RCA : visite inopinée du Contrôleur Général des Entreprises à la Centrapalm

Le ministre, Contrôleur Général des Entreprises et Offices Publics, Roméo Gribingui a effectué le 13 Mai 2022, une visite inopinée sur le site de la Centrapalm (la Centrafricaine des Palmeraies).

 

Il était accompagné pour l’occasion de la conseillère aux affaires sociales à la Présidence de la République, Sidoine Makanda et du Commissaire du Gouvernement près le Contrôle Général du Secteur Parapublic, Jean Tchombego. Les objectifs principaux de cette descente de terrain sont:

– s’entretenir avec le service minimum et les responsables des centrales syndicales;

– évaluer la feuille de route assignée au service minimum (surveillance du site, entretien des plantations, la gestion du personnel…);

– évaluer le taux de récolte pour la campagne de récolte en cours;

– amorcer un début de réflexions pour des solutions locales et pérennes en vue de ressusciter cette structure, jadis fleuron de l’économie nationale.

Après la réunion technique avec le service minimum et les responsables des centrales syndicales, la mission a fait le tour des plantations pour constater l’ampleur des préjudices subis par la société dus, aux réseaux parallèles de récolte des régimes et, une production illicite entretenue par des usines artisanales tenues par des anciens salariés de la société.

Le Rapport de cette mission salvatrice permettra au Comité de Privatisation de réactualiser les données et faire des propositions adaptées aux nouvelles donnes.

 

Le Gabon adopte enfin le passeport de la Cemac

Le Gabon devient le dernier pays de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) à adopter le passeport biométrique.

 

Ça y est ! Il a fallu dix ans au régime d’Ali Bongo Odimba pour adopter le passeport biométrique de la Cemac après plusieurs années d’hésitation. Le nouveau document matérialise la libre circulation des ressortissants entre les six pays de la zone Cemac.

La Cemac est un espace d’environ 45 millions d’habitants, situé en Afrique centrale et regroupant actuellement six pays : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad. Ces six partagent aussi le franc Cfa comme monnaie d’échange et de paiement.

Le nouveau passeport biométrique Cemac est considéré comme sécurisé car disposant d’une « puce plus sécurisée qui comporte une page de données en polycarbonate, une des dernières technologies en la matière », confie Eddy N’Gaba, directeur des systèmes d’information à la Direction générale de la documentation et de l’immigration du Gabon.

Une épine du pied enlevée à Daniel Ona Ondo, le Gabonais qui assure la présidence de la Commission de la Cemac. « Je dois vous avouer que grande était ma gêne, de m’entendre dire, à chaque réunion de la Cemac, que mon pays, le Gabon, était le seul pays à ne pas disposer du passeport biométrique Cemac », indiquait-il, après la signature officielle des documents d’homologation, le 15 mai 2022, à Libreville.

Les premiers passeports seront délivrés aux usagers qui en feront la demande dans les prochains jours. Cependant, en plus de ce passeport, les citoyens de la Cemac devront demander un visa et une carte de séjour pour résider dans un pays membre au-delà de 90 jours. Les passeports en circulation restent valables jusqu’à leur expiration, indique le ministre de l’Intérieur gabonais.

Seuls les passeports ordinaires seront délivrés dans les prochains jours. Des discussions sont en cours pour les passeports de service et diplomatique, a déclaré Bernard Gnamakala, directeur général de la documentation et de l’immigration du Gabon

Contrairement aux cinq autres pays de la Cemac, le Gabon délivrera un passeport biométrique de couleur bleu aux réfugiés.

Centrafrique : l’Assemblée nationale exige la démission du maire de Bangui

Les élus de la nation exigent la démission du maire de Bangui, Emile Gros-Raymond Nakombo.

La Représentation nationale lui reproche sa mauvaise gestion de la municipalité, le bradage des patrimoines de la ville aux étrangers et l’insalubrité publique. Une demande formulée, ce mercredi 11 mai, au cours de l’interpellation du ministre de l’Administration du territoire.

