Balkuy : Quand l’école primaire devient le berceau du patriotisme burkinabè

La première phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) s’est achevée ce 11 avril 2025 à l’école primaire A de Balkuy, à Ouagadougou.
La cérémonie a été marquée par une montée des couleurs émouvante, en présence du ministre d’État, Émile Zerbo, représentant le Premier ministre.

Les élèves ont rendu hommage à la Nation par une interprétation touchante du Ditanyè en langue mooré, saluée par le ministre.
Celui-ci a souligné l’importance d’inculquer l’amour de la patrie dès le plus jeune âge.« Ce sont ces enfants qui construiront le Burkina de demain. Ils doivent grandir dans la discipline et l’engagement civique », a-t-il déclaré.

Aux jeunes Burkinabè, Émile Zerbo a lancé un message fort. Il a appelé à rejeter l’indiscipline, à respecter les règles et à adopter les valeurs civiques.
Pour symboliser cette responsabilité, des plants ont été remis aux élèves, en guise de test de responsabilité :

« Prenez soin de ces arbres. C’est un acte concret d’engagement », a-t-il affirmé.

La cérémonie a aussi mis en lumière l’innovation pédagogique.
L’école a intégré la saponification dans son programme. La délégation a visité la salle de production, admirant les réalisations des élèves.

La directrice, Mme Zémani/Sédogo Abzèta, a remercié les autorités pour le choix de son établissement. Elle a aussi formulé plusieurs doléances : latrines, salles préscolaires, clôture, bureau pour la direction, électrification.

Elle a affirmé l’engagement total de son équipe, composée de 10 enseignantes, pour l’encadrement de 555 élèves, dont 78 déplacés internes et 44 en situation de handicap.

C’est sur une note d’espoir que s’est close cette première phase. La seconde est attendue pour le dernier trimestre 2025, avec un seul mot d’ordre : former des citoyens responsables et patriotes.

Vers une armée sahélienne unifiée : l’AES affûte ses armes face aux menaces régionales

Du 8 au 11 avril 2025, des experts militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont réunis à Ouagadougou. Leur objectif : poser les bases d’une force conjointe autonome au sein de la Confédération des États du Sahel (AES).

Cette réunion intervient alors que les opérations militaires coordonnées de l’AES s’intensifient sur le terrain. Selon l’État-major burkinabè, les discussions ont permis d’évaluer les actions en cours. Elles ont aussi servi à planifier la mise en œuvre du pilier Défense et Sécurité de l’AES, selon la vision commune des chefs d’État.

Une rupture claire avec les anciennes alliances

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de transition politique. Les trois pays membres de l’AES ont rompu avec la CEDEAO et le G5 Sahel. Ils affirment ainsi leur souveraineté et leur volonté de sécuriser leur territoire sans influence extérieure.

Des opérations coordonnées sur le terrain

Peu avant la réunion, les forces maliennes ont mené plusieurs opérations dans le nord du pays. Le 28 mars, deux présumés terroristes ont été arrêtés à Djidara, dans la région de Gao. Le lendemain, des frappes aériennes ont visé des groupes armés à Hourara et Fitilli.

Ces opérations s’inscrivent dans une coordination militaire régionale renforcée. Elles s’appuient sur l’usage croissant de drones armés turcs, utilisés pour la surveillance et les frappes ciblées.

Une force militaire sahélienne en construction

En janvier 2025, le général Salifou Mody, ministre de la Défense du Niger, a annoncé la création d’une force militaire conjointe. Elle comptera 5 000 hommes. Elle disposera de ses propres moyens aériens, terrestres et de renseignement. Selon lui, cette force sera visible sur le terrain en quelques semaines.

Une architecture sécuritaire indépendante

La réunion de Ouagadougou s’inscrit dans la construction d’un système sécuritaire sahélien coordonné et autonome. Les pays de l’AES veulent rompre avec la dépendance sécuritaire extérieure. Leur but est de faire face collectivement aux menaces transnationales.

