son commerce qui était effectivement aperçu par ces hommes armés qui n’ont pas voulu, peut-être, qu’il vienne dénoncer leur présence. C’est ainsi qu’ils lui ont tiré dessus. Heureusement, il n’est que légèrement blessé au niveau du pied » , a indiqué Dieudonné Yougaïna.

A ce jour, c’est un sentiment de quiétude qui règne dans la ville. Les services de l’État sont opérationnels sauf les activités pédagogiques qui tardent à être effective avec des parents qui hésitent encore à renvoyer leurs enfants à l’école.

 

RCA : polémique sur l’état de santé du général Ngaïfé, ex-chef d’état-major

Arrêté notamment pour des liens supposés avec les rebelles du CPC au plus fort de leur offensive il y a une année, le général Ngaïfé est en détention provisoire depuis pratiquement une année dans la prison du camp de Roux en compagnie de plusieurs proches de François Bozizé. Selon son avocate, Me Arlette Sombo-Dibelé, et les services pénitenciers, il a contracté le Covid-19 depuis plusieurs jours et présente depuis lundi de graves problèmes respiratoires. Son avocate a alerté mardi les Services judiciaires de Centrafrique, qui n’ont pas réagi selon elle, ce que démentent ces services.

Le directeur général des Services judiciaires Alain Gbaziale assure qu’il a tout de suite avisé le ministre de la Justice le même jour qui a, à son tour, alerté son collègue de la Santé.

Le général Ngaïfé a été alors extrait de la prison et acheminé dans une structure de soins appropriée où il a été pris en charge avant d’être ramené au camp de Roux, explique Alain Gbaziale.

« On lui a fait subir des examens médicaux et des soins appropriés lui ont été administrés. Après on l’a fait réintégrer. Mardi, la détresse respiratoire était presque partie et donc il se sentait mieux. Et ce mercredi matin, il se sentait encore mieux jusqu’à l’heure où nous parlons. »

L’avocate de n’ancien chef d’état-major général de l’armée centrafricaine, qui n’a jamais été mise au courant de toutes ces démarches, n’est pas rassurée pour autant, dit-elle. Elle estime que la place d’un homme de plus de 50 ans, atteint du Covid-19 et en détresse respiratoire n’est pas en prison.

« Pour avoir une assistance respiratoire, il faudrait que monsieur Ngaïfé soit admis dans un centre où il y a cette assistance respiratoire, souligne Me Arlette Sombo-Dibelé. Ce n’est pas au campd e Roux ou même à l’infirmerie qu’il peut prétendre à ce type de soins. Je ne peux que m’inquiéter. »

Le général Ngaïfé est accusé notamment d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ou encore d’association de malfaiteurs. Son avocate estime qu’il est maintenu en détention uniquement pour des motifs politiques.

RCA : les éléments de l’armé déployés au front

L’objectif est de faire face  à la menace grandissante des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement.

 

L’armée centrafricaine a entamé à déployer samedi 25 septembre 2021 un important renfort militaire dans la région  du centre  et du Nord-ouest. L’objectif,  faire face  à la menace de plus en plus grandissante des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Depuis un mois, l’armée centrafricaine se dit inquiète de la présence massive des hommes armés, identifiés comme des éléments de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) aux alentours de la ville de Bambari, dans la Ouaka, mais aussi dans l’Ombella-Mpoko, plus précisément aux alentours de la ville de Yaloké, située à 225 kilomètres de Bangui.

Selon un officier de l’État-major de l’armée centrafricaine qui a requis l’anonymat, dans les réunions de sécurité, il a été fait état d’environ  1000 hommes au total qui vont être déployés en renfort sur le terrain pour contrer ces rebelles de la  CPC.

Ainsi, depuis samedi dernier, des renforts  quittent Bangui à destination de la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka. Et 48 heures plus tard, un autre renfort quitte la capitale à destination de la ville de Yaloké, dans l’Ombella-Mpoko.

Le déploiement  des éléments de l’armée centrafricaine intervient  alors qu’une attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) a ciblé le mercredi 22 septembre dernier des soldats FACA en patrouille  dans la localité de Biadé, situé à 20 kilomètres de Bambari sur l’axe Ippy. Puis 24 heures plus tard, dans la nuit du jeudi à vendredi 24 septembre, vers 22 heures, un poste avancé des forces armées centrafricaines à la sortie de Bambari a été pris pour cible par des rebelles de la  CPC. Ce lundi 27 septembre, l’État-major a annoncé la présence massive des hommes armés aux alentours de la ville de Yaloké.

