Bilan et perspectives du plan d’action pour le développement au Burkina Faso

Le Comité Technique National évalue les progrès du Plan d’Action pour le Développement

Le 12 avril 2024, le Comité Technique National de la Politique Nationale de Développement (CTN/PND) s’est réuni à Ouagadougou pour sa session ordinaire. Cette réunion a été l’occasion pour le comité d’évaluer les avancées de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) en 2023, dans un contexte marqué par la lutte contre le terrorisme.

Malgré les défis sécuritaires persistants, les acteurs du PA-SD sont résolus à atteindre les objectifs fixés. Lors de la revue technique du 12 avril 2024, les membres du CTN/PND ont examiné les performances de la mise en œuvre du PA-SD en 2023, identifiant les principaux obstacles rencontrés, envisageant les perspectives futures, et formulé des recommandations pour la suite du plan.

Selon Vieux Rachid SOULAMA, Secrétaire Général du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, et Président du CTN/PND, le taux de réalisation global en 2023 s’élève à 71%, un résultat louable compte tenu du contexte sécuritaire difficile. Des progrès significatifs ont été réalisés dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, la restauration de l’intégrité territoriale, et le renforcement des capacités militaires.

Sur le plan macroéconomique, le Burkina Faso a enregistré une amélioration de son activité économique, avec une croissance de 3,6% en 2023, contre 1,8% en 2022. De plus, le taux de mobilisation des recettes propres s’est élevé à 99% en 2023, contribuant à réduire le déficit budgétaire global à 6,5% du PIB, par rapport à 10,7% en 2022. L’inflation a également baissé, passant de 14,1% en 2022 à 0,7% en 2023.

Cependant, la mise en œuvre du PA-SD a été confrontée à plusieurs difficultés, notamment l’insécurité qui entrave certains projets, et les problèmes liés à la mobilisation et à la sécurisation des terrains pour les investissements. De plus, les crises internationales persistent, affectant les chaînes d’approvisionnement en matières premières et exacerbant les défis de financement.

Les perspectives pour la période 2024-2026, telles que définies dans le PA-SD révisé, incluent la poursuite des efforts de reconquête du territoire national, l’accélération de la réinstallation des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des services gouvernementaux, ainsi que la consolidation des actions humanitaires et la poursuite des réformes visant à moderniser l’administration et améliorer la gouvernance.

Ce bilan souligne à la fois les progrès réalisés et les défis persistants dans la mise en œuvre du PA-SD, tout en mettant en lumière les orientations stratégiques pour l’avenir du développement au Burkina Faso.

Niger :renforcement du partenariat militaire avec  Russie , des instructeurs et du matériel russes arrivent à Niamey

Selon une annonce de la télévision d’État du Niger, des instructeurs et du matériel militaire russes ont débarqué à Niamey le mercredi 10 avril. Il s’agit de la première livraison de matériel militaire russe dans l’histoire récente du Niger, marquant ainsi un renforcement du partenariat entre les deux pays.

Des images diffusées par la télévision nationale nigérienne montrent un avion Iliouchine transportant du matériel et des individus atterrir à l’aéroport de Niamey. Bien qu’une centaine de personnes soient arrivées à Niamey, aucune précision n’a été donnée sur leur statut : il est donc difficile de déterminer s’il s’agit de militaires réguliers de la Fédération de Russie ou de membres de la compagnie Africa Corps, qui a remplacé le groupe Wagner. Ils ont été simplement qualifiés d’« instructeurs du ministère russe de la Défense ». Seuls deux d’entre eux, cagoulés jusqu’aux yeux, ont été filmés de face par la télévision nationale. L’un d’eux a déclaré être présent pour développer la coopération militaire entre le Niger et la Russie et pour former l’armée nigérienne à l’utilisation du nouveau matériel militaire.

Quant au matériel lui-même, aucun inventaire détaillé n’a été fourni, à l’exception de la mention d’un « système anti-aérien de dernière génération ».

Le renforcement de la coopération entre la Russie et le Niger n’est guère surprenant. Les pays voisins du Niger, le Mali et le Burkina Faso, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Niger, ont déjà vanté leur partenariat avec Moscou depuis plusieurs mois.

En mars, le Niger a également résilié un accord de coopération militaire avec les États-Unis, entraînant le départ immédiat des forces américaines. Malgré cela, plus de 1 000 soldats américains restent déployés dans le pays, principalement à la base aérienne 101 d’Agadez, qui revêt une grande importance stratégique en termes de renseignement, abritant plusieurs drones et hélicoptères de surveillance.

La présence des forces américaines est désormais fortement contestée. Une manifestation est prévue le samedi 13 avril, à l’initiative de plusieurs organisations proches du gouvernement, pour demander leur départ.

