L’Artisanal Gold Council révolutionne la vie des femmes artisanes minières à Poura

Dans la commune de Poura, un vent de changement souffle sur la vie des femmes artisanes minières, grâce à une initiative révolutionnaire de l’Artisanal Gold Council. Cent femmes, engagées dans l’activité d’orpaillage, ont été regroupées au sein des coopératives Relwendé et Basse-Neré, marquant ainsi une transition significative vers des conditions de travail améliorées.

Initialement confrontées à des conditions difficiles, mettant en péril leur santé pour subvenir aux besoins de leurs familles, ces femmes ont bénéficié d’une transformation majeure. L’Artisanal Gold Council a d’abord organisé leur regroupement en coopératives, suivi d’une formation approfondie pour améliorer leur expertise. Ensuite, les femmes ont été équipées de concentrateurs pour le traitement de l’or et de dispositifs de protection, un geste qui promet de révolutionner leur quotidien.

Selon Saïdou Kabré, coordinateur du projet, ces nouvelles machines permettront aux femmes de s’affranchir de l’utilisation du mercure, réduiront leur temps de travail et garantiront une plus grande rentabilité. Les concentrateurs, en récupérant l’or à 80% sans mercure, devraient contribuer à la préservation de la santé des femmes ainsi qu’à la protection de leur environnement.

Le projet a pu voir le jour grâce à l’appui financier du Fonds canadien d’initiatives locales, soulignant l’importance des partenariats internationaux dans le développement de telles initiatives. Lors de la cérémonie de remise, les donateurs ont échangé en vidéoconférence avec les bénéficiaires, partageant ainsi leur joie et exprimant leur engagement envers cette cause.

Aminata Ouangrawa, présidente de la coopérative Relwendé, a exprimé la gratitude de ses consœurs envers cette initiative. Elle a salué l’impact positif du don, notant que depuis la formation et l’équipement, les femmes travaillent plus rapidement tout en préservant leur santé. Le préfet, président de la délégation spéciale de Poura, Moumouni Ouédraogo, a également salué cette initiative, soulignant l’importance de soulager ces travailleuses acharnées qui contribuent au bien-être de la communauté. En fin de compte, cette collaboration entre les coopératives, l’Artisanal Gold Council et le soutien financier international ouvre la voie à un avenir plus prometteur pour les femmes artisanes minières de Poura.

La Mairie de Ouagadougou débloque 300 millions CFA pour régler les arriérés de salaires des travailleurs occasionnels

La mairie de Ouagadougou a récemment pris une initiative louable en mobilisant près de 300 millions de francs CFA pour régler les trois années d’arriérés de salaires accumulés par 573 travailleurs occasionnels de l’assainissement et de l’aménagement paysager. Cette annonce a été relayée par la télévision nationale du Burkina.

Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de Ouagadougou, a souligné que des cotisations patronales seront reversées à la Caisse nationale de sécurité sociale, garantissant ainsi une retraite aux ex-travailleurs concernés. Notons que parmi les 573 travailleurs, 553 sont toujours en vie et bénéficieront de ce règlement.

Ce dénouement positif après trois années d’attente a été rendu possible grâce à l’implication directe du chef de l’État, le capitaine Ibrahima Traoré. Sa contribution a joué un rôle essentiel dans la résolution de cette affaire, démontrant ainsi un engagement envers le bien-être des travailleurs et la justice sociale.

Cette action exemplaire de la mairie de Ouagadougou, soutenue par le leadership du chef de l’État, met en lumière l’importance de la collaboration entre les institutions publiques pour résoudre les problèmes liés aux droits des travailleurs. Cela témoigne également de la volonté du gouvernement de garantir la stabilité financière et la sécurité sociale des citoyens, même dans des situations complexes.

Les Étalons du Burkina Faso reçoivent un accueil chaleureux à Abidjan avant le coup d’envoi de la CAN 2023

Le 11 janvier 2024, les Étalons du Burkina Faso ont foulé le sol de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, marquant ainsi le début de leur périple pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Un véritable océan de supporters, composé à la fois de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire et de ceux venus spécialement du Burkina Faso voisin, les attendait avec enthousiasme.

Après leur arrivée, les Étalons ont rapidement pris un vol domestique à destination de Bouaké, dans le Centre de la Côte d’Ivoire, où se déroulera la Poule D de la CAN 2023. L’Union Nationale des Supporters des Étalons, section ivoirienne, a fait entendre sa voix avec passion à l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, créant une atmosphère électrique.