RCA-Nzila : la présence des forces spéciales rwandaises saluée par des habitants

Les habitants du village Nzila situé à 12 Km du centre-ville de Bangui affirme vivre maintenant en sécurité suite aux multiples patrouilles des forces spéciales rwandaises dans la localité.

 

Les forces spéciales rwandaises se sont installées au centre de formation de la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN) de Nzila en novembre 2020, peu avant l’incursion des rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé le 13 janvier 2021. Cette localité a été la portée d’entrée des rebelles qui ont été farouchement réprimés par l’armée nationale, avec l’appui des forces spéciales rwandaises.

Depuis l’attaque manquée de la capitale par cette entrée du sud de la capitale Bangui, les forces rwandaises ont multiplié des patrouilles pédestres dans ce secteur. Bien avant, le secteur de l’usine de la Cimenterie en construction était ne nid des braqueurs et plusieurs conducteurs de mototaxis ont été abattus froidement par des braqueurs.

La population observe une nette amélioration dans la sécurité comme Daniel, rencontré à Nzila secteur Gara Ngbako qui n’a pas caché ses impressions.  « Les forces rwandaises basées dans cette localité ne dorment pas.  Elles effectuent des patrouilles en véhicule et à pied jour et dans le village Nzila  pour protéger la population.  Les cas des braquages sont maintenant rares et nous pouvons maintenant respirer la paix et la sécurité », a-t-il témoigné.

Adrien Greyagba, un autre habitant du secteur n’a pas aussi manqué de féliciter ces troupes,  « Je félicite les troupes rwandaises qui patrouillent dans le village Nzila. Ils prennent des gardes au bord de la route et le font d’une manière rotative.  Auparavant, on dormait avec de la peur au ventre, car le crépitement des armes des braqueurs ne manquaient pas la nuit. Mais, avec les patouilles des forces rwandaises, nous nous sentons en sécurité » a-t-il témoigné.

La présence des forces spéciales rwandaises dans la localité fait aussi disparaitre les actes de criminalité depuis le pont de PK9 à Samba, situé à 16 Km. Gilberte, une vendeuse a aussi accepté de témoigner à Oubangui Médias. « Ce secteur est la porte d’entrée à Bangui. Les rebelles ont tenté d’entrer par-là, grâce à ces forces et nos forces nationales, leur plan a échoué. Il y avait aussi des actes de banditisme, mais les patrouilles qu’effectuent les forces rwandaises a réduit cela », a-t-elle témoigné.

Toujours bien habillés dans leurs tenues, les soldats rwandais basés à Nzila se sont bien intégrés dans la communauté. A chaque passage, enfants, jeunes comme adultes ne cessent de lancer des gestes sympathiques. Les soldats rwandais, dont quelques-uns prononcent couramment des mots en Sango, langue, nationale, répondent à des salutations en langue nationale centrafricaine.

« Nous nous taquinons souvent avec ces forces.  C’est une armée, disciplinée, bien formée, bien équipée, une armée jeune et cela me donne envie de faire l’armée. Je pense que les autorités profitent de la présence des forces étrangères pour professionnaliser notre armée »

Le Rwanda qui s’engage à aider la Centrafrique à faire face aux violences a connu le pire en 1994 : Le génocide qui a fait plusieurs dizaine de milliers de morts. Ce pays s’investi pour que les autres ne connaissent pas la même chose.

 

 

RCA : deux morts dans une explosion de deux mines terrestres

Deux personnes viennent de se faire exploser par des mines terrestres dans les localités de Lim-Pendé, au nord-ouest de la RCA. Les deux victimes étaient toutes sur leur moto au moment de l’explosion.

 

Selon des sources locales, la première explosion a eu lieu sur l’axe Ndim à Ngaoundaye. La victime est un conducteur de taxi-moto. Il transportait un fût de l’essence lorsque sa moto était sautée sur une mine sur ce trajet. La moto calcinée avec le fût de l’essence. Quant au conducteur, il est mort plus tard à l’hôpital de Dim.

La deuxième explosion a eu lieu dans la localité de BHOLARA. La victime était également sur sa moto qui a été totalement calcinée par l’effet de l’explosion.

Quant au conducteur, il est mort sur le champ. Son corps éparpillé en morceaux.

