Renforcement des mesures pour la sécurité routière : Bilan et perspectives au Burkina Faso

Le ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, Roland Somda, a répondu aux questions de 48 députés de l’Assemblée législative de transition lors de la session du vendredi 29 mars 2024. Au cœur des débats se trouvait une question orale posée par l’honorable Sié François d’Assise Coulibaly, portant sur les multiples causes des accidents de la route et les actions entreprises par le ministère pour y remédier.

Le Burkina Faso a enregistré plus de 22 000 cas d’accidents de la route entre 2019 et 2023. Selon une étude du ministère des Transports, les causes principales sont liées à l’humain (65,94%), aux véhicules (22,12%), et à d’autres facteurs (8,43%). Les principales raisons des accidents comprennent l’excès de vitesse, l’imprudence, le non-respect du code de la route, entre autres.

Les conducteurs de cyclomoteurs, de vélomoteurs et de motocyclettes sont particulièrement touchés, en raison de la croissance rapide du nombre d’utilisateurs et du manque de connaissance du code de la route. Pour contrer cette tendance, le ministère a mené diverses campagnes de sensibilisation et de formation, notamment la Semaine de la sécurité routière et des sessions de formation pour différents groupes, comme les femmes de la brigade verte, les conducteurs et transporteurs routiers, ainsi que les médias.

Des mesures concrètes ont été prises pour améliorer la sécurité routière, telles que des contrôles de vitesse, des audits de sécurité sur les routes, et des actions pour promouvoir le port du casque. Ces initiatives ont conduit à une baisse du nombre d’accidents et à une meilleure connaissance des règles de circulation par la population.

Pour l’avenir, le ministère envisage de renforcer les campagnes de sensibilisation, de promouvoir l’éducation routière dans les écoles, et d’instaurer des mesures telles que la vidéo-verbalisation. Une stratégie nationale de sécurité routière sera également mise en place, accompagnée d’un plan d’actions, et la création d’un observatoire national de la sécurité routière est à l’étude.

En conclusion, le gouvernement burkinabé s’engage à poursuivre ses efforts pour garantir la sécurité sur les routes, en mettant l’accent sur la sensibilisation, la formation et le renforcement des mesures de contrôle et de sanction.

Rosatom ouvre les portes de son usine de production nucléaire lors de l’Atomexpo-2024

En marge du XIIIe forum international sur l’énergie nucléaire (Atomexpo-2024), Rosatom, l’Agence fédérale de l’énergie atomique russe, a organisé une immersion pour des journalistes du monde entier dans son usine de construction mécanique ZiO-Podolsk, située à Podolsk, au sud de Moscou.

L’objectif de cette visite était de permettre aux journalistes participants au forum sur l’énergie nucléaire de comprendre le processus de production nucléaire et de découvrir les technologies utilisées par Rosatom. ZiO-Podolsk est spécialisée dans les équipements, le développement et l’approvisionnement pour les centrales et l’énergie nucléaires, avec une expérience remontant à la construction de la première centrale nucléaire en 1952-1954.

Après un briefing sur l’entreprise et ses réalisations mondiales, les journalistes ont visité les ateliers de fabrication des réacteurs et autres composants nucléaires. Rosatom compte onze grands ateliers et plusieurs sous-ateliers, avec des compétences couvrant les centrales électro-nucléaires, thermiques, navales et le matériel pour la défense.

Lors de cette visite, les dirigeants de Rosatom ont mis en avant la qualité de leur technologie nucléaire, soulignant son utilité pour les pays développés et en développement. Ils ont également évoqué les projets de petites centrales nucléaires adaptées aux besoins spécifiques des régions éloignées ou dépourvues d’accès à l’électricité. Rosatom propose des solutions terrestres et flottantes basées sur des réacteurs de pointe, adaptées aux contextes environnementaux et climatiques variés.

Concernant le Burkina Faso, Rosatom envisage des petites centrales modulaires adaptées à son contexte. Le directeur adjoint en charge du développement de produits nouveaux a souligné l’importance de former localement des experts pour la gestion des centrales nucléaires.