Visite au siège de StarTimes ,une incursion dans l’innovation télévisuelle Chinoise

Les responsables des médias du Burkina Faso ont récemment eu l’opportunité de visiter le siège de StarTimes, un groupe de médias d’origine chinoise en pleine expansion en Afrique. L’événement s’est déroulé le vendredi 12 avril 2024, à Beijing, en Chine. Au cours de cette visite, les invités ont été guidés à travers divers espaces technologiques clés, comprenant notamment la salle de contrôle et de diffusion, le centre de traduction et de doublage, ainsi que le studio de mixage des chaînes.

Ils ont également eu un aperçu du plateau dédié aux émissions sportives, surnommé le « temple dit interdit ». William Masy, Directeur des Affaires étrangères de StarTimes, a personnellement accueilli les visiteurs et a partagé son enthousiasme quant à leur présence.

Il a souligné le rôle central de StarTimes dans la transition de la télévision analogique vers la télévision numérique, fournissant des technologies de pointe aux pays et entreprises du secteur de la radiodiffusion. Selon M. Masy, StarTimes a révolutionné le paysage télévisuel en Afrique subsaharienne en rendant la télévision payante accessible à toutes les familles, et non plus seulement à une élite économique.

En juillet 2020, l’entreprise était déjà présente dans 30 pays, avec 13 millions d’abonnés à ses services de télévision payante et 20 millions d’utilisateurs de son application mobile. Cette visite au siège de StarTimes a permis aux responsables des médias burkinabés de mieux comprendre l’impact et les innovations de cette entreprise sur le paysage médiatique africain, marquant ainsi une étape importante dans leur collaboration future.

Le Burkina Faso participe aux assemblées annuelles de la Banque islamique de développement à Riyad

Le Burkina Faso prend part aux 49èmes Assemblées annuelles du groupe de la Banque islamique de développement (BID) qui se dérouleront à Riyad, au Royaume d’Arabie Saoudite, du 27 au 30 avril 2024. L’annonce a été faite lors du conseil des ministres du jeudi 11 avril 2024.

Sous le thème « Célébrer le passé, préparer l’avenir : Originalité-Solidarité-Prospérité », ces Assemblées annuelles comprendront une table ronde des Gouverneurs ainsi que des panels portant sur des sujets tels que la promotion de la coopération sud-sud, l’accélération du financement du climat et des Objectifs du développement durable (ODD), ainsi que le renforcement des relations économiques entre les pays membres de la BID, comme l’indique le compte rendu du conseil des ministres.

En marge de cet événement, le ministre en charge de l’Économie, le Dr Aboubakar Nacanabo, tiendra des audiences avec le Président du Groupe de la BID et d’autres partenaires arabes afin de discuter de l’état de la coopération et d’explorer les opportunités de mobilisation de financement au profit du Burkina Faso.

Les Assemblées annuelles offrent une plateforme de réseautage, de partage des connaissances et d’engagement avec des leaders mondiaux et des experts dans le domaine du développement.

Révolution agricole au Burkina Faso : Lancement de la pateforme ePhyto pour une certification plus rapide et sécurisée

La Plateforme ePhyto, une innovation majeure dans le secteur agricole, a été lancée le vendredi 12 avril 2024 à Ouagadougou par le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié. Cette initiative révolutionnaire permet désormais de délivrer rapidement, de manière fiable et sécurisée les certificats phytosanitaires, essentiels pour le commerce international de plantes et de produits végétaux.

Le certificat phytosanitaire, un document officiel délivré par le gouvernement, confirme que les cargaisons de plantes et de produits végétaux sont exemptes de parasites et de maladies, garantissant ainsi leur sécurité lors de l’exportation. Grâce à l’application ePhyto, ce certificat est désormais disponible en ligne et peut être consulté en temps réel par le pays importateur, accélérant ainsi les procédures d’inspection et de tests phytosanitaires.

Le processus d’émission du certificat phytosanitaire via ePhyto comprend plusieurs étapes. Tout d’abord, l’opérateur privé soumet sa demande d’enregistrement à la Direction de la protection des végétaux et du conditionnement (DPVC). Ensuite, après examen par un inspecteur de la DPVC, la demande est validée ou rejetée. En cas de validation, l’opérateur est enregistré et peut accéder au portail web de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) pour soumettre ses demandes de certificats. Les demandes sont ensuite examinées par un inspecteur de la DPAVC et validées ou rejetées. En cas de validation, l’opérateur paie les frais et reçoit son certificat phytosanitaire ePhyto via son compte.