Il faut noter au passage que deux policiers, à savoir Moutadji Arnold Didier et son collègue Mazity Désire Nathanael  ont été   tous deux tués  le vendredi28 mai 2021 dans une explosion d’une mine terrestre au passage de leur véhicule dans la localité de Bondiba, sur l’axe Dongbaïkè Abba en allant également vers Nguia Bouar, située dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au Nord-ouest de la République centrafricaine.r

Trois mercenaires russes de la société Wagner, qui combattent au côté de l’armée nationale contre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC),  ont également été tués dans cette même explosion.

Rappelons que c’est dans le même secteur de la Nana-Mambéré que s’est produite l’explosion de la mine qui a détruit le véhicule de la mission catholique de Niem le 5 mai dernier, faisant un mort. Mais deux semaines plus tard, le 16 mai, trois personnes sur une moto ont sauté   également sur une mine terrestre  à moins de 15 kilomètres de Yéléwa près de Service Kolo. Vu l’impact du choc, les trois passagers de la moto sont morts sur le champ.

La Minusca, de son côté, se disait très préoccuper par la multiplication de l’utilisation des engins explosifs dans le pays. Elle met en garde les auteurs contre une possible poursuite judiciaire pour crime contre l’humanité.

RCA-Man: les habitants quittent le village en masse

Toutes les activités économiques, scolaires, administratives et culturelles sont totalement paralysées après un affrontement entre les éléments 3R et les Soldats FACA.

 

Deux jours après l’attaque des éléments rebelles de 3R contre les positions des soldats FACA à Man, dans la préfecture de Lim-Pendé, la psychose gagne du terrain au sein de la population. La ville se vide de ses habitants marqué par la récente attaque des rebelles qui a fait plusieurs morts, et toutes les activités sont à l’arrêt.

L’attaque des rebelles ce samedi a fait plusieurs dégâts matériels et humains. On parle de plusieurs morts et des blessés. Neuf personnes auraient été prises en otage, parmi lesquelles deux soldats de l’armée nationale. Aussitôt, les soldats FACA se sont retirés à quelques kilomètres de leurs positions initiales, poussant les populations à quitter massivement la ville. Elles craignent  une possible nouvelle attaque des rebelles.

Pour l’heure, toutes les activités économiques, scolaires, administratives et culturelles sont totalement paralysées. Les casques bleus de la Minusca, visible quelques heures après l’attaque, ne le sont plus.

Il y’a lieu de rappeler que le samedi dernier, vers 3 heures du matin, les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont lancé une attaque contre la base des militaires de l’armée nationale, tuant plusieurs civils et militaires, d’autres capturés.

Le gouvernement, de son côté, n’a pas encore réagit. Seule la Minusca qui a publié un communiqué regrettant la mort des civiles dans cette attaque.

RCA : Touadéra s’active en faveur de la levée de l’embargo sur les armes

Le président de la République centrafricaine Faustin Archange Touadera est rentré ce lundi d’une visite de travail en Angola.

 

Faustin Archange Touadera a rencontré son homologue João Lourenço pour évoquer le « renforcement de la coopération bilatérale » entre les deux pays selon le communiqué officiel. Cette rencontre intervient deux semaines avant le vote au Conseil de sécurité des Nations unies le 29 juillet prochain sur le régime de sanctions qui vise la RCA.

Le président angolais, mandaté par ses pairs pour prendre en main la question centrafricaine, est actuellement à la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

Deux mini-sommet des chefs d’État cette année, des échanges réguliers entre ministres… L’Angola est cosignataire, avec le Rwanda, d’une « feuille de route » appelant au dialogue. C’est une priorité car les principaux bailleurs de fond conditionnent désormais le maintien de leurs aides aux résultats du dialogue républicain promis par le président Touadéra. Luanda mène campagne en faveur d’une levée de l’embargo sur les armes en RCA. Sanction prise par le Conseil de sécurité des Nations unies et qui refera l’objet d’un vote à la fin du mois.

Luanda rejoint ici la position de la Russie de la Chine, estimant que la mesure empêche le gouvernement de se battre « à armes égales » contre les rebelles de la CPC. Mais se heurte à celle des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, selon qui Bangui n’est pas en mesure de stocker, contrôler et tracer les armes pour éviter qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains. Ces derniers s’appuient sur un récent rapport des experts onusiens sur le sujet qui documente de nombreuses violations de l’embargo ainsi que de graves violations des droits de l’homme.

RCA-Paoua : deux camions de transport des marchandises incendiés par la CPC

Deux camions des transports des marchandises, ont été incendiés par les combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de Zom.

 

Deux camions des transports des marchandises en provenance  de Paoua, dans la préfecture de Lim-Pendé,  et à destination de Bangui, capitale de la République centrafricaine, ont été incendiés par les combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de lia, situé entre Paoua et Bozoum, près du village Gani.