En matière de sécurité, Rosatom affirme respecter strictement les normes de l’AIEA et former les ressources humaines locales pour assurer une exploitation sûre et efficace des centrales nucléaires.

Rosatom insiste sur le caractère transparent et éducatif de ses projets nucléaires, mettant l’accent sur la formation des populations locales pour assurer une gestion autonome et sécurisée des installations.

Nouvelles Innovations pour la 10e Édition de la Visite Médicale Annuelle Gratuite des Retraités

La 10e édition de la visite médicale annuelle gratuite destinée aux retraités et conjoints survivants de retraités sera officiellement lancée le 4 avril 2024 à Tenkodogo, dans le Centre-est du Burkina Faso. Cette année, cette initiative s’accompagne de plusieurs innovations majeures, visant à offrir une meilleure accessibilité et des prestations plus adaptées aux besoins des bénéficiaires.

La principale innovation de cette édition réside dans l’extension de la période d’utilisation des bons médicaux. Alors qu’auparavant les bénéficiaires disposaient seulement de deux mois pour bénéficier des consultations gratuites, cette fois-ci, des bons seront octroyés leur permettant de bénéficier des services sur une période étendue de six mois. Cette nouvelle approche, initiée dans les villes pilotes de Ouagadougou et Fada N’Gourma, vise à réduire les files d’attente et à offrir une plus grande flexibilité aux bénéficiaires.

Une autre innovation importante est l’élargissement des points d’accès aux prestations médicales. Le comité national a signé des conventions avec diverses structures de santé publiques, le Groupement d’intérêt économique des pharmaciens du Burkina Faso (GIEPHAB) et le Centre de santé au travail (CST) pour assurer la disponibilité des services médicaux nécessaires. De plus, des accords sont en cours de finalisation avec d’autres structures telles que l’Office de santé des travailleurs (OST) et l’Agence nationale de gestion des soins primaires (AGSP), pour étendre encore davantage l’accès aux soins.

En outre, cette édition prend en compte les besoins spécifiques des bénéficiaires en leur offrant des bons de pharmacie. Ces bons permettront aux médecins de prescrire des médicaments en fonction des besoins individuels, avec la possibilité de les retirer dans toutes les pharmacies membres du GIEPHAB.

Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique et président du comité national d’organisation, souligne l’importance de ces visites médicales annuelles pour la santé des retraités et de leurs conjoints survivants. Selon les évaluations, 60,5 % des bénéficiaires estiment que ces consultations gratuites sont bénéfiques pour leur santé.

Contrairement aux années précédentes, le démarrage des consultations se fera simultanément dans les différents sites de chaque comité régional, sur une période de deux mois (d’avril à juin 2024), à l’exception de Ouagadougou et Fada N’Gourma où la période s’étendra sur six mois. Au total, 95 457 retraités et conjoints survivants sont attendus pour ces consultations médicales. Les services proposés incluront notamment des analyses sanguines, des conseils diététiques et des examens préventifs tels que le dépistage des lésions précancéreuses chez les femmes et le toucher rectal chez les hommes.

Les centres d’accueil pour ces consultations seront principalement les Centres hospitaliers universitaires régionaux (CHUR), les Centres hospitaliers régionaux (CHR), les Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA), les services de l’OST, du CST et les Centres médicaux urbains (CMU) dans les comités régionaux de Ouagadougou et de Fada N’Gourma.

La Fondation Orange Burkina Faso fait don de vivres aux communautés religieuses musulmanes pour le Ramadan

La Fondation Orange Burkina Faso a offert des vivres aux communautés religieuses musulmanes le vendredi 22 mars 2024 à Ouagadougou, dans le cadre du mois de Ramadan. Le don, composé de sucre, de riz, de petit mil et de maïs, vise à soutenir les personnes dans le besoin pour qu’elles puissent observer le jeûne dans la quiétude.

Abdoul Moumine Ilboudo Zoundi, secrétaire général du bureau du Mouvement sunnite du Burkina Faso, a exprimé sa gratitude pour ce geste louable qui permettra aux nécessiteux de terminer leur mois de jeûne dans de bonnes conditions. De son côté, le Dr Adama Coulibaly, 1er vice-président du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), a également salué cette initiative, soulignant qu’elle aidera les fidèles dans le besoin à jeûner et à rompre le jeûne dignement.

