Le Port du Faso Dan Fani généralisé dans Tous les établissements scolaires du Burkina Faso dès 2024

À partir de la rentrée scolaire 2024-2025, le port du Faso Dan Fani sera obligatoire dans tous les établissements scolaires publics et privés du Burkina Faso. Cette décision a été prise lors du Conseil des ministres du mercredi 4 septembre 2024, à la suite d’une communication du ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara.

Cette initiative fait suite à une phase pilote menée lors de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement post primaire et secondaire de quatre localités : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Sabou. Devant les résultats positifs obtenus, le gouvernement a décidé d’étendre l’obligation du port du Faso Dan Fani, symbole fort de l’identité culturelle burkinabè, à l’ensemble du territoire national.

Le ministre Dingara a précisé que le port de cette tenue se fera sans contrainte et sera obligatoire tous les lundis et jeudis. Les établissements, les parents d’élèves et les artisans du Faso Dan Fani auront la liberté de choisir les motifs et modèles de tenues scolaires selon leur préférence, offrant ainsi une flexibilité dans l’adoption de cette nouvelle mesure.

Cette décision vise non seulement à promouvoir la culture burkinabè à travers le Faso Dan Fani, mais aussi à encourager le développement économique local en soutenant les artisans du textile traditionnel.

Le Président Ibrahim Traoré Préside un Conseil des Ministres Décisif : Adoption de Quotas à l’Importation et Rapport sur l’Exécution Budgétaire

Ouagadougou .4 septembre 2024, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé l’hebdomadaire Conseil des Ministres à Ouagadougou. Ce Conseil a permis d’examiner plusieurs rapports et de prendre des décisions importantes pour le développement national.

Lors de cette réunion, un décret crucial a été adopté sous le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Ce décret institue des quotas pour l’importation de produits similaires à ceux fabriqués ou produits localement. Le ministre en charge de l’Industrie, Serge Gnaniodem Poda, a expliqué que cette mesure vise à soutenir la production nationale et à renforcer la souveraineté en matière de production et de transformation des matières premières. « Ce décret est une démarche essentielle pour encourager la production locale et créer des débouchés pour les produits fabriqués au niveau national », a-t-il déclaré.

Le Conseil a également examiné le rapport sur l’exécution du budget et de la trésorerie de l’État présenté par la ministre déléguée en charge du Budget, Fatoumata Bako/Traoré. Ce rapport à mi-parcours révèle une mobilisation de ressources d’environ 1 400 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 44,48%. En revanche, les dépenses se chiffrent à 1 700 milliards FCFA, avec un taux d’exécution de 46%. Les décaissements s’élèvent à environ 1 834 milliards FCFA, contre 1 831 milliards FCFA pour les encaissements. La ministre a reconnu que la mobilisation des ressources est inférieure aux prévisions en raison de difficultés rencontrées par les régies, notamment la Direction générale des impôts, et a annoncé que des mesures sont en cours pour résoudre ces problèmes.

Renforcement de la Coopération Sino-Burkinabè : Le Premier Ministre Kyélem de Tambèla reçu à Pékin

Arrivé à Pékin dans la soirée du 3 septembre 2024 pour participer au Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a été chaleureusement accueilli par M. Wang Huning, membre du Comité central du Parti Communiste Chinois (PCC). Lors de l’audience tenue le 4 septembre, le Chef du Gouvernement burkinabè a exprimé sa gratitude envers les autorités chinoises pour l’accueil réservé à sa délégation.

Le Premier ministre Kyélem de Tambèla a profité de cette rencontre pour évoquer la situation sécuritaire difficile que traverse le Burkina Faso, notamment après la récente attaque terroriste de Barsalogho, qui a empêché le Président du Faso de se rendre en Chine. Malgré ces défis, il a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Chine, en soulignant des projets phares tels que la construction du plus grand hôpital du pays dans la région des Hauts-Bassins.

En vue de renforcer cette coopération, le Premier ministre a exprimé le souhait que le Burkina Faso soit inclus dans le projet chinois « Les routes de la soie », qui vise à connecter la Chine à l’Europe et à l’Afrique via des routes économiques terrestres et maritimes. Il a également mentionné l’importance de développer le transport aérien entre les deux nations.

Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a salué les progrès impressionnants réalisés par la Chine en matière de développement, indiquant que le modèle chinois est une source d’inspiration pour le Burkina Faso dans sa quête de solutions aux défis de développement.

De son côté, M. Wang Huning a loué l’excellence des relations entre la Chine et le Burkina Faso, les qualifiant de partenariat gagnant-gagnant. Il a également transmis les salutations du Président Xi Jinping au Président du Faso et au peuple burkinabè, tout en soulignant la convergence de vues des deux pays sur plusieurs enjeux internationaux.

Les deux parties ont conclu leur rencontre avec un engagement mutuel à dynamiser davantage l’axe Ouagadougou-Pékin, au bénéfice des peuples burkinabè et chinois.

FOCAC 2024 : Le Président GOÏTA Renforce les Liens Diplomatiques en Afrique

Lors du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) 2024, le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOÏTA, a mené une série de rencontres diplomatiques essentielles. Après avoir eu des discussions fructueuses avec les Premiers ministres du Burkina Faso et du Niger, le Président GOÏTA a rencontré ses homologues de la Mauritanie, du Togo et de la Centrafrique.

Ces échanges ont été l’occasion de renforcer la coopération régionale et de promouvoir le bon voisinage, avec pour objectif de construire une Afrique unie, solidaire, pacifique, sécurisée et prospère. Le Colonel GOÏTA a souligné l’importance de préserver la souveraineté du Mali et de soutenir ses choix stratégiques, tout en s’assurant que chaque décision prise soit en accord avec les aspirations du peuple malien.

Par ailleurs, le Président GOÏTA a évoqué la création de la confédération des États du Sahel, un projet clé visant à renforcer la sécurité collective, la diplomatie et le développement dans une région en proie au terrorisme. Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de coopération et de solidarité entre les nations africaines pour faire face aux défis communs.

La Confédération des États du Sahel au Forum sino-africain : Une coopération stratégique sans complexe

La Confédération des États du Sahel (AES) participe activement au Forum de coopération sino-africaine, qui se tient du 4 au 6 septembre à Pékin. Dirigée par le Président en exercice de l’AES, le Colonel Assimi Goïta, cette délégation sahélienne est fermement déterminée à défendre ses intérêts, refusant toute posture de demande d’aide.

À la veille de l’ouverture du Forum, le Colonel Goïta a rencontré les délégations du Niger et du Burkina Faso, menées respectivement par le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, et le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem De Tambéla. Les discussions ont porté sur l’élaboration d’une stratégie commune visant à renforcer la coopération avec la Chine, un partenaire jugé essentiel pour le développement de la région.

Ali Mahaman Lamine Zeine a souligné l’importance de cette réunion, qui a permis de réaffirmer l’engagement des États membres de l’AES à agir de manière coordonnée face aux défis actuels. « Nous sommes venus avec une vision claire : celle de défendre nos intérêts et d’assurer que la coopération avec la Chine soit bénéfique pour nos pays et nos populations », a-t-il déclaré.

Les Premiers ministres ont également insisté sur la nécessité de maximiser les avantages de ce partenariat tout en protégeant les intérêts nationaux. « Nous ne sommes pas ici pour mendier. Nous venons vendre ce que nous avons et inviter la Chine à investir davantage dans nos pays, » a conclu Zeine, rappelant que les ressources abondantes de la région sont des atouts majeurs dans cette coopération.

Paris 2024 : l’esprit africain de la victoire, les leçons des Jeux olympiques et la voie du développement

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été une fête sportive grandiose, où le monde entier a assisté aux exploits des meilleurs athlètes de la planète. Le bookmaker 1xBet vous propose d’évaluer les performances des athlètes africains aux Jeux olympiques, de discuter des perspectives du sport africain et de rêver un peu de l’avenir.

 

Les athlètes africains ont une fois de plus prouvé leur incroyable talent et leur force de caractère. Un certain nombre d’entre eux ont su s’imposer et laisser une impression inoubliable. Comme l’a fait remarquer Suo Chapele, journaliste sportive de renom et première femme commentatrice au Nigeria, « Bien que le contingent d’athlètes africains dans son ensemble n’ait pas récolté autant de médailles que prévu, quelques performances exceptionnelles resteront à jamais gravées dans nos mémoires. » En effet, des athlètes comme Letsile Tebogo (Botswana), Faith Kipyegon et Beatrice Chebet (Kenya), Imane Khelif (Algérie), Tatjana Smith (Afrique du Sud) et l’équipe masculine olympique du Maroc de football ont été les véritables héros de ces Jeux. Au total, le continent africain a remporté 39 médailles à Paris.

