Lancement des travaux des routes urbaines et interurbaines

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce vendredi matin, au lancement du vaste programme d’aménagement, de réhabilitation et de bitumage de voiries dans les villes et campagnes du Burkina Faso.

Cet important programme d’infrastructures routières fait suite aux doléances des populations relative à la problématique du désenclavement interne et externe exprimées au cours des différentes sorties du Chef de l’Etat dans les régions, selon le ministre en charge des Infrastructures, Adama Luc SORGHO, qui a prononcé le discours du Président de la Transition.

« Notre objectif est de décongestionner, fluidifier le trafic et sécuriser les usagers à travers la modernisation du réseau routier urbain et interurbain dans le cadre du schéma d’aménagement des artères principales de nos différentes villes », a indiqué Adama Luc SORGHO.

Dans la région des Hauts-Bassins, ce programme concerne des voiries dans la ville de Bobo-Dioulasso et la route nationale N°8 (RN8), Bobo-Dioulasso-Orodara-Koloko-Frontière du Mali.

A Bobo-Dioulasso, les travaux consistent à l’aménagement et au bitumage de plusieurs voies dont l’Avenue Châlons-en-Champagne menant au port sec, la voie d’accès au Centre médical avec Antenne chirurgicale (CMA) de Dafra.

Pour la RN8, il est projeté la réhabilitation de 131 km entre Bobo-Dioulasso, Orodara, Koloko et la frontière du Mali avec des ouvrages connexes.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE, qui s’est adressé à la presse à l’issue du lancement des travaux, a appelé tous les Burkinabè à contribuer à construire les routes en vue d’atteindre la voie du développement.

Selon le Chef de l’Etat, des instructions ont été données au ministère des Infrastructures et du Désenclavement pour la mise en place de brigades de travaux d’infrastructures dans toutes les régions pour assurer la réhabilitation et la construction des routes.

« Tous les Burkinabè doivent pouvoir consentir des sacrifices pour que nous puissions faire de notre pays ce que nous rêvons qu’il soit. Pour la qualité des travaux, nous ne souhaitons pas faire du goudron au rabais ; nous voulons faire des infrastructures durables », a souligné le Président de la Transition.

Il a invité les entreprises attributaires des marchés à travailler à livrer des infrastructures de qualité dans les délais prescrits.

La gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama KONATE/GNANOU a remercié le Chef de l’Etat pour la réalisation de ces infrastructures routières, qui vont contribuer à faciliter la mobilité des personnes et des biens dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Clôture du forum National de l’eau et de l’assainissement : Vers un avenir hydrique prometteur pour le Burkina Faso

Après trois jours de discussions intenses, le Forum national de l’eau et de l’assainissement (FNEA) a pris fin le 24 avril 2024, laissant présager un avenir prometteur pour la gestion de l’eau au Burkina Faso.

La cérémonie de clôture a été marquée par un sentiment d’optimisme et de détermination, soulignant l’engagement des participants à relever les défis majeurs en matière d’eau et d’assainissement dans le pays.

Ousmane Bawar, directeur de cabinet du ministre de l’Eau, a salué le succès de cette 4e édition du forum, soulignant les progrès accomplis dans le diagnostic des problèmes et la formulation de solutions pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Il a exprimé sa conviction que ces efforts contribueront au développement socio-économique du pays.

Les participants ont formulé plusieurs recommandations, notamment la mise en place d’un système de suivi et d’évaluation des recommandations du FNEA, l’intégration de l’approche nexus dans la planification et la budgétisation, ainsi que la promotion de l’intercommunalité pour améliorer les services d’eau publics.

Des propositions ont également été avancées pour la création d’un groupe d’experts pour la mobilisation des fonds et de comités d’usagers de l’eau pour la gestion des barrages. Une résolution a été adoptée pour renforcer la concertation entre les acteurs afin de mettre en œuvre de manière coordonnée les initiatives de gestion de l’eau.

Bouraima Koanda, secrétaire général du ministère de l’Environnement, a souligné que cette édition du FNEA a rempli ses objectifs en présentant des concepts, des initiatives et des expériences en matière de gestion de l’eau et de l’assainissement.

Le forum, qui s’est tenu du 22 au 24 avril 2024 à Ouagadougou sous le thème « Eau : facteur de résilience, de paix et de développement », a rassemblé près de 750 participants, dont des experts, des représentants ministériels et des partenaires techniques et financiers. Il s’est tenu en marge de la 10e édition du Forum mondial de l’Eau prévu pour mai 2024 à Bali, en Indonésie.

745 Nouveau Sous-officiers de la Police Nationale engagés à respecter la loi

 Au Tribunal de Grande Instance (TGI) Ouaga 1, 745 sous-officiers de la Police nationale de la 53e promotion ont officiellement prêté serment ce mercredi 24 avril 2024, marquant ainsi la fin de leur formation.

Le serment, tel que stipulé par l’article 93 de la loi régissant le statut de la Police nationale, engage chaque futur policier à remplir sa fonction avec discipline, intégrité et dans le respect absolu de la loi. Cette cérémonie, loin d’être anodine, a été soulignée par le substitut du Procureur Tarsida Komi, rappelant aux nouveaux policiers l’importance de leur engagement envers la nation.

Le substitut du Procureur a rappelé à ces nouveaux serviteurs de l’État leur rôle primordial en tant qu’agents de la loi, les exhortant à rester neutres et loyaux dans l’exercice de leurs fonctions. Il a également mis en garde contre les conséquences d’un parjure, soulignant que le non-respect du serment entraînerait des sanctions disciplinaires et pénales.

Le juge Yves Mané, présidant l’audience de prestation de serment, a souligné l’importance cruciale du serment dans la carrière de chaque policier. Il a insisté sur le fait que le respect de la loi et des procédures est essentiel pour maintenir la confiance du public dans le système judiciaire.

En tant que bras de la justice, les nouveaux sous-officiers sont appelés à exercer leur profession avec neutralité et impartialité, comme l’a souligné le juge Mané. Il a également exprimé le souhait de voir moins de policiers déférés devant les tribunaux, soulignant l’importance d’une conduite irréprochable dans l’exercice de leurs fonctions.

Le directeur général de l’École Nationale de Police, le commissaire divisionnaire de police Oumarou Songné, a rappelé aux nouveaux policiers l’engagement solennel qu’ils ont pris en prêtant serment. Il a souligné que ce serment doit servir de boussole dans leur carrière, les guidant à chaque étape de leur service envers la loi et la population du Burkina Faso.

Cette cérémonie de prestation de serment marque le début d’une nouvelle étape pour ces sous-officiers, les projetant sur le terrain avec un engagement renouvelé envers la loi et les principes éthiques de leur profession.

Bilan Positif du programme PROGRESS au Sahel : Vers une cohésion sociale renforcée

Les acteurs du Programme de Résilience et de Cohésion Sociale au Sahel (PROGRESS) se sont réunis  mardi 23 avril 2024 à Ouagadougou pour évaluer les quatre années de mise en œuvre de ce projet. Lancé en mai 2020 avec pour mission d’améliorer les conditions de vie, la résilience à l’insécurité alimentaire et la cohésion sociale des populations vulnérables, PROGRESS a atteint des résultats prometteurs.

Après une période de quatre ans, du 20 mai 2020 au 20 mai 2024, les acteurs se sont rassemblés pour partager les données et les leçons apprises de ce programme ambitieux.

