Vers une Nouvelle Ère de Coopération : Les Entrepreneurs Sino-Burkinabè S’unissent pour le Développement

Le 20 septembre 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accueilli une délégation d’hommes d’affaires burkinabè et chinois dans le cadre d’un forum d’affaires sino-burkinabè. Cet événement marquant souligne la volonté des deux nations de renforcer leurs liens économiques et de promouvoir un développement mutuel.

Lors de cette rencontre, le Conseiller spécial du Chef de l’État Chinois, LI YUBAO, a salué le succès du forum, affirmant qu’il joue un rôle crucial dans la promotion du développement du Burkina Faso. Selon M. YUBAO, le pays possède d’abondantes ressources naturelles et une communauté entrepreneuriale dynamique, ce qui crée un terreau fertile pour des projets d’envergure.

Le Président TRAORE a, pour sa part, insisté sur l’importance de l’industrialisation pour le développement national. Il a souligné que le renforcement du tissu industriel est essentiel pour améliorer les capacités de production et de transformation des entreprises burkinabè. Cette vision ambitieuse vise à faire du Burkina Faso un acteur clé sur la scène économique internationale.

Le forum d’affaires a ainsi servi de plateforme pour échanger des idées, établir des partenariats stratégiques et lancer des initiatives visant à stimuler l’économie locale. Les entrepreneurs des deux pays ont exprimé leur enthousiasme et leur détermination à collaborer pour bâtir un avenir prospère.

Cette rencontre entre le Président TRAORE et les entrepreneurs sino-burkinabè est un signal fort de la volonté des deux pays de travailler ensemble. Avec des ressources abondantes, une jeunesse dynamique et un engagement partagé pour le développement, le Burkina Faso est prêt à relever les défis économiques de demain. Les perspectives sont prometteuses, et la coopération sino-burkinabè pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère de prospérité.

Le COPIL valide le bilan 2023 et dévoile les priorités de la stratégie nationale de l’état civil pour 2024

Ce jeudi 19 septembre 2024 à Ouagadougou, les membres du Comité de pilotage de la stratégie nationale de l’état civil (COPIL) se sont réunis en session ordinaire pour examiner et valider le bilan annuel de 2023, ainsi que le plan de travail révisé pour 2024. La cérémonie a été présidée par Edgard Sié Sou, Secrétaire général (SG) du Ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité (MATM).

Le COPIL, organe clé dans le suivi de la mise en œuvre des activités du plan d’actions, œuvre pour un système d’enregistrement des faits d’état civil et de production de statistiques vitales, visant à améliorer la couverture des libertés civiques au Burkina Faso. Edgard Sié Sou a salué les résultats obtenus malgré le contexte sécuritaire difficile, mettant en avant la mise en réseau de 15 centres principaux d’état civil, la numérisation de données, et l’établissement de près de 300 000 actes de naissance.

Justin Omer Balima, Directeur général de la modernisation de l’état civil, a souligné l’importance de cette session, qui permet aux structures faîtières de l’État de se retrouver pour faire le bilan des activités passées et planifier celles à venir. Raïssa Kambou, responsable de la planification et du suivi, a également évoqué l’expérimentation d’une solution digitale pour l’enregistrement des faits d’état civil, un projet clé pour 2024.

Iron Biby présente son 6e titre mondial au Président du Faso Ibrahim Traoré

(Ouagadougou, 18 septembre 2024) – Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce mercredi le champion du monde de Log lift, Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou, alias Iron Biby. L’athlète burkinabè est venu présenter les lauriers de son sixième titre mondial, remporté lors d’une compétition à Birmingham, où il a soulevé 231 kg, battant son propre record du monde.

Lors de cette audience, Iron Biby a exprimé sa gratitude envers le Président Traoré, qui l’a félicité et encouragé pour ses exploits. « C’est un honneur pour moi de représenter le Burkina Faso et de toujours triompher. Je vais continuer à travailler dur pour aller encore plus loin », a déclaré l’homme le plus fort du monde.

Le champion a également dédié sa victoire aux combattants burkinabè engagés dans la lutte pour la reconquête du territoire national. « Nous sommes un peuple résilient, et ce combat, nous le menons ensemble. Mes pensées vont à ceux qui se battent sur le terrain », a-t-il affirmé avec émotion.

Fort de ce succès, Iron Biby a annoncé son ambition de battre un nouveau record en soulevant 240 kg. « Si je réussis, ce sera une victoire non seulement pour moi, mais pour toute l’humanité », a-t-il confié, déterminé à relever ce défi monumental.