L’experte sportive estime que ce nombre de médailles pour l’Afrique a beaucoup à voir avec les problèmes administratifs qui « ont éclipsé ce qui aurait pu être une expérience passionnante pour de nombreux athlètes africains. » Malheureusement, nombre d’athlètes talentueux ont été confrontés à un manque de soutien au niveau national. Ces facteurs ont affecté les performances des équipes et des athlètes africains.

Malgré tous les défis auxquels les sportifs africains sont confrontés, leur esprit et leur détermination continuent d’être une source d’inspiration. Le bookmaker 1xBet admire les athlètes olympiques et suit leurs progrès de près. Quels que soient leurs résultats finaux, ils ont inscrit leur nom dans l’histoire du sport africain et consolidé le statut du continent en tant que région sportive de classe mondiale. Leurs succès montrent que, malgré les obstacles, l’Afrique est fière de ses athlètes et aspire à des exploits encore plus grands à l’avenir.

Les Jeux olympiques de Paris appartiennent déjà à l’histoire. Une histoire qu’il faut apprendre, en tirer des leçons et marcher en confiance vers l’avenir. Et cet avenir est très prometteur pour le continent africain. Le monde entier a les yeux rivés sur l’Égypte, qui envisage de se porter candidate à l’organisation des Jeux olympiques d’été en 2036 ou 2040. Si cette candidature est approuvée par le Comité international olympique et que le projet se concrétise, il s’agira d’un événement historique pour l’ensemble du continent.

Suo souligne que l’organisation des Jeux olympiques en Afrique offre de nombreuses opportunités, telles que l’augmentation du nombre de touristes, la stimulation de l’économie et du marché du travail, l’amélioration des infrastructures, la promotion du sport et d’un mode de vie sain auprès des jeunes et de la jeune génération. Il ne faut pas non plus oublier que l’organisation réussie des Jeux olympiques contribue au prestige et à la promotion de son propre « soft power ».

Selon Suo, bien que l’organisation des Jeux olympiques en Afrique puisse être un défi, « avec une planification minutieuse, la collaboration et l’innovation, il peut s’agir d’un succès révolutionnaire qui démontre le potentiel du continent et favorise la croissance économique, le développement des infrastructures et la reconnaissance mondiale. »

1xBet croit fermement que l’exemple de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud montre sans équivoque que rien n’est impossible pour l’Afrique.

Lancement du Nouveau ePasseport Biométrique au Burkina Faso : Une Révolution Sécuritaire et Technologique

Le Burkina Faso franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses documents de voyage avec le lancement, ce mardi 3 septembre 2024 à Ouagadougou, d’un ePasseport biométrique de dernière génération. Ce nouveau document, doté d’une puce électronique pour la collecte et le stockage des données, marque un tournant pour les voyageurs burkinabè.

Le ministre en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, a présenté ce passeport comme une avancée majeure en matière de sécurité et d’efficacité. « Ce nouveau passeport intègre plusieurs innovations, dont le pré-enrôlement en ligne, ce qui permettra de réduire considérablement les temps d’attente pour son obtention », a-t-il expliqué. Désormais, les citoyens peuvent s’enrôler en ligne avant de finaliser le processus dans les services consulaires, avec une émission du passeport le même jour.

Une autre innovation majeure est l’internationalisation du système d’enrôlement, désormais déployé dans les missions diplomatiques et consulaires à l’étranger, facilitant l’accès au document pour les Burkinabè résidant hors du pays.

En termes de sécurité, ce nouveau passeport se distingue par une page biographique en polycarbonate, rendant toute tentative de falsification ou de fraude quasiment impossible, conformément aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Le coût du ePasseport reste inchangé, à 50 000 FCFA, bien que des options supplémentaires puissent entraîner une légère augmentation. Le ministre Sana a également rassuré les Burkinabè que les anciens passeports resteront valides jusqu’à leur expiration.

