FESPACO 2025 : Le Premier ministre explore le village du Tchad, pays invité d’honneur, et célèbre la richesse culturelle africaine

Le vendredi 28 février 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité le village du Tchad, pays invité d’honneur de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cette visite a permis de mettre en lumière la richesse culturelle tchadienne et de renforcer les liens entre les peuples africains.

Une immersion culturelle
Le village du Tchad a été spécialement aménagé pour offrir aux festivaliers un aperçu du patrimoine culturel tchadien. Le Premier ministre a ainsi pu découvrir l’artisanat, la gastronomie, les danses traditionnelles et les tenues vestimentaires typiques du pays. Cette immersion lui a permis d’apprécier la diversité et la beauté de la culture tchadienne.

Un savoir-faire impressionnant

Au cours de sa visite, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a été impressionné par le savoir-faire tchadien.

« Nous avons découvert ici un savoir-faire exceptionnel, que ce soit dans l’art culinaire, l’art vestimentaire, l’habitat ou encore le patrimoine immatériel, à travers des danses authentiques toutes aussi magnifiques les unes que les autres », a-t-il déclaré.

Des similitudes culturelles frappantes

Le Premier ministre a également noté des similitudes entre certaines traditions tchadiennes et celles de communautés burkinabè.

« Cette visite nous rappelle à quel point nos cultures sont interconnectées. Ces ressemblances renforcent notre sentiment d’unité et de fraternité », a-t-il expliqué.

La culture, levier de développement

Convaincu du rôle central de la culture dans l’unité et le développement de l’Afrique, le Chef du Gouvernement a insisté sur la nécessité de la valoriser davantage. « La culture est un outil puissant pour relever les défis actuels. Elle incarne l’engagement historique des chefs d’État africains en faveur de l’intégration et du progrès », a-t-il souligné.

Un appel aux festivaliers

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a encouragé les festivaliers à visiter le village du Tchad pour découvrir sa richesse culturelle. « Ce village est une vitrine exceptionnelle de la culture tchadienne. Je vous invite tous à venir l’explorer et à vous en inspirer », a-t-il affirmé.

Le FESPACO 2025 a offert une plateforme unique pour célébrer le cinéma africain et mettre en avant la culture tchadienne. Cette édition a renforcé les échanges culturels et rappelé l’importance de préserver et de promouvoir le patrimoine africain pour un avenir commun.

Jean Emmanuel Ouédraogo : Promouvoir les langues nationales pour éviter la déperdition culturelle

Le vendredi 28 février 2025, le Burkina Faso a célébré avec faste la Journée internationale de la langue maternelle et la Semaine des langues africaines. Sous la présidence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, cette cérémonie a marqué le jubilé d’argent de cette journée symbolique, mettant en avant l’importance des langues maternelles dans la construction identitaire et culturelle.

Une cérémonie riche en symboles

La cérémonie a débuté avec l’hymne national chanté en mooré, une première qui a ému l’assemblée. Les interventions officielles ont été traduites en plusieurs langues nationales, notamment le dioula, le fulfuldé, le kasim (langue des Kasséna) et le gourmanchéma. Cette initiative a illustré la richesse linguistique du Burkina Faso et son engagement à préserver ce patrimoine pour les générations futures.

Discours du Premier ministre

Dans son discours prononcé en mooré, le Premier ministre a souligné le rôle crucial des langues maternelles dans la transmission des valeurs culturelles et identitaires.

« Oublier ses origines, c’est se perdre », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité de redonner aux langues maternelles leurs lettres de noblesse et a appelé à un engagement collectif pour leur préservation, tant à l’école qu’au sein des familles.

Activités et sensibilisation

Du 21 au 28 février 2025, des activités ont été organisées à travers le pays pour sensibiliser le public à l’importance des langues maternelles dans tous les aspects de la vie sociale et culturelle. Ces initiatives ont permis de rappeler que les langues maternelles jouent un rôle fondamental dans l’éducation, la cohésion sociale et le développement durable.