L’interpellation du ministre de l’Administration du territoire, Bruno Francis Yapandé, ce mercredi 11 mai, semble être un procès exclusif du maire de Bangui, Emile Gros-Raymond Nakombo. Sans langue de bois, les députés exigent sa démission pour sauver son honneur car, disent-ils, il a montré ses limites.

« S’il pense qu’il n’est pas à la hauteur de cette fonction, qu’il démissionne pour permettre au chef de l’Etat de désigner un autre compatriote. L’état des routes de la capitale est mauvais, la prolifération anarchique à tout bout des rues des kiosques et des garages bloquant même le passage », relève le député Bruce Kévin Kakpeyen de Mbaiki 4.

Bradage des biens publics aux étrangers

Les débats ont été houleux sur la vente du Parc du Cinquantenaire aux sujets étrangers à Bangui. Même si le ministre parle d’un partenariat public-privé pour 20 ans d’exploitation de ce site, Marie Christiane Patassé, député de Nana Bakassa 1 ne décolère pas.

« Aujourd’hui, il ne privilégie que les étrangers alors qu’il y a des fils du pays qui peuvent aussi se lancer dans le commerce pour le développement de leur pays. Plusieurs édifices publics sont bradés par la mairie au profit d’autres personnes », s’indigne-t-elle.

Nommé président de la délégation spéciale de la ville de Bangui en 2016, Emile Gros-Raymond Nakombo a été plusieurs fois cité dans le rapport des conseillers municipaux, du ministre de l’Administration du territoire en 2019 pour des faits de détournements et de mauvaise gouvernance à la tête de la municipalité de Bangui.

En réaction, Emile Gros-Raymond Nakombo a prévu de s’expliquer dans une conférence de presse ce jeudi 12 mai. Malheureusement, la rencontre a été reportée.

Radio : Ndeke Luka

RCA : Il écope de 15 ans de travaux forcés pour avoir violé deux mineures

Le nommé Patrick Laurent Yanémo, âgé de 45 ans est condamné à 15 ans de travaux forcés, pour avoir violé deux mineures âgés de moins de dix ans.

Les audiences se poursuivent à la Cour criminelle de Bangui. Le 12 mai 2022, Patrick-Laurent Yanémo a été condamné à 15 ans de travaux forcés. Il est reproché d’avoir commis un crime de viol sur deux petites filles âgées de moins de dix ans.  Le crime est puni par l’article 87 du code pénal.
S’agissant des intérêts publics, la Cour reçoit de Dame Nganafio en sa constitution de partie civile, ladite Cour a condamné en conséquence Patrick-Laurent Yanémo à lui servir la somme de 10.000.000 (dix millions) de F.CFA à titre de dommage intérêt.

La partie civile est représentée par le 1er Avocat général Benoit Nicaise Foukpio, qui dans son réquisitoire a demandé à la Cour d’appliquer la  peine de 20 ans des travaux forcés  à l’égard de l’accusé Yanémo Patrick Laurent.

Le conseil de l’accusé est assuré par le Me. Albert Panda, dans sa plaidoirie a souhaité à la Cour d’alléger la peine de son client.

Le Président de la Cour a informé le conseil de l’accusé qu’il a trois jours francs de pourvoir en cassation, peut-on lire sur ACAP.

RCA : les habitants de Bokolobo terrifiés après l’assaut du 9 mai

Suite aux affrontements entre les Forces de défense et de sécurité de la RCA, le 09 mai contre les éléments de l’UPC, la panique règne dans la localité de Bokolobo, préfecture de Ouaka.

Les confrontations entre la rébellion de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membre de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et l’armée républicaine de lundi dernier a laissé des séquelles. Jusqu’à ce jour, les populations vivent dans la peur et l’incertitude. Au moins dix civils sont morts à l’issue des violences. Leurs dépouilles ont été découvertes sur le site des combats.  Les dégâts matériels sont incalculables, renseigne un riverain. Toutes les activités dans la localité sont aux arrêts. Les populations ont peur de nouveaux affrontements.