Les résultats obtenus sont significatifs : 2849 ménages très vulnérables ont bénéficié d’un système de protection via les filets sociaux, tandis que 93 720 personnes ont accédé aux secteurs sociaux de base. De plus, 2 849 ménages ont reçu un soutien multisectoriel.

Le programme a également contribué à l’amélioration des relations entre les habitants et les autorités locales dans les communes concernées, renforçant ainsi la cohésion sociale et la gestion des conflits.

Selon Thomas Owono, directeur pays de Action Contre la Faim (ACF) au Burkina Faso, les objectifs du programme ont largement été atteints. Il met en avant une approche intégrée et multisectorielle qui a permis d’obtenir des résultats concrets.

Pascal Kaboré, représentant de la ministre en charge de la solidarité nationale, exprime sa satisfaction quant aux résultats obtenus et souligne l’importance de développer des stratégies pour consolider ces acquis et les mettre au service des populations vulnérables.

Le programme PROGRESS, mis en œuvre par un consortium d’organisations internationales et nationales, a été financé par l’Union européenne à hauteur de plus de 17,7 milliards de francs CFA, dont 6,7 milliards de Francs CFA alloués aux activités au Burkina Faso.

Monica Liberati, représentante de l’Ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, souligne que le programme a permis de répondre aux besoins essentiels de près de 400 000 bénéficiaires au Burkina Faso, en particulier en matière de sécurité alimentaire, d’accès aux soins de santé et de protection sociale.

Le Programme PROGRESS, qui opère dans les zones transfrontalières de trois pays du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), a ainsi contribué de manière significative à renforcer la résilience des communautés locales et à promouvoir la cohésion sociale dans la région.

 Visite  du Président de la Transition à l’École de Péni

Dans une halte inattendue lors de son voyage vers Banfora, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, a marqué un moment historique en visitant le complexe scolaire A, B et D de la commune de Péni ce mardi matin. Cette escale surprise a été l’occasion pour le Chef de l’État de se connecter avec les enseignants et les jeunes élèves de cet établissement, les plongeant dans une expérience inoubliable.

Accueilli avec enthousiasme par les élèves et les enseignants, le Capitaine Ibrahim Traoré a endossé le rôle d’enseignant dans une classe de CP1 de l’École B de Péni. Au programme : un cours sur les valeurs fondamentales de citoyenneté et de solidarité, accompagné d’un appel au travail acharné et au respect des parents. « Restez disciplinés, sages et devenez de bons citoyens », a-t-il encouragé, soulignant l’importance de la responsabilité individuelle dans la construction d’une société forte.

En chantant l’hymne national, le Ditanyè, et l’hymne de la victoire aux côtés du Président de la Transition, les élèves de CP1 ont démontré leur engagement envers la Nation et leur volonté de grandir en tant que citoyens respectueux des valeurs du pays.

Après cette interaction avec les élèves, le Capitaine Ibrahim Traoré a échangé avec le corps enseignant. Pour lui, cette visite à l’école primaire publique de Péni représente une occasion de se rapprocher des acteurs clés de l’éducation afin de mieux comprendre les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien.

« La Nation compte sur vous », a-t-il souligné, invitant les enseignants à jouer un rôle crucial dans l’inculcation des valeurs civiques aux jeunes générations. Cette visite inattendue témoigne de l’engagement du Président de la Transition envers l’éducation et sa volonté de construire un avenir meilleur pour la jeunesse du pays.

Lancement du 4e Forum National de l’Eau et de l’Assainissement à Ouagadougou

Ce 22 avril 2024, le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a inauguré la 4e édition du Forum National de l’Eau et de l’Assainissement. Sous le thème « L’eau : facteur de résilience, de paix et de développement », cet événement est organisé dans le cadre de l’initiative présidentielle « La Bataille de l’Eau ».

Pendant 72 heures, les acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement se réuniront à Ouagadougou pour discuter des enjeux et des solutions visant à assurer un accès équitable à l’eau pour tous les Burkinabè.

Le ministre de l’Eau, Roger Baro, a souligné les défis de mobilisation des ressources en eau au Burkina Faso, avec des taux d’accès encore éloignés des objectifs d’accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030. Pour remédier à cela, le gouvernement a lancé l’initiative « La Bataille de l’Eau », visant à améliorer la production et la consommation d’eau ainsi que le cadre de vie.

Dans le cadre de cette initiative présidentielle, des infrastructures hydrologiques seront réalisées, notamment la construction de barrages pour soutenir des projets agricoles. De plus, l’Office national des barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) sera réhabilité.

La Banque mondiale, partenaire financier de l’événement, a salué l’importance du forum dans le contexte sécuritaire actuel au Burkina Faso. Pour l’institution, l’eau est un facteur crucial de paix et de développement lorsque son accès est équitable et durable.

L’événement, qui se tient du 22 au 24 avril 2024 à la salle des conférences de Ouaga 2000, comprend des panels, des conférences-débats, une nuit de reconnaissance des acteurs du secteur et une séance de don de sang.

« Faso Kanu », une nouvelle vague de patriotes engagés

La 23e promotion des élèves officiers d’active de l’Académie Militaire Georges-Namoano a marqué son passage lors de sa sortie de promotion le samedi 20 avril 2024 à Pô, sous la présidence du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Sous le nom de baptême « Faso Kanu », cette promotion, composée de 100 sous-lieutenants de diverses nationalités, incarne le patriotisme et l’engagement au service de la patrie. Le Chef de l’État a expliqué que « Faso Kanu » en langue Dioula signifie « patriotisme », soulignant ainsi le rôle crucial du militaire en tant que défenseur et protecteur de la nation.

Dans son discours, le Capitaine Ibrahim Traoré a mis en avant l’importance de promouvoir les langues et les cultures nationales dans l’affirmation de la souveraineté du pays. Il a également souligné le rôle essentiel de l’armée dans la lutte pour l’indépendance et la préservation de l’intégrité nationale.

Cette promotion, comprenant 85 Burkinabè et 15 élèves originaires de divers pays africains, a bénéficié d’une formation adaptée tenant compte des réalités du terrain et des expériences de guerre. Le Capitaine Ibrahim Traoré a insisté sur la nécessité pour ces nouveaux officiers de renforcer les liens avec la population civile et de promouvoir les valeurs de patriotisme et d’intégrité pour assurer la pérennité de la patrie.

La promotion est composée de 85 Burkinabè et 15 élèves originaires de Djibouti, du Sénégal, de la Centrafrique, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Congo et du Niger., illustrant ainsi la coopération régionale et internationale dans le domaine militaire.

 

 

Lancement du concept « Épouse de soldat, cœur de soldat » à Ouagadougou

Plus de 200 épouses de soldats se sont réunies ce vendredi 19 avril 2024 à Ouagadougou pour le lancement de la première session du concept « Épouse de soldat, cœur de soldat ». Initiée par Yolande Kalwoulé, cette activité vise à soutenir et armer psychologiquement les femmes de militaires, les préparant ainsi à gérer la vie quotidienne en l’absence de leurs maris.

Au cœur de cette initiative se trouvent des séances d’information sur la gestion du stress, l’utilisation responsable des réseaux sociaux et l’éducation financière, parmi d’autres sujets pertinents. Yolande Kalwoulé explique que ce concept reconnaît le rôle crucial des épouses de soldats dans le bien-être de leurs conjoints et contribue ainsi à la lutte contre le terrorisme en assurant un environnement familial serein pour les soldats.