En mettant ainsi en avant sa diversité linguistique, le Burkina Faso réaffirme son attachement à ses racines culturelles et sa détermination à les transmettre aux générations futures. Cette célébration inspire à préserver et valoriser les langues maternelles, véritables cœurs battants de l’identité et de la richesse culturelle d’une nation.

Letsgo, le premier service de taxis 100% électriques, fait son entrée à Ouagadougou

Une nouvelle ère de la mobilité s’ouvre au Burkina Faso avec le lancement de Letsgo, premier service de taxis 100% électriques du pays. Initiée par Patrick Paré, cette innovation marque un tournant majeur dans le secteur du transport en Afrique de l’Ouest, combinant modernité, confort et respect de l’environnement.

Une alternative écologique et technologique

Annoncé le jeudi 27 février 2025 à Ouagadougou, Letsgo se positionne comme une solution durable face aux défis environnementaux et urbains. Doté de véhicules haut de gamme, ce service de voitures de transport avec chauffeur (VTC) garantit une expérience unique aux passagers :
Zéro émission de CO2 pour un environnement plus sain
Intérieur premium avec climatisation, wifi et chargeur USB
Trajets silencieux et fluides, offrant un confort optimal

Selon Patrick Paré, l’objectif est de positionner le Burkina Faso à l’avant-garde de la mobilité durable et de prouver qu’il est possible d’allier écologie, modernité et excellence de service.

Une application dédiée pour une expérience optimisée

En parallèle du lancement des véhicules, l’application Letsgo a été dévoilée, permettant aux utilisateurs de commander un taxi en quelques clics et de suivre leur trajet en temps réel. Disponible sur iOS et Android, elle intègre des solutions de paiement modernes comme Moov Money, Orange Money, Wave et les cartes bancaires.

« Notre ambition est de redéfinir les standards du transport privé en Afrique et d’offrir un service sécurisé, personnalisé et irréprochable », a affirmé le promoteur.

Un engagement en faveur du développement durable

Au-delà du transport, Letsgo s’inscrit dans une démarche économique et culturelle au Burkina Faso :
Emploi local : recrutement exclusif de chauffeurs burkinabè
Promotion de la culture : playlists musicales locales et valorisation des artistes burkinabè
Sensibilisation à l’écologie : initiatives pour la réduction des émissions de CO2

Une offre spéciale pour marquer le lancement

Pour fêter cette révolution de la mobilité au Burkina Faso, Letsgo propose 30% de réduction sur la première course. Une occasion idéale pour tester cette expérience innovante et écologique.

Avec Letsgo, Ouagadougou franchit un pas vers un futur plus vert et plus connecté. Une avancée majeure qui pourrait inspirer d’autres pays du continent.

FESPACO 2025 : Le Président Traoré salue les cinéastes, soldats de la souveraineté culturelle africaine

Ce jeudi 27 février 2025, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré une délégation de cinéastes présents à Ouagadougou pour la 29ᵉ édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Accompagnée par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, la délégation comprenait des acteurs du 7ᵉ art venus de tous les continents.

Un message fort pour le Burkina Faso

Le Président Traoré a salué la présence des cinéastes, y voyant un message puissant adressé au monde.

« Votre présence n’est pas juste pour participer au FESPACO. C’est un message que vous envoyez dans vos patries respectives et au monde entier : le Burkina Faso est debout et continue de vivre », a-t-il déclaré.

Le cinéma, outil de souveraineté

Cheick Oumar Sissoko, réalisateur malien et porte-parole de la délégation, a remercié le Burkina Faso pour son engagement en faveur du cinéma africain depuis 1969.

« Le Burkina Faso a compris que l’image et le cinéma sont des facteurs déterminants pour permettre aux peuples de comprendre le monde et de se prendre en charge », a-t-il affirmé.