Selon des sources locales, les deux camions, de marque Mercedes six roues, en provenance de Paoua, dans la préfecture de Lim-Pendé, transportant des marchandises des commerçants ainsi que des passagers à destination de Bangui quand ils sont tombés dans une embuscade tendue par les éléments de 3R, membre de la  CPC  au village lia, non loin du village Gani, situé entre Paoua et Bozoum.

Les faits se sont produits ce dimanche 4 juillet. Après quelques minutes de discussion  avec les conducteurs, les rebelles ont mis le feu aux deux camions vers 13 heures et quittent le lieu.

Rappelons qu’il y’a exactement un mois, Deux camions des transports des marchandises, dont l’un était en provenance de Mbaïmboum, au Cameroun, et l’autre en provenance de Berberati, à l’ouest de la   RCA, ont été incendiés par les combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans la localité de Zom, situé à 25 kilomètres de Man, près de la frontière avec le Cameroun.

Depuis l’offensive de l’armée nationale appuyée par des mercenaires de Wagner contre les rebelles du CPC, ces derniers se sont repliés  dans des petits villages au milieu de nulle part, et commettent des exactions sur les usagers  des routes reliant les villes du nord-ouest.

RCA : un commandant de police tué par les éléments du CPC

La scène criminelle a eu lieu ce lundi 28 juin au village RCA situé à 50km entre Carnot et Baoro, au nord-ouest de la RCA.

 

Les assaillants seraient des combattants rebelles du CPC, selon des sources officielles locales. Selon les mêmes sources, le commandant de police, sur sa moto, était en provenance de la ville de Carnot quand il a croisé ses criminels au village RCA, situé à 50 kilomètres sur l’axe Baoro.

Les assaillants, de passage, auraient stoppé la moto de la victime vers 17 heures avant de la poignarder à plusieurs reprises avec des objets tranchants jusqu’à sa mort.

La dépouille de la victime se trouvait encore au sol deux heures après son agression.

À Bossemptélé, l’annonce de la mort de ce commandant de 41 ans a fait trembler la ville. « Sa gentillesse, son humour, sa qualité d’un homme rassembleur et sa compétence   a fait de lui un commissaire pragmatique et apprécié de tout le monde », a expliqué un gardien de la paix à Bossemptélé.

Notons que le Village RCA c’est l’un des villages ou circulaient depuis plusieurs années des hommes armés, car ça position géographique, reliant Gadzi, Bouar et Carnot  est propice au passage des bandits armés.

RCA-Nana-Mambéré : attaque contre des positions des forces de défense et de sécurité

Un accrochage a opposé la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans cette ville.

 

Des combattants rebelles de 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont attaqué les positions des forces de défense et de sécurité dans la localité de « Abba », dans la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA. Les soldats FACA ont riposté, provoquant la fuite des assaillants.

L’attaque avait été rapportée plutôt par des sources locales. Selon elles, les habitants de la sous-préfecture de « Abba » et des villages environnants ont été réveillés mercredi matin vers 4 heures par des détonations d’armes automatiques. Il s’agit, selon les mêmes sources,  d’un accrochage  entre les éléments de  la coalition des patriotes pour le changement (CPC) et les éléments  des forces armées centrafricaines basés dans la ville.

« C’est aux environs de 4 heures du matin qu’on a commencé à entendre des coups de feu. Les tirs à l’arme lourde et légère ont été intenses tout proches du quartier général de l’armée nationale à Abba. En ce moment nous sommes cachés en brousse », a déclaré un habitant joint au téléphone lors de l’affrontement.

Pour l’heure, la ville est calme, et les assaillants sont repoussés  en dehors de la ville par l’armée nationale. Des renforts des mercenaires russes et des FACA viennent d’arriver dans la ville.

Rappelons que le pont de Mambéré, situé à 7 kilomètres de la ville de « Abba » sur l’axe Bouar s’est effondré depuis deux semaines sous le poids des camions d’extraction minière  des Chinois, rendant difficile le déploiement de renforts de l’armée nationale dans la ville.

Le bilan provisoire fait état d’un mort et des trois blessés parmi les civils.

RCA-Dialogue républicain : début ce lundi des concertations nationales

L’ouverture de ce dialogue avait été demandée depuis longtemps par les partis politique d’opposition, tout comme la communauté internationale.