Ibrahim Hema, secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, a souligné l’importance de l’accompagnement, de la solidarité et de la proximité avec les communautés dans le besoin. Il a affirmé que l’entreprise Orange, à travers sa fondation, se devait d’apporter son soutien, notamment en cette période de partage et de défis pour les communautés.

Résumé du Conseil des ministres du 27 mars 2024 à Ouagadougou

Le Conseil des ministres s’est réuni à Ouagadougou le mercredi 27 mars 2024, de 09h00 à 13h58, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition et du Conseil des ministres. Au cours de cette séance ordinaire, les membres ont examiné les sujets à l’ordre du jour, entendu des communications orales, effectué des nominations et approuvé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation pour le remplacement de l’attributaire du marché d’acquisition de trieuses optiques.

Le Gouvernement du Burkina Faso a adopté en Conseil des ministres le 31 mai 2023, l’Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, il est prévu l’acquisition de trieuses optiques pour l’atteinte des objectifs de la composante « Initiative d’urgence pour l’intensification de la riziculture au Burkina Faso sur 4000 hectares ».

Pour ce faire, un marché d’un montant total de cent quatre-vingt-trois millions soixante-huit mille neuf cent sept (183 068 907) F CFA TTC a été attribué à l’entreprise ANHUI Wentao Intelligent Photoelectronic Technology Co. Ltd. qui a exigé le paiement par avance de l’intégralité du montant de la commande avant tout début d’exécution. Cependant, cette procédure de déblocage des ressources telle que souhaitée par l’attributaire ne respecte pas la règlementation des marchés publics et des délégations de service public.

Le Conseil a donc décidé du retrait du marché et sa réattribution à l’entreprise Nema Agricole du Faso (NAFASO) pour un montant de cent quatre-vingt-trois millions soixante-huit mille trois cent quatre-vingts (183 068 380) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2024.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant prorogation de la durée de la mobilisation générale et mise en garde.

Le Gouvernement du Burkina Faso, au regard de la situation sécuritaire qui prévaut sur le territoire national, a décrété la mobilisation générale et mise en garde à travers le décret n°2023-0475/PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MJDHRI du 19 avril 2023 portant mobilisation générale et mise en garde pour une période de douze (12) mois.

Cette période de mobilisation générale et mise en garde expire le 18 avril 2024, d’où la nécessité de la proroger afin de consolider les acquis et de poursuivre la lutte contre le terrorisme dans notre pays.

L’adoption de ce décret permet la prorogation de la période de mobilisation générale et mise en garde de 12 mois, pour compter du 19 avril 2024 à zéro heure, afin de continuer la mobilisation des ressources, de restaurer la sécurité et assurer la protection des populations et de leurs biens contre la menace et les actions terroristes.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République islamique du Pakistan auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination du Général Major Anjum ANAYAT, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République islamique du Pakistan auprès du Burkina Faso, avec résidence à Tripoli, en Libye.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation d’octroi d’une Garantie souveraine au profit de la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation.

L’Etat du Burkina Faso a déjà eu à signer des contrats avec la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation pour l’acquisition de matériels de défense et de sécurité au profit des Forces armées nationales.

Ce décret vise à matérialiser un nouveau contrat entre l’Etat burkinabè et la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation, conformément à l’article 36 du décret n°2022-0273/PRES-TRANS/PM/MEFP du 31 mai 2022 portant règlementation générale de l’endettement public et de la gestion de la dette publique.

Le décret autorise l’octroi d’une Garantie souveraine à la Société Baykar Makina San. Ve Tic. AS Corporation, pour un montant de 207 836 335 USD, soit environ cent vingt-quatre milliards six cent quatre-vingt-quatre millions trois cent vingt un mille neuf cent soixante-quatre (124 684 321 964) F CFA.

L’adoption de ce décret permet la finalisation du contrat avec ladite société en vue du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG).
L’adoption de ce décret permet à la CAMEG de se doter de statuts pour assurer efficacement ses missions, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une société d’Etat, dénommée Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux, en abrégé « CAMEG ».

