Nouveau report du procès des fraudeurs d’eau de l’ONEA

Le tribunal a de nouveau reporté le procès des cinq personnes accusées de soustraction frauduleuse d’eau courante du réseau de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). L’audience, initialement prévue pour ce mardi, est désormais fixée au 20 août 2024. Cette décision fait suite à l’absence des prévenus dans le box des accusés. Le parquet a précisé que leur dossier n’était pas inscrit dans le rôle du jour, ce qui a rendu leur comparution impossible.

Le 10 août dernier, le conseil de l’ONEA avait déjà demandé un report pour mieux étudier le dossier. Les cinq accusés auraient mis en place un système de fraude en utilisant des compteurs non-conventionnés et des branchements illégaux. Ils ont également pris des mesures pour dissimuler leurs activités, notamment en verrouillant hermétiquement leurs domiciles et en les gardant par des chiens.

Entre 2020 et 2024, ces actes auraient causé un préjudice de plus de 30 millions de F CFA à l’ONEA, uniquement dans la zone de la ZAD. La Section de Recherches de la troisième légion de Gendarmerie de Ouagadougou a procédé à leur arrestation en juin 2024.

La prochaine audience, prévue pour le 20 août, permettra d’extraire les prévenus et de poursuivre le procès.

Le Génie Militaire à l’Œuvre : Rétablissement du Pont de Badara sur l’Axe Bama-Badara

Ouagadougou, 12 août 2024 – L’armée burkinabè, à travers son génie militaire, a démontré une fois de plus son efficacité en travaillant sans relâche pour rétablir la circulation sur l’axe Bama-Badara, crucial pour la région. Ce tronçon avait été gravement endommagé par des pluies torrentielles fin juillet, rendant le pont de Badara impraticable et isolant ainsi plusieurs localités.

Les sapeurs mineurs, véritables piliers du génie militaire, ont mis en œuvre un pont mobile, permettant de rétablir rapidement l’accès à la zone. L’État-Major Général des Armées a salué cette intervention sur sa page Facebook, soulignant l’importance de ce travail non seulement pour la mobilité des troupes, mais aussi pour le développement socio-économique de la région.

Le génie militaire burkinabè, par son savoir-faire dans la gestion des infrastructures critiques, prouve son rôle fondamental dans la sécurité nationale et l’assistance aux populations civiles. Ce rétablissement rapide du pont de Badara est une illustration concrète de l’engagement et de la compétence des forces armées burkinabè dans des situations d’urgence.

 

Rencontre entre Ali Mahman Lamine Zeine et Nadir Larbaoui à Alger : Renforcement des relations Bilatérales Algérie-Niger

Ali Mahman Lamine Zeine, Premier ministre et ministre des Finances du Niger, a été accueilli à Alger par son homologue algérien, Nadir Larbaoui. Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer l’importance des relations bilatérales entre l’Algérie et le Niger, des liens ancrés dans une longue histoire de fraternité et de solidarité entre les deux nations.

Lors de cet entretien, Nadir Larbaoui a souligné les liens historiques et fraternels qui unissent l’Algérie et le Niger, mettant en avant l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour la paix et la prospérité de la région. De son côté, Ali Mahman Lamine Zeine a exprimé sa profonde gratitude pour le soutien indéfectible de l’Algérie, notamment contre toute forme d’intervention militaire au Niger.

Les discussions ont également porté sur le renforcement de la coopération bilatérale. Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de finaliser plusieurs projets, visant à soutenir le développement économique et la stabilité politique dans la région du Sahel. Ces projets, qui touchent divers secteurs, témoignent de la détermination des deux gouvernements à renforcer leur partenariat stratégique pour le bien-être de leurs populations respectives.

 

Le Président Traoré exhorte la jeunesse à bannir la lâcheté, la traîtrise et l’incompétence

Lors de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 9 août 2024 au Palais des sports de Ouaga 2000, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a lancé un appel fort à la jeunesse burkinabè et africaine. Il les a invités à se débarrasser de trois vices majeurs : la lâcheté, la traîtrise et l’incompétence.

Le Président Traoré a souligné l’importance pour la jeunesse africaine de s’engager pleinement dans le développement du continent. Il a averti que la peur mène à l’esclavage, rappelant que nos ancêtres ont résisté et que la jeunesse d’aujourd’hui doit faire de même. « La patrie ou la mort, nous vaincrons », a-t-il affirmé, ajoutant que ces mots ne sont pas de simples slogans, mais un engagement profond.

