Kyélem de Tambèla et le ministre russe de la Défense discutent d’un partenariat stratégique

Le Premier ministre du Burkina Faso, Kyélem de Tambèla, a tenu une rencontre stratégique avec le ministre russe de la Défense, Belooussov, portant sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations. Cette réunion témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération dans plusieurs secteurs clés, notamment la défense et la sécurité.

Lors de cet échange, Belooussov a souligné l’importance de la relation entre le Burkina Faso et la Russie, qualifiant ces relations d’amicales et de mutuellement bénéfiques. « Nous apprécions beaucoup le caractère amical de nos relations et les formes de notre coopération », a déclaré le ministre russe. Ce rapprochement s’inscrit dans un contexte où le Burkina Faso cherche à diversifier ses partenariats, en particulier avec des puissances comme la Russie, pour relever ses défis sécuritaires et économiques.

Cette rencontre renforce l’idée que les deux pays souhaitent approfondir leur partenariat, non seulement dans le domaine de la défense, mais aussi dans d’autres secteurs stratégiques comme l’économie et la technologie. Pour le Premier ministre Kyélem de Tambèla, ce type de collaboration est essentiel pour le développement et la stabilité du Burkina Faso.

Le Burkina Faso, en quête de nouvelles alliances pour renforcer ses capacités de défense, voit en la Russie un partenaire de choix capable de soutenir ses efforts de sécurité intérieure et de développement économique. Ce rapprochement marque une nouvelle étape dans la relation entre Ouagadougou et Moscou, qui pourrait se concrétiser par des accords bilatéraux à venir.

Le Burkina Faso et la Russie renforcent leurs liens économiques à Moscou

Une nouvelle page s’ouvre dans les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la Russie. Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a récemment inauguré les Journées économiques du Burkina Faso (JEB) à Moscou, marquant ainsi un tournant dans la coopération entre les deux nations.

Sous le thème « Renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Russie : défis et perspectives pour des échanges économiques et commerciaux mutuellement avantageux », cet événement symbolise une volonté partagée de développer des partenariats stratégiques. Les Journées économiques visent à explorer les opportunités d’investissement et à promouvoir des échanges commerciaux bénéfiques pour les deux pays.

Les secteurs des mines et de l’énergie ont été identifiés comme des axes prioritaires de cette collaboration. Lors de la cérémonie, le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a mis en avant le potentiel minier impressionnant du Burkina Faso, tout en présentant les projets d’envergure dans le secteur de l’électricité. Ces initiatives visent à attirer des investisseurs russes et à dynamiser l’économie burkinabè.

Cette rencontre à Moscou représente non seulement une opportunité d’accroître les échanges économiques, mais également de partager des expertises et des technologies dans des domaines cruciaux pour le développement des deux pays. La coopération entre le Burkina Faso et la Russie pourrait ainsi ouvrir la voie à un avenir plus prospère et durable pour les deux nations.

Le pont de Tarfila submergé : Le ministère des Infrastructures appelle à la prudence sur la RN7

Le ministère des Infrastructures a lancé un appel à la prudence pour les usagers de la route nationale n°7, reliant Bobo-Dioulasso à Banfora. Ce mardi 8 octobre 2024, les techniciens de la direction régionale des infrastructures ont signalé que le pont de Tarfila est totalement submergé, conséquence des fortes pluies qui se sont abattues dans la région.

Le ministère, via une publication sur sa page Facebook, a précisé que des informations complémentaires seront communiquées dans les heures à venir concernant l’état du pont. Cette mesure vise à mieux informer les automobilistes et autres usagers sur les conditions de sécurité autour de cet ouvrage vital.

Il convient de rappeler que le pont de Tarfila avait déjà subi d’importants dégâts le 8 septembre 2024, suite à de violentes intempéries. Cela avait provoqué l’interruption du trafic entre Banfora et Bobo-Dioulasso. Grâce aux travaux rapides de réfection du remblais d’accès au pont, effectués par les équipes techniques du ministère, la circulation avait pu reprendre progressivement dès le 10 septembre 2024.

