À l’ONU, le Burkina Faso appelle à une action concrète pour la dignité humaine

Le 30 septembre 2024, lors de la 79ème Assemblée Générale des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traoré, a adressé un appel poignant à la communauté internationale. Il a insisté sur l’urgence de concrétiser les engagements pris en faveur de la dignité et de l’égalité pour tous, dénonçant les inactions face aux inégalités persistantes.

S’exprimant en direct sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina, le ministre a affirmé : « Il est temps de dépasser les discours et d’agir pour un monde plus juste, sans préjugés, où aucun peuple n’est relégué au second plan. » Il a appelé les grandes puissances à cesser de monopoliser la direction et le rythme du progrès, et à permettre à tous de participer pleinement au développement mondial.

Avec pour thème « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures », cette Assemblée Générale a résonné avec l’appel du Burkina Faso à passer à l’action. Le ministre Traoré a également souligné les progrès sécuritaires du pays, avec près de 70% du territoire sous contrôle de l’État, contre 40% en 2022, tout en réaffirmant que l’Alliance des États Sahéliens (AES) « n’est dirigée contre aucun pays ou peuple. »

Rentrée judiciaire au Burkina Faso : le contrôle de l’activité administrative au centre des débats

Le mardi 1er octobre 2024 marquera une étape clé pour le monde judiciaire du Burkina Faso avec la rentrée solennelle des juridictions du pays. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, assistera à cette audience à partir de 9 heures.

Cette rentrée est placée sous le thème central du « contrôle juridictionnel de l’activité administrative ». L’objectif est d’inviter les acteurs de la justice à réfléchir sur le rôle crucial de celle-ci dans la bonne gouvernance administrative. En effet, le thème choisi s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, qui prône la transparence dans la gestion des biens publics et s’engage résolument dans la lutte contre la corruption.

Cet événement survient également après une importante réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), modifiant la loi organique régissant ses attributions et son fonctionnement. Cette réforme a notamment consacré la nomination de membres non-magistrats au CSM, renforçant ainsi l’ouverture et la diversité au sein de cette institution clé.

Tentative de déstabilisation du Burkina : un ex-commandant accuse un journaliste et prépare une armée de mercenaires

Le Burkina Faso se retrouve au cœur d’une affaire de déstabilisation avec des révélations choquantes faites par Ahmed Kinda, ancien commandant des Forces spéciales burkinabè. Interpellé dans le cadre d’une enquête sur un complot visant à déstabiliser les institutions du pays, Kinda a accusé le journaliste Barry Abdoulaye d’être impliqué dans le recrutement de mercenaires pour mener cette opération.

Selon Kinda, il attendait l’arrivée de 150 mercenaires en provenance de la République Centrafricaine, lourdement armés avec des fusils d’assaut AK47, des mitrailleuses PKMS, des lance-roquettes RPG7 et des mortiers, pour lancer une offensive contre le gouvernement burkinabè. L’arrestation de Kinda a permis de mettre en lumière une tentative sérieuse de coup d’État, orchestrée depuis le Niger, où il préparait la réception des mercenaires.

Ces déclarations mettent en cause de manière inquiétante des acteurs de la presse et soulèvent des questions sur la portée de ce complot. L’implication présumée de Barry Abdoulaye dans ce recrutement de mercenaires révèle un volet inattendu de cette tentative de déstabilisation, plongeant le pays dans une atmosphère de tension et de suspicion.

L’Université d’Été des Jeunes de l’AES : un appel à l’engagement et à la mobilisation des jeunes du Sahel

Ce vendredi 27 septembre 2024 à Ouagadougou, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu une délégation des organisateurs de la première édition de l’Université d’Été des jeunes des pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre, conduite par les ministres de la Jeunesse et des Sports du Burkina Faso, du Mali et du Niger, visait à faire le point sur les travaux de l’événement et à recueillir les orientations du Chef de l’État.

Selon Abdoul Kassim Ibrahim FOMBA, ministre malien et porte-parole de la délégation, cette première édition, organisée par les structures de volontariat des trois nations, a permis de mobiliser les jeunes autour des enjeux du volontariat et de l’engagement civique. Le Capitaine TRAORE a souligné l’importance cruciale de la jeunesse face aux défis majeurs que rencontrent leurs pays, appelant à une présence active et engagée des jeunes.

« Nous avons besoin d’une jeunesse qui apporte des changements, qui s’engage pleinement », a-t-il affirmé, tout en incitant les jeunes à faire preuve de discernement face aux messages de manipulation sur les réseaux sociaux. Cette exhortation fait écho à la volonté de construire un avenir stable et solidaire au sein de la région.

Durant cette Université d’Été, tenue à Ziniaré du 25 au 27 septembre, les participants ont également décidé de capitaliser sur les acquis et expériences en matière de jeunesse et de volontariat. Par une motion, ils ont exprimé leur soutien indéfectible au Président TRAORE, témoignant ainsi de leur volonté d’œuvrer ensemble pour un Sahel uni et dynamique.