D’après des sources locales, les civils tués appartenaient à des groupes d’autodéfense. Ils sont venus en renfort à l’armée républicaine.

Après un semblant de calme, les Forces armées centrafricaines ont quitté les lieux. Depuis ce temps, les populations vivent dans la panique. Ce d’autant que, le 09 mai, les rebelles ont attaqué une position des Forces armées centrafricaines à Bokolobo, situé à 60 kilomètres au Sud-est de Bambari sur l’axe Alindao.

Si côté armée et autodéfense on signale une dizaine de morts, le nombre de victimes chez les rebelles n’est pas encore connu.

Coopération : la RCA sollicite l’expertise de la Corée du Sud pour exploiter les ressources naturelles

En visite en Corée du Sud, le président centrafricain a rencontré le président sud-coréen, Yoon Seok-Yoel. Les deux hommes ont eu un échange de travail le 10 mai 2022.

 

Séoul et Bangui entendent renforcer les relations dans plusieurs domaines. Après des signatures d’accord dans le domaine de l’éducation et l’enseignement supérieur, d’autres points ont été évoqués. C’est dans cette optique que le président nouvellement investi de la Corée du Sud et son homologue centrafricain se sont entretenus.

Le président centrafricain a sollicité l’exploitation des ressources naturelles non exploitées dont dispose la RCA. Ceci, à travers l’implantation des Chancelleries dans leurs pays respectifs et la création d’une Université de Seamaul afin de régler le problème de chômage des jeunes et d’assurer le développement à la base et de promouvoir l’autosuffisance alimentaire. Pour Touadéra, les valeurs solides de la fondation Saemaul qui sont le moteur du développement de la Corée du Sud peuvent être un modèle pour la RCA.

RCA : 11 mai 2022, les Centrafricains se souviennent des victimes des conflits armés

A l’occasion de la célébration ce jour, de la 7ème journée du 11 mai, dédiée aux victimes des conflits militaro-politiques, la ministre de l’action humanitaire fait une déclaration.

Depuis l’année 2016 est régulièrement commémorée la journée du 11 Mai dédiée en la mémoire des victimes des crises militaro politiques en République centrafricaine. Elle est devenue au fil des années « l’espace et le temps du devoir et du Travail de Mémoire » dans le pays. Le thème générique retenu est : «la réparation des victimes des crises militaro-politiques en République centrafricaine : une nécessité pour la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale». La ministre de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Réconciliation  se réjouit qu’au-delà des manifestations destinées à se souvenir de toutes les victimes et leur rendre hommage, cette 7è édition de la journée du 11 mai donne l’occasion au gouvernement, de permettre aux populations à la base de poursuivre les échanges spécifiquement sur le thème en vue de susciter une large adhésion populaire et de jeter les bases de la concrétisation de cette recommandation.

Pour Virginie Baikoua, cette édition vise à permettre aux familles des victimes de se reconstruire. « Elle doit se faire pour atteindre une paix durable, la véritable paix, celle qui vient du cœur et permet de panser réellement les plaies et de poser les bases solides pour une stabilité forte en République centrafricaine. », pense-t-elle.

Enfin, elle souhaite à tous de commémorer la journée du 11 mai 2022 dans le recueillement avec une pensée profonde et de l’empathie à l’endroit de toutes les victimes innocentes qui sont parties, mais aussi de celles qui survivent encore.

 

RCA : la pénurie de carburant s’aggrave à Bangui

La pénurie de carburant qui frappe depuis des mois la capitale, s’est   aggravée ces derniers jours. Ne disposant pas assez de substances, les stations-services fonctionnent comme elles peuvent.