Dans le but de résoudre le défi crucial de l’approvisionnement en médicaments de qualité à un coût accessible pour les populations, l’Etat a créé en 1992 un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé CAMEG. La structure a évolué pour prendre le statut d’association en 1998. Cependant, cette évolution n’a pas renforcé la capacité de la CAMEG à remplir efficacement sa mission.

Afin de renforcer l’autorité souveraine de l’Etat dans la garantie de l’accès universel aux médicaments essentiels, de réguler les prix et d’assurer la qualité des produits pharmaceutiques, des décisions ont été prises. Il s’agit de :

- la dissolution de la CAMEG au cours de l’Assemblée générale extraordinaire par les membres, tenue le 22 mars 2024 ;

- la création d’une société d’Etat dénommée CAMEG à qui l’Etat cède l’actif et le passif de l’association dissoute.

La nouvelle forme juridique de la CAMEG, offre la garantie d’une structure plus solide et plus transparente pour un approvisionnement continu en produits de santé de qualité sur l’ensemble du territoire national.

L’adoption de ce décret permet de créer la société d’Etat, dénommée Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil le bilan de la campagne de Traitement de masse (TDM) contre la filariose lymphatique qui s’est déroulée du 21 au 25 février 2024 à Fada N’Gourma (région de l’Est) et à Tenkodogo (région du Centre-Est).

La campagne de TDM contre la filariose lymphatique a permis une distribution de masse d’Albendazole et d’Ivermectine aux populations éligibles et les résultats obtenus sont de 80% de la population cible à Fada N’Gourma et de 96,93% à Tenkodogo.

La filariose lymphatique fait partie des vingt et une (21) maladies tropicales négligées répertoriées à ce jour par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces pathologies infectieuses affectent les populations pauvres et marginalisées des régions tropicales et subtropicales.

II.2. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la pose de la première pierre du complexe industriel textile de la société IRO-TEXBURKINA SA, le 29 mars 2024 à Sourgou, province du Boulkiemdé, région du Centre-Ouest.

La construction de ce complexe industriel textile a pour but de développer la chaîne de valeur du coton burkinabè par la fourniture des produits textiles (fils, tissus, vêtements, produits médicalisés).

Ce projet d’un coût de plus de 165 milliards F CFA, prévoit la transformation annuelle de 20 000 tonnes de fibres de coton conventionnel et biologique.

Il permettra de créer plus de 5 000 emplois directs et de milliers d’emplois indirects.
La cérémonie est placée sous le Très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat.

La seconde communication est relative à l’organisation de l’édition 2024 des Journées économiques du Burkina Faso à l’extérieur (JEB), qui auront lieu en Russie.

Les Journées économiques du Burkina Faso à l’extérieur organisées depuis 2001 visent à favoriser l’émergence du secteur privé et consolider les relations politiques, économiques et commerciales du Burkina Faso avec le reste du monde.

L’organisation de ces journées constitue également un cadre d’exploration des possibilités de partenariat avec de potentiels investisseurs étrangers en vue de soutenir le développement de notre pays.

II.3. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 4ème édition du Forum national de l’eau et de l’assainissement, prévue du 22 au 24 avril 2024 à Ouagadougou.

Placée sous le Très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, l’édition 2024 a pour thème « Eau : facteur de résilience, de paix et de développement ».

Le Forum national de l’eau et de l’assainissement a pour ambition d’assurer la mobilisation citoyenne et populaire ainsi que le dialogue multi-acteurs autour des enjeux de l’eau et de l’assainissement.