La session inaugurale a été marquée par l’intervention de Dr Nestorine Sangaré, veuve de soldat, qui a souligné l’importance pour les épouses de soldats d’être solidaires et de créer un environnement de paix dans leurs foyers. La participation massive des femmes de soldats à cette première session témoigne de l’importance de telles initiatives.

Le colonel-major Palé Ollo Alain, directeur de cabinet du ministre d’État, ministre de la défense et des anciens combattants, a salué cette initiative, soulignant son importance dans la résolution du problème du terrorisme. Il a assuré le soutien des autorités pour accompagner cette initiative vers la réalisation de ses objectifs.

En marge de l’événement, une collecte de sang a été organisée pour recueillir des dons en faveur des blessés du front, illustrant ainsi la solidarité de la communauté envers les soldats engagés dans la défense de leur pays.

Célébration des retraités de la douane au Burkina Faso

La Direction Générale des Douanes a marqué ce jeudi 18 avril 2024 un événement historique en organisant une cérémonie inédite d’hommage aux retraités de la douane. Cette première cérémonie, qui a honoré les 60 retraités de l’année 2023, vise à exprimer la reconnaissance envers leur dévouement et leur contribution au rayonnement des Douanes du Burkina Faso.

Adama Ilboudo, Directeur Général des Douanes, a souligné l’importance de ne pas laisser les retraités partir dans l’anonymat après des décennies de service souvent exigeant. Cette journée d’hommage s’inscrit dans la volonté de reconnaître les efforts inlassables des agents ayant protégé l’économie nationale et fait face à divers défis tout au long de leur carrière.

La cérémonie a été saluée par Mamadou Séré, représentant du ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, qui a souligné l’engagement professionnel des agents de la douane. Il a également souligné l’importance de la transmission d’expérience entre générations pour renforcer l’institution.

Les retraités ont exprimé leur gratitude envers la Direction Générale des Douanes pour cette initiative, soulignant le réconfort que cela leur apporte et leur volonté de continuer à contribuer au rayonnement de l’administration douanière.

Pour perpétuer cette tradition, la cérémonie d’hommage aux retraités sera désormais organisée chaque année à l’occasion de la Journée Internationale de la Douane, à partir de janvier 2025. En reconnaissance de leur service, les retraités ont reçu des attestations, tandis que des anciens directeurs généraux ont également été honorés.

En souvenir de tous les retraités, un monument a été érigé et un tableau installé au siège de la Direction Générale des Douanes. De plus, l’Association burkinabè des agents des douanes retraités a fait don d’un chèque de plus de deux millions de F CFA au Fonds de soutien patriotique, marquant ainsi leur engagement continu envers leur pays.

Capture de deux voleurs par la population

Au quartier Somgandé, aujourd’hui, la population s’est mobilisée face à l’acte de deux voleurs qui ont arraché le sac d’une femme. Dans un mélange d’émotions, certains ont appelé à la clémence tandis que d’autres ont exigé la punition immédiate. Les forces de l’ordre ont finalement dû intervenir pour prévenir un dénouement tragique.

La scène s’est déroulée aux alentours de 10 heures du matin. Une femme dans la trentaine a été victime de vol alors qu’elle se trouvait près du rond-point en construction. Deux hommes à moto ont tenté de s’emparer de son sac à main. Déterminée, la victime a crié à l’aide et poursuivi les voleurs jusqu’à proximité du parc Bangr Weogo, attirant l’attention des passants.

Les embouteillages ont entravé la fuite des agresseurs, les contraignant à un arrêt brutal sur le bas-côté. L’un d’eux a été rapidement appréhendé par des habitants du quartier, tandis que l’autre a tenté de s’échapper à pied mais a été capturé peu après par des jeunes locaux aidés par leurs motos.

L’arrestation a provoqué une agitation parmi les témoins de l’événement. Certains ont appelé à la violence immédiate, clamant que les voleurs ne méritaient pas de vivre. D’autres ont prôné la retenue, soulignant l’importance d’un jugement équilibré et de l’exemplarité pour les générations futures.

Les tensions ont été apaisées par l’intervention des agents des eaux et forêts, qui ont pris en charge les suspects et les ont emmenés dans le parc. Sans cette intervention, la situation aurait pu dégénérer davantage, comme l’ont souligné certains résidents mécontents de l’impunité des criminels.

Les suspects ont été conduits à la gendarmerie sous escorte des forces de l’ordre, mettant fin à l’incident. Cependant, les questions sur la justice spontanée et l’efficacité des mesures légales demeurent au cœur des préoccupations de la communauté.

L’APEC et l’ALT unissent leurs forces pour le développement local

Les dirigeants de l’Agence de Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) se sont réunis avec les Directeurs Généraux et les Directeurs Centraux de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) le lundi 15 avril 2024 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de présenter la structure de l’APEC et d’encourager leur adhésion, sous la présidence de Madame Valérie SIMPORE, Secrétaire Générale de l’ALT.

Cette réunion avait pour but de sensibiliser le personnel de l’ALT à l’actionnariat populaire et à l’entrepreneuriat communautaire, tout en recueillant leurs préoccupations, en clarifiant les points flous et en expliquant le processus de souscription. Madame SIMPORE a souligné que les Directeurs et les Directeurs Généraux étaient réunis en tant que relais d’information auprès de leurs collègues pour diffuser l’information et fournir les formulaires de souscription.

Les Directeurs Généraux et les Directeurs de l’ALT ont été invités à souscrire massivement pour soutenir le développement endogène du pays. Madame SIMPORE a exprimé l’espoir que le personnel de l’ALT adhère largement à cette initiative. Monsieur Karim TRAORE, Directeur Général de l’APEC, a souligné que l’ALT serait un relai crédible d’information pour le reste de la population une fois que son personnel serait sensibilisé.

Dans son exposé, Monsieur TRAORE a expliqué que l’actionnariat populaire repose sur l’idée que les populations elles-mêmes sont à la base du développement endogène. Cette approche vise à sélectionner des secteurs et à les financer par la communauté, adaptant ainsi la bourse à la réalité locale.

Actuellement, quatre projets ont été soumis à l’APEC, dont une unité de transformation de la tomate à Bobo-Dioulasso, dont les travaux de construction sont achevés à 80%. Le démarrage des activités est prévu pour juillet 2024. En outre, les travaux ont débuté pour une mine semi-mécanisée à Gaoua, la modernisation du secteur agricole et la création d’une centrale d’achat pour sécuriser la production.

Une soirée de salubrité illumine le quartier Silmiyiri_Wobregreré à Ouagadougou

Le 14 avril 2024, l’Association des Résidents du quartier Silmiyiri_Wobregreré et les jeunes locaux se sont unis pour une soirée de salubrité, déterminés à améliorer leur environnement de vie.

Situé dans le secteur 38 de l’arrondissement 9 de Ouagadougou, le quartier Silmiyiri_Wobregreré a bénéficié de l’engagement des jeunes et de l’Association des Résidents pour créer un environnement sain et agréable.

Munis d’outils simples tels que des pelles, des râteaux et des machettes, les participants ont travaillé ensemble pour ramasser et brûler les déchets le long des voies principales du quartier, ainsi que sur la route menant au cimetière de Kamboïnsin. Avec le soutien d’une fanfare locale, ils ont consacré plus d’une heure à cette tâche, rendant ainsi les routes de Silmiyir_Wobregeré propres et accueillantes.

