Centrafrique : Réaction du gouvernement face à l’augmentation des frais de transaction mobile

En Centrafrique, l’introduction récente d’une taxe de 1 % sur les transactions financières numériques a déclenché une vive réaction de la population, mécontente de la forte augmentation des frais imposés par les opérateurs téléphoniques, notamment Orange Centrafrique. Le gouvernement intervient fermement pour répondre à cette crise.

Le ministre de l’Économie numérique a ordonné à Orange Centrafrique de revenir à ses anciens tarifs, suite à une augmentation draconienne des frais de transaction, atteignant jusqu’à 300 % sur les opérations de Mobile Money, selon la société civile. Le gouvernement reproche à Orange d’avoir augmenté unilatéralement ses tarifs, sans l’aval de l’organe de régulation, l’Arcep.

Maxime Balalou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a souligné que toute augmentation tarifaire dans le secteur des télécommunications doit être examinée et validée par l’organe de régulation. Il a rappelé l’importance de protéger les consommateurs contre les hausses injustifiées et a appelé à la patience en attendant que l’Arcep examine la situation et discute avec la direction générale d’Orange pour trouver une solution.

Cette crise met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement, les opérateurs téléphoniques et la population centrafricaine, soulignant l’importance d’un dialogue transparent et d’une régulation efficace pour préserver les intérêts des consommateurs tout en favorisant le développement du secteur numérique dans le pays.

Suspension des activités politiques au Mali

Le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement malien, a annoncé lors d’un point de presse la suspension temporaire des activités politiques dans tout le pays. Cette décision, prise par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, vise à maintenir l’ordre public face à la situation sécuritaire préoccupante.

La reprise de la ville de Kidal en novembre 2023, des mains des ex-rebelles, ne marque pas la fin des défis sécuritaires pour le Mali. Le colonel Maïga souligne l’existence persistante de menaces terroristes et d’autres problèmes de sécurité dans différentes régions du pays.

Pendant ce temps, une partie de la classe politique malienne insiste sur la fin de la période de transition depuis le 26 mars dernier et appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Cependant, la junte rejette ces revendications et justifie la suspension des activités politiques comme une mesure nécessaire pour instaurer un climat de calme et de réflexion, en prévision d’un dialogue national inter-malien visant à résoudre les défis du pays.

Cette décision soulève des questions sur la démocratie et les droits politiques au Mali, tout en mettant en lumière les tensions entre les aspirations démocratiques et la nécessité de stabiliser le pays dans un contexte de crise sécuritaire persistante.

Le Groupe Empire présente la seconde édition du Festival International des Arts du Bénin

Après une première édition couronnée de succès, Cotonou accueillera du 23 au 28 avril 2024 la deuxième édition du Festival international des arts du Bénin (FInAB) au Palais des Congrès.

 

Cotonou, Bénin, 29 mars 2024 – Le groupe Empire, leader dans l’événementiel au Bénin et dans la sous-région, est fier d’annoncer la tenue de la deuxième édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB), qui se déroulera au Palais des Congrès de Cotonou du 23 au 28 avril 2024. Après une première édition qui a attiré plus de 100 000 visiteurs et rassemblé plus de 200 exposants, le festival revient avec une ambition renforcée de célébrer la richesse de la créativité africaine. Cette année, l’évènement sera placé sous le thème : «Identité et le multiculturalisme : Impacts sur les industries culturelles créatives en Afrique».

Forte d’un bilan exceptionnel lors de sa première édition, cette nouvelle mouture promet une expérience culturelle enrichissante, sans carnaval mais avec des masterclasses exclusives en musique et cinéma, ainsi que deux défilésde mode inédits.

L’édition 2024 offrira un espace d’échanges privilégié entre artistes, acteurs culturels et le public. Le festival ambitionne de dépasser le nombre de visiteurs de l’année précédente, grâce à la présence de plus de 100 artistes africains et à une programmation exceptionnelle.