CAN 2025 : Les Étalons du Burkina prêts à en découdre avec le Burundi, avec le retour de Bertrand Traoré

La Fédération Burkinabè de Football (FBF) a dévoilé la liste tant attendue des 25 Étalons retenus pour affronter le Burundi lors des prochaines journées des éliminatoires de la CAN 2025. Cette annonce marque le retour des piliers de l’équipe, notamment le capitaine Bertrand Traoré et le deuxième capitaine Issoufou Dayo, qui renforcent une sélection déjà en pleine forme.

Logée dans le groupe L des phases éliminatoires de la CAN Maroc 2025, l’équipe burkinabè, actuellement première de sa poule, se prépare à affronter le Burundi, troisième du groupe, dans une double confrontation prévue les 10 et 13 octobre 2024 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ces rencontres s’annoncent cruciales pour consolider leur position en tête du groupe et assurer leur qualification.

Des joueurs clés comme Cédric Badolo, Sacha Bansé, Edmond Tapsoba, Nasser Djiga, et Issa Kaboré feront également partie de l’effectif, apportant leur expérience face aux Hirondelles du Burundi. Ces matchs seront déterminants alors que les deux premiers de chaque groupe se qualifieront directement pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Avec cette équipe renforcée, les Étalons du Burkina Faso espèrent non seulement sécuriser leur ticket pour la CAN, mais aussi poursuivre leur domination dans le groupe L.

Renforcement des liens : Abdoulaye Diop et Sergueï Lavrov discutent d’un partenariat stratégique à l’ONU

Le jeudi 26 septembre 2024, dans le cadre de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Son Excellence Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali , a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Excellence Monsieur Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

Cette rencontre a été l’occasion pour les deux Ministres de passer en revue les axes prioritaires du partenariat stratégique entre le Mali et la Russie. Ils ont souligné l’importance de renforcer la coopération économique et commerciale, en mettant l’accent sur le besoin d’élever ces échanges au même niveau que les excellentes relations politiques qui unissent les deux nations.

Les discussions ont également porté sur des enjeux sous-régionaux et multilatéraux d’intérêt commun, illustrant la volonté des deux pays de travailler ensemble sur des questions globales. À cette occasion, le Ministre Diop a confirmé sa participation à la Conférence ministérielle de Sotchi, prévue pour novembre 2024, afin d’approfondir encore les relations d’amitié et de coopération bilatérale.

En conclusion de leur entretien, les deux Ministres ont signé une Déclaration conjointe relative à l’espace extra-atmosphérique, un geste symbolique qui témoigne de la convergence politique entre ces deux pays amis et de leur engagement à collaborer sur des sujets d’importance mondiale.

« Anadolu Industrie » : Une révolution alimentaire au Burkina Faso avec l’inauguration d’une usine de pâtes à 8,5 milliards FCFA

Le jeudi 26 septembre 2024, le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla, a inauguré la construction d’« Anadolu Industrie », une usine de production de pâtes alimentaires d’une valeur de 8,5 milliards FCFA, à Koulpélé dans la province du Bazèga. Ce projet ambitieux, qui marie innovation et ressources locales, promet de transformer le paysage alimentaire du Burkina Faso en produisant 100 tonnes de pâtes par jour, approvisionnées par le blé cultivé par les agriculteurs locaux.

« Anadolu Industrie » est la première du genre au Burkina Faso et incarne une vision de production intégrée, combinant agriculture et industrie. Avec 2000 hectares de champs de blé à développer, l’usine transformera le blé en farine, avant de le convertir en divers types de pâtes. Ce projet, soutenu par des partenariats avec la Turquie et le Qatar, est salué comme un modèle de développement durable.

Dr Kyelem de Tambèla a souligné que cette initiative répond à la volonté du président Ibrahim Traoré de diversifier les partenariats et de renforcer l’autosuffisance alimentaire du pays. La représentante des partenaires, Majd Chourbaji, a ajouté que l’usine renforcera les liens entre le Burkina Faso et ses nouveaux alliés tout en stimulant l’économie locale. Le promoteur Kassoum Tiendrébéogo a exprimé sa conviction quant aux bénéfices de cette usine pour le pays.

Avec le premier paquet de pâtes prévu dans six mois, « Anadolu Industrie » est non seulement un projet économique prometteur, mais aussi un pas vers l’autosuffisance alimentaire, créant des emplois et réduisant la dépendance aux importations.

Vers une paix durable : le Mali plaide pour des réformes au Conseil de sécurité lors de la réunion ministérielle à New York

New York, le 26 septembre 2024.

•Monsieur le Président ;
•Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Je voudrais tout d’abord vous réitérer le plein soutien du Mali dans l’exercice de votre mandat à la présidence de la Commission de Consolidation de la Paix et saluer les progrès accomplis par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF) à travers le monde depuis sa création.