Le Capitaine Traoré a également évoqué la traîtrise comme un frein majeur au développement de l’Afrique. Il a mis en garde contre la trahison, en soulignant que l’impérialisme utilise les traîtres avant de les abandonner. En citant des exemples historiques comme Thomas Sankara et Patrice Lumumba, il a exhorté les jeunes à s’inspirer des héros africains qui ont lutté contre l’oppression.

Traoré a conclu en prévenant que ceux qui succombent à la trahison auront une fin tragique, car l’impérialisme n’a pas d’amis durables.

Le Mali et l’Égypte unissent leurs forces contre le terrorisme

Le jeudi 8 août, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a annoncé avoir discuté par téléphone avec son homologue égyptien, Dr. Badr Abdel Atty. Cette conversation a marqué le début d’une coopération renforcée entre le Mali et l’Égypte, axée sur la défense et la sécurité face au terrorisme.

Les deux pays, confrontés à des insurrections jihadistes, ont abordé plusieurs domaines de coopération. Abdoulaye Diop a souligné que les discussions ont porté sur le renforcement des capacités, le partage d’expériences en diplomatie et en santé, ainsi que sur les aspects économique, social et culturel. Ils ont également évoqué le soutien politique et l’évolution géopolitique dans la région.

Les ministres ont aussi discuté de la création de la Confédération des États du Sahel, initiée par les dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger lors de leur sommet du 6 juillet. Cette nouvelle alliance marque un éloignement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest.

Le Mali, ainsi que le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, diversifie ses partenariats en rejoignant l’initiative Atlantique pour le Sahel, lancée par le Maroc.

Pose de la première pierre pour l’extension de l’usine CIMAF à Ouagadougou

(Ouagadougou, 8 août 2024) – Ce jeudi matin, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé la pose de la première pierre pour l’extension de l’usine CIMAF dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou. Ce projet comprend une nouvelle unité de production d’argile calcinée et une centrale solaire.

Le Président Traoré a salué ce projet comme un exemple de la politique d’industrialisation du Burkina Faso. Il a félicité le promoteur pour la mise en œuvre de ce projet.

L’unité d’argile calcinée permettra d’extraire et de transformer la matière première localement pour répondre aux besoins du Burkina Faso. Cette initiative s’aligne sur la vision de transformer les matières premières sur place et de créer des emplois pour les jeunes.

La centrale solaire visée doit réduire les coûts de production. Le Président espère que cette technologie aidera à diminuer les prix du ciment à l’avenir.

Le Président a encouragé les investisseurs à se tourner vers la transformation des matières premières et a rassuré les investisseurs étrangers sur les opportunités au Burkina Faso.

Dans son discours, lu par le ministre Serge Poda, le Président a salué l’engagement des opérateurs économiques à construire une économie forte et innovante.

Anas Sefrioui, PDG du Groupe CIMAF, a affirmé que ce projet montre l’engagement de la société pour l’innovation et l’exploitation des ressources locales. L’argile calcinée produite remplacera les matières importées comme le clinker.

La construction de l’unité d’argile calcinée coûtera 30 milliards FCFA et la centrale solaire 3,3 milliards FCFA. Les travaux, prévus pour 24 mois, augmenteront la capacité de production de l’usine et créeront plus de 315 emplois directs et indirects.

Mesures sécuritaires renforcées sur le territoire national

Ce 8 août 2024, le Ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a annoncé le renforcement des mesures sécuritaires sur tout le territoire national. L’objectif est de répondre efficacement aux menaces sécuritaires en ville et en campagne.

Les populations sont appelées à une vigilance accrue et doivent signaler tout individu, mouvement, ou objet suspect. Le Ministre demande de respecter les consignes des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), éviter les stationnements prolongés près des sites sensibles, et ne pas faire de photos autour des installations stratégiques.

Il est également conseillé de vérifier l’identité des personnes avant de louer des véhicules ou des maisons. Les habitants sont priés de ne pas divulguer d’informations sensibles qui pourraient faciliter une attaque terroriste.

Le Ministre remercie les populations pour leur collaboration et les invite à utiliser les numéros 1010, 16, 17 et 199 pour toute alerte.

Affaire Tinzawatene : L’Ukraine sous enquête au Mali

Le Procureur de la République du Mali a ouvert une enquête sur les accusations graves portées contre l’Ukraine. Le gouvernement malien accuse l’Ukraine d’être impliquée dans une attaque terroriste contre les Forces de Défense et de Sécurité maliennes à Tinzawatene.

L’enquête a été déclenchée après les déclarations du porte-parole du renseignement militaire ukrainien, affirmant l’implication de son pays dans l’attaque. L’ambassadeur ukrainien à Dakar a également exprimé un soutien supposé au terrorisme au Mali.