Une tension croissante avec l’Algérie

Ce contexte militaire est aussi marqué par une montée des tensions diplomatiques. Après la destruction d’un drone malien par l’Algérie, Bamako a dénoncé une atteinte à sa souveraineté. En soutien, Ouagadougou et Niamey ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. La fermeture des espaces aériens entre les deux pays a aggravé les tensions.

Une vision commune pour la sécurité sahélienne

L’AES trace désormais les contours d’un front militaire uni, souverain et réactif. Face aux défis transnationaux, la Confédération entend bâtir une réponse régionale forte et indépendante.

Le SAMU débarque au Burkina Faso : Des soins d’urgence gratuits à domicile pour sauver des vies !

Le 10 avril 2025, le Général Célestin Simporé, Ministre d’État en charge de la Défense, a lancé les activités du Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU). Cette initiative marque un tournant dans la prise en charge des urgences médicales au Burkina Faso. Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a également participé à cet événement majeur.

Le SAMU : Une réponse rapide aux urgences hors des hôpitaux

Le SAMU a pour objectif de prendre en charge les urgences en dehors des centres de santé. Il s’agit de rapprocher les soins des citoyens, en particulier dans les zones urbaines et rurales. Ce service permet d’intervenir rapidement avant même l’arrivée dans un établissement médical.

Des interventions de qualité à domicile et dans les lieux publics

À la différence des ambulances classiques, le SAMU intervient directement à domicile ou dans des lieux publics. Le Général Simporé a expliqué que le SAMU constitue une brigade d’intervention rapide, apportant des soins de qualité là où les besoins se font sentir.

Des ambulances équipées et un personnel médical qualifié

Les ambulances du SAMU sont équipées de matériel médical de pointe. Chaque ambulance est accompagnée d’un médecin et d’un infirmier urgentiste. Ce personnel médical intervient pour prodiguer les premiers soins avant d’acheminer les patients vers des structures sanitaires appropriées.

Des soins d’urgence gratuits pour toute la population

Un des aspects les plus remarquables de cette initiative est que les soins d’urgence du SAMU sont totalement gratuits. Les Burkinabè peuvent appeler le numéro vert 15 pour bénéficier de ce service d’urgence vital.

Un progrès vers une santé plus accessible et réactive

Le lancement du SAMU représente un pas important vers un système de santé plus réactif et plus inclusif au Burkina Faso. Ce service allégera la pression sur les hôpitaux et permettra à chaque citoyen d’accéder plus facilement aux soins d’urgence, où qu’il se trouve.

Le Président du Faso, Ibrahim TRAORÉ, trace la voie pour l’avenir économique de l’AES

Le Président du Faso, Ibrahim TRAORÉ, pose les bases d’une centrale d’achat stratégique pour l’AES

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, a accordé ce jeudi matin une audience à une délégation de ministres de l’Industrie et du Commerce des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation des engagements pris par les Chefs d’État de l’AES lors de la signature du Traité de création de la Confédération en juillet 2024 à Niamey.

Au cœur des discussions, la création d’une centrale d’achat pour les produits stratégiques dans l’espace AES. Cette initiative vise à permettre l’acquisition groupée de biens essentiels pour les pays membres, renforçant ainsi l’intégration économique de la région. Les ministres ont également abordé les réformes structurelles à mettre en place pour assurer une croissance économique durable, participative et inclusive.

Le ministre malien de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane DIALLO, porte-parole de la délégation, a souligné l’importance des orientations données par le Président TRAORÉ, qui serviront de fondement aux travaux à venir. L’objectif est de satisfaire les besoins des populations des trois pays membres, conformément aux priorités définies par les Chefs d’État.