Cette nouvelle submersion du pont rappelle la fragilité des infrastructures face aux intempéries, et l’importance de la vigilance pour assurer la sécurité des usagers.

Le CSC suspend les synchronisations des médias nationaux avec ceux de l’étranger pour préserver la stabilité du Burkina Faso

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé, le lundi 7 octobre 2024, la suspension immédiate des synchronisations entre les médias nationaux et les médias internationaux. Cette décision fait suite à la diffusion récurrente d’informations jugées malveillantes et tendancieuses par certains médias audiovisuels dans le cadre de ces synchronisations. Selon le CSC, ces informations, souvent erronées ou orientées, visent parfois à faire l’apologie du terrorisme, mettant ainsi en danger le climat socio-sécuritaire fragile du pays.

Le CSC justifie cette suspension en invoquant l’impact négatif de ces contenus sur la situation sécuritaire actuelle, rappelant l’importance de protéger la population contre la désinformation en période de crise. Les médias internationaux opérant au Burkina Faso ont été invités à assumer pleinement leur responsabilité dans le traitement de l’information, en évitant toute diffusion qui pourrait compromettre la paix sociale.

Cette mesure, prise jusqu’à nouvel ordre, vise à garantir que les informations diffusées dans le pays respectent les textes en vigueur et contribuent à un climat de stabilité et de cohésion.

La Banque Postale du Burkina Faso : un levier pour l’inclusion financière et la transformation économique

Ce lundi 7 octobre 2024 marque une étape décisive pour l’économie burkinabè avec l’inauguration officielle de la Banque Postale du Burkina Faso (BPBF) par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à Ouagadougou. Dotée d’un capital de 15 milliards de FCFA, cette institution financière se fixe pour mission de rendre les services bancaires accessibles à tous, en particulier aux jeunes, aux femmes et aux agriculteurs.

La création de la BPBF, résultat d’un projet lancé en 1988, s’inscrit dans la vision du Chef de l’État d’un « développement inclusif » pour le Burkina Faso. Lors de la cérémonie, le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a souligné l’importance de cette banque qui va faciliter le financement des secteurs stratégiques, essentiels à la transformation économique du pays.

Avec ses deux premières agences ouvertes à Ouagadougou, la BPBF entend étendre son réseau sur l’ensemble du territoire pour accompagner les petites et moyennes entreprises et dynamiser les initiatives locales. Inoussa Boundaone, directeur général de la BPBF, a salué cet engagement collectif et affirmé la volonté de rapprocher les services financiers des populations les plus vulnérables.

La Banque Postale, aux côtés de la Banque des Dépôts du Trésor et de la Caisse des Dépôts et d’Investissements, aura pour rôle de centraliser les ressources publiques et de financer des projets structurants pour accélérer la croissance économique du Burkina Faso.

L’ambassadeur du Japon signe un contrat de don pour la construction de châteaux d’eau à Gampèla et Douré

Le jeudi 3 octobre 2024 à Ouagadougou, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon près le Burkina Faso, Nagashima Jun, a signé un contrat de don d’un montant de 23.045.000 FCFA avec l’association Teegawendé pour le développement économique et social durable du Burkina Faso. Ce contrat vise la réalisation de deux châteaux d’eau dans les localités de Gampèla et Douré, situées dans la commune rurale de Saaba.

Ce projet, d’une portée considérable, permettra à plus de 1 000 personnes, y compris des déplacés internes, d’accéder à l’eau potable. L’ambassadeur Nagashima Jun a souligné que cette initiative contribuera à réduire les risques de maladies d’origine hydrique et favorisera des activités telles que le maraîchage et l’élevage. Il a également encouragé les bénéficiaires à respecter les termes du contrat et à veiller à la qualité des infrastructures.