Jean-Marie Kafando, membre de l’Association des Résidents et porte-parole des jeunes du secteur 38, a souligné que cette initiative répondait à un besoin crucial de propreté, en plus de s’inscrire dans le cadre des journées d’engagement patriotique initiées par le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Selon Kafando, cette soirée de salubrité fait partie intégrante d’un effort continu pour améliorer le quartier. En effet, elle fait suite à la réhabilitation d’une voie essentielle dans le quartier. De plus, les participants ont installé 14 lampadaires le long de la route menant au cimetière de Kamboïnsin, améliorant ainsi la sécurité des habitants.

cette soirée de salubrité ne sera pas une action isolée. Elle sera inscrite dans l’agenda des jeunes et de l’Association des Résidents afin de la rendre pérenne et de maintenir le quartier Silmiyiri_Wobregreré propre et accueillant pour tous ses habitants.

Visite au siège de StarTimes ,une incursion dans l’innovation télévisuelle Chinoise

Les responsables des médias du Burkina Faso ont récemment eu l’opportunité de visiter le siège de StarTimes, un groupe de médias d’origine chinoise en pleine expansion en Afrique. L’événement s’est déroulé le vendredi 12 avril 2024, à Beijing, en Chine. Au cours de cette visite, les invités ont été guidés à travers divers espaces technologiques clés, comprenant notamment la salle de contrôle et de diffusion, le centre de traduction et de doublage, ainsi que le studio de mixage des chaînes.

Ils ont également eu un aperçu du plateau dédié aux émissions sportives, surnommé le « temple dit interdit ». William Masy, Directeur des Affaires étrangères de StarTimes, a personnellement accueilli les visiteurs et a partagé son enthousiasme quant à leur présence.

Il a souligné le rôle central de StarTimes dans la transition de la télévision analogique vers la télévision numérique, fournissant des technologies de pointe aux pays et entreprises du secteur de la radiodiffusion. Selon M. Masy, StarTimes a révolutionné le paysage télévisuel en Afrique subsaharienne en rendant la télévision payante accessible à toutes les familles, et non plus seulement à une élite économique.

En juillet 2020, l’entreprise était déjà présente dans 30 pays, avec 13 millions d’abonnés à ses services de télévision payante et 20 millions d’utilisateurs de son application mobile. Cette visite au siège de StarTimes a permis aux responsables des médias burkinabés de mieux comprendre l’impact et les innovations de cette entreprise sur le paysage médiatique africain, marquant ainsi une étape importante dans leur collaboration future.

Révolution agricole au Burkina Faso : Lancement de la pateforme ePhyto pour une certification plus rapide et sécurisée

La Plateforme ePhyto, une innovation majeure dans le secteur agricole, a été lancée le vendredi 12 avril 2024 à Ouagadougou par le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié. Cette initiative révolutionnaire permet désormais de délivrer rapidement, de manière fiable et sécurisée les certificats phytosanitaires, essentiels pour le commerce international de plantes et de produits végétaux.

Le certificat phytosanitaire, un document officiel délivré par le gouvernement, confirme que les cargaisons de plantes et de produits végétaux sont exemptes de parasites et de maladies, garantissant ainsi leur sécurité lors de l’exportation. Grâce à l’application ePhyto, ce certificat est désormais disponible en ligne et peut être consulté en temps réel par le pays importateur, accélérant ainsi les procédures d’inspection et de tests phytosanitaires.

Le processus d’émission du certificat phytosanitaire via ePhyto comprend plusieurs étapes. Tout d’abord, l’opérateur privé soumet sa demande d’enregistrement à la Direction de la protection des végétaux et du conditionnement (DPVC). Ensuite, après examen par un inspecteur de la DPVC, la demande est validée ou rejetée. En cas de validation, l’opérateur est enregistré et peut accéder au portail web de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) pour soumettre ses demandes de certificats. Les demandes sont ensuite examinées par un inspecteur de la DPAVC et validées ou rejetées. En cas de validation, l’opérateur paie les frais et reçoit son certificat phytosanitaire ePhyto via son compte.

Les avantages de la plateforme ePhyto pour les acteurs du secteur privé sont nombreux. Outre la rapidité et la sécurité accrues par rapport aux certificats papier, elle offre une efficacité accrue dans le processus d’arrivée et de dédouanement des produits végétaux, réduit les tâches de saisie et de validation de données pour les organisations nationales de protection des végétaux, diminue le risque de certificats frauduleux et réduit les délais de réception et de remplacement des certificats en cas de besoin.

Pour le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dématérialisation des actes administratifs, une priorité pour son département. Avec le soutien de la Banque mondiale, cette première phase de mise en œuvre de la plateforme concerne spécifiquement les produits agricoles stratégiques tels que la mangue, l’anacarde, le sésame, le coton et le soja.

La Banque mondiale s’est engagée à accompagner le Burkina dans l’implémentation de la plateforme ePhyto, qui ouvre la voie à la reconnaissance internationale du certificat burkinabè et renforce la compétitivité commerciale du pays sur la scène mondiale.

 

Renforcement des Liens Médiatiques : Séminaire de Formation Chinoise au Burkina Faso

Le Centre d’études internationales et de formation du Groupe de communication internationale de Chine (CICG IISAT), en partenariat avec le ministère burkinabé de la Communication, organise un séminaire de formation à Pékin, en Chine, du 10 au 23 avril 2024. Cet événement vise à renforcer la coopération entre les médias chinois et burkinabè.

La République populaire de Chine s’engage depuis quelques années à intensifier sa collaboration avec les pays africains, notamment le Burkina Faso, dans le domaine des médias. Dans cette optique, un séminaire de formation est organisé à Pékin, en collaboration avec le ministère burkinabè de la Communication, du 10 au 23 avril 2024, réunissant une quarantaine de responsables de médias et de journalistes burkinabè du secteur public et privé.

Pour Han Liqiang, Directeur adjoint du CICG IISAT, cet événement vise à promouvoir une meilleure compréhension de la Chine contemporaine. Le séminaire s’étend sur dix jours pour les responsables de médias et deux semaines pour les journalistes, avec une cérémonie d’ouverture le 10 avril 2024. Financé par le Ministère du Commerce chinois et orchestré par le CICG IISAT, il propose aux participants des sessions sur la culture chinoise, la politique sociale de la Chine en Afrique et les pratiques journalistiques chinoises.

La cérémonie inaugurale a été marquée par la remise symbolique du livre « La gouvernance de la Chine » aux participants, ainsi que par une série de présentations portant sur divers sujets, tels que la responsabilité sociale des médias, la pratique des médias chinois en Afrique et la modernisation chinoise.

Selon Han Liqiang, l’objectif est de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Chine. Cette initiative favorise une compréhension mutuelle et contribue à approfondir la coopération entre les deux pays, comme l’a souligné Feng Yujuan, responsable du département des études internationales du Centre. Pour Valentin Kambiré, représentant des médias burkinabè, cette collaboration s’inscrit dans une nouvelle dynamique politique favorable à la diversification des partenariats.

Sébastien Moné, représentant des journalistes, souligne l’importance de cette opportunité pour enrichir le paysage médiatique burkinabè et exprime sa gratitude envers le gouvernement chinois pour son accueil chaleureux.

Ensemble, ces échanges visent à consolider les relations médiatiques entre le Burkina Faso et la Chine, ouvrant la voie à une coopération accumulée dans le domaine des médias.

