Suspension temporaire de l’électricité à Ouagadougou le samedi 17 août 2024

La Société Nationale d’Électricité du Burkina (SONABEL) informe ses abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu’elle effectuera des travaux d’entretien et de raccordement de nouveaux postes HTA/BT le samedi 17 août 2024. Ces interventions, destinées à améliorer la qualité du réseau de distribution électrique, entraîneront une interruption temporaire de la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers de la capitale burkinabè.

Les zones concernées par cette coupure de courant, qui se déroulera de 08h00 à 13h00, sont Goughin (côté échangeur), Pissy, Patte d’Oie, Ouaga 2000 (côté Sud de l’échangeur), Sabtoana et Nagrin. Pendant cette période, il est recommandé aux habitants de ces zones de considérer leurs appareils et installations électriques comme étant toujours sous tension pour éviter tout risque d’accident.

La SONABEL, consciente des désagréments que cette situation pourrait engendrer, présente ses excuses à sa clientèle et réitère son engagement à œuvrer pour un service de qualité.

Méta description : La SONABEL annonce une coupure d’électricité à Ouagadougou le samedi 17 août 2024 pour des travaux de maintenance et de raccordement. Les zones affectées sont Goughin, Pissy, Patte d’Oie, Ouaga 2000, Sabtoana, et Nagrin.

Prorogation du couvre-feu dans la région de l’Est jusqu’au 13 septembre 2024

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Gouverneur de la Région de l’Est a annoncé la prorogation du couvre-feu sur l’ensemble du territoire régional. Ce couvre-feu, en vigueur depuis plusieurs mois, sera prolongé pour une période supplémentaire de 30 jours, soit du mercredi 14 août au vendredi 13 septembre 2024.

Les horaires du couvre-feu sont maintenus de « 00 heure à 04 heures du matin ». Cette mesure vise à renforcer la sécurité dans une région particulièrement touchée par les activités terroristes. Le Gouverneur appelle les populations à respecter strictement les termes de ce couvre-feu pour garantir leur sécurité et soutenir les efforts des forces de défense et de sécurité.

Cette décision s’inscrit dans une série de mesures destinées à stabiliser la région de l’Est, en proie à des attaques régulières. La coopération des habitants est jugée cruciale pour la réussite de cette stratégie.

Remise officielle d’équipements de gestion des déchets à Ouagadougou par le Ministre Mikaïlou SIDIBE

(Ouagadougou, 13 août 2024) –Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou SIDIBE, a officiellement remis un lot de matériel essentiel à la commune de Ouagadougou ce matin. Le don, qui comprend deux bennes et une pelle chargeuse, a une valeur totale de 230 millions de FCFA. Maurice KONATE, Président de la délégation spéciale de la commune, a reçu ce matériel.

Ce matériel va renforcer la capacité opérationnelle de la commune, en particulier pour l’entretien du canal Bangrweogo, un élément crucial pour l’assainissement de la ville. En recevant ce don, Maurice KONATE a exprimé sa gratitude envers le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, soulignant l’importance de cette collaboration continue.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de Renforcement du Réseau d’Assainissement de la Ville de Ouagadougou (PRAVO), qui en est à sa troisième phase. Solimane Hamed OUATTARA, coordonnateur du PRAVO, a rappelé qu’une première livraison avait déjà eu lieu en août 2023. Il a aussi remercié la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour son soutien financier et technique.

Le ministre Mikaïlou SIDIBE a encouragé les responsables de la commune à utiliser efficacement ce matériel. Il a également réaffirmé l’engagement de son département à assurer une coordination et une cohérence des interventions dans la ville de Ouagadougou.

Pour rappel, le PRAVO a été mis en place à la suite des inondations dévastatrices du 1er septembre 2009. Le projet se concentre particulièrement sur le tronçon du marigot Kadiogo, qui s’étend de l’aval immédiat du barrage numéro 3 à l’aval de la confluence des marigots Bendogo et Kadiogo.

 

Nouveau report du procès des fraudeurs d’eau de l’ONEA

Le tribunal a de nouveau reporté le procès des cinq personnes accusées de soustraction frauduleuse d’eau courante du réseau de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). L’audience, initialement prévue pour ce mardi, est désormais fixée au 20 août 2024. Cette décision fait suite à l’absence des prévenus dans le box des accusés. Le parquet a précisé que leur dossier n’était pas inscrit dans le rôle du jour, ce qui a rendu leur comparution impossible.

Le 10 août dernier, le conseil de l’ONEA avait déjà demandé un report pour mieux étudier le dossier. Les cinq accusés auraient mis en place un système de fraude en utilisant des compteurs non-conventionnés et des branchements illégaux. Ils ont également pris des mesures pour dissimuler leurs activités, notamment en verrouillant hermétiquement leurs domiciles et en les gardant par des chiens.

Entre 2020 et 2024, ces actes auraient causé un préjudice de plus de 30 millions de F CFA à l’ONEA, uniquement dans la zone de la ZAD. La Section de Recherches de la troisième légion de Gendarmerie de Ouagadougou a procédé à leur arrestation en juin 2024.

La prochaine audience, prévue pour le 20 août, permettra d’extraire les prévenus et de poursuivre le procès.

Le Génie Militaire à l’Œuvre : Rétablissement du Pont de Badara sur l’Axe Bama-Badara

Ouagadougou, 12 août 2024 – L’armée burkinabè, à travers son génie militaire, a démontré une fois de plus son efficacité en travaillant sans relâche pour rétablir la circulation sur l’axe Bama-Badara, crucial pour la région. Ce tronçon avait été gravement endommagé par des pluies torrentielles fin juillet, rendant le pont de Badara impraticable et isolant ainsi plusieurs localités.

