La Commission d’éthique indépendante de la FIFA sanctionne le président de la CAF pour acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages, abus de pouvoir et détournement de fonds.
Les carottes sont cuites pour Ahmad Ahmad, désormais ex-président de la Confédération africaine de football. Ce 23 novembre 2020, la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante vient de rendre son jugement après enquête. « L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », renseigne le communiqué de la FIFA.
Dans sa décision, la chambre de jugement de la Commission d’éthique établi que M. Ahmad avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF. « La chambre de jugement a par conséquent conclu que M. Ahmad avait enfreint les art. 15, 20 et 25 du Code d’éthique en vigueur ainsi que l’art. 28 de l’édition 2018 et a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative. sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans. Il devra en outre s’acquitter d’une amende s’élevant à CHF 200 000 ».
La FIFA indique qu’Ahmad Ahmad a aussitôt été notifié de cette décision. Et que celle-ci prend effet dès ce jour. Sa suspension arrive alors qu’il a déclaré sa candidature à la prochaine élection du président de la CAF prévue en mars prochain.