Un Camion utilisé pour le trafic de marchandises illégales

La Police municipale a fait une découverte surprenante dans la nuit du 6 au 7 avril 2024 : un camion citerne qui n’était pas utilisé pour transporter du carburant, mais pour dissimuler d’autres marchandises. Après une interpellation pour des pratiques douteuses, il a été révélé que ce camion avait été modifié pour le transport de marchandises illicites.

Les marchandises étaient chargées dans la citerne afin d’éviter les fouilles lors de leur transport à l’intérieur du pays. Les présumés auteurs, appréhendés sur place, ainsi que les articles saisis, ont été remis aux autorités compétentes pour la suite de la procédure.

La Police municipale tient à remercier la population pour sa collaboration et encourage à signaler tout comportement suspect aux forces de l’ordre.

Succès des journées d’engagement citoyen au Burkina Faso : Clôture sous le signe de l’action et de la verdure

Les Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) ont pris fin ce mardi 9 avril 2024 à Ouagadougou, marquant ainsi une première édition couronnée de succès. Présidées par le Premier Ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, ces journées ont été l’occasion pour les Burkinabè de se mobiliser autour de diverses initiatives citoyennes, culminant avec la plantation symbolique d’un arbre lors de la cérémonie de clôture.

Lancées le 26 mars 2024, les JEPPC ont offert un cadre d’expression citoyenne aux Burkinabè, répondant ainsi à un besoin profondément ressenti par la population. Selon le Premier Ministre Tambèla, ces journées ont permis de renforcer le sentiment d’appartenance des citoyens à leur pays et ont ouvert la voie à une participation accrue dans la construction nationale.

« Les citoyens ont besoin de se sentir impliqués dans la vie de leur pays, mais ils manquaient de canaux d’expression. Les JEPPC ont comblé ce vide en offrant un espace où les Burkinabè ont pu exprimer pleinement leur citoyenneté. Nous sommes convaincus que les prochaines éditions seront encore plus marquantes », a déclaré le Premier Ministre.

La diversité des activités organisées au cours de ces journées a été saluée par le Premier Ministre, qui s’est dit « très satisfait » de cette première édition. Conférences, émissions de sensibilisation et rencontres avec les citoyens engagés ont contribué à dynamiser ces journées, dépassant ainsi les attentes initiales des organisateurs.

Pour marquer la clôture des JEPPC, le Premier Ministre a rencontré certains citoyens porteurs d’actions remarquables ayant marqué cette première édition. Parmi eux, Mahamadi Ouédraogo, président de l’association « Etre utile, agir utile », a présenté au Premier Ministre un projet de reverdissement de l’échangeur de Ouaga 2000. Ce projet vise à transformer cet espace urbain en un lieu agréable et écologique pour les habitants de la capitale.

Salifou Ouédraogo, paysan et promoteur d’un verger de 35 000 baobabs, a également été reçu par le Chef du Gouvernement. Son engagement en faveur de la reforestation et de l’autosuffisance alimentaire a été salué, et il a offert 1000 plants de baobabs pour soutenir cette cause.

La cérémonie de clôture a été marquée par la plantation d’un goyavier au sein de la Primature, symbolisant l’engagement en faveur de la préservation de l’environnement et de la reforestation du pays. Cette initiative vise à sensibiliser les Burkinabè sur l’importance de préserver leur cadre de vie et de contribuer à la lutte contre la déforestation.

La présence de plusieurs ministres à cette clôture, notamment ceux en charge de l’administration territoriale, de la communication, de la justice et de l’environnement, témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à ces initiatives citoyennes.

Ainsi, la première quinzaine des JEPPC s’est conclue avec succès, ouvrant la voie à une deuxième quinzaine prévue pour le 2 octobre 2024. Ces journées témoignent de la vitalité de l’engagement citoyen au Burkina Faso et de la détermination de ses habitants à contribuer activement à l’édification d’un avenir meilleur pour leur pays.

Visite du Ministère de l’Économie à l’hôpital Militaire

La Commission permanente de concertation du ministère de l’Économie, des finances et de la prospective, accompagnée par le ministre Aboubakar Nacanabo, a effectué une visite à l’hôpital militaire Capitaine Halassane Coulibaly au sein du camp Sangoulé Lamizana le lundi 8 avril 2024.

Le but de cette visite était de témoigner de la solidarité envers les blessés du front et de participer activement aux journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, selon les déclarations du ministre.

Sur les lieux, le ministre et ses collaborateurs ont rendu visite aux blessés et leur ont exprimé leur soutien. En outre, la délégation a fait un don de consommables médicaux pour contribuer à la prise en charge des blessés.

Le médecin Colonel-major Sosthène Somda, directeur général de l’hôpital, a exprimé sa gratitude envers le ministre et son équipe pour cette visite bénéfique. Il a souligné l’impact positif sur le moral des blessés et du personnel médical. Il a également assuré que les consommables médicaux seront utilisés de manière efficace et efficiente pour le bien-être des patients.

Cette initiative illustre un exemple concret de solidarité et d’engagement civique envers ceux qui ont sacrifié pour la nation.

Les défis électriques du Burkina Faso : Éclairage sur les coupures et les solutions

Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), Souleymane Ouédraogo, s’est récemment exprimé lors d’une interview télévisée diffusée à 20h, offrant un éclairage crucial sur les coupures intempestives d’électricité qui sévissent actuellement au Burkina Faso.

Ouédraogo a mis en lumière un déficit d’investissement significatif dans le secteur de l’électricité, soulignant que la demande supplémentaire en énergie électrique des clients de la SONABEL, entre 2011 et 2024, s’élève à 490 mégawatts, tandis que seuls 222 mégawatts ont été mobilisés à travers les investissements réalisés sur la même période. Cette lacune entre les besoins énergétiques de l’économie burkinabè et les investissements effectués représente un défi majeur.

Le directeur général a également présenté un aperçu des investissements réalisés par la SONABEL au fil des années. Entre 2011 et 2014, 149 mégawatts ont été installés, principalement grâce à des centrales telles que Komsilgha et Bobo 2. Cependant, les années suivantes ont vu un rythme d’installation nettement plus lent, ce qui n’a pas suivi le rythme de l’augmentation de la demande.

Un autre obstacle majeur réside dans l’état vétuste des infrastructures de la SONABEL, avec 30% des machines considérées comme obsolètes. Les défis techniques auxquels est confrontée la société comprennent un parc vieillissant, avec des groupes thermiques en moyenne âgés de 19 ans et des groupes hydroélectriques de 25 ans, certains en service depuis 1978.

Ouédraogo a souligné les difficultés rencontrées avec le principal fournisseur basé au Ghana, responsable d’une part importante de l’approvisionnement énergétique du Burkina Faso. Des pénuries de gaz et des problèmes techniques ont entraîné une réduction drastique de la fourniture d’électricité en mars 2024, illustrant les défis d’approvisionnement auxquels est confronté le pays.

Interrogé sur l’absence d’un plan de délestage clair, le directeur général a invoqué des raisons sécuritaires et stratégiques, soulignant la nécessité de prudence dans la communication en période de crise.

Malgré ces défis, Ouédraogo a assuré à la population que la SONABEL travaille activement à trouver des solutions. Il a exprimé sa solidarité avec les citoyens et a promis des mesures proactives pour atténuer les impacts des coupures d’électricité dans les jours à venir.

Cette intervention offre un éclairage essentiel sur les défis énergétiques du Burkina Faso et met en avant les efforts déployés par la SONABEL pour répondre aux besoins croissants en électricité de la nation.