Les sapeurs mineurs, véritables piliers du génie militaire, ont mis en œuvre un pont mobile, permettant de rétablir rapidement l’accès à la zone. L’État-Major Général des Armées a salué cette intervention sur sa page Facebook, soulignant l’importance de ce travail non seulement pour la mobilité des troupes, mais aussi pour le développement socio-économique de la région.

Le génie militaire burkinabè, par son savoir-faire dans la gestion des infrastructures critiques, prouve son rôle fondamental dans la sécurité nationale et l’assistance aux populations civiles. Ce rétablissement rapide du pont de Badara est une illustration concrète de l’engagement et de la compétence des forces armées burkinabè dans des situations d’urgence.

 

Pose de la première pierre pour l’extension de l’usine CIMAF à Ouagadougou

(Ouagadougou, 8 août 2024) – Ce jeudi matin, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé la pose de la première pierre pour l’extension de l’usine CIMAF dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou. Ce projet comprend une nouvelle unité de production d’argile calcinée et une centrale solaire.

Le Président Traoré a salué ce projet comme un exemple de la politique d’industrialisation du Burkina Faso. Il a félicité le promoteur pour la mise en œuvre de ce projet.

L’unité d’argile calcinée permettra d’extraire et de transformer la matière première localement pour répondre aux besoins du Burkina Faso. Cette initiative s’aligne sur la vision de transformer les matières premières sur place et de créer des emplois pour les jeunes.

La centrale solaire visée doit réduire les coûts de production. Le Président espère que cette technologie aidera à diminuer les prix du ciment à l’avenir.

Le Président a encouragé les investisseurs à se tourner vers la transformation des matières premières et a rassuré les investisseurs étrangers sur les opportunités au Burkina Faso.

Dans son discours, lu par le ministre Serge Poda, le Président a salué l’engagement des opérateurs économiques à construire une économie forte et innovante.

Anas Sefrioui, PDG du Groupe CIMAF, a affirmé que ce projet montre l’engagement de la société pour l’innovation et l’exploitation des ressources locales. L’argile calcinée produite remplacera les matières importées comme le clinker.

La construction de l’unité d’argile calcinée coûtera 30 milliards FCFA et la centrale solaire 3,3 milliards FCFA. Les travaux, prévus pour 24 mois, augmenteront la capacité de production de l’usine et créeront plus de 315 emplois directs et indirects.

Inauguration du Bosquet Botanique de la Cité CGECI de Bassinko

Ce  Lundi 5 août 2024, le ministère en charge de l’environnement a offert un magnifique bosquet à la cité CEGECI de Bassinko, située au nord de Ouagadougou. Cet espace vert, fruit d’un partenariat entre le Centre de gestion des cités (CEGECI) et l’ambassade des Pays-Bas, a été inauguré en présence d’une délégation gouvernementale dirigée par le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié.

Sous le credo « Celui qui plante un arbre de son vivant, n’a pas vécu inutilement », la cérémonie d’inauguration du « bosquet botanique de la cité CGECI de Bassinko » a réuni Bassolma Bazié, ministre d’État chargé de la Fonction publique, Mikaïlou Sidibé, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Roger Baro, ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, et Zacharia Soré, Secrétaire général du gouvernement.

Mikaïlou Sidibé, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, a souligné l’importance de cette initiative : « Le phénomène de désertification va en s’accroissant dans nos différentes zones climatiques. (…) Au cours de cette campagne 2024, un engagement patriotique est demandé à tout citoyen du Burkina Faso. Cet engagement c’est d’accepter de façon solennelle de reverdir une portion de notre territoire, et avoir un taux d’au moins 70% de plantes vivants après les deux premières années de plantation. »

Cette initiative témoigne d’un engagement collectif pour un futur plus vert et plus sain. Les résidents de la cité ont répondu à l’appel patriotique du président du Faso, en s’engageant à prendre soin des plantes. Goro Palenfo, président de l’association des résidents de la cité de Bassinko (ARCIBA), a déclaré : « Nous l’avons entendu, et nous répondons par l’affirmative. Ces plants que nous allons mettre tout de suite en terre, nous nous engageons à prendre soin de ces plants afin qu’ils puissent grandir et qu’ils embellissent davantage notre cité. »

Le CEGECI, par cet accompagnement financier, réaffirme son engagement envers une meilleure qualité de vie pour ses locataires. Martine Gon Coulibaly/Ky, directrice générale du CEGECI, a souligné que la préservation de l’environnement est un impératif dans les cités pour un développement durable et inclusif.

La cérémonie a inclus la plantation symbolique de plusieurs arbres par la délégation et les résidents, qui ont reçu des plants à entretenir. Le Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) de la cité Bassinko a également bénéficié de cette initiative, améliorant ainsi le cadre de vie des patients et du personnel soignant.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la journée nationale de l’arbre (JNA) lancée le 22 juin 2024 à Bobo-Dioulasso par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et fait partie de la bataille pour le couvert végétal, illustrée par des concepts comme « mon entreprise, mon bosquet ».

Lancement officiel de la banque des dépôts du trésor par le Capitaine Ibrahim Traoré

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, inaugurera officiellement les activités de la Banque des Dépôts du Trésor (BDT) ce vendredi 2 août 2024. La cérémonie se déroulera au siège de la Banque, situé au sein du Trésor Public à Koulouba.

Le lancement de la BDT symbolise l’engagement du gouvernement à offrir des services bancaires accessibles sur tout le territoire, via les trésoreries régionales, provinciales et départementales. Cette institution financière publique est ouverte aux institutions publiques, sociétés d’État, établissements publics, projets et programmes, collectivités territoriales, organismes internationaux, entreprises privées, associations, ONG et particuliers.

La BDT a pour mission de remplir la fonction bancaire du Trésor Public pour ses clients. Elle propose une gamme complète de services bancaires, incluant l’ouverture de comptes, la gestion des ressources, l’exécution des opérations et des moyens de paiements digitaux. La Banque vise également à promouvoir des services bancaires innovants.

