RCA : le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres condamne les attaques contre les éléments de Casques bleus

Les Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), ont  conjointement avec les forces armées centrafricaines (FACA), repoussés les attaques des groupes armés.

« La MINUSCA condamne fermement les attaques des groupes armés coalisés anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques notamment l’ancien président François Bozizé », a affirmé Vladimir Monteiro son porte-parole, dans une déclaration faite mercredi 13 janvier à Bangui.

A  en croire Vladimir Monteiro porte-parole de la mission onusienne en RCA,  «ces groupes armés sont responsables des conséquences de ces violences sur les populations civiles ».

António Guterres,  secrétaire général de l’ONU qui  a fermement condamné ces attaques, a rappelé que « les attaques contre les Casques bleus peuvent être considérées comme des crimes de guerre et poursuivies en justice ».

Le secrétaire général de l’ONU appelle les autorités centrafricaines « à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer de la redevabilité pour ces attaques ignobles ».

RCA : vers la levée de l’embargo sur les armes

Pour le gouvernement des progrès ont été enregistrés en vue de lever l’embargo sur les armes à destination de la RCA, conformément aux dispositions du Conseil de sécurité des Nations unies.

« Des officiers supérieurs et des officiers subalternes de l’armée ont été formés sur la gestion et le stockage des munitions et armes, en ce qui concerne les armureries, nous sommes prêts. Les progrès actuels dans la mise en œuvre du programme de DDRR (désarmement) s’inscrivent aussi dans le cadre de la levée de l’embargo sur les armes à  destination de notre pays », a déclaré à  Bangui le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui.

Pour l’ONU, la République centrafricaine va droit vers une possible levée de l’embargo.

C’est au cours d’une conférence de presse conjointe, que le porte-parole de la mission de l’ONU (Minusca), Vladimir Monteiro, a trouvé qu’une évolution a été enregistrée. Il a d’ailleurs rappelé qu’en janvier 2019, le Conseil de sécurité a adopté un chronogramme précis, demandant notamment « à  la République centrafricaine, de fournir jusqu’en juin 2019 un rapport sur les progrès enregistrés dans le cadre de la gestion ainsi que le stockage des armes ».

Le Conseil doit se réunir à la fin du mois de septembre pour « statuer sur la question de l’embargo ».

Il faut tout de même le dire, le Conseil a déjà  accepté des demandes de levée partielle, permettant ainsi à  la Russie et à  la France de fournir des armes aux forces armées centrafricaines (Faca).