Le président de l’association Teegawendé, Wendemanegdé Ouédraogo, a exprimé sa gratitude, insistant sur l’impact significatif que ce projet aura sur la communauté. « Ces forages représentent un ouf de soulagement, particulièrement pour les femmes et les enfants. Ils permettront aussi aux producteurs d’augmenter leur rendement, contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté et le chômage », a-t-il déclaré.

Il a également salué l’engagement du Japon, affirmant que ce partenariat dépasse le simple soutien financier. « Vous apportez non seulement l’espoir, mais aussi la promesse d’un avenir meilleur pour ceux qui bénéficieront directement de ces infrastructures essentielles », a-t-il ajouté.

Ce projet symbolise une collaboration forte entre le Japon et le Burkina Faso, un engagement mutuel en faveur du développement durable et du bien-être des populations locales.

Travaux d’entretien du réseau électrique à Ouagadougou : Coupures programmées les 5 et 6 octobre 2024

La Société Nationale d’Électricité du Burkina (SONABEL) informe les abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu’elle procédera à des travaux de maintenance et de restructuration des réseaux électriques, ainsi qu’à des raccordements de nouveaux postes de distribution ce week-end. Ces interventions se dérouleront le samedi 05 octobre et le dimanche 06 octobre 2024, entraînant des coupures temporaires de l’électricité.

L’objectif de ces travaux est de renforcer la qualité du réseau de distribution électrique afin de mieux desservir la population. Cependant, pour permettre leur réalisation, la fourniture d’électricité sera suspendue selon le planning suivant :

  • Samedi 05 octobre 2024 : de 08h à 14h dans les quartiers Katabtenga, Pabré, Samadin, St Léon et Kamsaoghin;
  • Dimanche 06 octobre 2024 : de 08h à 16h dans les zones de Nioko2, Loumbila, Nomgana, Gonsé, Donsin et Goué.

Pendant cette période, SONABEL recommande à ses abonnés de considérer leurs appareils et installations électriques comme restant sous tension afin d’éviter tout incident.

La société s’excuse par avance pour les désagréments occasionnés et réaffirme son engagement à améliorer la qualité de ses services pour accompagner les grandes ambitions du Burkina Faso en matière d’énergie.

Ibrahim Traoré dénonce la trahison : « Un acte criminel le plus grave » au Burkina Faso

Lors de la 2e édition de la Journée nationale de l’engagement patriotique, le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a livré un message fort en condamnant fermement la trahison, qu’il qualifie de « crime le plus grave ». S’adressant à la nation, il a exhorté chaque Burkinabè à rester vigilant et à rejeter la traîtrise dans leur vie quotidienne, mettant en avant les récentes « évènements douloureux » qui ont frappé le pays.

Le chef de l’État a pointé du doigt ceux qu’il appelle « les traîtres de la patrie », les accusant de compromettre la sécurité nationale. Ces individus, selon lui, n’hésitent pas à fournir des informations confidentielles à l’ennemi, à saboter les infrastructures essentielles et à collaborer avec des puissances étrangères. « Ils sont prêts à vendre leur pays », a-t-il martelé, ajoutant que certains désertent leurs responsabilités à des moments cruciaux pour la nation.

Dans son discours, Ibrahim Traoré a également appelé les citoyens à démontrer leur patriotisme à travers des actions concrètes. Il a insisté sur l’importance de préserver la propreté et l’ordre dans tout le pays : « Ceux qui aiment leur cadre de vie le gardent propre, et ceux qui aiment le Burkina Faso doivent le garder propre », a-t-il exhorté. Il a encouragé la population à prendre soin des structures de soins, des lieux de travail, des quartiers et même des cimetières, pour illustrer leur attachement au pays.

En ces temps de défis, le président burkinabè a lancé un appel à la mobilisation collective et à la solidarité pour protéger l’intégrité du Burkina Faso face à ceux qui cherchent à le trahir.

Passeport biométrique de l’AES : Les experts se réunissent à Bamako pour une avancée historique

Mercredi 2 octobre 2024, Bamako a accueilli une réunion cruciale des experts des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Au cœur des discussions, la finalisation du projet ambitieux de mise en circulation du passeport biométrique, une initiative annoncée par le président en exercice de la Confédération, le Colonel Assimi Goïta.