Grâce à ses services, la BDT répondra aux besoins personnels et professionnels des citoyens, contribuant ainsi au développement économique du pays.

Ouagadougou accueille une réunion cruciale pour l’avenir des routes du Burkina Faso

Ce vendredi 26 juillet 2024, la ville de Ouagadougou a été le théâtre de la 5e session du Comité Technique d’Orientation et de Suivi (CTOS) du Projet de Développement des Capacités d’Entretien des Routes au Burkina Faso (PDCER-BF). Cette rencontre, organisée par le Ministère des Infrastructures et du Désenclavement (MID) en collaboration avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), a rassemblé le Ministre Adama Luc Sorgho et l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Jun Nagashima.

Depuis son lancement en 2021, le PDCER-BF a pour objectif d’améliorer l’entretien routier au Burkina Faso grâce à un financement de plus de trois milliards de F CFA de la JICA. Le projet vise à moderniser les pratiques d’entretien des routes, à renforcer les compétences des agents locaux et à établir une nouvelle unité dédiée à cette tâche, tout en fournissant des équipements essentiels.

Lors de cette session, les participants ont passé en revue les avancées du projet, discuté des réalisations et proposé des recommandations pour optimiser son efficacité. Le Ministre Sorgho a salué la collaboration fructueuse avec le Japon et a souligné l’importance de maintenir les infrastructures routières pour soutenir le développement économique du pays. Il a également exprimé son souhait de voir une Brigade d’entretien routier bien équipée et formée.

De son côté, l’ambassadeur Jun Nagashima a exprimé la satisfaction du Japon quant aux résultats du projet malgré les défis sécuritaires. Il a réaffirmé l’engagement du Japon à continuer de soutenir le Burkina Faso dans les domaines de la formation, du développement agricole et de l’intégration régionale.

En somme, le PDCER-BF représente une étape significative vers un entretien routier durable et efficace au Burkina Faso, renforçant les liens de coopération entre les deux nations.

Un grand pas pour la mobilité urbaine au Burkina Faso

Le ministère des Transports a obtenu l’adoption du projet de loi sur le financement du Projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires (PMUDVS) par l’Assemblée législative de transition (ATL) ce jeudi 25 juillet 2024. Ce projet cible les villes de Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Kaya.

Un Projet Ambitieux pour Améliorer la Mobilité

Le PMUDVS vise à résoudre les problèmes de mobilité urbaine au Burkina Faso. Le ministre des Transports, Roland Somda, a annoncé que ce projet dotera les villes secondaires d’infrastructures et de matériels essentiels. « Le projet inclut la construction de routes, l’acquisition de bus pour le transport urbain et la mise en place de plateformes multimodales pour gérer le fret urbain », a-t-il précisé.

Financement et Détails du Projet

Le projet, financé par l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, dispose d’un budget de 118,9 milliards de F CFA. Les premières réalisations sont attendues d’ici septembre 2029. En plus des infrastructures routières, le projet prévoit également la construction d’écoles et de centres de santé pour les déplacés internes.

Adoption Unanime

Les députés ont unanimement adopté ce projet de loi. Cette adoption s’est déroulée en présence d’une délégation de parlementaires maliens en visite au Burkina Faso. Le projet marque un tournant pour l’amélioration des conditions de vie dans les villes secondaires du pays.

Wennélebsida Jean Alexandre Darga ,nouveau Directeur Général de la Police Nationale

Ce jeudi 25 juillet 2024, Wennélebsida Jean Alexandre Darga a été officiellement installé en tant que Directeur Général de la Police nationale du Burkina Faso. La cérémonie, présidée par le Ministre de l’administration territoriale, Émile Zerbo, a eu lieu à Ouagadougou en présence du ministre délégué à la sécurité, Mahamadou Sana.

Darga, la 26e personnalité à occuper ce poste depuis 1949, a exprimé son engagement et sa détermination à mener la police nationale vers une lutte efficace contre le terrorisme et le banditisme. Il a souligné l’importance de l’union entre les policiers, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les populations pour relever les défis sécuritaires du Burkina Faso.

Le nouveau DG a rendu hommage aux autorités du pays et à ses prédécesseurs, affirmant mesurer la lourde responsabilité qui lui incombe. Avant cette nomination, Darga occupait le poste de Secrétaire permanent du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR).

SOS village d’enfants soutient les femmes et jeunes filles vulnérables à Kaya

Le 24 juillet 2024, l’ONG SOS Village d’Enfants a remis des kits de démarrage d’activités génératrices de revenus (AGR) à 100 femmes vulnérables et 8 jeunes filles à Kaya, dans le Centre-nord du Burkina Faso. Ces bénéficiaires, âgées de 18 à 25 ans, ont été formées grâce au projet « Prévenir le recrutement forcé et la radicalisation des enfants et des jeunes », soutenu par le Ministère Fédéral Allemand des Affaires Étrangères.

Les kits, comprenant des équipements pour des activités comme la teinture de pagnes traditionnels et la transformation de manioc en attiéké, marquent la fin de leur formation. Les bénéficiaires commenceront bientôt leurs nouvelles activités.

Rachelle Armande Ouédraogo, Cheffe du projet, a expliqué que l’initiative aide les personnes touchées par la crise sécuritaire dans la région. Elle a ajouté que les femmes et jeunes filles, principalement déplacées internes, ont été sélectionnées en fonction de leur vulnérabilité. Un suivi assurera la bonne mise en œuvre de leurs AGR.

Moïse Bado, Directeur régional de la Solidarité et de l’action humanitaire, a salué ce soutien qui s’aligne avec la stratégie nationale pour les personnes déplacées. Soma Kima/Minoungou, Présidente de la délégation spéciale de la commune de Kaya, a exprimé sa gratitude pour cette aide précieuse.

Les bénéficiaires, représentées par Habiba Pindgwendé, se sont engagées à utiliser les compétences acquises pour lancer rapidement leurs activités et contribuer au développement local.