Le Procureur a précisé que l’enquête visera tous les responsables, y compris les auteurs, coauteurs et complices. Le pôle judiciaire spécialisé malien enquête sur les propos de deux responsables ukrainiens concernant les affrontements à Tinzawatene entre les FAMa et les rebelles du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad.

Suite à la rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine, le Mali a lancé des poursuites judiciaires pour « actes de terrorisme, complicité d’actes de terrorisme et financement du terrorisme ». Cette décision fait suite aux affirmations du porte-parole ukrainien sur l’implication de son pays dans l’attaque, entraînant la mort de membres des Forces armées maliennes (FAMa) et des dégâts matériels. Ces affirmations ont été confirmées par l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar, Yurii Pyvovarov.

Le 4 août, le Mali a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. En plus des poursuites, Bamako a mis en place des mesures préventives pour éviter toute déstabilisation venant d’États africains abritant des ambassades ukrainiennes. Le Mali prévoit également de saisir les instances internationales et les États soutenant l’Ukraine.

Avant le Mali, le Sénégal et le Burkina Faso avaient condamné les déclarations des responsables ukrainiens. Le Niger a également rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine.

L’Ukraine a nié tout soutien au terrorisme et a qualifié la décision du Mali de « hâtive ». La Russie, en revanche, a soutenu la décision malienne, affirmant que le soutien de Kiev aux « terroristes » n’est pas surprenant.

Des affrontements ont eu lieu du 25 au 27 juillet dans le nord du Mali, entre les FAMa, leurs alliés russes, et les rebelles du Cadre stratégique permanent pour la Défense du peuple de l’Azawad ainsi que les jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Le 1er août, le CSP a revendiqué des pertes importantes chez les militaires maliens et les membres de la société paramilitaire Wagner. Le GSIM a également revendiqué une embuscade causant des pertes parmi les mercenaires de Wagner et les militaires maliens. Wagner a confirmé des pertes sans préciser le nombre exact de morts.

Progrès spectaculaires au Ministère de la Justice

Le Premier ministre Me Apollinaire Kyélem a évalué les performances du ministère de la Justice le 7 août 2024. Sous la direction de Me Edasso Rodrigues Bayala, le ministère a atteint un taux de réalisation de plus de 63%.

En 2023, le taux de réalisation était de 55%. En 2024, ce taux a augmenté de 8 points. Me Edasso Rodrigues Bayala a salué cette progression.

« Nous avons atteint un taux de plus de 63% au 31 juin 2024. Ce résultat est le fruit du travail de tous les employés du ministère de la Justice », a déclaré le ministre.

Le Premier ministre Kyélem de Tambèla a encouragé le ministère à continuer ses efforts. « Plus de 63% à mi-parcours, c’est satisfaisant. Il faut continuer pour que le Burkina Faso avance. »

Parmi les missions prioritaires, Me Bayala a mentionné l’amélioration de l’accès à la justice, le traitement des dossiers judiciaires, la protection des droits humains, et la gestion du système pénitentiaire.

« Nous avons mis en place la demande et la délivrance de e-certificats de nationalité. Nous voulons aussi réinstaller les juridictions délocalisées comme les Tribunaux de grandes instances (TGI) de Bogandé et Tougan », a expliqué le ministre.

Pour l’avenir, le ministère de la Justice prévoit de renforcer ses actions, continuer les réformes pour améliorer l’accès à la justice, traiter les dossiers plus rapidement, améliorer la gestion des prisons, protéger les droits humains et promouvoir la citoyenneté et le civisme.

JO Paris 2024:Hugues Fabrice Zango en finale de Triple-Saut- L’espoir d’une médaille d’or pour le Burkina Faso

Dans la soirée du mercredi 7 août 2024, Hugues Fabrice Zango, le recordman burkinabè du triple-saut africain, a réalisé un exploit remarquable en se qualifiant pour la finale de triple-saut aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Dès son premier saut, l’athlète burkinabè a franchi la barre de 17,16 mètres, dépassant les 17,10 mètres nécessaires pour accéder à la finale.

Cette performance impressionnante place Zango en position favorable pour décrocher une seconde médaille olympique pour le Burkina Faso. Déjà médaillé de bronze aux précédents Jeux Olympiques, il porte désormais les espoirs de tout un pays sur ses épaules pour remporter la première médaille d’or olympique du Burkina Faso.

L’attente est palpable alors que le rendez-vous est fixé pour le 8 août 2024, date à laquelle Hugues Fabrice Zango tentera de réaliser cet exploit historique. Les regards du Burkina Faso et du monde entier seront tournés vers lui pour suivre cette compétition palpitante et pleine de promesses.