Les avantages de la plateforme ePhyto pour les acteurs du secteur privé sont nombreux. Outre la rapidité et la sécurité accrues par rapport aux certificats papier, elle offre une efficacité accrue dans le processus d’arrivée et de dédouanement des produits végétaux, réduit les tâches de saisie et de validation de données pour les organisations nationales de protection des végétaux, diminue le risque de certificats frauduleux et réduit les délais de réception et de remplacement des certificats en cas de besoin.

Pour le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dématérialisation des actes administratifs, une priorité pour son département. Avec le soutien de la Banque mondiale, cette première phase de mise en œuvre de la plateforme concerne spécifiquement les produits agricoles stratégiques tels que la mangue, l’anacarde, le sésame, le coton et le soja.

La Banque mondiale s’est engagée à accompagner le Burkina dans l’implémentation de la plateforme ePhyto, qui ouvre la voie à la reconnaissance internationale du certificat burkinabè et renforce la compétitivité commerciale du pays sur la scène mondiale.

 

Déception après la formation du Gouvernement Sonko : Où est la rupture féministe promise ?

La nomination du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, et de son gouvernement par le Premier ministre Ousmane Sonko, avec la promesse de rompre avec le passé, suscite la colère une semaine plus tard. La faible représentation des femmes dans son équipe, seulement quatre sur 30 ministres, soulève des critiques quant à la réalisation de cette rupture féministe tant annoncée.

Avec seulement 13% de femmes ministres, en comparaison des 18% du dernier gouvernement de Macky Sall, cette diminution est perçue comme inacceptable par de nombreux citoyens et citoyennes. Un collectif de 255 personnalités et 24 organisations a vivement dénoncé cette sous-représentation des femmes, arguant que des femmes compétentes et méritantes auraient pu occuper ces postes.

Pour ces critiques, le problème réside non pas dans le manque de compétence, mais dans le manque de volonté politique. Le Caucus des femmes leaders, une organisation prônant la parité, souligne qu’en 2024, une représentation féminine de seulement 13% est inadmissible. Ils appellent à une rectification dans les futures nominations gouvernementales.

Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International au Sénégal, propose d’étendre la loi sur la parité de 2010 à tous les secteurs, y compris au gouvernement, afin d’imposer une représentation équilibrée des femmes. Il exhorte les parlementaires à introduire un projet de loi sur la parité dans les fonctions nominatives.

Le collectif des citoyens et citoyennes demande également que les futures nominations gouvernementales favorisent les femmes et sollicite une rencontre avec le président Bassirou Diomaye Faye.

Renforcement des Liens Médiatiques : Séminaire de Formation Chinoise au Burkina Faso

Le Centre d’études internationales et de formation du Groupe de communication internationale de Chine (CICG IISAT), en partenariat avec le ministère burkinabé de la Communication, organise un séminaire de formation à Pékin, en Chine, du 10 au 23 avril 2024. Cet événement vise à renforcer la coopération entre les médias chinois et burkinabè.

La République populaire de Chine s’engage depuis quelques années à intensifier sa collaboration avec les pays africains, notamment le Burkina Faso, dans le domaine des médias. Dans cette optique, un séminaire de formation est organisé à Pékin, en collaboration avec le ministère burkinabè de la Communication, du 10 au 23 avril 2024, réunissant une quarantaine de responsables de médias et de journalistes burkinabè du secteur public et privé.

Pour Han Liqiang, Directeur adjoint du CICG IISAT, cet événement vise à promouvoir une meilleure compréhension de la Chine contemporaine. Le séminaire s’étend sur dix jours pour les responsables de médias et deux semaines pour les journalistes, avec une cérémonie d’ouverture le 10 avril 2024. Financé par le Ministère du Commerce chinois et orchestré par le CICG IISAT, il propose aux participants des sessions sur la culture chinoise, la politique sociale de la Chine en Afrique et les pratiques journalistiques chinoises.

La cérémonie inaugurale a été marquée par la remise symbolique du livre « La gouvernance de la Chine » aux participants, ainsi que par une série de présentations portant sur divers sujets, tels que la responsabilité sociale des médias, la pratique des médias chinois en Afrique et la modernisation chinoise.

Selon Han Liqiang, l’objectif est de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Chine. Cette initiative favorise une compréhension mutuelle et contribue à approfondir la coopération entre les deux pays, comme l’a souligné Feng Yujuan, responsable du département des études internationales du Centre. Pour Valentin Kambiré, représentant des médias burkinabè, cette collaboration s’inscrit dans une nouvelle dynamique politique favorable à la diversification des partenariats.

Sébastien Moné, représentant des journalistes, souligne l’importance de cette opportunité pour enrichir le paysage médiatique burkinabè et exprime sa gratitude envers le gouvernement chinois pour son accueil chaleureux.