Démantèlement d’un réseau de faux-monnayeurs en possession de sept milliards de F CFA en fausse monnaie

La gendarmerie nationale a démantelé un réseau de faux-monnayeurs fabriquant des coupures de 100 euros et de dollars d’une valeur totale estimée à sept milliards de francs CFA (environ 10,5 millions d’euros). Cette opération a été menée par la section de recherches de la troisième légion de gendarmerie de Ouagadougou.

Lors de cette intervention, les autorités ont saisi neuf sacs de papiers destinés à la fabrication des faux billets, ainsi que du matériel sophistiqué, y compris une machine appelée « le moulin à billets ». Les premiers éléments de l’enquête révèlent que les contrefacteurs étaient actifs depuis 2016 et avaient investi environ 50 millions de francs CFA dans leur projet criminel. Ils prévoyaient d’écouler les faux billets sur les marchés et dans les banques du pays.

Quatre membres du réseau ont été arrêtés, dont deux étaient déjà en détention à la maison d’arrêt de Ouagadougou. Les deux autres sont actuellement en fuite et font l’objet d’une recherche active. Les suspects sont accusés d’association de malfaiteurs, de monnayage, d’escroquerie, de blanchiment de capitaux en bande organisée et de détention illégale d’armes de guerre.

Le réseau utilisait un mode opératoire ingénieux. Ils possédaient une machine capable de distinguer les vrais billets des faux, et servaient d’abord les vrais billets aux clients pour gagner leur confiance. Ensuite, en simulant une panne ou un problème de couleur, ils écoulaient les faux billets. Ce démantèlement représente une victoire significative pour les forces de l’ordre dans la lutte contre la contrefaçon monétaire.

 

 

Ibrahim Traoré fustige les magistrats corrompus dans son discours à Ouagadougou

Lors d’un discours prononcé devant les forces vives de la nation ce jeudi 11 juillet 2024 à Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré a vivement critiqué la corruption au sein de la magistrature.

« Il y a des magistrats corrompus qui se cachent derrière des syndicats… Jusque là, nous sommes restés dans une certaine logique pour essayer de respecter certaines règles », a-t-il déclaré, exprimant sa détermination à combattre l’injustice dans le pays.

Traoré a annoncé que tous les magistrats pris en flagrant délit de corruption et ayant des dossiers en justice seront jugés. « On va remettre tout à jour et ils seront jugés, parce que l’injustice est un fléau qui détruit notre société. On les met en garde et ça sera fait. Ils vont les voir dans les jours à venir », a-t-il averti.

Le capitaine a également abordé la question des opérateurs économiques contraints à la corruption, annonçant des mesures pour leur permettre de dénoncer les coupables. « Nous allons ouvrir pour qu’ils puissent dénoncer et nous allons juger ces individus. Nous voulons une autre forme de justice », a-t-il affirmé, soulignant son engagement pour une justice équitable et transparente.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la lutte contre la corruption et l’injustice est devenue une priorité pour le gouvernement, visant à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires et à renforcer l’État de droit au Burkina Faso.

Le Burkina Faso interdit les activités de QNET sur son Territoire

Le Burkina Faso a décidé de mettre fin aux activités de QNET sur son territoire. Cette décision a été annoncée dans un communiqué conjoint signé par les ministres en charge des petites et moyennes entreprises, Serge Poda, de l’administration territoriale, Émile Zerbo, et de l’économie, Dr Aboubakar Nacanabo, mercredi 10 juillet 2024.

Selon le communiqué, QNET fonctionne comme un système de vente pyramidale, proposant des produits et services avec des promesses de gains irréalistes et flatteurs. Les ministres ont dénoncé ce système comme une source d’enrichissement illicite pour les responsables de QNET, aux dépens de la population burkinabè.

Face aux risques réels posés par ces « activités illégales », le gouvernement a décrété l’interdiction de toutes les activités de vente pyramidale du réseau QNET sur l’ensemble du territoire national à partir de ce mercredi.

En outre, le gouvernement a mis en garde le public, soulignant la nécessité d’être prudent et vigilant face à ces « cas d’escroqueries grandissantes ». Le communiqué précise également que tout contrevenant à cette mesure s’expose à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur.

FASOKOOZ annonce sa rentrée patriotique et soutient la lutte contre le terrorisme

Le Mouvement pour la cause du Faso (FASOKOOZ) a tenu une conférence de presse ce jeudi 4 juillet 2024 à Ouagadougou pour annoncer sa rentrée patriotique, prévue le 6 juillet 2024 au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA). Près de 600 participants sont attendus pour cet événement, qui portera sur le thème : « Du yiangdisme au wayiyanisme, FASOKOOZ en marche avec le président du Faso pour l’avènement de la société burkinabè nouvelle ».

Le porte-parole de FASOKOOZ, Labidi Naba, a expliqué que cette initiative vise à engager les jeunes citoyens à travers des activités patriotiques et éducatives. La cérémonie d’ouverture comprendra des discours, la présentation d’un livre, l’installation de la coordination régionale du Centre, des performances artistiques et une distinction pour le président du Faso. Des personnalités telles que le patron du renseignement burkinabè et le ministre en charge de la communication seront présentes.

FASOKOOZ a également abordé la situation nationale, soulignant les efforts du gouvernement sous le capitaine Ibrahim Traoré dans la lutte contre le terrorisme. Le mouvement a invité les Burkinabè hésitants à rejoindre cette dynamique pour la défense et la libération nationale.

Pose de la première pierre d’une mine semi-mécanisée à Midebdo

Le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, représentant le Chef de l’Etat, a procédé ce jeudi matin dans la commune de Midebdo, province du Noumbiel, à la pose de la première pierre d’une unité d’exploitation semi-mécanisée de l’or.

