RCA-Ndélé : des forces de l’ordre impliquées dans l’assassinat d’un homme

Incarcéré à la brigade de la gendarmerie de Ndélé, dans le Bamingui-Bangoran, un homme a été froidement abattu par les forces de l’ordre  dans des circonstances troubles.

 

Selon des informations recueillies, à l’origine, c’était une affaire entre deux amis intimes qui a mal tournée. Durant trois jours, les parents de Monsieur Saïd Ahmed n’ont pas eu de ses nouvelles, ils ont demandé ses traces à son ami Aroun qui conduit désormais la moto du disparu.  L’homme a expliqué que son ami est allé dans un chantier minier. Des arguments qui ne convainquent pas les parents du disparu.  Ils ont décidé de le conduire à la gendarmerie.

Le présumé agresseur de Monsieur Saïd a été placé en garde à vue à la gendarmerie  de Ndélé pour nécessité d’enquête. Mais dimanche soir, pendant qu’il est en détention, le suspect aurait tenté d’arracher  de la main de gendarme son arme. Selon les témoignages,  un autre gendarme a dégainé sa kalachnikov pour l’abattre.

Entre temps, les parents du disparu,  dans leur recherche, ont retrouvé lundi  le cœur du disparu dans la brousse non loin de la ville. Pour le moment, une enquête est ouverte pour faire la lumière sur ce double drame.

RCA : un homme tué à Ndélé

A Ndélé, en Centrafrique le mari d’une femme a tué avec un couteau l’un de ses amis à cause de la jalousie.

La victime s’appelle Mahamat, et son bourreau s’appelle aussi Mahamat. Mais ils ont aussi un autre point commun, ils sont tous les deux amis de longue date. Mais ce jour du lundi 8 mars 2021, la jalousie les sépare, et ce, pour une durée éternelle.

En effet, dans la journée du lundi 8 mars,  un sujet tchadien dénommé Mahamat soupçonnait l’un de ses amis dénommés aussi Mahamat d’avoir courtisé son épouse à son absence en lui faisant un don d’une carte SIM téléphonique. Très mécontent de ce geste, le mari de la femme se rendait chez son ami Mahamat et le poignarde mortellement avec son long couteau à dents de scie.

Pour l’heure, le suspect est arrêté et placé en garde à vue dans la geôle de la Minusca à Ndélé, tandis que le corps de la victime est transféré à la mosquée centrale de sa ville.

Désormais en main de la justice, le prévenu attend d’être transféré à Bangui et déféré devant le parquet général de la capitale.

RCA-Ndélé : huit soldats FACA rejoignent la rébellion

A quelques jours de la tenue des élections, la situation sécuritaire dans plusieurs villes de province demeure inquiétante.

Contrairement à ce qui a été annoncé par le gouvernement, la situation sécuritaire dans plusieurs villes de province demeure inquiétante avec le retrait des forces de défense et de sécurité dans plusieurs localités, et le renforcement des rebelles à l’entrée de la capitale.

Alors que la date du premier tour des élections présidentielles et législatives est maintenue pour le 27 décembre 2020, la situation sécuritaire sur le terrain demeure inquiétante.

À Kaga-Bandoro, puis à Grimari, les soldats FACA, basés dans ces localités, ont abandonné leur position pour se retrancher à Sibut, dans la préfecture de Kémo, située à 189 kilomètres de Bangui.

Pendant ce temps, à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, huit soldats FACA, de l’ethnie situé non loin de la ville de Kaga-Bandoro.

À Bambari, les rebelles de l’UPC et du FPRC  qui ont quitté la ville minière de Bria sont arrivés dans la ville. Ils sont présentement au carrefour limitant quartier Adji et Bornou, tandis que ceux du FPRC ainsi que les mercenaires soudanais sont à côté de la base de l’ONG internationale Mercy Corps. Malheureusement, dans la nuit du lundi à mardi 22 décembre, les rebelles ont procédé au réquisitionnement  de plusieurs motos aux quartiers Adji, Bornou  puis Élevage. On ignore leur intention réelle pour le moment, mais le gouvernement, dans un communiqué publié, a indiqué que les rebelles seraient dans la logique de boycotter la tenue des élections fixées au 27 décembre 2020 en ce qui concerne le premier tour.

RCA-Ndélé : début du désarmement et de la démobilisation des ex-combattants

Quelque 579 ex-combattants appartenant au Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) de la ville centrafricaine de Ndélé (nord) ont démarré lundi 22 juin, le processus de leur désarmement et démobilisation.

Ce processus comporte notamment le désarmement, suivi par une visite médicale puis l’enregistrement de leur liste dans une base de données. Les ex-combattants choisiront ensuite leur orientation, soit vers les Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), soit la réintégration socioéconomique, a indiqué Guy-Silvère Ngoni qui dirige une mission officielle chargée de l’exécution du processus.

