Ils sont soupçonnés d’utiliser l’Adamaoua, une province du Cameroun comme base arrière, ainsi que de zone de ravitaillement en argent et en vivres.
Le Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’armée d’élite camerounaise a mis la main sur des centrafricains appartenant au mouvement rebelle « 3R » (Retour, Réclamation et Réhabilitation), spécialisés dans des enlèvements de personnes et de rançonnement des populations, a annoncé lundi soir la radio nationale camerounaise.
En fin de semaine dernière, six preneurs d’otages de deux groupes de 3R sont ainsi tombés dans les filets des forces de défense et de sécurité dans la région de l’Adamaoua à la frontalière entre la RCA et le Cameroun, alors qu’ils monnayaient la libération d’une demi-douzaine de personnes enlevées dans les localités de Belel et Tignère de la région.
Selon le journal peopledaily, une fouille des repaires de ces bandits, a permis de déterminer leur nationalité centrafricaine mais également de mettre la main sur plusieurs arsenaux de guerre constitués en majorité de fusils d’assaut de marque AK-47 et de munitions.
Cette opération survient alors que, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre Noureddine Adam, un chef rebelle centrafricain.
Ce mandat d’arrêt, jusqu’alors gardé sous scellés et daté de janvier 2019, déclare qu’Adam est recherché pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, notamment pour des actes de torture.
L’émission de ce mandat contre ce dernier est conforme à l’approche de la CPI qui consiste à cibler les chefs rebelles responsables d’atrocités les plus hauts gradés en République centrafricaine.