Avec un coût global de réalisation de 3 milliards de FCFA, la mine de Bielméra témoigne de l’engagement du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à renforcer la contribution du secteur minier à l’économie nationale.

« C’est un sentiment de fierté, de voir que nous avons pu avancer ensemble jusqu’à ce jour », a déclaré le Capitaine Medah, soulignant le rôle de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC).

Karim Traoré, Directeur général de l’APEC, a précisé que ce projet est le deuxième du programme de l’entrepreneuriat communautaire, après l’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso. Il a également souligné l’importance de l’actionnariat populaire pour assurer que les populations locales soient les principaux bénéficiaires.

La construction de cette mine, prévue sur une superficie de 100 hectares, doit être achevée en huit mois, avec une durée minimale d’exploitation de cinq ans. Le projet devrait créer environ 150 emplois directs et 350 emplois indirects, contribuant ainsi au développement socioéconomique du Burkina Faso.

Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo, a exprimé son espoir que cette installation booste l’économie régionale, qui compte de nombreux sites d’exploitation artisanale de l’or. Avec une production annuelle moyenne de 58 tonnes d’or, le Burkina Faso se classe parmi les cinq meilleurs producteurs en Afrique.

Le Collège Horizon International exproprié par le gouvernement burkinabè

Le gouvernement burkinabè a officialisé ce mercredi l’expropriation du Collège Horizon International, une école privée gérée par l’association turque « Horizon Éducation Association Internationale Turque pour le Développement et la Solidarité entre les Peuples ». Cette décision, prise pour cause d’utilité publique, vise à transférer la gestion de l’établissement à la Fondation Maarif, une organisation éducative turque.

Selon le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, cette expropriation s’inscrit dans un processus initié il y a plusieurs années. « Il s’agit, pour le Burkina Faso, de se conformer aux accords conclus avec la Turquie et de s’aligner sur la pratique d’autres pays de la sous-région », a-t-il déclaré. M. Traoré a également souligné que cette décision permettra de renforcer la coopération entre le Burkina Faso et la Turquie.

Le Collège Horizon International, ouvert en 2003 par des entrepreneurs turcs, est un établissement d’enseignement privé laïc et apolitique. Avec cette expropriation, la gestion de l’école sera désormais assurée par la Fondation Maarif, qui est déjà présente dans une quinzaine de pays africains, dont le Burkina Faso.

Cette transition marque une étape significative dans les relations éducatives entre les deux nations et vise à aligner les pratiques éducatives avec celles adoptées par d’autres pays de la sous-région.

L’Investment Faso New obtient un soutien financier majeur pour relancer Air Burkina

L’Investment Faso New (IFN) a annoncé lundi avoir obtenu le soutien d’un partenaire financier prêt à investir entre 100 millions de dollars et plus d’un milliard de dollars américains dans la relance des activités de la compagnie nationale Air Burkina.

« Nous sommes venus informer le Premier ministre (Me Apollinaire Kyelem de Tambèla) que nous avons un partenaire financier prêt à nous accompagner pour réaliser nos ambitions. Il est regrettable qu’Air Burkina ait disparu de nos radars depuis un certain temps. En tant que patriotes, nous avons à cœur de faire renaître Air Burkina », a déclaré le président de l’IFN, Damo Justin Baro.

L’ancien gouverneur de la BCEAO, qui s’exprimait à l’issue d’une audience lundi, a précisé que ce partenaire est prêt à apporter une somme significative, allant de 100 millions de dollars à plus d’un milliard de dollars, pour revitaliser la compagnie aérienne nationale.

Le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a indiqué que plusieurs propositions sont actuellement à l’étude pour déterminer la meilleure option pour le Burkina Faso. Une évaluation approfondie sera menée pour choisir la solution la plus avantageuse pour le pays et assurer une relance durable d’Air Burkina.

Plus de 86 milliards de F CFA mobilisés pour le Fonds de Soutien Patriotique

La deuxième session ordinaire de l’année 2024 du Conseil d’Orientation du Fonds de Soutien Patriotique (FSP) s’est tenue ce lundi 1er juillet à Ouagadougou. Lors de cette session, il a été révélé que plus de 86 milliards de F CFA ont été mobilisés à la date du 25 juin 2024.

Au titre de la mesure gouvernementale sur les retenues sur les revenus des travailleurs, 1 461 559 118 F CFA ont été recouvrés auprès des salariés du secteur privé, tandis que 12 658 940 518 F CFA ont été collectés auprès des salariés du secteur public. Pour le secteur public, ce montant inclut les prélèvements de 25% sur les primes.

En ce qui concerne les prélèvements effectués sur les prestations des opérateurs de téléphonie mobile et d’audiovisuel, un total de 11 350 193 682 F CFA a été recouvré, représentant 13,17% du montant total des encaissements. Parmi ces contributions, celle d’ORANGE s’est avérée significative, représentant 54,65% de l’ensemble des opérateurs concernés.

Cette mobilisation de fonds illustre l’engagement collectif et les efforts soutenus pour le financement des initiatives patriotiques et le soutien aux projets nationaux.

Un Détenu de la Prison de Ziniaré obtient son Baccalauréat

Un élève détenu à la prison civile de Ziniaré a décroché son baccalauréat série D, a annoncé l’administration pénitentiaire sur sa page Facebook, le lundi 1er juillet 2024.

Ce prisonnier de 21 ans a obtenu son baccalauréat au premier tour avec une moyenne de 11,54/20, selon la même source. En classe de Terminale, il est détenu depuis le 11 janvier 2024 pour des faits qui n’ont pas été divulgués.

Malgré sa détention, il a reçu l’autorisation de l’administration judiciaire et administrative pour étudier, préparer l’examen et passer les épreuves du baccalauréat, session 2024. L’accompagnement des agents de sécurité a été crucial pour lui permettre de réussir cet exploit.