Les discussions ont également porté sur des défis majeurs, notamment l’amélioration des infrastructures, l’accès à l’énergie, le financement, et la digitalisation des processus commerciaux et industriels dans les pays de l’AES. Ces initiatives visent à répondre aux enjeux contemporains et à préparer la région aux défis économiques du futur.

L’audience témoigne de l’engagement du Burkina Faso et du Président TRAORÉ dans le renforcement des liens économiques au sein de la Confédération des États du Sahel.

Rencontre déterminante pour l’avenir du Sahel : Ouagadougou place le secteur privé au cœur de l’intégration économique

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a ouvert ce jeudi 10 avril 2025 à Ouagadougou la deuxième rencontre des ministres chargés de l’Industrie et du Commerce, ainsi que des représentants du secteur privé de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre vise à renforcer les relations économiques et commerciales entre les pays membres et à consolider l’intégration régionale.

Un Engagement pour un Espace Économique Intégré et Durable

Depuis la signature du Traité instituant la Confédération des États du Sahel, les trois Chefs d’État se sont engagés à créer un espace économique intégré, visant à réduire la pauvreté et garantir le bien-être des populations de la région. Ce processus s’inscrit dans un développement durable et inclusif.

Bilan de la Première Rencontre et Recommandations Clés

Lors de la première rencontre en octobre 2024 à Bamako, des recommandations stratégiques ont été formulées pour renforcer la coopération. Parmi elles, l’harmonisation des politiques commerciales, l’élaboration d’un code des investissements unifié, et la création d’un plan pour la libre circulation des personnes et des biens.

L’Importance de la Collaboration pour un Développement Durable

La rencontre actuelle est l’occasion d’évaluer la mise en œuvre de ces recommandations. Serge Gnaniodem Poda, ministre burkinabè de l’Industrie et du Commerce, a souligné l’importance d’une approche collaborative, innovante et durable pour relever les défis économiques de la région.

Appels à l’Action pour le Secteur Privé de l’AES

Le ministre du Niger, Seydou Asman, a encouragé le secteur privé à adopter une approche patriotique et à saisir l’opportunité de cette rencontre pour renforcer la coopération sud-sud. De son côté, Moussa Alassane Diallo, ministre malien, a insisté sur la promotion de la libre circulation pour dynamiser les échanges commerciaux au sein de l’AES.

L’Appel du Premier Ministre à l’Action Concrète

Le Premier ministre Ouédraogo a réaffirmé l’urgence d’agir. « Nos populations attendent des actions concrètes qui amélioreront leur quotidien », a-t-il déclaré, appelant à un secteur privé dynamique et à une industrie florissante pour soutenir le commerce régional.

Un Tournant pour l’Avenir Économique du Sahel

Cette rencontre stratégique représente un tournant pour l’avenir économique du Sahel. La présence du Premier ministre témoigne de l’engagement du Burkina Faso à promouvoir un espace économique solide et prospère au sein de l’AES.

Le sport et les loisirs au cœur de la reconquête nationale

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a lancé les Assises nationales du Sport et des Loisirs à Ouagadougou, du 9 au 12 avril 2025. Ces rencontres s’inscrivent sous le thème : « Développement du Sport et des Loisirs dans un contexte de Reconquête du territoire ». L’objectif est clair : faire du sport un moteur de développement social, économique et culturel.

Le sport, force de cohésion et d’identité

Dans son discours, le chef du gouvernement a affirmé que le sport incarne l’âme du peuple. Il reflète sa vitalité, son unité et sa résilience. Il a souligné que le sport et les loisirs doivent renforcer la cohésion sociale et l’identité nationale.

Cependant, plusieurs défis demeurent. Il s’agit notamment de la gouvernance, du manque d’infrastructures modernes, de l’insuffisance de compétences techniques, et d’une faible mobilisation financière. Ces problèmes freinent le développement du secteur.