Le Burkina Faso devient ainsi le premier pays en Afrique de l’Ouest à se doter de cette technologie, et le dixième sur le continent. Ce lancement fait suite à la décision du Burkina Faso de quitter la CEDEAO en janvier 2024, ce qui explique l’absence des mentions et logos de l’organisation sur ce nouveau passeport.

Renforcement des Liens Russo-Mongols : Poutine Annonce une Augmentation des Échanges Commerciaux et des Projets Stratégiques

Lors de sa rencontre avec le Président mongol Ukhnaagiin Khurelsukh à Oulan-Bator ce mardi, Vladimir Poutine a souligné le renforcement des relations économiques entre la Russie et la Mongolie. Le Président russe a révélé que les échanges commerciaux entre les deux pays se déroulent désormais « presque entièrement dans des monnaies alternatives au dollar et à l’euro », marquant ainsi un tournant significatif dans leurs relations économiques.

Le chiffre d’affaires commercial mongolo-russe a augmenté de plus de 21% au cours des sept premiers mois de 2024, une croissance notable qui témoigne de l’approfondissement des liens économiques bilatéraux. Poutine a également exprimé la proximité des positions des deux pays sur de nombreux sujets internationaux et a remercié la Mongolie pour son respect de l’héritage historique commun.

Les deux dirigeants ont discuté de projets stratégiques futurs, notamment la possibilité de coopération dans le domaine du nucléaire civil et l’examen en cours d’un projet de gazoduc reliant la Russie, la Mongolie et la Chine. Ukhnaagiin Khurelsukh a affirmé que la Mongolie voit en la Russie un leader dans les domaines de la paix, de la sécurité, et du développement durable, soulignant l’importance de cette visite pour l’avenir des relations entre Moscou et Oulan-Bator.

Le Colonel Assimi Goïta renforce la coopération militaire avec la Chine lors de sa visite à Norinco

Le lundi 2 septembre 2024, le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, a entamé sa visite officielle en Chine en se rendant à l’entreprise Norinco, spécialisée dans la fabrication d’armements. Cette visite s’inscrit dans le cadre du 9ᵉ Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui débutera le 4 septembre à Beijing.

Lors de cette première étape de son agenda en Chine, le Colonel Goïta a conclu une convention stratégique avec le Directeur de Norinco, portant sur l’acquisition de nouveaux équipements militaires pour le Mali. Cette initiative vise à renforcer les capacités de défense du pays, un impératif alors que les défis sécuritaires continuent de peser lourdement sur la nation ouest-africaine.

La délégation malienne, conduite par le Colonel Goïta, a eu l’occasion de découvrir les dernières avancées technologiques de Norinco à travers une projection et une visite guidée des installations. Parmi les équipements présentés figuraient des armes légères, des drones, ainsi que des systèmes d’artillerie de pointe, illustrant la diversité et la sophistication de l’arsenal proposé par l’entreprise chinoise.

La signature de cette convention militaire souligne l’importance de la coopération entre la Chine et le Mali dans le domaine de la défense, un partenariat qui pourrait avoir des implications significatives pour la sécurité régionale en Afrique de l’Ouest.

Le Président Ibrahim Traoré Reçoit les Émissaires du Niger et du Mali Après l’Attaque de Barsalogho

Ce lundi 02 septembre 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli une délégation d’émissaires des présidents du Niger et du Mali. Conduite par le Colonel Abdoulaye Maïga, Ministre de l’Administration territoriale du Mali, et le Général Mohamed Toumba, Ministre de l’Intérieur du Niger, la délégation est venue à Ouagadougou pour exprimer les condoléances des autorités nigériennes et maliennes au peuple burkinabè, après l’attaque terroriste survenue à Barsalogho le 24 août 2024.

Lors de cette rencontre, le Colonel Abdoulaye Maïga a transmis un message de compassion et de solidarité des présidents du Niger, du Mali, et de leurs peuples respectifs. « Nous avons appris avec une grande tristesse l’attaque lâche qui a visé les populations paisibles de Barsalogho. Cette tragédie n’affecte pas seulement le Burkina Faso, mais toute la Confédération des États du Sahel », a-t-il déclaré.

Le Colonel Maïga a également souligné la détermination des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) à éradiquer le terrorisme dans la région. Il a affirmé que les attaques contre les civils ne réussiront pas à ébranler le moral des populations ni la volonté des dirigeants à atteindre leurs objectifs communs.