Sissoko a également souligné le rôle du cinéma dans la lutte pour la souveraineté culturelle. « Nous sommes vos soldats derrière la caméra. Nous refusons tout diktat et contribuons, à travers nos films, à construire une Afrique fière et indépendante », a-t-il ajouté.

Promouvoir les valeurs africaines

Le Président Traoré a réaffirmé son attachement à la culture et à l’image comme leviers pour construire un monde meilleur. Il a invité les cinéastes à créer des contenus éducatifs pour les jeunes générations.

« Nous devons inculquer les valeurs de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », a-t-il insisté.

Félicitations à l’organisation du FESPACO

Le Chef de l’État a profité de cette occasion pour féliciter le Comité national d’organisation du FESPACO. Il a salué leur travail pour la bonne conduite des activités de cette 29ᵉ édition, qui renforce la position du Burkina Faso comme terre de promotion du cinéma en Afrique.

Une confirmation pour l’avenir

À l’issue de la rencontre, Cheick Oumar Sissoko a exprimé la satisfaction des cinéastes.

« Nous avons eu la confirmation que le Burkina Faso restera le berceau du cinéma africain. Cette terre continuera de promouvoir notre art et notre culture », a-t-il déclaré.

Le Gouvernement valide un programme à 6 000 milliards FCFA pour accélérer le développement

Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé ce jeudi 27 février 2025 la première session ordinaire de la Commission de Partenariat Public-Privé (PPP) de l’année. Cette réunion a permis à la Commission d’adopter le rapport sur la mise en œuvre du programme PPP 2024 et de valider l’avant-programme 2025, qui comprend 25 projets prioritaires pour un montant global de plus de 6 000 milliards de FCFA.

Un levier pour le développement

En ouvrant la session, le Premier ministre a souligné l’importance des PPP pour financer des secteurs stratégiques tels que les transports, l’énergie, les aménagements hydro-agricoles et les industries.

« Ces secteurs nécessitent des investissements colossaux que ni l’État ni les partenaires traditionnels ne peuvent entièrement financer. Le PPP est une alternative efficace pour mobiliser des ressources supplémentaires et impulser une croissance forte, résiliente et inclusive », a-t-il déclaré.

25 projets prioritaires

Le programme 2025 comprend 25 projets issus de 10 départements ministériels. Parmi eux, 11 projets proviennent d’offres spontanées de promoteurs privés, ce qui démontre l’engagement du secteur privé dans le développement du pays. Ces projets visent à réduire la pauvreté et les inégalités sociales, en ligne avec les objectifs du gouvernement.

Un processus rigoureux

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de retenir uniquement les projets répondant aux critères d’un PPP. Il a invité les ministères porteurs de projets à privilégier des partenariats avec des investisseurs solvables et engagés. De plus, il a demandé aux ministères de mettre en place des cellules PPP et de mutualiser les compétences internes pour réaliser les études nécessaires.

Alignement sur les priorités nationales

Conformément aux orientations du Président du Faso, le PPP s’inscrit dans la stratégie de mobilisation des ressources pour financer les piliers du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD). Le gouvernement met l’accent sur l’accélération des politiques publiques, notamment la réinstallation des populations déplacées, la lutte contre la corruption et la réallocation des ressources vers des projets structurants.

La Commission soumettra l’avant-programme validé lors de cette session à l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi (CPOS). Cette étape marquera une avancée clé dans la concrétisation des projets PPP retenus pour 2025.

Le quintette russe enchante Ouagadougou : Un concert classique au cœur du FESPACO 2025

Dans le cadre de la 29ᵉ édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le quintette du philharmonique d’État de Novossibirsk a offert un concert exceptionnel le mercredi 26 février 2025. Cet événement a été salué par le ministre burkinabè de la Défense, le Général de Brigade Célestin Simporé, comme « utile et important ».