« C’est avec une grande satisfaction que ce détenu, malgré ses conditions de détention, démontre une fois de plus que « tout ne s’arrête pas avec la prison » en décrochant son baccalauréat série D », a commenté l’administration pénitentiaire sur Facebook.

Pour l’administration, la réussite de cet élève en prison prouve que le processus de réinsertion sociale des détenus est en marche dans les établissements pénitentiaires du Burkina Faso. De nombreux élèves sont détenus pour divers chefs d’accusation dans les pénitenciers du pays.

Grâce à la loi n°010-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso, les détenus peuvent suivre des cours depuis leur lieu de détention. L’article 173 de cette loi institue l’école en milieu carcéral pour les détenus mineurs et/ou en classe d’examen, ainsi que pour les non-scolarisés désireux d’apprendre les rudiments de la langue française.

Cette réussite témoigne de l’efficacité des mesures éducatives mises en place pour les détenus et renforce l’espoir d’une réinsertion réussie après leur libération.

Restitution des recommandations de l’EPU : Un engagement pour les droits de l’homme au Burkina Faso

Ce jeudi 27 juin 2024, se tient à Ouagadougou l’atelier de restitution des recommandations issues du passage du Burkina Faso au 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Cet événement, organisé par le ministère en charge de la justice en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, vise à assurer une large diffusion et une appropriation des recommandations par les acteurs de la région du Centre.

Une vingtaine de participants, incluant des représentants de ministères, d’institutions et d’organisations de la société civile, participent à cet atelier. L’objectif est de présenter le mécanisme de l’EPU, les recommandations acceptées et de favoriser une appropriation collective pour leur mise en œuvre.

Harouna Kadio, secrétaire général du ministère en charge de la justice, a souligné l’importance de cet atelier. « En acceptant ces recommandations, notre pays prend l’engagement de les mettre en œuvre, ce qui passe nécessairement par leur appropriation par les acteurs de mise en œuvre. Cette session vise à vous présenter les résultats du passage du Burkina Faso à cet examen, à en assurer une large diffusion et à approfondir la réflexion sur les actions de leur mise en œuvre », a-t-il déclaré.

Les recommandations incluent le renforcement du cadre juridique et institutionnel des droits de l’homme, la coopération avec les organismes internationaux, le développement des capacités de la Commission nationale des droits humains et du mécanisme national de prévention de la torture. Elles portent également sur l’amélioration des conditions de détention, le respect des droits humains dans la lutte contre le terrorisme, la protection des enfants contre les mariages précoces, la lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi que l’effectivité des droits sociaux et économiques.

Cet atelier marque une étape clé dans l’engagement du Burkina Faso à promouvoir et protéger les droits de l’homme, en s’assurant que les recommandations de l’EPU sont mises en œuvre de manière effective.

La Douane et La Poste Burkina Faso signent une convention pour simplifier et sécuriser les Ssrvices Postaux

En vue de mieux sécuriser, simplifier et accélérer les formalités de leurs services communs, la Douane du Burkina Faso et La Poste Burkina Faso ont signé une convention de partenariat et un protocole d’accords ce mercredi 19 juin 2024 à la Direction générale de La Poste Burkina Faso.

La convention fixe les conditions de collaboration entre les deux entités pour faciliter le suivi et le contrôle des services postaux. Un comité de contact sera créé suite au protocole d’accords signé. Sa mission sera de traiter les questions d’intérêt commun, telles que la simplification et l’accélération des formalités douanières et postales.

Ce protocole d’accords concrétise un objectif commun de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et de l’Union postale universelle (UPU). Boukary Dianda, Responsable chefs équipe de La Poste Burkina Faso, a rappelé que ces documents sont issus d’un accord de coopération signé en 1994, amendé en 2007 et remplacé en 2022 par un nouveau référentiel.

Adama Ilboudo, Directeur général des Douanes du Burkina Faso, a souligné l’importance de ces signatures pour améliorer l’efficacité de la collaboration entre les deux entités, notamment pour accélérer les envois postaux tout en tenant compte des risques et des recettes douanières. Ibrahim Saba, Directeur général de La Poste Burkina Faso, a exprimé sa satisfaction quant aux solutions apportées par ces accords, notamment pour éviter l’entrée de marchandises dangereuses via La Poste.

Le contrôle douanier postal, existant depuis longtemps à La Poste Burkina Faso, sera renforcé par l’intégration d’un logiciel d’analyse et de gestion des risques, garantissant ainsi la sécurité et la qualité des services offerts.

Suspension de TV5 Monde-Afrique : Le CSC sanctionne pour six mois

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a annoncé, mardi 18 juin 2024, la suspension des programmes de la chaîne de télévision TV5 Monde-Afrique pour une durée de six mois. Cette décision s’accompagne d’une amende de 50 millions de francs CFA, selon un communiqué reçu par APA.

Le CSC reproche à TV5 Monde-Afrique des « manquements à la loi » constatés lors du journal télévisé du 17 juin 2024, où le journaliste Newton Ahmed Barry, désormais opposant au régime en place et exilé en France, était l’invité. Selon l’organe de régulation, M. Barry a tenu « des insinuations malveillantes, des propos tendancieux frisant la désinformation et des affirmations de nature à minimiser les efforts consentis par les autorités de la Transition, des Forces de défense et sécurité (FDS) et des populations dans l’élan de reconquête du territoire national ».

Il s’agit de la deuxième suspension de la chaîne française en moins de trois mois au Burkina Faso. TV5 Monde-Afrique avait déjà été sanctionnée par le CSC le 27 avril 2024, suite à la diffusion d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch contenant des accusations graves contre les forces armées nationales.

Le CSC a exhorté les médias à faire preuve de plus de professionnalisme dans le traitement des informations relatives à la crise sécuritaire au Burkina Faso.