Ensemble, ces échanges visent à consolider les relations médiatiques entre le Burkina Faso et la Chine, ouvrant la voie à une coopération accumulée dans le domaine des médias.

La vie tumultueuse d’O.J. Simpson, icône du football américain et figure controversée

L’ancien joueur de football américain, O.J. Simpson, décédé des suites d’un cancer, a laissé derrière lui une vie marquée par la gloire sportive, les scandales judiciaires et la controverse.

La nouvelle de la mort d’O.J. Simpson, l’une des premières superstars noires des États-Unis, a été annoncée par sa famille le jeudi 11 avril. Ancien joueur vedette de la NFL et reconverti dans le cinéma, Simpson est surtout connu pour son procès hautement médiatisé en 1995, où il a été acquitté du meurtre de son ex-femme Nicole Brown Simpson et de son ami Ronald Goldman.

Né à San Francisco en 1947, O.J. Simpson a surmonté les défis de son enfance pour devenir un athlète exceptionnel, remportant même le titre de joueur de l’année en 1973 avec les Buffalo Bills. Surnommé « The Juice » pour son charisme et sa popularité, il a conquis les écrans avec des apparitions dans des films et des séries télévisées.

Cependant, sa vie a pris un tournant tragique avec les meurtres de Nicole Brown Simpson et Ronald Goldman en 1994. Son procès, qualifié de « procès du siècle », a polarisé l’Amérique et a mis en lumière les divisions raciales du pays. Malgré son acquittement, Simpson a été reconnu responsable des décès lors d’un procès civil ultérieur.

Après sa libération, Simpson est retombé dans les ennuis juridiques en 2007, lorsqu’il a été reconnu coupable de vol à main armée et condamné à une peine de prison. Bien qu’il soit décédé, son héritage reste complexe, entre gloire sportive et controverses judiciaires, laissant derrière lui un mélange d’admiration et de condamnation.

L’Opposition Togolaise s’engage dans la Politique Électorale

À Lomé, l’opposition togolaise, réunie au siège de l’Alliance nationale pour le changement, a tenu une conférence de presse le jeudi 11 avril, en réaction à l’annonce des élections législatives prévues pour le 29 avril. Malgré l’interdiction des manifestations prévues les 12 et 13 avril, l’opposition reste ferme dans sa contestation de la nouvelle constitution et exprime sa volonté de participer aux législatives.

La conférence de presse visait à réfuter les allégations du ministre de l’Administration territoriale, qui avait invoqué des risques pour l’ordre public et des délais d’autorisation non respectés par l’opposition pour justifier l’interdiction des manifestations.

Les membres de divers partis d’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le Front pour la démocratie et la république (FDR), l’Alliance démocratique pour le développement intégral (Addi) et le Parti socialiste pour le renouveau (PSR), ont vivement contesté ces arguments lors de la conférence de presse.

Wolou Komi, du Pacte socialiste pour le renouveau, a qualifié la situation de « véritable coup d’État constitutionnel » et a souligné la nécessité de protester et de manifester contre cette violation de la constitution.

Malgré l’appel à manifester, la majorité de l’opposition a également annoncé sa participation aux élections législatives, à l’exception du Parti des travailleurs (PT) de Nathaniel Olympio.

Cependant, cette décision de participer aux élections est critiquée par certains membres de l’opposition, qui dénoncent le mépris du pouvoir en place, affirmant que cela entrave leur capacité à mener une campagne électorale efficace.

En parallèle, la libération de six opposants arrêtés pour troubles à l’ordre public lors d’une distribution de tracts contre la nouvelle constitution a été accueillie avec soulagement par leurs proches et leurs avocats. Au total, neuf membres de la coalition DMK avaient été arrêtés, trois d’entre eux ayant déjà été relâchés.

Me Elom Kpade, avocat des six opposants libérés, s’est réjoui de cette décision, soulignant l’importance de la liberté d’expression dans un contexte politique tendu.

Un Camion utilisé pour le trafic de marchandises illégales

La Police municipale a fait une découverte surprenante dans la nuit du 6 au 7 avril 2024 : un camion citerne qui n’était pas utilisé pour transporter du carburant, mais pour dissimuler d’autres marchandises. Après une interpellation pour des pratiques douteuses, il a été révélé que ce camion avait été modifié pour le transport de marchandises illicites.

Les marchandises étaient chargées dans la citerne afin d’éviter les fouilles lors de leur transport à l’intérieur du pays. Les présumés auteurs, appréhendés sur place, ainsi que les articles saisis, ont été remis aux autorités compétentes pour la suite de la procédure.

La Police municipale tient à remercier la population pour sa collaboration et encourage à signaler tout comportement suspect aux forces de l’ordre.