Dans le second cas, les ex-rebelles auront à choisir librement un métier, pour lequel ils vont subir une formation avant d’être dotés de kits d’installation. Ces métiers incluent entre autres la maçonnerie, la menuiserie, la ferronnerie, l’élevage, l’agriculture, la mécanique ou encore l’informatique, a-t-il précisé.

Le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, a promis qu’à partir de ce processus de paix, aucune violence vis-à-vis des populations civiles ne pourra être tolérée dans la région.

Entre mars et mai dernier, la localité de Ndélé a été secouée par des affrontements interethniques entre les communautés Goula et Rounga par groupes armés interposés, occasionnant des tueries massives et des déplacements de milliers de populations.

A la mi-juin, les rebelles du FPRC avaient exprimé leur volonté de déposer les armes.

RCA : une attaque des rebelles fait 37 morts

Au moins, 37 personnes ont été tuées dans une attaque perpétrée par des hommes armés. L’attaque a eu lieu dans la ville de Ndele, dans le nord du pays.

Des hommes, lourdement armés et identifiés comme étant des rebelles, ont mené une attaque meurtrière dans le nord de la Centrafrique, malgré l’intervention des forces onusiennes. « Des rebelles ont pris d’assaut le marché central de la ville en tuant au moins 37 personnes. Au moment de l’attaque, les forces onusiennes et une autre milice, qui contrôlait auparavant Ndele, n’ont pas réussi à repousser les assaillants qui ont fini par installer leur base dans une église », rapporte bbc.com.

De son côté, le porte-parole du gouvernement donne un bilan détaillé et inférieur à celui annoncé par la BBC: « Des affrontements entre groupes armés à Ndélé, dans le nord-est de la République centrafricaine, ont fait 25 morts, dont 21 civils, et 51 blessés », a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication.

L’année dernière, des attaques ont eu lieu en avril, mai, octobre et novembre, faisant plus d’une centaine de morts. Des centaines de blessés sont également à déplorer. Les membres du Conseil de sécurité avaient, suite à une attaque contre les soldats de MINUSCA, condamné énergiquement toutes les attaques et provocations à l’encontre de la MINUSCA, perpétrées par des groupes armés. Ils ont souligné que les attaques, prenant pour cible des soldats de la paix, sont susceptibles de constituer des crimes de guerre et ont rappelé à toutes les parties, leurs obligations en vertu du droit international humanitaire. Cependant, les groupes rebelles ne cessent de multiplier les attaques à travers le pays, surtout dans la partie nord de la Centrafrique.

Birao et à Ndele : la situation s’améliore progressivement après les violences

Des signes d’un retour à la paix sont visibles à Ndélé (Bamingui-Bangoran) et à Birao (Vakaga), après une période de violences qui a prévalu dans les deux villes notamment en mars dernier, suite au conflit interne opposant les factions Rounga et Goula du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), ont indiqué ce mercredi les chefs des bureaux de la MINUSCA à Ndélé (centre-nord) et à Birao (nord-est).

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission par visioconférence, les chefs de bureaux ont tour à tour présenté les actions menées par la MINUSCA, à travers ses composantes civile et armée, en coordination avec les autorités locales, qui ont permis l’amélioration de la situation politique et sécuritaire dans les deux villes.

A Ndélé, la MINUSCA a rencontré le sultan-maire ainsi que le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, de retour dans la ville, et ce dernier s’est dit prêt à coopérer avec la Mission sur les investigations sur les derniers événements àNdélé et à travailler au plan sécuritaire. “Il a aussi accepté le déploiement des forces de sécurité intérieure (FSI) dans la préfecture et accueilli favorablement la nomination par le Président de la République, du nouveau préfet de Bamingui- Bangoran”, a indiqué Thomas Vaah, chef du bureau de Ndélé. Il a ajouté que de nombreux civils, dont une majorité avait cherché la sécurité autour de la base de la MINUSCA, ont regagné leurs domiciles.

Pour Bessan Vikou, chef du bureau de la MINUSCA à Birao, en date du 14 mars, dans une réunion de restitution à la population, le sultan-maire, à genoux, a présenté ses condoléances et a demandé pardon pour la récurrence des attaques du 1 au 14 septembre 2019, puis celle du 16 février 2020. Par la même occasion, le Sultan a proposé que Birao redevienne « une ville sans arme ». « La MINUSCA, ensemble avec les autorités préfectorales, a réussi à convaincre tous ceux qui portaient les armes dans la ville de les garder, en attendant la reprise des programmes de DDR. Depuis, à Birao, la population circule librement, les activités au marché ont repris progressivement », poursuit le chef du bureau de Birao.