 

Ce qui ralentit l’activité certains acteurs de la société, notamment, les conducteurs de taxis, bus, mototaxis et marchands. Pendant que ceux-ci déplorent les prix exorbitants du marché noir, les revendeurs, eux, se défendent.

Depuis le début de cette crise, presque toutes les stations-services de la place limitent leurs distributions. Certaines fonctionnent durant 2 à 3 heures par jour maximum. Ce qui pénalise ceux qui comptent sur cette denrée pour pouvoir exercer leurs activités. A titre d’exemple, à la station-service Tradex, en face de la cathédrale, taxis, voitures, camions, motocyclettes et bidons croupissent impatiemment dans une longue queue. Pour ceux qui ont perdu des heures dans cette spirale, c’est toute une journée qui s’envole.

« J’aurais déjà perdu la journée »

« Cette situation frappe sur tous les plans. Là si tu n’as pas de carburant, tu vas travailler comment ? Et la famille à la maison ? Par exemple, c’est depuis 5h00 que je suis ici. Et, on vient de m’informer qu’ils vont ouvrir à 13h00. J’aurais déjà perdu la journée » déplore Enock, un conducteur de taxi.

Cette situation a de répercussion sur le transport en commun. Plusieurs fonctionnaires, élèves et étudiants arrivent en retard au travail ou encore à l’école. S’il est difficile de s’approvisionner en carburant dans les stations-services, certains ont choisi de se tourner vers le marché noir, où les prix varient ces derniers jours. Sauf que là aussi, difficile de s’en sortir avec un bénéfice.

« On est obligé de faire avec »

« Auparavant, nous achetions le litre d’essence à 865 francs à la pompe. Puisque c’est difficile d’en avoir maintenant, nous sommes contraints d’acheter sur le marché noir à 1.500 francs. Vu le prix et le fait que nous gagnons moins, nous avons proposé aux clients de payer 1.500 au lieu de 1.000 francs par coiffure. Mais, celles-ci refusent. Du coup, on est obligé de faire avec » regrette une coiffeuse.

Même si le prix n’a pas changé à la pompe, ces trois derniers jours, le litre d’essence a atteint 2.000 francs CFA sur le marché noir. Les revendeurs, eux, se justifient.

« Ils nous demandent plus que ce qu’on leur donnait »

« Aujourd’hui pour avoir de l’essence, il faut négocier avec les pompistes en leur glissant un billet de 2.000 francs. Nous, à notre niveau, sommes obligés d’augmenter le prix du litre à 1.500 francs pour pouvoir gagner quelque chose. Si ces derniers jours le prix du litre a encore flambé, c’est parce que, la pénurie s’est aggravée et les pompistes nous demande plus que ce qu’on leur donnait » précise un revendeur de carburant.

De retour d’une mission en République démocratique du Congo, au Tchad et au Cameroun, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique promet réagir ultérieurement sur cette situation.

Source : Radio Ndeke Luka

Coopération : la Corée du Sud entend doter la RCA des matériels didactiques

Dans le cadre des relations qui unissent les deux pays, la Corée du Sud, entend soutenir la formation en République Centrafricaine. Plusieurs initiatives sont en perspective.

Le 07 mai 2022, le président de la république, Faustin Archange Touadéra a tour à tour rencontré plusieurs partenaires. En premier, Lim Jong Sik Surintendant de l’Éducation (Inspecteur d’académie) de Gyeong sang buk-Do, en Corée du Sud. A l’issue de l’échange de travail, le sud-coréen a promet doter les ministères centrafricains de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur des matériels didactiques, informatiques et des machines pour la formation technique.

Ensuite le Président s’est rendu à l’Archevêché de Daegu où il s’est entretenu avec l’archevêque Jo Han Gil. L’homme de Dieu sud-coréen était entouré de Messieurs U Dong Gi, Président de l’Université Catholique de Daegu, Sung Hiyum Tae, Président de l’université Kyungil, de l’honorable Kim sang Hoom, membre du congrès coréen, des religieux coréens du Sud qui ont travaillé à l’Archevêché de Bangui et des prêtres centrafricains en formation. L’archevêque sud-coréen était aussi fier d’annoncer au Président Touadéra, d’avoir ordonné deux prêtres centrafricains dont l’un se trouvait à ses côtés.