 

En Centrafrique, s’est ouvert ce lundi matin les concertations nationales pour préparer le grand dialogue républicain. L’annonce avait été faite par le président Faustin-Archange Touadéra en mars dernier. Le président réélu au terme d’élections controversées, qui avaient été perturbées par une coalition de groupe armés, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), depuis décembre. L’ouverture de ce dialogue était demandée de longue date par les partis politique d’opposition, tout comme la communauté internationale.

Le président Faustin Archange Touadéra doit recevoir ce lundi matin les premiers participants des consultations. Ce sont les 23 membres de la délégation de Bangui qui ouvre le bal au Palais de la Renaissance aujourd’hui.

Dès mardi, ce sera au tour de la société civile : syndicats, associations et ONG se succèderont jusqu’à mercredi. Viendront ensuite les confessions religieuses. Protestants, catholiques et musulmans présenteront leurs doléances au président vendredi prochain.

Enfin après une journée consacrée aux préfectures et aux chefs traditionnels venus de tout le pays, les partis ou rassemblement politiques comme la COD 2020 clôtureront les concertations le mardi 27 avril.

Le pouvoir a exclu tout dialogue avec les représentants des groupes armés ou tout parti politique ayant montré un quelconque soutient à la Coalition des patriotes pour le changement, CPC. En revanche, au sein de l’équipe technique d’appui, on indique que les députés concernés par une procédure de levée d’immunité parlementaire pourront participer aux concertations.

Une fois les consultations compilées, le chef de l’Etat a promis que cela servirait de base à l’application de l’accord de paix et de réconciliation national signé il y a plus de deux ans.

RCA : le groupe UPC se retire de la coalition rebelle de la CPC

C’est ce qu’indique un communiqué diffusé dans la soirée de lundi 05 mars et dont le porte-parole de l’UPC a confirmé l’authenticité.

 

L’un des plus puissants groupes armés du pays, l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darassa, « s’engage » à « se retirer de la Coalition des patriotes pour le changement », la CPC, cette coalition rebelle formée en décembre et qui cherche, depuis, à renverser le président Touadéra. C’est ce qu’indique un communiqué diffusé lundi soir et dont le porte-parole de l’UPC a confirmé l’authenticité.

Le document est manuscrit et signé de la main d’Ali Darassa. Le chef rebelle y déclare que lui et « ses officiers » s’engagent à « se retirer de la Coalition  CPC », et « réitère […] son engagement dans le processus de Khartoum ».

Cet accord de paix avait été signé en février 2019 par 14 groupes armés, mais dénoncé en décembre par six d’entre eux, dont l’UPC, à la veille de la présidentielle. Pour justifier ce revirement, Ali Darassa invoque les souffrances qu’endurent actuellement les Centrafricains : « insécurité », « situation sanitaire », « famine » et « non-assistance humanitaire », peut-on lire dans ce message adressé à la communauté « nationale et internationale ».

L’UPC, un des groupes les plus actifs de la rébellion

Lundi soir, certains à Bangui restaient « prudents » sur la suite concrète qui sera donnée à cet « engagement ». Considéré comme le mieux équipé et l’un des plus actifs au sein de la rébellion, l’UPC est surtout présent dans l’est du pays, des zones réputées pour leurs gisements miniers.

Récemment, lors de la contre-offensive menée par l’armée nationale et ses forces alliées, Ali Darassa a quitté sa base de Bokolobo. Sa déclaration intervient quelques semaines après que le président Touadéra a annoncé l’organisation d’un dialogue dont les contours restent encore flous. À plusieurs reprises, le chef de l’État a exclu tout nouveau dialogue avec les responsables de la rébellion.

RCA-Ippy : un mort dans un guet-apens

Un convoi de deux véhicules, en provenance de Bria, et à destination de Bambari, est tombé dans un guet-apens tendu par un groupe des malfaiteurs armés à 30 kilomètres de la ville d’Ippy, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de l’Ouaka, située à  496 kilomètres de Bangui.

 

Selon des sources sécuritaires locales, la scène a eu lieu à 30 kilomètres d’Ippy  sur l’axe Bambari le samedi 3 avril 2021. Le convoi, composé de deux véhicules, avait quitté Bria pour se rendre à Bambari acheté du café. Arrivé à Ippy quelques heures plus tard, le convoi quittait la ville pour se rendre à Bambari quand il avait croisé un groupe des malfaiteurs lourdement armés qui lui faisait signe d’arrêter immédiatement. Face au refus du conducteur d’obéir, les malfaiteurs ont ouvert le feu sur les véhicules, tuant une personne à bord.