Au menu, des performances live et la célébration des arts culinaires et plastiques à travers le marché Tokp’art. Le FInAB rendra hommage à des figures marquantes de l’art et de la culture béninoise, dont Gratien Zossou, NelOliver, Lolo Andoche, Koffi Koko, et Kiri Kanta. Parmi les artistes invités, figurent Toofan, Bobo wè, Suspect 95, Ayodélé et Meiway, reflétant la diversité du talent africain. Cette année, le FInAB élargit son spectre d’activités, incluant un plateau radio et une présence accrue de médias voix tels que les podcasts, pour accompagner les échanges et la diffusion des savoirs.

Ulrich Adjovi, PDG du Groupe Empire, exprime son enthousiasme : « Cette nouvelle édition du FInAB met l’accent sur l’exploration des synergies entre tradition et modernité, l’émergence de nouvelles voix artistiques et la promotion de dialogues interculturels. Nous avons calibré le programme de sorte à offrir un espace de dialogue enrichissant pour les artistes, les acteurs culturels et le public. Le FInAB a émergé comme une réponse au désir du Bénin de se positionner comme une plaque tournante de l’art et de la culture en Afrique, tout en stimulant l’économie locale et en renforçant son industrie touristique.»

Dans cette optique, le FInAB s’inscrit pleinement dans la stratégie culturelle nationale promue par le gouvernement et soutenue par la vision du président de la République, Patrice Talon. Ce dernier voit dans la valorisation des arts et de la culture un levier essentiel pour le développement économique et le rayonnement du Bénin sur la scène internationale et y consent de vastes investissements depuis 2016.

A propos du FInAB :

Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) est un événement culturel majeur organisé annuellement depuis 2023, visant à promouvoir et célébrer la diversité et la richesse de la créativité africaine. Porté par le Groupe Empire, leader événementiel reconnu au Bénin et dans la sous-région, le FInAB s’inscrit dans une dynamique de valorisation des arts africains. Il offre un espace de rencontre et d’échanges entre artistes, acteurs culturels et publics. Cet événement a également pour objectif de remédier au manque de visibilité et de financement pour les artistes et les créateurs, en leur offrant une plateforme pour promouvoir leur travail auprès de professionnels et de particuliers de différents domaines et de plusieurs pays.

A propos du Groupe Empire :

Le groupe Empire est une entité panafricaine active dans divers secteurs tels que le divertissement, l’événementiel, la communication, les night clubs, les salles de jeux, le cinéma 12D, la restauration, les nouvelles technologies, l’hôtellerie, et la représentation commerciale. Fondé en 2012, ce groupe dynamique fondé et dirigé par Ulrich Adjovi opère dans six pays d’Afrique : le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Congo et le Nigeria.

Succès des journées d’engagement citoyen au Burkina Faso : Clôture sous le signe de l’action et de la verdure

Les Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) ont pris fin ce mardi 9 avril 2024 à Ouagadougou, marquant ainsi une première édition couronnée de succès. Présidées par le Premier Ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, ces journées ont été l’occasion pour les Burkinabè de se mobiliser autour de diverses initiatives citoyennes, culminant avec la plantation symbolique d’un arbre lors de la cérémonie de clôture.

Lancées le 26 mars 2024, les JEPPC ont offert un cadre d’expression citoyenne aux Burkinabè, répondant ainsi à un besoin profondément ressenti par la population. Selon le Premier Ministre Tambèla, ces journées ont permis de renforcer le sentiment d’appartenance des citoyens à leur pays et ont ouvert la voie à une participation accrue dans la construction nationale.

« Les citoyens ont besoin de se sentir impliqués dans la vie de leur pays, mais ils manquaient de canaux d’expression. Les JEPPC ont comblé ce vide en offrant un espace où les Burkinabè ont pu exprimer pleinement leur citoyenneté. Nous sommes convaincus que les prochaines éditions seront encore plus marquantes », a déclaré le Premier Ministre.

La diversité des activités organisées au cours de ces journées a été saluée par le Premier Ministre, qui s’est dit « très satisfait » de cette première édition. Conférences, émissions de sensibilisation et rencontres avec les citoyens engagés ont contribué à dynamiser ces journées, dépassant ainsi les attentes initiales des organisateurs.