Une volonté de transformation

Le Premier ministre a invité les acteurs à proposer des solutions concrètes et adaptées. Il a insisté sur l’importance d’ancrer le sport dans les réalités locales. Ainsi, les assises tournent autour de quatre priorités : la gouvernance, les infrastructures, la relève sportive et l’accès démocratisé à la pratique sportive.

De son côté, le ministre des Sports, Roland Somda, souhaite une réforme profonde. Il veut transformer le sport burkinabè en une véritable industrie créatrice de valeur.

Une démarche inclusive

Le secrétaire général du ministère, Loé Adama Traoré, a précisé que les assises s’appuient sur des consultations régionales menées dans les 13 régions. Les travaux se déroulent en plénières et en ateliers thématiques. À l’issue des échanges, quatre livrables seront produits : un document de base, un rapport général, une feuille de route et un recueil de recommandations.

Une mobilisation nationale autour du sport

Plus de 350 participants prennent part à ces assises. Ils viennent des fédérations sportives, du Comité national olympique, des ministères, des ONG, et des partenaires techniques et financiers. Les conclusions sont attendues le 12 avril. Elles devraient poser les bases d’un nouveau départ pour un secteur porteur d’espoir et de changement.

Autre niveau de jeu conscient : 1xBet mène un projet spécial sur le betting responsable

La société de paris mondialement reconnue 1xBet annonce le lancement d’un projet éducatif spécial « Betting responsable », qui enseignera aux joueurs les bases de la littératie financière et les aidera à contrôler efficacement leurs dépenses en jouant. La campagne durera trois mois et comprendra des formats en ligne ainsi que des activités interactives pour les utilisateurs du monde entier.

Dans le cadre du programme, les participants peuvent s’attendre à :

  • du matériel pédagogique sur la gestion du bankroll et la planification financière ;
  • des quiz et des défis interactifs qui vous aideront à tester vos capacités de maîtrise de soi ;
  • des activités spéciales avec les ambassadeurs et partenaires.

1xBet aide les joueurs à développer une approche consciente du betting, transformant le jeu en un divertissement passionnant sans risques financiers.

1xBalance –  votre guide du jeu responsable

Le programme éducatif 1xBalance est un projet spécial créé pour inculquer aux joueurs les principes de littératie financière. Les participants au programme « Betting responsable » apprendront à gérer leurs finances, à évaluer les risques et à prendre des décisions réfléchies.

1xBet change ainsi les règles du jeu, transformant les paris sportifs non seulement en divertissement, mais aussi en une activité de loisir responsable pour les joueurs ayant un niveau élevé de connaissances financières.

1xBet promeut une culture du jeu responsable grâce aux innovations

Personne ne veut lire de longs articles ennuyeux sur les principes de base de la budgétisation. C’est pourquoi 1xBet lance un projet spécial « Betting responsable » avec des activités interactives. Les participants au programme éducatif combineront l’utile à l’agréable : ils maîtriseront des informations importantes tout en s’amusant.

Principaux formats :

  • Jeux de quiz « Connaissez vos limites ». Chaque semaine, les joueurs passeront des tests interactifs sur la littératie financière et la maîtrise de soi. Les jeux de quiz aideront les parieurs à tester leur niveau de connaissances financières et à calculer les limites de paris individuelles.
  • Marathon « Pariez intelligemment ». Un défi de 4 semaines pour vous aider à mettre en pratique les principes clés du jeu responsable.
  • Podcasts, articles, webinaires. Des experts en paris sportifs et des ambassadeurs célèbres révéleront les secrets du jeu responsable réussi.

1xBalance est un projet de portée mondiale qui fournira de nombreux insights. Vous pouvez les retrouver en suivant le cours pédagogique, ainsi que sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #1xBalance.

Le projet spécial offrira des bonus exclusifs aux participants VIP. Les influenceurs et partenaires de 1xBet recevront des cadeaux de marque et des guides d’éducation financière.