« Ma présence ici, c’est de vous encourager à former davantage des étudiants centrafricains. L’abbé et le prêtre formé dans votre université sont les fruits de cette coopération qui existe depuis longtemps entre la Corée du Sud et la RCA. Mon souhait est de renforcer cette coopération qui est fructueuse » a déclaré le président Touadéra qui a en même temps « demandé à l’homme de Dieu de prier pour le retour de la paix et de la réconciliation en RCA.

Les dirigeants de l’Université Catholique et de Kyungil ont quant à eux annoncé offrir des bourses aux étudiants centrafricains dans les domaines de doctorat en Sciences de l’Ingénierie, de la Médecine, de l’Informatique…

La troisième rencontre du Président Touadéra avec les autorités de la province de Gyeong Buk-Do a eu lieu au siège du Gouvernorat de l’Education. Accueilli aux environs de 15 heures par Mme Eun Hee Kang, Gouverneure de l’Éducation primaire et secondaire, cette dernière a affirmé que sa région allait accorder des bourses d’études aux élèves et aux étudiants centrafricains. « Notre intérêt, c’est de vous prendre comme un exemple et de chercher des voies et moyens pour parvenir à bénéficier de l’expérience de votre pays dans le domaine de l’éducation » a tempéré le Président Touadéra dont le sourire ne pouvait cacher sa joie.

Enfin, la journée dominicale du Président Touadéra dans la province de Gyeong BuK- Do s’est terminée par une réunion de travail au siège du gouvernorat. Les deux hommes d’Etat, main dans la main, le Gouverneur Sud-coréen Lee Cheol Woo, le Président Touadéra et leurs délégations respectives ont planté un arbre comme le veut la tradition de cette région verdoyante.

 

RCA : l’ancien ministre de la Jeunesse écope de 10 ans de travaux forcés

Accusé de malversations financières, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Régis Lionel Dounda, est condamné à 10 ans de travaux forcés et une amende 3 millions de FCFA à verser.

La Cour criminelle de Bangui a donné son verdict sur l’affaire impliquant Régis Lionel Dounda. L’ancien ministre de la Jeunesse a été reconnu, le 04 mai 2022, des faits de détournement de derniers publics et contrefaçon des sceaux de l’Etat. La Cour lui demandé également de verser la somme de 3 millions de FCFA.

« La Cour déclare l’accusé Dounda Régis Lionel Privat coupable des crimes de détournement des deniers publics, de contrefaçon des sceaux de l’Etat et de faux en écriture publique, crimes prévus et punis par les articles 363, 350 et 344 du code pénal. En répression, le condamne à 10 ans de travaux forcés et 3 millions d’amende. » C’est par ces mots que le président de la Cour criminelle, a prononcé la sentence.

En effet, le mis en cause de détournement de plus de 50 millions de francs CFA, représentant les frais de loyer de la société Bocom, qui voulait à l’époque occuper une partie de l’omnisport. L’ancien ministre explique aux juges que 35 millions de francs ont été versés au trésor public. Et le reste à la réhabilitation partielle du stade 20.000 places. Ces explications n’ont pas convaincu la juridiction.

Toutefois, le collectif composé de 5 avocats de la défense n’entendent pas lâcher prise « Nous, avocats de la défense, on s’attendait à une décision d’acquittement car nous ne sommes pas convaincus de sa culpabilité. Donc, nous sommes vraiment déçus, très déçus. Mais, c’est une décision de justice que nous respectons. Nous allons faire appel pour pouvoir casser le jugement » laisse entendre maitre Albert Panda, un des avocats.