Le Burkina Faso Célèbre les Martyrs de l’Insurrection Populaire

Chaque 31 octobre, le Burkina Faso se réunit pour rendre hommage aux martyrs de l’insurrection populaire qui a eu lieu les 30 et 31 octobre 2014. Cette date symbolique est l’occasion de célébrer le courage et le sacrifice des héros nationaux qui ont œuvré pour la liberté et la justice dans le pays.

En 2024, la cérémonie a eu lieu à Ouagadougou, attirant des milliers de Burkinabés déterminés à honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans la lutte contre l’oppression. Les discours prononcés lors de cet événement ont mis en lumière les idéaux de démocratie et de paix pour lesquels ces martyrs ont combattu.

Les célébrations de cette année ont également servi de rappel sur l’importance de l’unité nationale et de la vigilance citoyenne. Les autorités ont encouragé les jeunes à s’engager activement dans la construction d’un Burkina Faso meilleur, en s’inspirant des valeurs défendues par les martyrs.

Alors que le pays se souvient de son passé, il trace également un chemin vers un avenir empreint d’espoir et de résilience. La commémoration des martyrs de l’insurrection populaire reste une pierre angulaire de l’identité nationale burkinabé, renforçant la détermination du peuple à poursuivre la quête de justice et de dignité.

Ce 31 octobre 2024, le Burkina Faso a une fois de plus prouvé que le souvenir de ses héros continue d’inspirer les générations futures à défendre les valeurs pour lesquelles ils ont sacrifié tant de choses.

Renforcement de la Coopération Sécuritaire : Le Président du Faso Reçoit les Adieux de l’Ambassadeur du Ghana

(Ouagadougou, 30 octobre 2024) – Ce mercredi matin, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une audience à l’ambassadeur du Ghana au Burkina Faso, Boniface Gambila Adagbila, venu faire ses adieux en fin de mission. Lors de cette rencontre, les deux hommes ont passé en revue les relations de coopération bilatérale, soulignant la proximité historique et géographique qui lie leurs pays respectifs.

Le diplomate ghanéen a rappelé l’attachement entre le Ghana et le Burkina Faso, transcendant les frontières artificielles qui les séparent. « Le Ghana et le Burkina Faso sont deux pays frères », a affirmé Boniface Gambila Adagbila, exprimant l’importance de cette fraternité pour faire face aux défis communs.

Dans le contexte de menaces sécuritaires grandissantes, l’ambassadeur a également insisté sur le renforcement des liens entre les nations de la sous-région pour faire face aux risques terroristes. « Si le Burkina Faso est envahi, tous les pays côtiers le seront également », a-t-il ajouté, soulignant l’engagement du Ghana à soutenir le Burkina Faso dans la quête d’une paix durable pour la région.

Azalaï Hôtel Indépendance : Renaissance d’un Joyau Architectural Après 10 Ans de Réhabilitation

Le 30 et 31 octobre 2014, l’Azalaï Hôtel Indépendance a été saccagé lors des événements tragiques de l’insurrection populaire au Burkina Faso. Ce bâtiment emblématique, symbole de l’hospitalité et de la culture burkinabé, avait subi de graves dommages, laissant ses portes fermées pendant une longue période.

Dix ans plus tard, l’hôtel renaît tel un phénix, prêt à retrouver sa place dans le cœur de la ville et des visiteurs. Ce joyau architectural, désormais entièrement réhabilité, allie l’élégance à des commodités de dernière génération. L’Azalaï Hôtel Indépendance s’apprête à ouvrir ses portes, promettant une expérience unique à ses clients.

Pour célébrer cette renaissance, une journée portes ouvertes a été organisée le 30 octobre 2024, permettant au public de découvrir l’avancée des travaux. Les visiteurs ont pu admirer les nouvelles installations, allant des chambres luxueuses aux espaces de restauration raffinés, tout en profitant d’une ambiance conviviale et accueillante.

L’inauguration de l’Azalaï Hôtel Indépendance ne marque pas seulement la réouverture d’un hôtel, mais aussi un symbole de résilience et d’espoir pour le peuple burkinabé. En redonnant vie à ce lieu emblématique, la ville souligne son engagement à aller de l’avant, à célébrer son histoire et à accueillir à nouveau le monde avec chaleur et hospitalité.

Avec cette réouverture, l’Azalaï Hôtel Indépendance s’affirme comme une destination incontournable pour les voyageurs d’affaires et de loisirs. Ne manquez pas l’occasion de découvrir ce lieu qui, après tant d’épreuves, est prêt à écrire un nouveau chapitre de son histoire.

Burkindi Business Center : Ouagadougou se transforme avec un nouveau quartier d’affaires ultra-moderne

La ville de Ouagadougou amorce une ère de modernisation avec le lancement du « Burkindi Business Center », un projet d’envergure destiné à redessiner le paysage urbain de la capitale burkinabè et à en faire un pôle d’affaires majeur en Afrique de l’Ouest. La cérémonie de pose de la première pierre marque le coup d’envoi d’un complexe immobilier ambitieux, estimé à plus de 320 milliards de FCFA, qui deviendra le symbole du renouveau urbain et économique de la ville.