Cette 4ème édition offre une opportunité aux acteurs du sous-secteur de l’eau de se concerter, de partager leurs préoccupations et de définir les actions à mettre en œuvre pour assurer un accès durable à l’eau et à l’assainissement conformément aux engagements du Chef de l’Etat inscrits dans le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Amado OUEDRAOGO, Mle 75 411 P, Economiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chef de Département de la Gouvernance des infrastructures, des transports, de la communication électronique et de l’habitat.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

- Monsieur Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA, Mle 78 668 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Assane OUEDRAOGO, Mle 334 256 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

- Monsieur Tegwendé Abdoul Kader Hermann KABORE, Mle 208 020 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Madame Windwaoga Mariam KARGOUGOU/OUEDRAOGO, Mle 206 527 T, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Conseiller au Secrétariat exécutif national de la Politique nationale de développement ;

- Monsieur Drissa COULIBALY, Mle 246 922 P, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou ;

- Monsieur Bankpal Kpénu Cécil Germain SOME, Mle 112 445 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale d’élevage et de la santé animale (ENESA) ;

- Monsieur Jean-Baptiste ZABRE, Mle 112 365 M, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

- Monsieur Robert BAYILI, Mle 302 996 M, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Norbert ZONGO ;

- Monsieur Ambroise PARE, Mle 57 218 G, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Thomas SANKARA ;

- Monsieur Ossokiré SEIHOUN, Mle 228 736 Z, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) ;

- Monsieur N’Golo Louis-Stéphane COULIBALY, Mle 303 190 F, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

- Madame Vivianne YEYE, Mle 219 205 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Institut national pour la formation du personnel enseignant (INFPE) ;

- Monsieur Damien KABORE, Mle 246 808 T, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;

- Monsieur Martin OUEDRAOGO, Mle 345 299 G, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université NAZI BONI ;

- Monsieur Seydou BARRO, Mle 96 911 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, chargé du Budget ;

- Monsieur Soutongnoma Abel TIENDREBEOGO, Mle 200 185 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier régional du Sahel ;

- Monsieur Cheick Ali Mohamed TRAORE, Mle 104 312 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier régional du Sud-Ouest ;

- Monsieur Sidi Mouhamadi GUIRO, Mle 200 092 N, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Trésorier départemental de Gomboussougou ;

- Madame Jacqueline KABORE, Mle 278 254 D, Adjoint du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Trésorier départemental de Pissila ;

- Monsieur Privat ZAGRE, Mle 112 366 Y, Adjoint du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier départemental de Barsalgho ;

- Monsieur Yamba BANCE, Mle 363 117 Z, Adjoint du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Trésorier départemental de Tikaré.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

- Madame Haoua OUATTARA/DAMA, Mle 255 519 U, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « Transformation et écosystème du numérique », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la transformation digitale.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

- Monsieur Eric Nakaossebgandin TOUGOUMA, Mle 51 326 W, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur général de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) ;

- Monsieur Ali DIALLO, Mle 112 406 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Office de santé des travailleurs (OST) ;

- Monsieur Doumapoulè Vincent BATIENE, Mle 208 196 J, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, catégorie PA, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

- Monsieur Sanoussa NIAMPA, Mle 78 236 U, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

- Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur de la coopération scientifique et technique à la Direction générale de la recherche et de l’innovation ;

- Monsieur Irénée SOMDA, Mle 49 408 X, Professeur titulaire de phytopathologie, catégorie P1, grade 4, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation des Hauts-Bassins.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

- de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

- de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat.

A. MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ibrahim BARRO, Mle 58 685 U, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Zalissa BARRY/TAPSOBA, Mle 200 269 G, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Sid Mohamadi OUEDRAOGO, Mle 117 326 Z, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Service d’information du gouvernement

Renforcement de la détection précoce des épidémies au Burkina Faso : Résultats et perspectives

Le projet de recherche pluridisciplinaire « Épidémies émergentes : amélioration de la capacité du Burkina Faso dans la détection précoce des maladies », mené de 2019 à 2023, a abouti à des avancées significatives dans la lutte contre les maladies infectieuses. Cet article présente les résultats clés de cette initiative ainsi que les recommandations pour renforcer le système de santé du pays.

Les objectifs du projet étaient triples : premièrement, étudier les perceptions locales de la contagion et de l’anticipation des maladies infectieuses au sein des communautés ; deuxièmement, identifier les indicateurs des épidémies dans le système de soins burkinabé ; et troisièmement, analyser l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour améliorer la gestion des épidémies.

Sous la direction des universités de Copenhague, Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et du CNRST, les chercheurs ont travaillé sur quatre axes majeurs. L’anthropologie de la détection précoce des maladies infectieuses, les indicateurs de maladies et les canaux de communication ont été au cœur des deux premiers axes. Le troisième axe a porté sur la santé mobile et la cyber-santé dans la détection précoce, tandis que le quatrième a exploré un système de santé communautaire pour la détection des épidémies.