Pour marquer la clôture des JEPPC, le Premier Ministre a rencontré certains citoyens porteurs d’actions remarquables ayant marqué cette première édition. Parmi eux, Mahamadi Ouédraogo, président de l’association « Etre utile, agir utile », a présenté au Premier Ministre un projet de reverdissement de l’échangeur de Ouaga 2000. Ce projet vise à transformer cet espace urbain en un lieu agréable et écologique pour les habitants de la capitale.

Salifou Ouédraogo, paysan et promoteur d’un verger de 35 000 baobabs, a également été reçu par le Chef du Gouvernement. Son engagement en faveur de la reforestation et de l’autosuffisance alimentaire a été salué, et il a offert 1000 plants de baobabs pour soutenir cette cause.

La cérémonie de clôture a été marquée par la plantation d’un goyavier au sein de la Primature, symbolisant l’engagement en faveur de la préservation de l’environnement et de la reforestation du pays. Cette initiative vise à sensibiliser les Burkinabè sur l’importance de préserver leur cadre de vie et de contribuer à la lutte contre la déforestation.

La présence de plusieurs ministres à cette clôture, notamment ceux en charge de l’administration territoriale, de la communication, de la justice et de l’environnement, témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à ces initiatives citoyennes.

Ainsi, la première quinzaine des JEPPC s’est conclue avec succès, ouvrant la voie à une deuxième quinzaine prévue pour le 2 octobre 2024. Ces journées témoignent de la vitalité de l’engagement citoyen au Burkina Faso et de la détermination de ses habitants à contribuer activement à l’édification d’un avenir meilleur pour leur pays.

Renforcement des liens Russie-Burkina Faso : Moscou dynamise sa représentation diplomatique à Ouagadougou

La Russie envisage de renforcer sa présence diplomatique à Ouagadougou, marquant ainsi une nouvelle étape dans les relations entre Moscou et le Burkina Faso. Cette décision, récemment annoncée par le diplomate Alexei Saltykov et relayée par l’Agence d’Information du Burkina (AIB), reflète l’engagement de la Russie à intensifier sa coopération avec les pays de la région et à jouer un rôle plus proactif sur la scène diplomatique africaine.

L’ambassadeur de Russie au Burkina Faso, Alexei Saltykov, a souligné l’importance de cette démarche en déclarant : « Nous avons discuté du fonctionnement de l’ambassade afin de rendre ses activités plus dynamiques pour répondre à 100% aux besoins de la coopération bilatérale ». Cette initiative vise à stimuler les échanges commerciaux, culturels et politiques entre les deux nations, facilitant ainsi de nouvelles opportunités de partenariat.

En dynamisant son ambassade à Ouagadougou, la Russie cherche également à accroître son influence en Afrique de l’Ouest. Cette démarche témoigne de l’intérêt de Moscou pour la région et de sa volonté de jouer un rôle plus significatif dans les affaires africaines.

Par ailleurs, Alexei Saltykov a exprimé sa gratitude envers le ministre burkinabè Karamoko Jean Marie Traoré et l’ensemble des autorités du Burkina Faso pour leur compassion et leur solidarité à la suite de l’attaque terroriste récente dont la Russie a été victime. Cette reconnaissance souligne les liens de coopération et d’amitié entre les deux pays.

En conclusion, le renforcement de la représentation diplomatique russe à Ouagadougou témoigne de l’engagement de Moscou à approfondir ses relations avec le Burkina Faso et à jouer un rôle constructif dans le développement de la coopération bilatérale ainsi que dans les enjeux régionaux et continentaux en Afrique.

Renforcement de la défense au Burkina Faso : Remise de drones par le Président de la Transition

Le Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a officiellement remis un important lot de drones de combat au Ministère de la Défense et des Anciens combattants, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la sécurisation du territoire.

Ce lot de douze drones, composé principalement de Bayraktar TB2 et de Bayraktar Akinci, a été acquis grâce aux contributions diverses des citoyens burkinabè. Le Capitaine Traoré a exprimé sa satisfaction quant à la performance de ces appareils, affirmant que tous les tests ont été concluants et qu’ils rejoindront désormais la flotte de l’armée burkinabè.

Il a souligné la performance remarquable des drones, en particulier du Bayraktar Akinci, qui a dépassé les attentes en termes de capacités techniques. Ces appareils, développés par une société turque, ont bénéficié du soutien de la Turquie, et le Président de la Transition a exprimé sa gratitude envers son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, pour cette coopération fructueuse.