Le programme éducatif comprendra une série d’événements fermés, dont une soirée de visionnage privée dédiée à la finale de la Ligue des champions, ainsi que des rencontres avec des experts et d’autres activités interactives.

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 9 avril 2025

(Ouagadougou, 9 avril 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi l’hebdomadaire Conseil des ministres. Lors du point fait à la presse à la fin des travaux, le ministre Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a évoqué plusieurs rapports adoptés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté un projet de loi relatif au contrôle des engrais. Ce projet de loi entend corriger les insuffisances de la loi de 2007 à travers l’introduction de plusieurs innovations, selon le ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou DICKO.

Ce projet de loi prend en compte toutes les formes d’engrais, consacre le monopole de l’approvisionnement de l’engrais à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) et réhausse les sanctions administratives et pénales afin de lutter efficacement contre la fraude de l’engrais.

L’Agence Faso abattoir pour faire du Burkina, un pays exportateur de viande

Toujours pour le compte du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création de l’Agence Faso abattoir. Pour le ministre DICKO, cette agence sera chargée de « centraliser et professionnaliser la gestion des abattoirs nationaux et régionaux, moderniser les infrastructures pour les aligner aux normes sanitaires et environnementales, développer une logistique intégrée pour l’approvisionnement en bétail et la distribution des produits ». La création de l’Agence Faso abattoir vise à faire du Burkina Faso un pays exportateur de viande et non d’animaux sur pieds.

Une société d’État, Faso Yaar pour une grande accessibilité des produits de grande consommation

Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté quatre rapports. Le premier est relatif à l’adoption d’un décret portant création d’une société d’État d’approvisionnement et de distribution de produits de grande consommation dénommée Faso Yaar.
Selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serges Gnaniodem PODA, il s’agit d’une structure qui pourra contribuer à disponibiliser les produits de grande consommation aux populations en respectant la règlementation de distribution en la matière. « Cette société est dotée d’un capital de 2 milliards FCFA entièrement détenu par l’État et ses démembrements et viendra contribuer à assainir les circuits de distribution du marché intérieur en matière de disponibilisation de produits de grande consommation », indique le ministre PODA.

Le deuxième rapport au titre de ce ministère est relatif à l’adoption des statuts de la société Faso Yaar lui permettant de disposer d’un instrument juridique pour l’accomplissement de sa mission.

Subvention de 5 milliards au profit des producteurs de coton

Le troisième rapport pour le compte toujours du ministère en charge du Commerce est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière 2024-2025 et les prévisions de celle de 2025-2026. L’objectif de production du coton graine au titre de la campagne 2025-2026 a été fixé à 550 mille tonnes au regard des avancées dans la reconquête du territoire et des besoins de relance de la filière coton. Afin d’encourager les acteurs à la production, le Conseil des ministres a consenti une subvention de 5 milliards FCFA pour l’acquisition des intrants agricoles au profit des producteurs de coton.

Le quatrième rapport au titre du même ministère est relatif à l’adoption d’un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente du foncier de la zone de port sec multimodal de Ouagadougou. Selon le ministre chargé du Commerce, ce port sec aura à terme un investissement de plus de 150 milliards FCFA et va s’étendre sur une superficie de 356 hectares dans la commune de Tanghin-Dassouri.

Au titre du ministre de la Santé, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins. Cet hôpital de 500 lits est le fruit de l’exemplarité de la coopération entre la République populaire de Chine et le Burkina Faso, indique le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU. Selon lui, cet hôpital de référence sera fonctionnel dans les mois à venir.

41 Guideurs Aériens Tactiques Avancés : Une nouvelle promotion prête à renforcer la lutte contre le terrorisme

Le 9 avril 2025, la Base aérienne 210 de Bobo-Dioulasso a marqué la fin de la formation de la deuxième promotion des Guideurs Aériens Tactiques Avancés (GATA). 41 stagiaires ont suivi un programme intensif pour renforcer la coordination air-sol. Leur rôle clé : fournir les coordonnées des cibles aux pilotes d’aéronefs pour garantir des interventions rapides et efficaces.