Le Premier ministre et le CSC unissent leurs efforts pour renforcer la régulation de la communication au Burkina Faso

Le 17 septembre 2024, le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a reçu à Ouagadougou une délégation du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), menée par son président nouvellement nommé, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo. Cette rencontre de courtoisie a permis de discuter des enjeux majeurs liés à la régulation de la communication au Burkina Faso.

Wendingoudi Ouédraogo a profité de cette audience pour exposer la vision du CSC, visant à une « régulation ambitieuse » et adaptée aux nouveaux défis, notamment la gestion des réseaux sociaux. Il a insisté sur l’importance de renforcer les capacités matérielles et techniques de l’instance de régulation afin de mieux répondre aux réalités contemporaines.

Le Premier ministre a partagé ses réflexions sur la régulation des médias et a critiqué les influences occidentales sur le pays. Il a insisté sur la nécessité pour le Burkina Faso de tracer sa propre voie en matière de démocratie et de liberté de presse, en prenant pour exemples l’Iran et la Chine, deux pays qu’il a récemment visités. Pour Dr Kyélem de Tambèla, le journaliste doit avant tout contribuer au développement du pays.

Cet échange marque le début d’une collaboration renforcée entre le gouvernement et le CSC pour une régulation médiatique qui s’aligne avec les intérêts nationaux et les défis globaux.

La CEDEAO condamne fermement les attaques terroristes à Bamako et réaffirme son engagement pour la paix en Afrique de l’Ouest

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, ce mercredi 18 septembre 2024, sa profonde consternation face aux attaques terroristes qui ont ciblé des installations militaires à Bamako, au Mali, la veille. Ces attaques, survenues le mardi 17 septembre 2024, ont causé des pertes en vies humaines ainsi que de nombreux dégâts matériels.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a fermement condamné ces actes terroristes qui menacent la paix et la sécurité non seulement du Mali, mais aussi de l’ensemble de la région ouest-africaine. L’organisation a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement malien, aux familles des victimes et à toute la population malienne, profondément touchée par ces événements tragiques.

Réaffirmant son engagement indéfectible en faveur de la paix, la CEDEAO a rappelé qu’elle soutenait toutes les initiatives visant à promouvoir la sécurité et la stabilité dans la sous-région. Cette condamnation intervient alors que la communauté internationale redouble d’efforts pour contrer la montée de la violence terroriste en Afrique de l’Ouest.

Les États-Unis condamnent fermement l’attaque à Bamako et réaffirment leur soutien au Mali

Le gouvernement américain a vivement réagi à l’attaque armée survenue à Bamako le 17 septembre, exprimant sa profonde tristesse et son indignation face à cet acte qu’il qualifie de « lâche et barbare ». Dans un communiqué officiel, les États-Unis ont condamné fermement cette violence tout en exprimant leur solidarité avec le peuple malien en cette période de deuil.

Présentant leurs condoléances au gouvernement du Mali, aux familles des victimes ainsi qu’à l’ensemble de la population malienne, les États-Unis ont également adressé leurs vœux de prompt rétablissement aux blessés. Washington a réaffirmé son engagement à soutenir le Mali dans sa quête de stabilité et de paix, soulignant l’importance de renforcer la coopération pour lutter contre le terrorisme et la violence dans la région.

Cet acte de solidarité intervient à un moment critique pour le Mali, qui continue de faire face à des défis sécuritaires majeurs. Les États-Unis, par cette prise de position, renforcent leurs liens avec le pays et leur volonté d’œuvrer pour un avenir plus sûr pour la population malienne.

Colonel Assimi Goïta et la Confédération des États du Sahel unis pour la réconciliation et le développement

Le 17 septembre 2024, le Président de la Transition, Colonel Assimi GOÏTA, a reçu à Bamako une délégation ministérielle de la Confédération des États du Sahel (AES), menée par les Ministres Abdoulaye DIOP et Colonel Ismaël WAGUÉ. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine nationale de la réconciliation, un événement crucial pour renforcer la solidarité nationale face aux récentes inondations qui ont durement frappé la région.

La visite de la délégation a également coïncidé avec la réunion des diplomates de l’AES, marquant le premier anniversaire de la Confédération. Les échanges ont porté sur les trois piliers fondamentaux de l’AES : Défense, Diplomatie et Développement. Une attention particulière a été accordée à la coordination diplomatique et aux progrès réalisés dans les différents projets en cours.

Au terme des discussions, la délégation ministérielle a salué l’accueil chaleureux de Bamako et souligné l’importance du dialogue et de la collaboration pour relever les défis auxquels le Sahel est confronté. Le Colonel Goïta a, de son côté, donné des instructions claires pour garantir le succès des initiatives de la Confédération, réaffirmant son engagement à promouvoir la paix et le développement dans la région.