La musique, source de motivation

Le Général Simporé a souligné le rôle crucial de la musique dans la motivation des soldats engagés au front. « La musique est un facteur de galvanisation. Elle remonte le moral de nos combattants et accompagne même les plus grands combats », a-t-il déclaré.

Accompagné de l’ancien Premier ministre Me Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du spectacle. « Ce concert a été un réel plaisir. La musique classique russe a montré la grandeur de la culture de nos amis de la Fédération de Russie », a-t-il ajouté.

Renforcer les liens culturels

L’Ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov, a expliqué que ce concert s’inscrit dans le cadre des relations diplomatiques entre les deux pays. « Les artistes russes participent au FESPACO, et il était normal de montrer leur talent en matière de musique », a-t-il déclaré.

Martynov a également partagé l’avis du ministre sur l’importance de la musique. « La musique joue un grand rôle dans la vie des gens. Elle renforce l’esprit du peuple et peut même inspirer la défense du pays », a-t-il affirmé.

La Russie au FESPACO 2025

L’ambassadeur a rappelé que les diplomates russes suivent de près le FESPACO. « Nous sommes présents et participons à divers événements, y compris des projections de films », a-t-il précisé.

FESPACO 2025 : L’OMS utilise le cinéma pour promouvoir la santé et sensibiliser aux enjeux sanitaires

Dans le cadre du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère de la Santé du Burkina Faso ont organisé une projection de films dédiés aux enjeux sanitaires. Cet événement, tenu le 26 février 2025 à Ouagadougou, avait pour thème « Cinéma et promotion de la santé ».

Sept courts-métrages pour sensibiliser

Sept courts-métrages ont été projetés, abordant des thèmes essentiels comme la relation patient-médecin, la lutte contre le coronavirus, la malnutrition infantile, l’obésité au Kenya, la gratuité des soins au Burkina Faso et l’importance des cliniques mobiles. Ces œuvres illustrent le rôle du cinéma comme outil de sensibilisation et de transformation sociale en matière de santé publique.

Le cinéma, un levier de changement

Le représentant de l’OMS, Dr Coulibaly Seydou, a souligné que le FESPACO ne se limite pas à un événement culturel.

« C’est une opportunité précieuse pour aborder la promotion de la santé. L’audiovisuel et le cinéma sont des leviers puissants pour changer les comportements et améliorer la santé publique », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé l’importance de la couverture sanitaire universelle.

« La promotion de la santé réduit la mortalité, traite les maladies et favorise des avancées significatives », a-t-il ajouté.

Engagement des réalisateurs

L’OMS compte sur les réalisateurs et producteurs pour intégrer la promotion de la santé dans leurs œuvres. « Le cinéma peut contribuer à améliorer le bien-être des populations », a insisté Dr Coulibaly.

Un soutien institutionnel fort

Le directeur général de la Santé publique, Dr Joseph Soubeiga, a rappelé l’importance du cinéma et de la télévision pour changer les comportements. « La promotion de la santé repose sur l’évolution des comportements. Toute production cinématographique qui influence positivement la société est encouragée », a-t-il déclaré.

Il a salué l’initiative de l’OMS. « Le FESPACO est une occasion privilégiée pour diffuser ces films. Ils influencent positivement les comportements et réduisent la mortalité liée à certaines pathologies », a-t-il ajouté.

Le Festival de la Santé pour Tous

Depuis 2020, l’OMS organise le Festival de la Santé pour Tous. Cette initiative a déjà mobilisé plus de 5 000 films, dont 330 ont été répertoriés et une trentaine primés pour leur contribution à la sensibilisation et à la promotion de la santé.

Grève à l’Ambassade du Mali à Washington : Le Personnel proteste contre les abus de pouvoir et les licenciements abusifs

Le personnel local de l’ambassade du Mali à Washington a lancé une grève de 48 heures pour dénoncer des « abus de pouvoir », des intimidations, et des licenciements qu’ils jugent injustifiés. Ce mouvement, qui s’est tenu les 24 et 25 février, vise à attirer l’attention des autorités maliennes sur les conditions de travail qu’ils qualifient d’« oppressives » au sein de la mission diplomatique.