Les zones d’étude comprenaient les districts sanitaires de Dandé, Tenkodogo et Ouagadougou. Selon le Dr David Ilboudo, membre de l’équipe du projet, les recherches ont révélé des lacunes dans le système de surveillance épidémiologique, entraînant des retards dans la détection des épidémies. Il a souligné la nécessité de mobiliser davantage les acteurs locaux et d’améliorer la communication entre les niveaux local et central.

Pour renforcer le système de détection précoce, le projet propose une implication accrue des acteurs locaux dans la collecte et la transmission d’informations. Cette approche vise à améliorer l’efficacité du système d’alerte précoce et à garantir une réponse rapide aux épidémies.

Au terme du projet, l’équipe se félicite de ses réalisations, notamment la formation de quatre doctorants. La dissémination continue des résultats, notamment à travers les médias, est prévue pour assurer une large diffusion des connaissances acquises.

Cette initiative représente une étape cruciale dans la consolidation des capacités du Burkina Faso en matière de surveillance épidémiologique et témoigne de l’importance de la collaboration internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Récompenser et encourager l’engagement des jeunes volontaires en Côte d’Ivoire

En Côte d’Ivoire, plus d’un mois après la conclusion de la Coupe d’Afrique des Nations, les autorités ont organisé une cérémonie pour exprimer leur reconnaissance envers les bénévoles et volontaires ayant contribué à la réussite de cet événement majeur. Principalement des jeunes, ils ont saisi l’opportunité d’acquérir une expérience précieuse.

Revêtus de leurs T-shirts verts, arborés durant la CAN pour les identifier dans les stades et villages, ces jeunes ont été honorés lors de cette cérémonie, parmi eux, Rachelle. Agée de 23 ans, cette étudiante s’est impliquée dans la sensibilisation aux enjeux sociétaux : « Ce qui m’a marqué, c’était la sensibilisation au niveau de la maltraitance et de la discrimination. En tout cas, ça m’a vraiment marquée parce que c’était un bon sujet », partage-t-elle.

Isaac, 26 ans, étudiant en informatique, était chargé de l’accueil des joueurs au stade. Pour lui, cette expérience a été formatrice : « Bien avant la CAN, j’avais du mal à travailler en groupe, mais là, depuis que j’ai eu l’expérience de la CAN, ça ne me pose pas de problème. J’arrive à travailler maintenant avec la pression, ça m’a vraiment formé », témoigne-t-il.

Soutenir leur intégration professionnelle

Au total, 20 000 bénévoles et 10 000 volontaires ont été mobilisés pour contribuer à l’organisation de la CAN 2024. Désormais, ils devraient être intégrés dans un programme gouvernemental visant à faciliter leur insertion professionnelle.

« Tous ces bénévoles et volontaires seront mis à la disposition des collectivités territoriales, notamment les régions et les mairies. Ils seront également disponibles pour les partenaires techniques et financiers. L’une des réformes en matière d’insertion cette année est de faire en sorte que les bénévoles et les volontaires soient dorénavant priorisés dans toutes les politiques d’insertion de notre pays », déclare Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse. Ce programme devrait être lancé dans les prochains jours.

Renforcement des liens sécuritaires entre le Niger et la Russie : Entretien téléphonique entre Tiani et Poutine

Le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, a tenu une discussion téléphonique le mardi 26 mars avec le président russe, Vladimir Poutine, dans le but de renforcer les liens sécuritaires entre les deux pays.

Selon un communiqué officiel nigérien diffusé à la radio publique, les deux chefs d’État ont échangé sur la nécessité de renforcer la coopération sécuritaire pour faire face aux menaces actuelles. Le général Tiani, qui est à la tête du pays depuis le renversement du président Mohamed Bazoum en juillet dernier, a exprimé sa gratitude pour le soutien de la Russie au Niger et pour son engagement dans la préservation de la souveraineté nationale.