Une cérémonie officielle pour souligner l’importance de la formation

La cérémonie a rassemblé des autorités militaires, des encadreurs, des familles et des invités. Le Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air, Colonel Brahima Christian Ouattara, a exprimé la valeur stratégique des GATA dans les opérations combinées. « Ils assurent un appui essentiel, en réduisant les risques de dommages collatéraux », a-t-il ajouté. Il a également annoncé l’intensification des formations pour doter toutes les unités de ces spécialistes.

Des résultats exceptionnels et un programme de formation complet

Le Capitaine Théodore Kabré, Commandant du Centre d’instruction et de formation militaire de l’Armée de l’Air, a détaillé les missions des GATA. Ces missions incluent le guidage des aéronefs, la désignation des objectifs, la communication en temps réel, et l’évaluation des frappes. Les stagiaires ont obtenu une moyenne générale de 15,44/20, avec plus de 90 % de réussite dans les exercices pratiques.

Un engagement fort pour la sécurité nationale

Le Sergent-chef Roland Koné, délégué de cette promotion, a salué l’encadrement et l’importance du soutien national. Composée de 38 sous-officiers et 3 militaires du rang, cette promotion a suivi une formation de deux mois, incluant des modules sur le guidage des aéronefs, la météorologie, et le droit international humanitaire. Il a conclu : « Nous sommes les yeux et la voix des pilotes au sol, garantissant la précision et l’efficacité des frappes. »

Un atout stratégique pour l’armée burkinabè

Cette promotion des GATA représente un véritable levier stratégique pour améliorer la coordination interarmées et renforcer la supériorité aérienne. Elle garantit également la sécurité des forces terrestres et des civils. En intégrant ces nouvelles compétences, l’Armée de l’Air burkinabè se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité nationale.

Cette formation avancée des GATA illustre l’engagement des forces armées pour contrer les menaces terroristes et assurer la sécurité du pays.

Volontaires de l’ombre : le Général Diallo rend hommage aux héros silencieux du Burkina

Burkina Faso – 8 avril 2025. C’est un hommage fort, chargé d’émotion et de reconnaissance, que le Chef d’État-major général des armées, le Général de brigade Moussa Diallo, a rendu ce mardi aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, il s’est arrêté à la Brigade des Volontaires, symbole d’une mobilisation populaire contre l’insécurité.

Ce déplacement n’est pas anodin. Il vise à réaffirmer le soutien inconditionnel de l’armée nationale à ces civils devenus combattants, qui épaulent les forces armées dans les zones les plus sensibles du pays. Sans protocole excessif, le Général Diallo s’est adressé directement aux volontaires :

« Le Burkina Faso tient encore debout grâce à votre dévouement. Vous êtes les piliers invisibles mais essentiels de notre sécurité. »

Dans son message, il a souligné le rôle stratégique et humain des VDP, qu’il considère comme « des acteurs indispensables » sur les différents fronts. Leur engagement, leur bravoure et leur sens du sacrifice, selon lui, sont les clés de la résilience du pays face aux attaques terroristes.

Il a aussi rappelé l’exigence de discipline, de loyauté et de patriotisme attendue de tout volontaire, mettant en avant la figure de Ladji Yoro, héros tombé au combat et devenu un symbole national du courage.

« Ladji Yoro est le reflet de ce que vous incarnez : l’honneur, la foi en la patrie et la volonté de défendre coûte que coûte nos terres. Soyez fiers, mais restez vigilants et exemplaires. »

Le Général Moussa Diallo poursuit sa tournée dans d’autres garnisons. Son passage à la BVDP marque un temps fort de reconnaissance envers ceux qui, bien souvent dans l’ombre, portent les armes pour défendre leur pays, sans uniforme officiel mais avec un cœur de soldat.