Ce mégaprojet comprend la construction d’une tour de 35 étages, la plus haute de la région, ainsi que plusieurs immeubles de bureaux, un vaste centre commercial et des logements modernes. Le « Burkindi Business Center » se veut bien plus qu’un simple quartier d’affaires : il incarne la volonté de Ouagadougou de rivaliser avec les grandes capitales africaines en matière d’infrastructures modernes et de dynamisme économique.

Le ministre en charge de la Construction, Mikailou Sidibé, a salué ce partenariat public-privé innovant, soulignant qu’il permettra au Burkina Faso de se doter d’infrastructures modernes tout en générant des milliers d’emplois. Ce projet représente aussi une opportunité pour l’État de réduire ses charges locatives tout en améliorant l’offre de logements pour les habitants.

L’initiative « Burkindi Business Center » s’inscrit dans une dynamique de modernisation durable et ambitieuse, renforçant non seulement l’attractivité économique de Ouagadougou, mais aussi le cadre de vie des Burkinabés. Une fois achevé, ce complexe urbain incarnera la nouvelle image de la capitale, une ville résolument tournée vers l’avenir.

Le Président du Faso Rencontre une Délégation Éthiopienne pour le Développement Industriel

Ce mardi 29 octobre 2024, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli en audience une délégation de la société éthiopienne Bejaiethio Industry and Engineering Solution, conduite par son Président Directeur général, Bejai Naiker Nerash. Cette rencontre marque un moment fort pour l’avenir industriel du Burkina Faso, axé sur la formation technique et professionnelle de la jeunesse burkinabè.

Lors de l’audience, M. Nerash a souligné le soutien de Bejaiethio Industry aux efforts du Président Traoré en matière de développement. « Nous avons partagé notre expertise en ingénierie et en fabrication de machines, déjà déployée en Éthiopie, et exprimé notre enthousiasme pour une collaboration capable d’impacter positivement la jeunesse burkinabè », a déclaré le PDG.

Avec son expertise éprouvée, la société éthiopienne se propose de participer activement à la formation des jeunes burkinabè, leur permettant d’acquérir les compétences nécessaires pour s’investir dans la fabrication locale de machines et d’outils industriels. « Nous sommes prêts à accompagner la jeunesse dans le secteur industriel et agricole en développant des compétences locales en fabrication », a ajouté M. Nerash.

Cette collaboration, en intégrant la formation pratique et le savoir-faire technologique, pourrait dynamiser l’industrialisation du Burkina Faso et renforcer son économie par la production locale d’outils essentiels. Pour le Président Traoré, ce partenariat avec l’Éthiopie représente une étape prometteuse dans la valorisation du potentiel des jeunes burkinabè et le développement de solutions innovantes pour le pays.

Abdoulaye Diop reçoit Emanuela Claudia Del Re pour une audience d’adieux au Mali

Lundi 28 octobre 2024, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, SEM Abdoulaye Diop, a accordé une audience d’adieux à Mme Emanuela Claudia Del Re, Représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, marquant la fin de sa mission. Cet entretien a permis aux deux responsables de revenir sur les défis majeurs auxquels fait face le Sahel, notamment les enjeux sécuritaires, politiques et socio-économiques, qui impactent profondément la région et ses populations.

Durant leur échange, M. Diop et Mme Del Re ont abordé les initiatives bilatérales en matière d’aide humanitaire et de développement, destinées à améliorer les conditions de vie des habitants du Sahel. Les deux parties ont souligné l’importance de respecter les principes régissant les actions publiques au Mali, rappelant que ces efforts doivent être guidés par un engagement sincère envers les besoins locaux.

Dans un climat de respect mutuel, M. Diop et Mme Del Re ont également insisté sur la nécessité d’un dialogue politique franc et durable entre le Mali et l’Union Européenne. Cet engagement commun vise à renforcer une coopération solide, fondée sur des intérêts partagés, pour faire face aux défis actuels et futurs de la région.

Emmanuel Macron en visite officielle au Maroc

Le président français Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte Macron, est arrivé lundi après-midi à Rabat, au Maroc, pour une visite officielle de trois jours. Ils ont été chaleureusement accueillis à l’aéroport Rabat-Salé par le Roi Mohammed VI aux alentours de 17h30 (16h30 GMT), marquant ainsi le début de cette visite placée sous le signe de la coopération bilatérale.

Mardi, Emmanuel Macron s’adressera au Parlement marocain lors d’une session commune prévue à 11h00 (10h00 GMT). Ce discours, très attendu, devrait aborder des sujets cruciaux tels que les relations diplomatiques entre la France et le Maroc, la coopération économique, ainsi que des questions régionales d’importance stratégique.