Des accords militaires ont déjà été conclus entre les deux pays. Un communiqué du Kremlin souligne que les deux parties sont disposées à intensifier le dialogue politique et à développer une coopération mutuellement avantageuse dans divers domaines. Ils ont également discuté de la situation dans la région du Sahara et du Sahel, mettant l’accent sur la nécessité de coordonner les actions pour assurer la sécurité et lutter contre le terrorisme.

Du côté nigérien, l’entretien s’est déroulé en présence du Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, du ministre de la Défense, le général Salifou Mody, et du ministre de l’Intérieur, le général Mohamed Toumba. En mars dernier, le Niger a dénoncé avec effet immédiat l’accord de coopération militaire avec les États-Unis, remettant en question la présence d’un peu plus de 1 000 soldats américains sur son territoire, tout en se tournant vers d’autres partenaires pour renforcer sa sécurité.

Burkina Faso et Rosatom s’unissent pour la construction d’une centrale nucléaire

Le gouvernement burkinabè et la société d’État russe Rosatom ont franchi une étape cruciale le mardi 26 mars 2024 à Sochi, Russie, lors du XIIIe forum international sur l’énergie nucléaire, en signant une feuille de route pour la construction de la centrale nucléaire. Ce processus avait été enclenché en octobre 2023 par la signature d’un mémorandum d’entente.

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Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a souligné l’importance de cette signature, déclarant qu’elle répond à la décision stratégique du chef de l’État de doter le pays d’une centrale nucléaire. La feuille de route comprend trois points majeurs, notamment la formation des Burkinabè dans des spécialités nucléaires, la sensibilisation du public conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et l’établissement de l’infrastructure nucléaire nécessaire.

Le directeur général de Rosatom, Alexey Likhachev, a exprimé sa satisfaction quant à cette avancée, soulignant l’importance de la coopération énergétique et non énergétique entre la Russie et le Burkina Faso, notamment dans des domaines tels que l’agriculture et la médecine.

La signature s’est déroulée lors du Atomexpo-2024, au parc scientifique et artistique Sirius, marquant ainsi une étape significative dans la coopération entre les deux pays en matière d’énergie nucléaire.

Renforcement de l’engagement Patriotique au Burkina Faso : L’appel du Premier ministre à l’action

Ce mardi 26 mars 2024, le cabinet de la Primature a été le théâtre d’une montée des couleurs à l’occasion de la commémoration des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC). Sous l’égide du Premier Ministre, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambela, cet événement a été marqué par des discours soulignant l’importance cruciale de ces journées.

Entouré de ses collaborateurs et d’une foule significative de fonctionnaires, le Premier Ministre a pris la parole pour évoquer l’essence des JEPPC. Il a souligné que les messages préalables du président de la transition, Ibrahim Traoré, constituaient « l’expression de la voix de la nation », exhortant ainsi les citoyens à méditer sur ces paroles.

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Cependant, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambela a également exprimé une observation critique. « Je constate qu’après plus d’un an au pouvoir, certains ne se sont pas encore ralliés à la dynamique », a-t-il déploré. Pendant ces journées nationales, où il est demandé à tous les Burkinabè de revêtir les habits traditionnels et de privilégier les mets locaux, il a noté une résistance persistante à ces pratiques chez certains.

Le Premier Ministre a ainsi appelé à une fierté nationale inébranlable, soulignant que le bonheur des individus est lié à leur fierté d’appartenance à la nation burkinabè. Il a également exhorté ceux qui sont en retard à rejoindre la dynamique collective.

Il est à rappeler que les JEPPC ont été instituées par décret lors du Conseil des ministres du 6 décembre 2023, visant à promouvoir les valeurs d’engagement patriotique pour le bénéfice de la nation. Désormais, ces journées seront célébrées chaque 26 mars et 2 octobre de chaque année, en hommage à Thomas Sankara, figure emblématique de la révolution burkinabè.

Dans un contexte où des initiatives telles que la bataille du rail, la promotion des produits locaux, l’émancipation des femmes et les travaux d’intérêt commun sont célébrées, ces JEPPC incarnent un moment crucial pour le Burkina Faso, symbolisant l’engagement continu vers un avenir prospère et solidaire.