Le Capitaine Traoré a également salué l’engagement du peuple burkinabè, dont les contributions ont permis d’acquérir ces drones et d’améliorer la capacité opérationnelle des forces armées. En outre, le Général de Brigade Kassoum Coulibaly, Ministre de la Défense et des Anciens combattants, a assuré que ce matériel serait utilisé de manière efficace pour renforcer la sécurité du pays.

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique d’équipement des forces armées nationales, démontrant ainsi l’engagement continu du Burkina Faso à renforcer sa défense et à lutter contre les menaces sécuritaires.

Visite du Ministère de l’Économie à l’hôpital Militaire

La Commission permanente de concertation du ministère de l’Économie, des finances et de la prospective, accompagnée par le ministre Aboubakar Nacanabo, a effectué une visite à l’hôpital militaire Capitaine Halassane Coulibaly au sein du camp Sangoulé Lamizana le lundi 8 avril 2024.

Le but de cette visite était de témoigner de la solidarité envers les blessés du front et de participer activement aux journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, selon les déclarations du ministre.

Sur les lieux, le ministre et ses collaborateurs ont rendu visite aux blessés et leur ont exprimé leur soutien. En outre, la délégation a fait un don de consommables médicaux pour contribuer à la prise en charge des blessés.

Le médecin Colonel-major Sosthène Somda, directeur général de l’hôpital, a exprimé sa gratitude envers le ministre et son équipe pour cette visite bénéfique. Il a souligné l’impact positif sur le moral des blessés et du personnel médical. Il a également assuré que les consommables médicaux seront utilisés de manière efficace et efficiente pour le bien-être des patients.

Cette initiative illustre un exemple concret de solidarité et d’engagement civique envers ceux qui ont sacrifié pour la nation.

Les points marquants du conseil des ministres du 4 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu, ce jeudi 4 avril 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. D’importantes décisions ont été prises selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Conseil a adopté un décret portant changement de dénomination des universités publiques de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou qui porteront désormais des noms de personnalités Burkinabè. Pour le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Adjima THIOMBIANO, il s’agit de « personnalités inspirantes aussi bien pour les enseignants-chercheurs, les étudiants que pour les cadres des différentes localités, mais au-delà des localités de toute la nation entière ».

Ainsi, l’université de Fada N’Gourma devient « Université Yembila-Abdoulaye-TOGUYENI », l’université de Ouahigouya, « Université Lédéa-Bernard-OUEDRAOGO » et l’université de Dédougou, « Université Daniel-Ouezzin-COULIBALY ».

L’intégralité du Compte rendu du Conseil des Ministres : https://journaldufaso.com/wp-content/uploads/2024/04/CONSEIL_DES_MINISTRES_N__012_DU_04_AVRIL_2024.pdf

Pour le compte du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a adopté le décret portant création, composition et attributions du Haut conseil des Burkinabè de l’étranger. Selon le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE, sur la base des expériences tirées des limites du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, il était nécessaire de trouver un instrument qui permette une meilleure organisation des compatriotes de l’étranger.

Ce décret donne un cadre juridique qui permet « d’optimiser non seulement la contribution des Burkinabè de l’étranger au processus de développement » mais également de créer une passerelle plus efficace pour faire prendre en compte leurs préoccupations, a expliqué le ministre TRAORE.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, deux rapports ont été adoptés. Le premier porte sur l’opérationnalisation des trésoreries ministérielles et institutionnelles dont l’objectif, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, est de faciliter les opérations dans les départements ministériels et les institutions. « Cette réforme permettra d’accélérer les opérations de règlement et les opérations de recouvrement et apporter une amélioration dans l’exécution de la dépense publique », a-t-il souligné.