Vers une Fédération Sahelienne : Les Ministres des Affaires étrangères de l’AES réunis à Bamako pour renforcer l’intégration

Le 16 septembre 2024 à Bamako, s’est tenue la première réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), marquant une étape cruciale dans l’intégration régionale entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Sous la présidence d’Abdoulaye Diop, Ministre malien des Affaires étrangères, les représentants de ces pays ont réaffirmé leur engagement pour une intégration socio-économique renforcée et une prospérité partagée au sein de l’AES.

Cette rencontre symbolique coïncide avec le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, instituant l’AES le 6 juillet 2024 à Niamey. Les Ministres, Karamoko Jean Marie Traoré (Burkina Faso), Bakary Yaou Sangaré (Niger), et Abdoulaye Diop (Mali), ont salué la vision de leurs chefs d’État, Colonel Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, et Abdourahamane Tiani, pour placer les aspirations de leurs peuples au cœur de cette initiative.

Au-delà de la célébration, les discussions ont abordé des sujets clés, notamment la mise en œuvre des décisions du Sommet de Niamey, l’élaboration d’un cadre de coordination diplomatique et l’actualisation de la feuille de route de la Confédération. L’objectif ultime de cette intégration est de former une Fédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Par ailleurs, les Ministres ont fermement condamné l’ingérence d’États étrangers dans les affaires de la région, dénonçant notamment le soutien public de l’Ukraine aux groupes terroristes impliqués dans l’attaque de Tinzawatène, au Mali. Cette condamnation marque une volonté unanime de renforcer la sécurité dans la région.

Les travaux ont permis d’identifier les actions diplomatiques essentielles pour concrétiser la feuille de route de l’AES et promouvoir une coopération continue entre les trois pays.

Bassolma Bazié félicite le Ministère de la Sécurité et promet des actions contre les faussaires des concours 2024

Ce mardi 17 septembre 2024, Bassolma Bazié, Ministre en charge de la Fonction publique, s’est rendu au Ministère de la Sécurité pour exprimer sa reconnaissance envers les agents de ce département pour leur rôle crucial dans le bon déroulement des concours de la Fonction publique, session 2024. Cette collaboration entre les deux ministères a permis de garantir une organisation efficace et transparente des examens, dont les résultats provisoires sont déjà disponibles.

Se réjouissant de ce succès, le ministre Bazié a assuré que toutes les mesures sont en place pour que la rentrée dans les différentes écoles se fasse au plus tard le 4 octobre 2024. Cependant, il a également soulevé des tentatives de fraude visant à décrédibiliser les résultats des concours, notamment par la publication de faux fichiers. Grâce à la vigilance des autorités, dix personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette fraude ont été interpellées et sont actuellement auditionnées.

Bassolma Bazié a promis que toute la lumière sera faite sur cette affaire, précisant que les auteurs des faux documents devront répondre de leurs actes si ces publications s’avèrent être de fausses informations.

Première réunion des Ministres de l’Alliance des États du Sahel : vers une intégration renforcée

Ce lundi 16 septembre 2024, Bamako a accueilli la première réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), sous la présidence d’Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali. Cet événement marque également le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, qui a institué l’Alliance des États du Sahel.

Les Ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Niger et du Mali, respectivement Karamoko Jean Marie Traoré, Bakary Yaou Sangaré et Abdoulaye Diop, ont souligné le rôle crucial de leurs dirigeants dans la poursuite de l’intégration socio-économique de leurs pays. La Confédération des États du Sahel, créée en juillet 2024 à Niamey, symbolise un engagement fort pour une prospérité partagée et une unité panafricaine dans la région.

Durant la cérémonie d’ouverture, les Ministres ont réaffirmé leur volonté de mettre en œuvre les décisions prises lors du Sommet de Niamey. Ils ont également exprimé leur ambition de transformer cette alliance en une Fédération réunissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

En outre, les trois pays ont condamné les interventions étrangères qui soutiennent des groupes terroristes. Ils ont dénoncé publiquement le rôle de l’Ukraine dans les récentes attaques contre Tinzawatène, au Mali.

Les Ministres se sont ensuite penchés sur plusieurs dossiers stratégiques, notamment l’avant-projet de règlement intérieur des sessions confédérales, la coordination de l’action diplomatique, ainsi que la mise à jour de la feuille de route de l’AES. Ce travail collectif vise à poser les bases solides d’une collaboration durable pour le développement de la région du Sahel.