Cette visite symbolise un rapprochement entre les deux nations, renforçant les liens historiques qui les unissent et ouvrant de nouvelles perspectives de collaboration.

SIAO 2024 : Le Capitaine Traoré lance en grand la 17e édition dédiée à l’artisanat africain et à l’entrepreneuriat des jeunes

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) a lancé sa 17e édition avec éclat ce vendredi 25 octobre 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Placé sous le thème « Artisanat africain, entrepreneuriat des jeunes et autonomisation », cet événement incarne la richesse et la diversité du patrimoine artisanal africain.

Le SIAO 2024 se démarque par une affluence record et un engouement international : pas moins de 30 pays, 4 000 exposants et 355 000 visiteurs attendus, auxquels s’ajoutent la couverture médiatique de 350 journalistes venus des quatre coins du monde. Au cœur de cette édition, l’autonomisation des jeunes artisans et la promotion d’un entrepreneuriat résilient.

Lors de son discours d’inauguration, le Capitaine Traoré a salué la détermination du Burkina Faso à faire vivre cet événement, malgré les défis sécuritaires. Il a exprimé sa gratitude aux pays participants, particulièrement au Mali et au Niger, invités d’honneur de cette édition, pour leur solidarité. « La tenue régulière de cet événement symbolise la résilience de notre peuple face aux crises et marque notre volonté de valoriser nos richesses culturelles », a-t-il affirmé.

Le SIAO s’affirme ainsi comme une plateforme incontournable pour l’échange, le renforcement des liens culturels et la promotion des savoir-faire artisanaux africains. Le salon se poursuit jusqu’au 3 novembre, offrant aux exposants et visiteurs un espace de découverte et d’opportunités.

Le Président du Faso Ibrahim Traoré inaugure la 17e édition du SIAO à Ouagadougou

Ce vendredi 25 octobre, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, procèdera à l’ouverture officielle de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Sous le thème « Artisanat africain, entrepreneuriat des jeunes et autonomisation », cette édition met en lumière l’importance de l’artisanat africain pour la création d’emplois et la croissance économique, avec une attention particulière à l’implication des jeunes.

Le SIAO 2024 accueille des participants de 30 pays à travers les cinq continents, rassemblant 4 000 exposants, 150 acheteurs et visiteurs professionnels, ainsi que plus de 350 000 visiteurs attendus. Des expositions-ventes, des ateliers et des animations artistiques et gastronomiques ponctueront l’événement, prévu jusqu’au 3 novembre. Parmi les nouveautés, un espace dédié aux enfants, le « SIAO KID’S », permettra aux plus jeunes de découvrir l’artisanat sous toutes ses formes.

Le Mali et le Niger, membres de la Confédération Alliance des États du Sahel (AES), sont les invités spéciaux de cette édition, renforçant la coopération régionale autour de l’artisanat.

Le Burkina Faso adopte des réformes majeures pour l’armée et la justice

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce mercredi 23 octobre 2024, le Conseil des ministres hebdomadaire. Plusieurs décisions ont été prises pour renforcer l’efficacité des forces armées nationales et promouvoir l’artisanat local dans le système judiciaire.

Des réformes clés pour l’armée

Sous la houlette du ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, assurant l’intérim du ministre de la Défense, le Conseil des ministres a approuvé une nouvelle loi sur le Statut général des personnels des Forces armées nationales. Cette réforme fusionne deux lois existantes en une seule, avec plusieurs innovations destinées à améliorer la structure militaire.

Parmi les réformes majeures figure la réduction de la durée légale de service pour les militaires du rang, qui passe de 18 à 12 mois, afin de s’adapter à l’implication active des soldats dans les opérations de reconquête du territoire. Le décret rétablit également la catégorie des militaires du rang dans la hiérarchie de la Gendarmerie nationale, en alignement avec les autres corps d’armée.

Autre innovation notable, le nouveau mode d’avancement à titre posthume, un hommage aux militaires tombés lors des opérations. De plus, la promotion des militaires sera désormais effectuée semestriellement, les 1er janvier et 1er juillet.

Le Faso Danfani s’invite dans les tribunaux

En matière de justice, le Conseil a adopté un décret imposant le Faso Danfani, un tissu traditionnel burkinabè, comme tenue officielle des magistrats et greffiers lors des audiences. Cette décision vise à valoriser l’artisanat local et à réduire les coûts des tenues judiciaires de cinq fois par rapport aux tenues importées.

Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a souligné l’aspect participatif du processus, avec des discussions en cours pour inclure d’autres professions judiciaires telles que les avocats, huissiers et notaires.

Une synergie entre tradition et modernité

Ces réformes illustrent la volonté du gouvernement de moderniser les institutions tout en restant ancré dans la culture burkinabè. Que ce soit pour l’armée ou la justice, les mesures prises visent à renforcer l’efficacité et à promouvoir les savoir-faire locaux.