Une fois à Bouaké, les Étalons ont élu domicile à l’Hôtel Mon Afrik, l’un des établissements les plus prestigieux de la deuxième plus grande ville ivoirienne. De là, ils se rendront au Stade de la Paix pour affronter l’Algérie, l’Angola et la Mauritanie.

L’accueil chaleureux réservé aux footballeurs Étalons à Bouaké a renforcé la symbiose entre l’équipe et ses supporters, créant une atmosphère propice à la performance. Le premier défi attend les Étalons le mardi 16 janvier, où ils affronteront la Mauritanie à 14 heures Temps Universel, marquant le début de leur quête pour la victoire à la CAN 2023.

Le Burundi ferme la frontière avec le Rwanda suite à des attaques rebelles : Les tensions régionales s’intensifient

Le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec le Rwanda après des attaques attribuées au groupe rebelle RED-Tabara. Selon les autorités burundaises, cette milice aurait lancé une attaque meurtrière près de la frontière avec la République démocratique du Congo le 22 décembre, tuant 20 personnes, dont des civils. Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a accusé le Rwanda de soutenir ce groupe rebelle, des allégations immédiatement réfutées par Kigali.

RED-Tabara, actif dans la province du Sud-Kivu en RDC, est le principal groupe armé s’opposant au régime burundais, avec une force estimée entre 500 et 800 combattants. Le ministre burundais de l’Intérieur, Martin Niteretse, a déclaré que la fermeture de la frontière était une mesure nécessaire après avoir constaté « un mauvais voisin » en la personne du président rwandais Paul Kagame.

Les relations tumultueuses entre le Burundi et le Rwanda ont déjà conduit à la fermeture de la frontière en 2015, avec une réouverture en 2022. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Evariste Ndayishimiye en 2020, les liens avaient connu une légère amélioration, mais les tensions ont resurgi lorsque le Burundi a envoyé des troupes soutenir la lutte contre les rebelles du M23 dans l’est de la RDC, soutenus par Kigali.

Les opérations meurtrières attribuées à RED-Tabara ont ravivé les accusations de soutien du Rwanda à des groupes rebelles. Bien que le groupe ait revendiqué une attaque récente, le Rwanda nie toute association avec les groupes armés burundais. La fermeture de la frontière ajoute une nouvelle dimension aux relations déjà tendues entre les deux pays, créant des préoccupations quant à l’escalade des tensions régionales.

Renforcement des avantages pour les VDP au Burkina Faso : Une reconnaissance présidentielle inédite

Le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État au Burkina Faso, a récemment annoncé une série de mesures exceptionnelles visant à améliorer les conditions des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ces mesures significatives démontrent la reconnaissance du gouvernement envers les civils qui se dévouent quotidiennement aux côtés des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour protéger le pays contre les menaces terroristes.

Parmi les ajustements, la prime d’invalidité des VDP augmentera considérablement, passant de 1 million 800 mille à 3 millions de FCFA. De plus, le salaire mensuel augmentera de 60 mille à 80 mille FCFA, le capital décès sera triplé, passant de 1 million à 3 millions de FCFA, et les frais d’inhumation augmenteront de 100 mille à 250 mille FCFA. Ces décisions, annoncées par l’Agence d’Information du Burkina (AIB) le 10 janvier 2024, témoignent de l’engagement du gouvernement envers le bien-être des VDP.

En complément de ces mesures, un arrêté conjoint signé le 29 décembre 2023 maintient la prime alimentaire quotidienne des VDP à 1 500 FCFA et prévoit des frais de soins médicaux de 2 000 FCFA par mois.

Pour financer ces charges supplémentaires, le capitaine Ibrahim Traoré a pris des mesures audacieuses. Il a renoncé à son salaire de chef de l’État le 3 janvier 2024, optant pour celui d’officier. De même, les membres du gouvernement ont accepté une réduction de 5% de leur salaire net à partir du 1er janvier 2024. Les fonctionnaires contribueront également, avec une réduction de 1% de leur salaire mensuel, tandis que ceux bénéficiant de primes verseront 25%. Les entreprises sont également appelées à contribuer, en sacrifiant 2% de leurs bénéfices annuels pour soutenir la cause nationale.