Atelier de restitution : Harmonisation des programmes d’innovation agricole en Afrique de l’Ouest

Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) organise du 3 au 5 avril 2024 un atelier crucial visant à restituer les résultats du processus d’élaboration des programmes et curricula de formation, ainsi que des plans d’animation des plateformes d’innovation en Afrique de l’Ouest. Réunissant des chercheurs de six pays, cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), financé par la Banque mondiale.

Les pays participants, à savoir le Mali, le Niger, le Tchad, la Sierra Leone, le Togo, le Sénégal et le Burkina Faso, se concentrent sur l’harmonisation des points de vue sur les différentes innovations en matière de recherche agricole. Le CORAF, en soutenant et en coordonnant la composante 2 du FSRP, intitulée « Durabilité et capacité d’adaptation de la base productive du système alimentaire », vise à renforcer les innovations et la sécurité alimentaire à travers la gestion intégrée du paysage.

Fatou Dieng, spécialiste du suivi-évaluation du CORAF, explique : « Nous intervenons sur deux sous-composantes, à savoir le renforcement des innovations et de la sécurité alimentaire via la gestion intégrée du paysage. » Drissa Sérémé, Directeur général de l’INERA, souligne l’importance de l’atelier en déclarant que « le Burkina Faso est à l’avant-garde des plateformes d’innovation. Il était donc crucial d’harmoniser les programmes et curricula pour le bien-être des producteurs, en particulier les petits exploitants. »

Au cours de cet atelier, les participants examineront le contenu des Éléments Constitutifs d’Unités (ECU) pour chaque Unité d’Enseignement (UE) de chaque programme, présenteront les programmes de formation et les curricula, discuteront du contenu de chaque ECU pour chaque UE de chaque programme, et plaideront pour une utilisation accrue de ces programmes et curricula dans les écoles et centres de formation en agronomie de la sous-région.

Célébration des valeurs citoyennes au lycée provincial de Zorgho

Les autorités de la ville de Zorgho ont choisi le lycée provincial de Zorgho pour la traditionnelle montée des couleurs ce 2 avril 2024. Sous la présidence de Madame le Haut-Commissaire de la province, Aminata Sorgho Gouba, l’événement a été marqué par une participation enthousiaste de la communauté éducative.

Le lycée provincial de Zorgho, ouvert en 1985, accueille aujourd’hui 1395 élèves, dont 529 garçons et 866 filles répartis dans 26 classes et encadrés par un personnel administratif et enseignant dévoué. C’est cette institution, symbole de l’éducation dans la province, que les autorités de Zorgho ont choisi pour célébrer les valeurs de patriotisme et de citoyenneté en ce premier mardi d’avril 2024.

Dans son discours, Madame le haut-commissaire, Aminata Sorgho Gouba, a souligné l’importance de la montée des couleurs de façon tournante dans les services et les établissements scolaires, un rituel mensuel visant à ancrer l’identité burkinabè dans les esprits. Elle a également exprimé sa gratitude envers l’administration de l’établissement pour avoir facilité la réalisation de cette activité.

Son message appelait à l’appropriation de l’identité nationale par l’ensemble des citoyens, en particulier les jeunes générations. Elle a encouragé les élèves à porter fièrement les couleurs de leur patrie et à maintenir leur allégeance au drapeau, tout en soulignant le devoir de mémoire envers ceux qui se sont sacrifiés pour défendre ces valeurs.

Cette montée des couleurs s’est déroulée dans le contexte de la célébration des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne, initiées par le gouvernement pour renforcer les fondements de la nation et promouvoir la cohésion sociale. Madame le haut-commissaire a évoqué divers exemples d’engagement patriotique, invitant les élèves à contribuer à leur pérennisation.

Elle a notamment mentionné les séances de nettoyage des cadres de vie, la plantation d’arbres, le respect du code de la route et le refus de la tricherie. Ces actions simples mais significatives visent à inculquer aux jeunes Burkinabè le sens du devoir envers leur pays et leur communauté.

Madame le haut-commissaire a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui se sont engagés aux côtés des autorités pour promouvoir ces valeurs essentielles. Elle a également souhaité plein succès aux candidats aux examens de cette session et les a exhortés à persévérer dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs.

Cette cérémonie au lycée provincial de Zorgho a été bien plus qu’un simple événement protocolaire ; elle a été une occasion de renforcer les liens entre les générations et de rappeler à chacun le rôle crucial qu’il joue dans la construction d’un Burkina Faso digne, libre et prospère.

Renforcement des mesures pour la sécurité routière : Bilan et perspectives au Burkina Faso

Le ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, Roland Somda, a répondu aux questions de 48 députés de l’Assemblée législative de transition lors de la session du vendredi 29 mars 2024. Au cœur des débats se trouvait une question orale posée par l’honorable Sié François d’Assise Coulibaly, portant sur les multiples causes des accidents de la route et les actions entreprises par le ministère pour y remédier.

Le Burkina Faso a enregistré plus de 22 000 cas d’accidents de la route entre 2019 et 2023. Selon une étude du ministère des Transports, les causes principales sont liées à l’humain (65,94%), aux véhicules (22,12%), et à d’autres facteurs (8,43%). Les principales raisons des accidents comprennent l’excès de vitesse, l’imprudence, le non-respect du code de la route, entre autres.

Les conducteurs de cyclomoteurs, de vélomoteurs et de motocyclettes sont particulièrement touchés, en raison de la croissance rapide du nombre d’utilisateurs et du manque de connaissance du code de la route. Pour contrer cette tendance, le ministère a mené diverses campagnes de sensibilisation et de formation, notamment la Semaine de la sécurité routière et des sessions de formation pour différents groupes, comme les femmes de la brigade verte, les conducteurs et transporteurs routiers, ainsi que les médias.

Des mesures concrètes ont été prises pour améliorer la sécurité routière, telles que des contrôles de vitesse, des audits de sécurité sur les routes, et des actions pour promouvoir le port du casque. Ces initiatives ont conduit à une baisse du nombre d’accidents et à une meilleure connaissance des règles de circulation par la population.

Pour l’avenir, le ministère envisage de renforcer les campagnes de sensibilisation, de promouvoir l’éducation routière dans les écoles, et d’instaurer des mesures telles que la vidéo-verbalisation. Une stratégie nationale de sécurité routière sera également mise en place, accompagnée d’un plan d’actions, et la création d’un observatoire national de la sécurité routière est à l’étude.

En conclusion, le gouvernement burkinabé s’engage à poursuivre ses efforts pour garantir la sécurité sur les routes, en mettant l’accent sur la sensibilisation, la formation et le renforcement des mesures de contrôle et de sanction.

La Fondation Orange Burkina Faso fait don de vivres aux communautés religieuses musulmanes pour le Ramadan

La Fondation Orange Burkina Faso a offert des vivres aux communautés religieuses musulmanes le vendredi 22 mars 2024 à Ouagadougou, dans le cadre du mois de Ramadan. Le don, composé de sucre, de riz, de petit mil et de maïs, vise à soutenir les personnes dans le besoin pour qu’elles puissent observer le jeûne dans la quiétude.

Abdoul Moumine Ilboudo Zoundi, secrétaire général du bureau du Mouvement sunnite du Burkina Faso, a exprimé sa gratitude pour ce geste louable qui permettra aux nécessiteux de terminer leur mois de jeûne dans de bonnes conditions. De son côté, le Dr Adama Coulibaly, 1er vice-président du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), a également salué cette initiative, soulignant qu’elle aidera les fidèles dans le besoin à jeûner et à rompre le jeûne dignement.