Selon nos informations, les deux véhicules sont venus du Soudan quelques jours plutôt, et la victime serait un patron soudanais, propriétaire des deux véhicules.

Notons que depuis l’offensive des militaires de l’armée nationale contre les rebelles de l’UPC, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), la plus part de ces rebelles se sont retirés des grandes villes  pour se retrancher dans les villages environnants, créant des actes du banditisme, parfois en mode coupeurs de route. Ce qui inquiète sérieusement les populations locales qui préfèrent quitter la localité pour se réfugier ailleurs comme des déplacés dans des centres.

 

RCA-Bouar : violent affrontement entre les forces coalisées du gouvernement et les rebelles du CPC

Les combats ont débuté ce mercredi 31 mars aux environs de 3 heures du matin et se sont poursuivis jusqu’à 8 heures ce matin.

Un violent combat s’est déroulé à 9 kilomètres de Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré, entre les soldats FACA, appuyés par les mercenaires de la société Wagner ainsi que les troupes rwandaises, et les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Les populations se sont réfugiées dans la brousse.

Selon les témoins, les combats ont débuté ce mercredi 31 mars aux environs de 3 heures du matin et se sont poursuivis jusqu’à 8 heures ce matin. Les échanges des tirs ont eu lieu au village Yongo, à 9 kilomètres de Bouar sur l’axe Bocaranga.

D’après les témoignages, les forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais ont pris le dessus et contrôlent le village Yongo, mais aussi sa périphérie comme Doukou, Bessan, etc.

Pour l’heure, la localité est tranquille, mais bon nombre des habitants sont encore dans la brousse.

Rappelons qu’au début de mois de mars,  les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement ont tendu une embuscade aux soldats FACA et leurs alliés sur l’axe Bocaranga, tuant deux mercenaires russes dans l’affrontement.

Depuis la reprise de la ville de Bouar par les forces coalisées du gouvernement aux mains des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), ces derniers se sont retranchés dans les villages périphériques de la ville, faisant de nombreuses exactions sur la population civile.

RCA : nouvel affrontement entre les soldats FACA et les rebelles de la CPC

Dans la nuit de mardi à mercredi, un nouvel affrontement a opposé les soldats FACA et les rebelles de la CPC, dans la périphérie de Bouar.

La ville de Bouar, capitale provinciale de la Nana-Mambéré, située à environ 450 kilomètres au nord-ouest de la capitale Bangui a été secouée par la reprise des affrontements dans les villages périphériques de la ville. Les populations sont en débandade, et les combats se poursuivent.

Après le retrait des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement de la ville de Bouar à la mi-février,  ces derniers se sont repliés, pour une bonne partie, dans les villages longeant l’axe Bouar – Niem. Ces rebelles, selon des sources locales, multiplient des exactions : racket et pillage  sur les populations locales, poussant même les responsables de l’hôpital  de Beninga à fermer leur portent. Cette nuit, les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais ont décidé d’attaquer les positions des rebelles dans le village  Bessan , situé sur l’axe Niem-Yelewa.

Aucun bilan n’est encore disponible, mais des sources indépendantes parlent de plusieurs blessés, et les populations sont dans la brousse pour échapper aux violences en cours.

RCA : Christian Guenebem nommé à la tête du KNK

Le secrétaire adjoint du parti, a été nommé président intérimaire du parti par François Bozizé lui-même.

 

Dans un document rendu public samedi soir, Christian Guenebem est nommé président intérimaire du parti par François Bozizé lui-même, qui a officiellement pris la coordination de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Le document est signé : « général d’armée François Bozizé », le 18 février à Kamba Kota. C’est ce même jour que François Bozizé accepte de devenir le coordonnateur de la CPC, suite à l’appel du 15 février par les groupes armés.

Christian Guenebem, secrétaire adjoint du parti, actuellement hors de Centrafrique, prend donc la tête par intérim du KNK. Qu’en est-il du rôle de François Bozizé dans le parti ? Christian Guenebem assure qu’il s’est retiré de lui-même en prenant la tête de la CPC.

Et qu’en est-il du KNK vis-à-vis de la CPC ? Christian Guenebem affirme que la position du parti a toujours été claire : il a toujours appelé à la cessation immédiate des combats et demandé un dialogue inclusif de tous les acteurs du conflit.

« J’espère de ce point de vue que la justice et les autorités feront la part des choses », déclare Christian Guenebem. Ce changement à la tête du parti intervient alors qu’à Bangui le bruit court depuis plusieurs semaines de la volonté de dissoudre le KNK.