Le Mali se réjouit de participer à cette rencontre ministérielle consacrée à l’examen de la révision de l’architecture de la paix 2025 et au Sommet de l’Avenir.

Sur la réforme de l’architecture de la paix, le Mali réitère son soutien à la demande légitime du Continent africain en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, afin de le rendre plus démocratique, plus légitime, en cohérence avec les mutations intervenues depuis 1945. Nous demandons que la communauté internationale soit plus vigilante dans le Sahel, afin que cessent les manœuvres et les ingérences visant à alimenter le terrorisme, au détriment de la stabilité de nos États.

Nous apprécions à sa juste valeur l’appui du Fonds de Consolidation de la Paix qui intervient au Mali depuis 2014 pour accompagner les efforts du Gouvernement dans le cadre de la stabilisation et du relèvement de notre pays, à travers notamment le financement des projets destinés aux communautés vulnérables dans toutes les régions du Mali.

Au cours du cycle actuel d’éligibilité 2019-2024, le PBF a continué ses investissements dans des domaines clés, notamment la paix, la réconciliation et la cohésion sociale, la prévention des conflits, la justice et la lutte contre l’impunité, ainsi que le renforcement de capacités des jeunes et des femmes.

Je tiens à saluer la clairvoyance de l’Assemblée générale qui a décidé de consacrer désormais une part du budget ordinaire des Nations Unies au financement du Fonds de consolidation de la paix. Cette mesure permet de garantir un minimum de prévisibilité du financement du PBF.

Le Mali mesure la responsabilité qui accompagne notre sélection comme bénéficiaire, avec quatre autres pays, de 10 millions de dollars chacun au titre de ce financement issu des contributions statutaires des États membres des Nations Unies.

La pérennisation et l’extension de cette opportunité à d’autres États permettront d’atteindre avec plus d’efficacité, notre objectif commun de consolidation de la paix à travers le monde.

Pour terminer, je voudrais remercier le système des Nations Unies pour son appui multiforme aux efforts du Gouvernement du Mali, notamment en faveur des populations affectées par la crise.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Le Capitaine Ibrahim Traoré reçoit le Nonce apostolique Julien Kaboré et encourage l’investissement de la diaspora

Ce jeudi 26 septembre 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a accordé deux audiences marquantes au Palais présidentiel de Ouagadougou. En fin de matinée, il a reçu Monseigneur Julien Kabore, Nonce apostolique du Ghana, venu exprimer sa gratitude pour la solidarité manifestée lors de son ordination épiscopale à Rome le 14 septembre dernier. « J’ai été profondément touché par le soutien de mes compatriotes burkinabè et la délégation officielle du Burkina Faso. C’est un devoir pour moi de remercier le peuple burkinabè à travers le Président du Faso », a déclaré Mgr Kabore. Il a également partagé le message du Pape François, réitérant l’espoir que la paix et la réconciliation reviennent bientôt au Burkina Faso, malgré les défis actuels.

En parallèle, une délégation du comité d’organisation du 2e Forum des Entrepreneurs de la Diaspora, dirigée par Romuald Sawadogo, a été reçue pour faire le point sur cette rencontre tenue à Bobo-Dioulasso les 20 et 21 septembre 2024. Ce forum, centré sur le thème « Investissements de la diaspora dans le Burkina Faso actuel : opportunités d’affaires et patriotisme », a permis de discuter des obstacles entravant les investissements de la diaspora, notamment la lourdeur administrative. Le Président du Faso, sensible à ces enjeux, s’est engagé à faciliter un traitement plus efficace des dossiers pour encourager les Burkinabè de l’extérieur à investir dans leur pays d’origine.

Ces deux audiences illustrent l’engagement du Président Ibrahim Traoré à renforcer la cohésion sociale tout en stimulant le développement économique du Burkina Faso, avec l’aide de la diaspora et des autorités religieuses.

Inauguration d’un Centre de Télépilotage de Drones Civils à Ouagadougou : Un Atout Stratégique pour la Sécurité Nationale

Ce jeudi 26 septembre 2024, Ouagadougou a franchi une nouvelle étape dans le renforcement de sa sécurité intérieure avec l’inauguration du Centre de maintenance et de formation en télépilotage de drones civils. Ce projet stratégique, mené par le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, vient doter les Forces de Sécurité intérieure (FSI) d’un outil de pointe pour répondre aux défis sécuritaires croissants.

Ce centre, équipé de technologies de pointe, offre des formations alliant théorie et pratique, permettant aux forces de l’ordre de maîtriser l’utilisation des drones dans des contextes complexes. Grâce à cette initiative, les FSI pourront déployer des drones pour surveiller, analyser et intervenir avec une précision accrue, renforçant ainsi la sécurité du pays.

En inaugurant cette infrastructure, Mahamadou SANA réaffirme l’engagement du gouvernement à moderniser les capacités opérationnelles des FSI, en intégrant les nouvelles technologies pour mieux lutter contre les menaces sécuritaires.