En parallèle, un changement important concerne les Groupements de commandement de VDP, qui ne bénéficieront plus de la prise en charge du carburant à partir du 1er janvier 2024. Les VDP devront désormais s’organiser pour financer le carburant par le biais de cotisations internes ou en comptant sur le soutien des populations et des bienfaiteurs.

Cette série de mesures exceptionnelles illustre l’engagement fort du gouvernement burkinabè envers les VDP, soulignant la reconnaissance et l’appréciation pour leurs sacrifices au service de la patrie.

Justice rendue dans l’affaire de l’effondrement à l’université Norbert Zongo

Le 10 janvier, l’épilogue tant attendu de l’affaire de l’effondrement de la dalle à l’université Norbert Zongo en août 2021 a été prononcé au tribunal de grande instance de Koudougou. Les autorités burkinabè et l’université ont été blanchies, mettant ainsi fin à des mois d’investigations et de procès.

L’incident du 31 août 2021, qui a coûté la vie à trois étudiants en stage et à un ouvrier étranger, a déclenché la mise en place d’une cellule de crise pour déterminer les causes et les responsabilités. Le procès a débuté le 12 décembre 2023 et a abouti à un verdict le 10 janvier.

La société responsable des travaux, le « groupement Suzy construction/Bin Sammar », ainsi que les cabinets de contrôle « Sata Afrique » et « Bureau Veritas », ont été reconnus coupables d’homicide involontaire et de blessures involontaires. Les responsables directs, dont le chef de chantier, le contrôleur, le chef de la mission de contrôle, le directeur des travaux, le conducteur des travaux et le représentant du contrôleur technique, ont également été condamnés pour les mêmes chefs d’accusation.

En répression, le tribunal a infligé des peines d’amende ferme et d’emprisonnement assorties de sursis. Le « Groupement Suzy Construction/Bin Sammar » et la société « Sata Afrique » devront payer une amende ferme de 2 000 000 FCFA chacun, tandis que « Bureau Veritas » écope d’une amende de 1 500 000 FCFA.

Les peines d’emprisonnement assorties de sursis et les amendes varient en fonction des responsabilités des individus impliqués. Le tribunal a également décidé de renvoyer certains accusés, dont le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics, pour manque de preuves.

En ce qui concerne les dommages et intérêts, le tribunal a accepté la constitution de partie civile de Stéphane Abdoul Bassirou Nonkané et des ayants-droit des victimes. Les condamnés devront verser des sommes allant de cinq à dix millions de francs CFA, selon les cas, en guise de réparation.

Finalement, le tribunal a décidé d’assortir les condamnations civiles de l’exécution provisoire, offrant aux différentes parties la possibilité de relever appel de la décision. Cette conclusion marque un pas vers la justice et la reconnaissance des droits des victimes dans cette tragédie.

Annonce Cruciale du Ministre de l’Économie sur la Retenue Exceptionnelle sur les Salaires : 1% pour Tous, 25% pour Certain

Dans un communiqué rendu public ce jeudi 11 janvier 2024, le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective clarifie les détails cruciaux entourant l’application de la retenue obligatoire sur les rémunérations des agents publics et des travailleurs du secteur privé.

Selon le ministre en charge, cette mesure impérative de retenue sur les salaires prend effet dès ce mois de janvier 2024 et perdurera tout au long de la période de mobilisation générale visant à améliorer les rémunérations des travailleurs salariés.

La retenue de 1%, appliquée sur le salaire net, concerne tant les agents publics de l’État que les travailleurs salariés du secteur privé. Pour les agents publics, la mesure touche divers secteurs tels que les missions diplomatiques et postes consulaires à l’étranger, la fonction publique parlementaire, la fonction publique hospitalière, les établissements publics de l’État, les sociétés d’État, les projets et programmes de développement, les collectivités territoriales, et tous les autres démembrements de l’État.

En ce qui concerne la retenue plus substantiellement de 25 % sur les motivations, elle s’applique de manière exclusive au personnel des ministères et institutions, y compris les agents des sociétés d’État et des Établissements publics de l’État (EPE).

Le ministre exhorte les employeurs du secteur privé à effectuer la déclaration et le renversement des prélèvements sur les rémunérations directement auprès des services de la direction générale des impôts, dans les mêmes délais que l’Impôt Unique sur les Traitements et Salaires (IUTS), en en utilisant un formulaire conforme au modèle fourni par l’administration fiscale. Cette démarche vise à garantir la transparence et l’efficacité du processus de collecte des retenues.