RCA : 2.860 ex-combattants des groupes armés désarmés et démobilisés

Au total, 2.860 ex-combattants, issus de 14 groupes armés actifs en Centrafrique, ont été désarmés et démobilisés avec l’appui de la MINUSCA.

Depuis 2018, au total 2.860 ex-combattants des groupes armés ont été désarmés. C’est du moins ce qu’a indiqué mercredi 17 mars à Bangui, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, le Capitaine Guy Silvère Ngoni, Directeur des opérations de Désarmement et Démobilisation à l’Unité d’exécution du Programme national de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (UEPNDDRR).

Selon un communiqué qui nous a été parvenu, le Capitaine Guy Silvère Ngoni, a précisé par ailleurs que depuis son lancement officiel, en décembre 2018, ce programme a également permis de récupérer 2.336 armes de guerre, 116.597 munitions et 1.385 explosifs. « Nous sommes arrivés à ce résultat et nous allons poursuivre le programme avec l’appui de la MINUSCA », a ajouté Samuel Touatena, le Coordonnateur général de l’UEPNDDRR.

Le Directeur des opérations de l’UEPNDDRR, le Capitaine Ngoni, a indiqué au cours de cette conférence de presse, que ces opérations avaient concerné « le Nord-Ouest de la Centrafrique avec 1.323 ex-combattants, le Nord-Est avec 1.209 ex-combattants et 328 à Bangui. » Le Coordonnateur général de l’UEPNDDRR, Samuel Touatena, a ajouté que cette phase du désarmement et démobilisation a permis non seulement de récupérer les armes entre les mains de ces ex-combattants, mais également à participer à leur intégration socioéconomique et au retour de la paix dans les zones concernées.

Le Coordonnateur général regrette cependant que quelques ex-combattants désarmés aient repris du service dans les rangs de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC). Il souligne que ces derniers ne seront plus concernés pour la suite du programme. « Tous les éléments qui ont été désarmés ont été pris en compte, soit dans le cadre de l’intégration dans l’armée, ou dans la vie socioéconomique, et ils ont bénéficié des avantages par rapport au programme. La reconsidération de ceux qui sont partis rejoindre la CPC n’est plus possible, nous avons déjà terminé leur prise en compte », a-t-il regretté.

Prenant la parole à son tour, la Cheffe Adjointe de la Section DDR de la MINUSCA, Zenaide Gatelli, a souligné que la Mission apporte un appui à divers niveaux pour la mise en œuvre du Programme national de DDRR. « Nous apportons un soutien financier aux opérations du Désarmement et Démobilisation sur fonds propres, la sécurisation des opérations et le soutien logistique pour le personnel UEPNDDRR », a-t-elle indiqué. Elle a par ailleurs souligné qu’en plus du PNDDRR, la MINUSCA a développé le Programme de Réduction de la Violence Communautaire (CVR). Celui-ci vise à contribuer à la pacification et la stabilisation des communautés. « Le CVR est présentement mis en œuvre dans 6 localités du pays. En 2019/2020, il a pris en compte 3.314 bénéficiaires, dont 1.195 femmes. Cette année 2020/2021, il vise 3.600 bénéficiaires », a-t-elle dit, ajoutant que le Programme CVR tourne autour d’activités réalisées par les bénéficiaires ainsi que la réhabilitation et la construction des infrastructures publiques.

Pour sa part, le Directeur de la Communication de la MINUSCA, Charles Bambara, est revenu sur le déroulement du second tour des législatives et partielles du 14 mars dernier. « Sur toute l’étendue de la Centrafrique, l’élection partielle et celle du second tour des législatives se sont déroulées sans incident majeur», a-t’il dit, informant que « le convoyage des procès-verbaux et des feuilles de résultats au Centre de Traitement des Données (Bangui) a déjà commencé et se poursuivra jusqu’au 18 mars par voie aérienne ou par la route avec l’appui de la MINUSCA ». Le Directeur de la Communication de la MINUSCA a aussi rappelé les propos du Représentant spécial de l’ONU en Centrafrique et Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, qui s’est dit satisfait du bon déroulement du second tour des législatives et partielles avec l’appui de la MINUSCA. Pour Mankeur Ndiaye, « la MINUSCA contribue à la sécurisation des élections. Elle n’est pas responsable de la sécurisation des élections, mais elle y contribue, c’est extrêmement important de le préciser, et c’est important de préciser que la MINUSCA n’organise pas les élections, c’est l’État centrafricain qui organise les élections à travers l’Autorité Nationale des Élections. Et nous, nous apportons notre appui comme le Conseil de sécurité nous l’a demandé dans le cadre de notre mandat, la résolution 2552 du 12 novembre 2020 ».