Les grévistes dénoncent des pratiques managériales abusives, notamment des licenciements sans justification valable et une pression constante exercée sur les employés. Ils réclament une intervention rapide du gouvernement malien pour mettre fin à ce climat de travail inacceptable et pour rétablir des conditions respectueuses des normes internationales.

Malgré la gravité des accusations, aucune réaction officielle n’a été émise par le gouvernement malien jusqu’à présent. L’ambassade du Mali à Washington n’a pas non plus pris la parole publiquement ni diffusé de communiqué concernant la situation.

« Loin de moi la colère » : Un documentaire bouleversant sur la réconciliation en Côte d’Ivoire

L’émotion était à son comble le lundi 24 février 2025, lors de la projection du documentaire « Loin de moi la colère » du réalisateur ivoirien Joël Akafou à Canal Olympia Ouaga 2000. Ce film, en compétition officielle au FESPACO 2025 dans la catégorie long métrage documentaire, raconte l’histoire bouleversante de Maman Jo, une femme ayant survécu aux violences de la crise post-électorale de 2011.

À travers des images fortes et des témoignages marquants, le réalisateur nous emmène dans le village de Ziglo, ravagé par les affrontements. Maman Jo a tout perdu : sa famille, sa maison, son passé. Pourtant, au lieu de sombrer dans la rancœur, elle choisit la voie du pardon et œuvre pour la réconciliation.

« Ce film est un témoignage de la force des femmes dans les processus de paix. Il prouve que malgré les blessures, il est possible d’avancer ensemble », confie Joël Akafou. Plus qu’un simple récit, « Loin de moi la colère » est un appel vibrant à la reconstruction et à la résilience.

Alors que la Côte d’Ivoire s’approche d’un nouveau cycle électoral, les tensions refont surface. Pour le réalisateur, ce documentaire pourrait apaiser les craintes et contribuer au dialogue national. Un film puissant, porteur d’un message universel, qui résonne bien au-delà des frontières ivoiriennes.

Assimi Goïta reçoit les ministres et dévoile le nouveau drapeau de la Confédération

Le Président de la Transition du Mali , Assimi Goïta , a reçu, le lundi 24 février 2025 , une délégation de ministres de l’ Alliance des États du Sahel (AES) , venu lui faire le compte-rendu des travaux de Bamako et lui présenter le nouveau drapeau de la Confédération .

Le Général de Brigade Célestin SIMPORE , ministre burkinabè de la Défense, a salué le courage des Forces de Défense et de Sécurité des trois pays membres, qui luttent pour la paix, la sécurité et la souveraineté de la région.

Vers une sortie accélérée de la CEDEAO ?

Les discussions à Bamako ont porté sur les futures négociations avec la CEDEAO , alors que les trois États avancent vers une indépendance totale .

 Les ministres ont reçu des orientations claires du Président Goïta :
 Accélérer la structuration de l’AES
 Être pragmatiques dans les négociations avec la CEDEAO
Renforcer l’unité et la souveraineté de la Confédération

 Un drapeau pour symboliser l’unité de l’AES

L’un des moments marquants de ce public a été la présentation du nouveau drapeau de l’AES . Décrit comme « un très beau drapeau » , il incarne l’identité et la solidarité des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger. 🇲🇱🇧🇫🇳🇪

Les prochaines étapes

Dans les jours à venir , les ministres de l’ AES vont :
Se réunir avec la CEDEAO pour accélérer les négociations
Finaliser la structuration de la Confédération
Communiquer probablement sur le nouveau drapeau

L’ Alliance des États du Sahel avance à grands pas vers son autonomie , avec une vision claire : défendre sa souveraineté et

son indépendance face aux pressions extérieures .