Ibrahim Hema, secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, a souligné l’importance de l’accompagnement, de la solidarité et de la proximité avec les communautés dans le besoin. Il a affirmé que l’entreprise Orange, à travers sa fondation, se devait d’apporter son soutien, notamment en cette période de partage et de défis pour les communautés.

World Vision International inaugure des infrastructures pour l’eau potable à Tanghin

À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, World Vision International a inauguré aujourd’hui un poste d’eau autonome et quatre bassins de stockage d’eau pour les maraîchers de Tanghin. La cérémonie s’est déroulée à Ouagadougou le 22 mars 2024.

Dans le but de résoudre les problèmes liés à l’eau et d’améliorer la vie quotidienne des populations, World Vision International a mis en place ces infrastructures pour les maraîchers de Tanghin.

Le coût total de ces ouvrages, évalué à 12 000 000 de FCFA, vise à résoudre les conflits liés à l’eau et à améliorer les conditions de vie des populations, ce qui aura un impact positif sur les enfants.

Les formations prévues pour les bénéficiaires garantiront la durabilité de ces infrastructures, grâce à la mise en place de comités de maintenance. Richard Somé, directeur des opérations associées de World Vision International, souligne l’importance de cette pérennisation pour assurer une utilisation optimale et rentable des installations.

Les maraîchers de Tanghin, au nombre de plus de 300 sur le site, cultivent une variété de produits essentiels. Avant l’intervention de World Vision, la pénurie d’eau entravait leur capacité à irriguer leurs cultures, mais ces nouvelles installations ont considérablement amélioré la situation, comme l’a témoigné Mamouna Ouédraogo, une maraîchère de longue date.

Le Ouidi Zak Naaba, présent à la cérémonie, a exprimé sa gratitude au nom de la communauté bénéficiaire pour cette initiative salvatrice.

Narcisse Sawadogo, membre de l’entreprise AGIV en charge des travaux, affirme que la quantité d’eau disponible permettra d’irriguer au moins cinq hectares de terres agricoles.

En rappel, World Vision est une organisation internationale chrétienne présente dans plus de cent pays à travers le monde, et au Burkina Faso, elle intervient dans cinq régions pour promouvoir le bien-être des enfants.

Inauguration d’un Buste de Thomas Sankara au Centre d’Entraînement Commando de Pô

Lors de la cérémonie de clôture du stage de qualification aux techniques commandos, le jeudi 21 mars 2024, au Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô, un événement marquant a eu lieu avec le dévoilement d’un buste de Thomas Sankara.

Cet acte symbolique s’inscrit dans la lignée de l’histoire du camp Thomas Sankara, où est situé le Centre national d’entraînement commando. Désormais, toute personne franchissant les portes de cet espace militaire sera accueillie par le buste du capitaine Thomas Sankara.

L’inauguration de cette structure a été réalisée en présence du chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), le colonel Théophile Nikièma, et de la gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma, lors de la cérémonie de clôture du stage de qualification aux techniques commandos des instructeurs, moniteurs et aides-moniteurs. Soixante commandos, prêts à servir, étaient présents à cette occasion.

Lors du dévoilement de l’infrastructure, le commandant du CNEC, le capitaine Patrick Bado, a fourni des explications sur les dimensions symboliques du buste, en lien avec l’histoire de Thomas Sankara. Celui-ci mesure 8,3 mètres, en référence à l’année 1983, marquant son arrivée au pouvoir, 8,7 mètres pour l’année 1987, symbolisant son départ du pouvoir, et 4 mètres pour la durée de son règne.

Un Hommage à Thomas Sankara 

Le capitaine Thomas Sankara, premier chef de corps du CNEC, est honoré à travers l’érection d’un buste à son effigie. Cette initiative, saluée par d’anciens commandos du CNEC, symbolise le renouveau de cette institution militaire.

Pour de nombreux anciens du CNEC, présents lors de cette cérémonie, ce geste représente bien plus qu’un simple hommage. C’est une reconnaissance méritée envers Thomas Sankara, qui a œuvré pour moderniser l’armée et améliorer la formation des soldats.

Abdrahamane Zeytenga, adjudant-chef à la retraite et ancien membre du CNEC sous le commandement de Thomas Sankara, exprime sa fierté face à cet hommage. Il souligne l’engagement du capitaine Sankara dans l’amélioration de l’efficacité opérationnelle de l’armée, notamment à travers ses efforts dans la formation des troupes.

Pour le lieutenant Mamadou Sow, ancien pensionnaire du CNEC et actuel instructeur, la réapparition du CNEC était inévitable. Il souligne que le nom même de l’institution, donné par Thomas Sankara, témoigne de sa pertinence et de sa destinée à perdurer.

Ainsi, l’érection du buste de Thomas Sankara au sein du CNEC représente non seulement un hommage mérité à un visionnaire de l’armée, mais aussi le renouveau d’une institution déterminante dans la formation des soldats.

Un retour aux sources émouvant pour ses anciens membres

Les anciens du CNEC, Centre National d’Entrainement Commando, ont revécu leurs émotions lors d’une cérémonie commémorative. Pour eux, ce centre représente une part importante de leur vie. Roger Kéré, ancien adjudant-chef à la retraite, se remémore son arrivée en 1982, avant même la présence du président Thomas Sankara. Revenir sur les lieux lui évoque des souvenirs précieux.

Fondé en 1975, le CNEC a été dissous en 1996 pour laisser place au RSP (Régiment de Sécurité Présidentielle). Plus tard, en 2000, le Centre d’Entraînement Commando est devenu une entité du RSP, puis en 2018, il a été rebaptisé CEC-FOS (Centre d’Entraînement Commando et de Formation aux Opérations Spéciales). Le 5 janvier 2024, le CNEC a été rétabli, cette fois-ci rattaché à l’Etat-Major de l’Armée de Terre (EMAT) et à la région militaire.

Ce retour aux sources a marqué les esprits des anciens du CNEC, ravivant des souvenirs et des sentiments particuliers.

Dissolution de la CAIMA au Burkina Faso : Création de la SOBIMA

Le gouvernement burkinabè a pris la décision, lors du Conseil des ministres du mercredi 20 mars 2024, d’adopter un décret visant à dissoudre la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA). Cette annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture à l’issue de la réunion ministérielle.

Cette dissolution de la CAIMA intervient en raison des difficultés de fonctionnement rencontrées par cette structure. Selon le ministre Ismaël Sombié, l’objectif est de permettre à l’État de mieux contrôler les subventions accordées par le biais de cette entité.

Le ministre a souligné l’importance de l’approvisionnement en intrants dans le secteur agricole pour influencer la politique de production de l’État. Chaque année, le gouvernement accorde d’importantes subventions afin de réduire les coûts des engrais et de soutenir le secteur agro-pastoral et halieutique.

En remplacement de la CAIMA, le Conseil des ministres a décidé de créer une nouvelle entité : la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMA). Cette société, majoritairement détenue par des capitaux publics, sera chargée de l’approvisionnement en intrants et de jouer un rôle stratégique dans la politique d’approvisionnement du gouvernement.

SONABEL Dévoile ses Projets et Défis lors d’une Réunion avec la Société Civile et les Journalistes

La Société Nationale d’Électricité du Burkina (SONABEL) a organisé une rencontre instructive avec des représentants de la société civile et des journalistes le 19 mars 2024 à Koudougou. L’objectif principal était de fournir des informations détaillées sur la réponse de la SONABEL aux pics de demande d’électricité et de présenter les grands projets entrepris pour répondre aux besoins énergétiques des Burkinabè.