Visite de l’activiste Kemi Seba au Burkina Faso : Un Message Panafricaniste Fort

Des dizaines de personnes se sont rassemblées à l’aéroport international de Ouagadougou dans l’après-midi du mercredi 12 juin 2024 pour accueillir l’activiste béninois Kemi Seba. Le Secrétaire général de l’ONG Urgence panafricaine séjournera pendant 72 heures au pays des hommes intègres, où il rencontrera dès demain le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Une conférence de presse est prévue le vendredi 14 juin, suivie d’un meeting panafricaniste le samedi 15 juin à la maison du peuple.

L’objectif de cette visite est de conscientiser les masses populaires africaines et de soutenir les autorités burkinabè dans leur quête de souveraineté. « Cela fait un certain nombre d’années que nous menons collectivement ce combat pour la souveraineté. Nous sommes à une période historique où toute la jeunesse continentale et diasporique se bat pour avancer dans ce processus d’autodétermination. Je viens en tant que voix panafricaniste voir mon peuple et mon très cher frère, le Président Ibrahim Traoré », a déclaré Kemi Seba dès son arrivée.

Pour Kemi Seba, le Burkina Faso et l’Afrique seront le tombeau de l’impérialisme. « Ils ont tué nos pères, ils ont tué nos mères, mais ils ne tueront pas leurs enfants. Nous ne serons pas les marionnettes de personnes, si ce n’est de nos ancêtres », a-t-il souligné avec conviction.

Déjà actif, Kemi Seba a débuté sa visite par un hommage au mémorial Thomas Sankara. Il rencontrera le Président du Faso demain, avant de poursuivre son programme dans le cadre de sa tournée au sein des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le XXIe siècle, selon le SG d’Urgences panafricanistes, sera celui de la libération africaine. « Nous sommes simplement des instruments de Dieu tout puissant (…). Ce siècle sera celui de notre libération, de notre élévation et de la fin de ceux qui veulent asphyxier nos populations », a-t-il ajouté, soulignant que seuls Dieu est éternel, et non les oppresseurs.

Malgré son expulsion antérieure du Burkina Faso par les agents de la France-Afrique, Kemi Seba exprime sa gratitude d’être de retour. « Il y a quelques années, les agents de la France-Afrique ont cru bon de m’arrêter et de me faire expulser. Mais comme je le dis toujours, il n’y a que Dieu qui est éternel. Les hommes ne le sont pas, les oppresseurs ne le sont pas. Le combat que nous menions au départ n’était rien. Aujourd’hui, ils s’inquiètent, et demain, ils s’excuseront. C’est une question de temps », a-t-il conclu.

Cette visite de Kemi Seba au Burkina Faso revêt une importance symbolique et stratégique pour le mouvement panafricaniste, affirmant une fois de plus la détermination à lutter contre l’impérialisme et à promouvoir l’autodétermination des peuples africains.

Mobilisation renouvelée contre le travail des enfants au Burkina Faso

Le ministre en charge du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a lancé un appel à la mobilisation lors de la Journée Mondiale de Lutte contre le Travail des Enfants. Depuis Genève, il a exhorté tous les acteurs engagés dans cette lutte à maintenir leurs efforts afin de préserver les progrès réalisés.

Les actions menées au Burkina Faso ont déjà permis de réduire la prévalence du travail des enfants. De 41,1% en 2006, elle est passée à 40,3% en 2022. De même, l’incidence du travail des enfants à abolir est tombée de 39,3% à 31,9% sur la même période. Concernant les formes dangereuses de ce travail, leur prévalence a été réduite de manière significative, passant de 35,8% en 2006 à 18,6% en 2022.

Ces progrès, bien que encourageants, nécessitent une vigilance constante. Le ministre Bazié souligne l’importance d’intensifier les efforts pour éliminer les pires formes de travail des enfants. Cela implique de respecter les engagements pris au niveau mondial et de renforcer les actions de lutte contre ce fléau.

Dans son discours, le ministre a également tenu à saluer l’engagement des partenaires qui, malgré les défis rencontrés par le Burkina Faso, continuent de soutenir le gouvernement dans ses efforts pour le bien-être des enfants. Cette collaboration est cruciale pour faire face aux défis persistants et garantir un avenir meilleur pour les générations futures.

Sensibilisation des commerçants de Ouagadougou : Une mesure pour assainir la Ville

Le Président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté, a mené une campagne de sensibilisation auprès des commerçants installés sur les accotements des voies de la rue 17.276, au quartier Pissy de Ouagadougou, le lundi 10 juin 2024. Cette action vise à libérer les accotements des voies dans un délai de 10 jours, une initiative qui concerne tous les commerçants de la ville.

En réponse à un communiqué de septembre 2023 demandant aux commerçants, chauffeurs routiers et transporteurs de libérer 2 mètres de chaque côté des chaussées, Maurice Konaté a investi plusieurs rues pour sensibiliser avant la phase de répression. Selon ses explications, cette campagne vise à informer les commerçants des dangers liés à la réduction des voies. Il a indiqué que la phase de répression, initialement prévue pour 2023, a été prolongée délibérément jusqu’en 2024 pour donner plus de temps aux commerçants de se conformer aux règlements.

« Nous avons demandé expressément à la hiérarchie de nous permettre d’aller jusqu’en début de 2024. Début janvier jusqu’à aujourd’hui, je pense que ceux qui ont compris, qui ont commencé déjà à quitter sans qu’on vienne leur dire, il faut partir, ça vraiment, c’est quelque chose déjà de bien. C’est ça qu’on appelle du patriotisme », a déclaré Maurice Konaté. Il a souligné que cette mesure ne vise pas à entraver les activités des commerçants, mais à améliorer la sécurité et la fluidité de la circulation pour le bien-être de tous les habitants de la ville.

Lors de la visite sur la rue 17.276, Joël Marie Nombré, chef de service de la recette/trésorerie régionale du centre, a constaté que de nombreuses installations ne respectaient pas les dimensions prescrites. Bien que cela puisse être attribué à un manque de communication, les commerçants ont reconnu la nécessité de se conformer aux réglementations pour améliorer la fluidité dans la ville et se sont engagés à respecter le délai imparti.