Ce nouveau passeport biométrique, qui marque une avancée significative pour l’intégration régionale, est conçu pour faciliter la mobilité des citoyens à travers les pays membres de l’AES tout en renforçant les mesures de sécurité. L’objectif de ce document est double : simplifier les déplacements transfrontaliers dans un espace de coopération renforcée et contribuer à la lutte contre la fraude documentaire et les menaces sécuritaires dans la région du Sahel.

Au cours de cette rencontre de haut niveau à Bamako, les experts ont planché sur les détails techniques et administratifs liés à la mise en œuvre du passeport. Une initiative saluée comme un symbole de l’unité des pays membres face aux défis sécuritaires et économiques communs. Ce passeport biométrique se veut une réponse moderne à ces enjeux, permettant aux citoyens de voyager plus facilement et en toute sécurité à l’intérieur de l’espace AES.

Le Colonel Assimi Goïta, fervent défenseur de ce projet, avait souligné dans un discours récent l’importance de renforcer les liens entre les États membres, tant sur le plan économique que sécuritaire. « Ce passeport est un pas de plus vers une plus grande unité régionale. Il renforcera non seulement les échanges entre nos populations, mais il servira aussi de rempart contre les menaces qui pèsent sur notre région », a-t-il déclaré.

L’Alliance des États du Sahel, un regroupement formé pour promouvoir la coopération entre les pays de la région, voit dans ce projet une occasion de consolider la solidarité entre ses membres tout en répondant aux besoins de leurs populations. La mise en circulation du passeport biométrique est prévue pour le premier semestre de 2025, et son introduction est attendue avec impatience par les citoyens de l’AES.

La montée des couleurs en langue San à la Primature du Burkina : Un hommage vibrant aux traditions culturelles

Ce jeudi 3 octobre 2024, la Primature du Burkina a vécu un moment fort en symbolisme et en émotion. Sous l’égide du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla, le cérémonial de la montée des couleurs s’est déroulé d’une manière inédite : l’hymne national du Burkina Faso, le Ditanyè, a été exécuté en langue San, témoignant d’un profond respect pour les langues et cultures locales.

Cette initiative, en phase avec la volonté du gouvernement de promouvoir les langues nationales, s’est tenue dans l’enceinte du secrétariat général de la Primature à Ouaga 2000. À cette occasion, une vingtaine d’élèves issus du Nayala, dans la région de la Boucle du Mouhoun, ont pris part à cette cérémonie. Vêtus de tee-shirts blancs arborant l’image du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, et de bas traditionnels locaux, ces jeunes ont livré une prestation magistrale du Ditanyè en Makaa, une langue parlée dans leur province.

Le Premier ministre, visiblement touché, n’a pas manqué de souligner la richesse de cet événement. « Nous avons été émerveillés par l’hymne national entonné par ces petits enfants. Cela montre combien cet hymne est un puissant vecteur d’unité pour tous les Burkinabè », a-t-il déclaré, dans une ambiance conviviale marquée par l’humour. Le Premier ministre a aussi rappelé, non sans une pointe d’amusement, que la culture et les traditions doivent être préservées, partout où les Burkinabè se trouvent, évoquant même des références à des plats locaux et des coutumes culinaires comme la boisson « yontoro ».

L’instant était propice pour le Dr Kyelem de Tambèla de faire un parallèle avec les enseignements du discours d’orientation politique prononcé par Thomas Sankara en 1983. Ce rappel historique a permis au chef du gouvernement de mettre en lumière l’importance de la rentrée scolaire et de la préservation des valeurs culturelles, thèmes centraux de son message adressé à toute la nation.

En ce jour mémorable, la montée des couleurs n’a pas été qu’un simple rituel protocolaire, mais une véritable célébration de l’héritage culturel et historique du Burkina Faso.