Sur ces élections, le porte-parole de la Force, le Lieutenant-colonel Abdoul Aziz Fall, a souligné que « le déploiement des FACA, des FSI et des composantes de la MINUSCA a permis la mise en place de conditions sécuritaires propices à la tenue d’élections apaisées. La Force de la MINUSCA, conformément aux tâches qui lui sont dévolues dans le cadre du plan intégré de sécurisation des élections, en coordination avec l’ANE, procède depuis dimanche à la sécurisation des votes et à leur acheminement vers Bangui ». La porte-parole de la Police de la MINUSCA, la Capitaine Agba Mazalo, a aussi fait part de l’appui de UNPOL pour la bonne tenue de ces élections. « La composante Police a déployé 74 officiers de police individuels pour renforcer les 91 déjà présents dans les 3 secteurs de la RCA. Au total 2. 036 UNPOL, dont 5 unités de police constituée (FPU) et 364 officiers individuels, ont été engagés pour la sécurisation de ces élections, soit un taux de 97, 88 % de ses effectifs ».

Au sujet de la situation des droits de l’homme, Charles Bambara a indiqué que la MINUSCA a documenté 25 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 28 victimes. C’est donc « une augmentation de 108.33% du nombre d’incidents et de 100% du nombre de victimes comparativement à la semaine précédente (12 incidents et 14 victimes) », a déclaré Charles Bambara, précisant que les auteurs présumés de ces abus et violations sont en grande partie les groupes armés.

RCA-Bozoum : les exactions des rebelles du CPC dénoncée par la population

Plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la CPC.

À Bozoum, plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui continuent de se retrancher massivement dans la ville, a constaté sur place un journaliste du CNC.

Les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement, chassés des villes de Yaloké, Bossemptélé, Baoro et Bouar   par les forces gouvernementales, se sont repliés dans la ville de Bozoum après leur fuite devant la puissance de frappe des forces loyalistes.  D’autres sont sortis à Bossangoa et Koui, mais sont repliés également à Bozoum depuis 72 heures. Mais face aux rumeurs d’une offensive des forces de l’ordre, ces rebelles réquisitionnent les motos des particuliers, et demandent aux populations locales une contribution de guerre. D’autres imposent des taxes illégales aux commerçants, suscitant la résistance de certains. Et pour les contraindre à obéir, ils n’hésitent plus à procéder à des tirs d’intimidation avec leur arme à feu, poussant une partie de la population à se réfugier dans la brousse.

Pour l’heure, les habitants de Bozoum demandent au gouvernement de déployer très rapidement des forces loyalistes dans la ville afin de chasser ces rebelles de leur ville.

Rappelons que les rebelles ont incendié également le pont de Bambalou, situé sur l’axe Bossemptélé. Ils craignent que les forces gouvernementales utilisent cet axe pour venir à Bozoum les combattre.

RCA : des détonations d’armes lourdes et légères ont retenti à Gamboula

La ville de Gamboula, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de la Mambéré-Kadéï, a été secouée ce jeudi matin par des détonations d’armes automatiques des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Selon quelques habitants, les tirs ont débuté  ce jeudi vers quatre heures du matin pour se calmer deux heures plus tard, suscitant la panique au sein de la population. On ignore les raisons  de ces détonations d’armes lourdes et légères, mais certaines sources proches des rebelles disent qu’ils seraient informés de l’arrivée des gardes présidentiels dans la ville de Berberati, et disent prêts à les attendre pour les combats.

Rappelons que les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) avaient érigé de barricade sur le corridor Kenzo – Berberati au niveau du village Nassoulé, situé à  une dizaine de kilomètres de Gamboula sur l’axe Berberati.

Leur objectif, asphyxier la ville de Berberati aux produits de premières nécessité.

« Les rebelles ont dit que c’est Berberati qui ravitaille Bangui.  C’est-à-dire  que les camions achètent des vivres ici  à Kenzo et ramènent à Berberati, et les gens de Bangui viennent s’approvisionner à Berberati  pour ravitailler Bangui. Ce qui fait que quand ils ont barré la route de Bangui – Béloko,  ça n’inquiète pas trop le gouvernement. Donc il faudrait également arrêter la route de Kenzo – Berberati afin de bien asphyxier la capitale Bangui », témoigne un commerçant de Berberati.