Le deuxième rapport porte sur l’autorisation donnée au ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, de percevoir des recettes au titre de la mise en œuvre du e-bulletin. Sur la plateforme,« le bulletin est totalement gratuit. Maintenant les agents publics qui souhaitent avoir des duplicatas doivent payer 1000 FCFA par duplicata pour les bulletins de l’année en cours et 1500 FCFA pour les bulletins des années antérieures », a précisé le ministre Aboubakar NACANABO. L’utilisation de la plateforme à des fins publicitaires et l’accès aux e-bulletins des agents publics par les banques sont aussi soumis à un paiement.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Les défis électriques du Burkina Faso : Éclairage sur les coupures et les solutions

Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), Souleymane Ouédraogo, s’est récemment exprimé lors d’une interview télévisée diffusée à 20h, offrant un éclairage crucial sur les coupures intempestives d’électricité qui sévissent actuellement au Burkina Faso.

Ouédraogo a mis en lumière un déficit d’investissement significatif dans le secteur de l’électricité, soulignant que la demande supplémentaire en énergie électrique des clients de la SONABEL, entre 2011 et 2024, s’élève à 490 mégawatts, tandis que seuls 222 mégawatts ont été mobilisés à travers les investissements réalisés sur la même période. Cette lacune entre les besoins énergétiques de l’économie burkinabè et les investissements effectués représente un défi majeur.

Le directeur général a également présenté un aperçu des investissements réalisés par la SONABEL au fil des années. Entre 2011 et 2014, 149 mégawatts ont été installés, principalement grâce à des centrales telles que Komsilgha et Bobo 2. Cependant, les années suivantes ont vu un rythme d’installation nettement plus lent, ce qui n’a pas suivi le rythme de l’augmentation de la demande.

Un autre obstacle majeur réside dans l’état vétuste des infrastructures de la SONABEL, avec 30% des machines considérées comme obsolètes. Les défis techniques auxquels est confrontée la société comprennent un parc vieillissant, avec des groupes thermiques en moyenne âgés de 19 ans et des groupes hydroélectriques de 25 ans, certains en service depuis 1978.

Ouédraogo a souligné les difficultés rencontrées avec le principal fournisseur basé au Ghana, responsable d’une part importante de l’approvisionnement énergétique du Burkina Faso. Des pénuries de gaz et des problèmes techniques ont entraîné une réduction drastique de la fourniture d’électricité en mars 2024, illustrant les défis d’approvisionnement auxquels est confronté le pays.

Interrogé sur l’absence d’un plan de délestage clair, le directeur général a invoqué des raisons sécuritaires et stratégiques, soulignant la nécessité de prudence dans la communication en période de crise.

Malgré ces défis, Ouédraogo a assuré à la population que la SONABEL travaille activement à trouver des solutions. Il a exprimé sa solidarité avec les citoyens et a promis des mesures proactives pour atténuer les impacts des coupures d’électricité dans les jours à venir.

Cette intervention offre un éclairage essentiel sur les défis énergétiques du Burkina Faso et met en avant les efforts déployés par la SONABEL pour répondre aux besoins croissants en électricité de la nation.

RDC: Félix Tshisekedi lance l’initiative pour l’emploi en RDC avec l’ONEM

Ce mercredi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a officié la cérémonie inaugurale de la matinée dédiée à l’emploi, organisée par l’Office National de l’Emploi (ONEM), dans l’optique de forger un avenir professionnel robuste en République Démocratique du Congo (RDC).

Mme Claudine Ndusi, Ministre sortante de l’Emploi, a souligné que cet événement découle de la vision du Président Tshisekedi visant à créer plus de 6,4 millions d’emplois d’ici 2028, en mettant l’accent sur la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Le Chef de l’État a réaffirmé son engagement en faveur de la création d’emplois lors de son discours, soulignant l’importance capitale de cette question pour son quinquennat en cours.

Fanon Beya, Directeur général de l’ONEM, a salué l’initiative présidentielle, plaçant l’emploi au sommet des priorités de développement en RDC, une première dans l’histoire du pays.

Lors de son investiture au Stade des Martyrs à Kinshasa, le 20 janvier 2024, le Président Tshisekedi avait déjà évoqué sa volonté de stimuler l’entrepreneuriat des jeunes pour favoriser la création d’emplois.

L’ONEM, en tant qu’organe de régulation du marché de l’emploi en RDC, s’attelle à enregistrer les demandeurs d’emploi, à délivrer des cartes de demandeurs, à valider les contrats de travail, ainsi qu’à recueillir, traiter et diffuser les données statistiques relatives au marché de l’emploi en RDC.