« Ils sont venus, ils n’ont pas enlevé. Ils nous ont montré ce que nous devons faire. Nous ne voyons pas de mal dans ça. C’est pour le bien de tout le monde, c’est pour faciliter le passage donc nous aussi, on doit suivre ce qu’ils disent de faire, rien n’est impossible », a expliqué Alassane Sawadogo, commerçant à Pissy.

Cette campagne de sensibilisation marque une étape importante dans les efforts continus pour assainir la ville de Ouagadougou et améliorer les conditions de vie des riverains.

Le Président de la Transition souhaite la réussite aux élèves aux examens scolaires

À l’occasion du début des épreuves écrites et orales des examens scolaires, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a exprimé ses vœux de succès aux participants de ces épreuves. Le Capitaine s’est exprimé sur son compte X, anciennement appelé Twitter.

« Aujourd’hui 4 juin, plusieurs milliers d’élèves ont débuté les épreuves écrites et orales des examens scolaires. À cette occasion, j’exprime mes vœux de succès à tous les candidats. J’ai une pensée particulière pour les élèves déplacés internes et pour ceux qui passent ces examens dans des zones à fort défi sécuritaire. Je salue l’ensemble des acteurs de notre système éducatif pour le travail formidable abattu chaque jour, malgré des difficultés diverses. À toutes et à tous, je formule des vœux de plein succès ! »

Le Président de la Transition a tenu à encourager tous les élèves participant aux examens scolaires, en particulier ceux confrontés à des défis sécuritaires ou déplacés internes. Il a également salué le travail des acteurs du système éducatif dans ce contexte difficile.

Lancement de la coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit au Burkina Faso

Le Président de la Transition, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé le vendredi 17 mai la présentation de la Coopérative militaire et paramilitaire d’épargne et de crédit (COMIPEC) du Burkina Faso.

Prévue pour être opérationnelle en 2025, la COMIPEC est une initiative du Président Traoré visant à offrir des services financiers et non-financiers innovants aux Forces de défense et de sécurité (FDS) pour améliorer leur bien-être.

« Nous serons fiers de pouvoir améliorer vos conditions de vie et celles de vos familles. C’est pour cela que cette coopérative a été pensée », a déclaré le Président devant les militaires et paramilitaires présents.

Pour le Capitaine Traoré, les soldats doivent être forts aussi bien sur le plan logistique que psychologique. La COMIPEC, par les avantages qu’elle offrira, aidera les FDS à surmonter les contraintes financières de leurs projets. Le Président les a encouragés à investir dans l’agriculture et l’élevage, des secteurs prometteurs.

« Les anciens ont bien réfléchi en permettant aux Forces de défense et de sécurité d’investir dans l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui, nous avons lancé l’initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire et l’offensive agricole. Les militaires sont aussi concernés. Il faut que nous arrivions à produire pour aider notre peuple », a souligné le Président.

Le ministre de la Défense, le Général de Brigade Kassoum Coulibaly, a indiqué que cette initiative naît après une analyse approfondie de la situation des FDS sur le terrain et une réflexion sur les moyens d’améliorer leurs conditions de vie.

Répondant aux questions sur le taux d’intérêt, le statut de la COMIPEC et les facilités offertes aux membres, le ministre de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, a expliqué que la Coopérative repose sur le principe de solidarité. « C’est vous les membres qui créez votre coopérative. L’assemblée générale, composée des membres, décide de l’orientation de la coopérative », a-t-il précisé.

Le fonds de solidarité, selon le ministre Nacanabo, vise à solder les créances d’un membre en cas d’incapacité totale. « C’est comme si chacun cédait une partie de son gain qu’on met dans un panier commun pour aider un membre en difficulté », a-t-il expliqué.

Le ministre Nacanabo a également insisté sur les avantages d’être membre de cette nouvelle coopérative, qui offrira des crédits à des taux d’intérêt plus bas que ceux des banques.

Les expériences du Rwanda et du Togo ont été partagées avec les participants. « Le Rwanda a commencé avec une coopérative ; actuellement, c’est une banque. Avec le soutien de l’État, cette banque possède des fonds propres plus élevés que les banques moyennes de notre région », a-t-il indiqué, précisant que l’État burkinabé apportera une subvention pour rendre les crédits moins coûteux pour les membres.

Ouverture d’un guichet d’Immatriculations provisoires à Ouaga 2000

Le ministère des Transports a inauguré ce mardi 21 mai 2024 un nouveau guichet pour les immatriculations provisoires à Ouaga 2000. La cérémonie, présidée par Alice Ouédraogo, secrétaire générale du ministère, représentait le ministre Roland Somda.

D’autres guichets ouvriront prochainement à Bobo-Dioulasso, Cinkansé, et Dakola. Ces initiatives visent à faciliter l’accès des automobilistes aux services d’immatriculation provisoire. Le nouveau guichet peut accueillir jusqu’à 80 véhicules à la fois.

Alice Ouédraogo a souligné l’importance de l’immatriculation pour la sécurité routière et a encouragé les usagers, concessionnaires et importateurs à soutenir cette réforme.

Kanou Coulibaly, directeur général des transports terrestres et maritimes, a remercié les acteurs impliqués dans le projet. Il a salué les efforts de Supernet Technologie Holding (STH), qui met en œuvre le système d’immatriculations provisoires. Depuis son lancement le 21 octobre 2021, et son démarrage effectif le 10 octobre 2023, le système progresse, avec plus de vingt sociétés ayant obtenu la carte W pour produire des certificats d’immatriculation provisoires.

Il a conclu en félicitant ces sociétés pour leur contribution à la modernisation et à la sécurité des transports terrestres au Burkina Faso.