C’est dans cette dynamique que le commandant de la force zambienne au sein de la MINUSCA, Colonel Teddy Tembo, a annoncé l’arrivée de 145 éléments desFACA depuis le 9 avril dernier dans la ville avec des moyens mobiles et logistiques. « Les patrouilles conjointes avec les casques bleus de la MINUSCA sont en cours de préparation. Mais déjà, les FACA occupent des positions stratégiques dans la ville », a-t-il précisé.

De son côté, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a déclaré qu’un mois et un jour après l’annonce du premier cas de coronavirus en RCA par le Ministère de la Santé publique, la MINUSCA poursuit son engagement aux côtés des autorités centrafricaines pour endiguer la propagation de la pandémie. « La MINUSCA va orienter un million de dollars vers les projets d’achat d’équipements locaux ainsi que l’approvisionnement en eau. De même, près de 28.5 millions de francs CFA sont mobilisés pour appuyer la mise en œuvre dans les préfectures, du plan national de réponse à la pandémie. 30 volontaires de la protection civile et des points focaux seront formés et équipés pour sensibiliser les communautés », a-t-il souligné, rappelant d’autres soutiens notamment dans la sensibilisation et la distribution de kits d’hygiène et de l’eau à Bangui et dans les préfectures.

Concernant la situation des droits de l’homme, le porte-parole a fait savoir qu’entre le 9 et le 15 avril, la MINUSCA a pu vérifier et documenter huit incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire à Bangui et à l’intérieur du pays, ayant affecté au moins huit victimes. Quatre groupes armés en sont les auteurs présumés.

RCA : reprise des combats à Ndélé

Les populations sont prises en étau. Elles sont terrées chez elles pendant que les affrontements se poursuivent.

Les combats viennent de reprendre il y’a 30 minutes dans la ville de Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, entre les combattants rebelles Goula du  RPRC (Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique), et les Rounga du FPRC (Front populaire pour la renaissance de Centrafrique ( ).

D’après les détonations d’armes entendues dans la ville ce soir, le RPRC et ses alliés du MLCJ et du PRNC ont attaqué les positions du FPRC à Ndélé sur quatre fronts, mettant complètement la ville sous le feu nourri de leurs armes.

Pour l’heure, les populations sont prises en étau. Elles sont terrées chez elles pendant que les affrontements se poursuivent.

En tout cas, pour le moment il est difficile d’établir un bilan provisoire pendant que les armes lourdes sont entendues tout proche de ma résidence.

RCA : la situation demeure préoccupante à Ndélé (ONU)

Les armes sont restées silencieuses ce dimanche à Ndélé. Le calme semble en effet revenu, les derniers tirs ont été entendus samedi matin.

Dans le nord de la Centrafrique, un calme précaire est revenu à Ndélé après les affrontements survenus, selon nos informations, entre deux communautés d’un même groupe armé, le FPRC (même si dernier a affirmé dans un communiqué être opposé à un autre groupe armé).

Les armes sont restées silencieuses ce dimanche à Ndélé. Le calme semble en effet revenu, les derniers tirs ont été entendus samedi matin. Mais quand de nombreux habitants ont trouvé refuge autour du site de la Minusca et que d’autres ont fui ailleurs, la crainte des humanitaires reste grande. Pour leur propre sécurité et celles des civils.

Des sources sécuritaires précisent que les garants de l’Union africaine ont amorcé un dialogue depuis vendredi avec les protagonistes du conflit.

De son côté, la Minusca dénonçait ce week-end le meurtre d’un de ses employés. Son corps a été retrouvé criblé de balles mais les casques bleus ont pu reprendre leurs patrouilles depuis samedi dans certaines zones de la ville. D’autres zones restent encore inaccessibles, aux mains des miliciens armés qui utilisent parfois des civils comme boucliers humains à en croire la Minusca qui parle de possible crime de guerre.

Les humanitaires présents sur place demeurent quant à eux cantonnés dans leur base et sur le site de la Minusca justement. Un site autour duquel près d’un millier de personnes ont trouvé refuge, fuyant les combats. Des sources humanitaires affirment que le réseau téléphonique a été coupé, difficile de joindre le terrain donc.

Et tant que le calme ne sera pas revenu de façon certaine, impossible de sortir pour évaluer les besoins des populations quand de nombreux civils auraient également fui dans la brousse ou vers d’anciens sites de déplacés aujourd’hui désaffectés. La situation est très préoccupante d’après les mots de l’Ocha, le bureau de l’ONU pour les affaires humanitaires.

Nous avons environ 136 humanitaires qui ont besoin de sécurité […] On aimerait sortir pour faire une évaluation des besoins, mais pour des questions de sécurité, on ne sort pas.