Face aux participants de la société civile et aux journalistes de la région du Centre-Ouest, la SONABEL a souligné les efforts déployés par ses équipes pour répondre aux préoccupations de la population, en particulier pendant les périodes de demande élevée. La délégation de la SONABEL, dirigée par le secrétaire général Ouakana Ganou, a abordé les problématiques de délestages et de coupures de courant, soulignant qu’aucun délestage n’avait été intentionnellement programmé.

Cependant, malgré ces affirmations, les clients de la SONABEL ont fait état de délestages. Selon le secrétaire général, cela est souvent dû à des pannes du réseau national ou à des incidents sur les lignes d’interconnexion, réduisant ainsi l’offre d’électricité. Il a toutefois assuré que la SONABEL s’engageait à fournir un service fiable et qu’elle renforçait ses équipes pour faire face à la demande accrue.

En ce qui concerne l’approvisionnement énergétique, la SONABEL tire son énergie de différentes sources telles que thermique, solaire, hydroélectrique et des importations en provenance de pays voisins comme la Côte d’Ivoire et le Ghana. Pour l’année en cours, la société prévoit une pointe de 525 mégawatts, avec une offre de 589 mégawatts le jour et 481 mégawatts la nuit.

La SONABEL, qui compte plus d’un million d’abonnés, a entrepris plusieurs chantiers pour améliorer ses services, notamment l’automatisation du réseau et la construction de nouvelles infrastructures pour augmenter son offre énergétique.

Concernant la dépendance énergétique régionale, la SONABEL a souligné son engagement en faveur du solaire tout en assurant que les ruptures d’interconnexion ne sont pas dues à des problèmes de paiement de sa part. Des recherches sont en cours pour rendre le pays autonome, y compris des projets de centrales nucléaires, de nouveaux barrages hydroélectriques et des centrales solaires avec stockage.

Malgré les défis, la SONABEL reste engagée à fournir un service transparent et efficace à sa clientèle, tout en travaillant à rendre le Burkina Faso moins dépendant de ses voisins en matière d’électricité.

Le Burkina-Faso Adopte une Nouvelle Loi pour Encadrer les Créateurs de Contenus sur les Réseaux Sociaux

Le gouvernement du Burkina-Faso, sous la direction du capitaine Ibrahim Traoré, a récemment pris une mesure significative en adoptant une nouvelle loi spécifiquement dédiée aux créateurs de contenus sur les réseaux sociaux.

Cette nouvelle législation, approuvée par le gouvernement de transition, met en garde les influenceurs et les influenceuses sur le web contre des sanctions sévères en cas de publication de contenus jugés « inappropriés ». Elle cible en particulier les contenus mettant en scène des individus partiellement dénudés sur des plateformes telles que TikTok, Facebook et Instagram. Les contrevenants s’exposent à des peines pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et à des amendes pouvant atteindre trois millions de Francs CFA.

Cette initiative vise à contrer la dégradation des valeurs morales observée sur les médias sociaux, tout en préservant les valeurs traditionnelles et culturelles chères à la nation burkinabè. Le Burkina-Faso réaffirme ainsi son engagement en tant que « pays des hommes et des femmes intègres », prônant des normes éthiques et sociales fortes dans le paysage numérique en constante évolution.

Promotion de la Souveraineté Alimentaire et du Leadership Féminin

En novembre 2022, l’ONG SUCO et Women Environmental Programme (WEP) Burkina ont lancé le projet « Souveraineté alimentaire et leadership des femmes ». Après plus d’un an d’efforts, l’atelier de clôture s’est tenu le 19 mars 2024 à Ouagadougou, marquant ainsi la fin d’une étape importante dans l’autonomisation des femmes agricultrices.

Renforcement des Capacités et Impact Positif

Soixante femmes, provenant des régions de Koudougou et Ziniaré, ont bénéficié de formations en leadership, accès au foncier, gestion et gouvernance des ressources naturelles. Ces formations ont permis aux femmes d’acquérir les compétences nécessaires pour revendiquer leur droit à la terre et pour protéger les ressources naturelles de manière durable. Les bénéficiaires témoignent de l’impact positif du projet, soulignant notamment la création de coopératives et l’accès à des terres pour la culture d’oignons et de niébé, contribuant ainsi à renforcer la souveraineté alimentaire et le leadership des femmes au sein de leurs communautés.

Perspectives d’Avenir et Reconnaissance des Partenaires

Les résultats obtenus ont été salués par les partenaires du projet, soulignant l’importance de l’autonomisation des femmes dans le développement durable. SUCO et WEP Burkina envisagent d’étendre ce projet à d’autres régions, continuant ainsi à promouvoir la souveraineté alimentaire et le leadership féminin à travers le Burkina Faso.

Révision du partenariat USAID-Burkina Faso : Bilan et Perspectives en Santé

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le gouvernement du Burkina Faso ont révisé leur partenariat dans le domaine de la santé lors d’une réunion à Ouagadougou ce lundi 18 mars 2024. L’objectif était de passer en revue les actions entreprises pour la période 2022-2023.

Le gouvernement des États-Unis, à travers l’USAID, apporte un soutien financier et technique au Burkina Faso dans le secteur de la santé. Après le succès de la première revue conjointe en février 2023, les deux parties se sont réunies à nouveau pour ce nouvel examen.

Selon le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Kargougou, cette révision n’est pas une simple formalité administrative. Il a souligné l’importance de cet exercice.

Le ministre a affirmé que les contributions de l’USAID sont des exemples concrets des réalisations de l’année précédente dans le domaine de la santé.

L’objectif de cette révision était de présenter l’état de la mise en œuvre des recommandations de la précédente revue et de mettre en avant les principaux résultats de l’assistance de l’USAID au Burkina Faso, ainsi que les priorités pour l’année en cours.

Au cours de la réunion, les participants ont analysé les succès et les difficultés rencontrés dans la mise en œuvre des programmes. Des suggestions, recommandations et attentes ont été formulées à l’intention du ministère de la Santé et de l’USAID.

Le ministre de la Santé a salué cette initiative de révision du portefeuille, soulignant son importance pour un meilleur suivi de la mise en œuvre des projets financés par l’USAID. Il a également souligné le rôle clé de l’USAID dans la lutte contre les défis sanitaires majeurs du pays, notamment en ce qui concerne la disponibilité des médicaments essentiels, la préparation et la réponse aux épidémies, ainsi que l’amélioration de la gouvernance sanitaire.

En ce qui concerne le financement des actions de l’année 2022-2023, environ entre 25 et 30 milliards de FCFA ont été alloués, selon la directrice du bureau santé de l’USAID Burkina, Ramatoulaye Dioume. Elle a également noté un taux d’exécution global de plus de 80% pour cette période.

Le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Burkina, Éric Whitaker, a souligné l’engagement commun en faveur de la promotion de la sécurité sanitaire mondiale. Il a rappelé que l’accès aux services de santé essentiels est un droit humain fondamental, crucial pour la pleine réalisation du potentiel individuel.

Cette réunion a également permis d’identifier des solutions innovantes pour relever les défis posés par l’insécurité sanitaire, selon Éric Whitaker.

Enfin, lors de cette révision conjointe, les bonnes pratiques de mise en œuvre ainsi que les priorités du ministère de la Santé pour l’année 2024 ont été présentées aux participants.