L’Assemblée nationale a adopté, le lundi 30 novembre 2020, le projet de la nouvelle loi sur la liberté de la communication.
L’actuel projet de loi sur la liberté de la communication, en Centrafrique, a été approuvé par les députés, le 30 novembre. Le texte garantit la liberté d’expression pour les journalistes, mais l’encadre. Le projet donne le pouvoir de censure au Haut conseil de la communication.
En Centrafrique, l’Assemblée nationale a adopté, le lundi 30 novembre 2020, le projet de la nouvelle loi sur la liberté de la communication. L’information a été donnée par Ange Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et des Médias.
D’après le document, les hommes des médias auront plus de liberté pour exercer leur métier. Toutefois, le professionnel qui contreviendrait aux règles subirait une sanction administrative. Ange Maxime Kazagui a, de ce fait, invité la presse à plus de responsabilités dans le traitement de l’information et à ne pas diffuser des éléments non vérifiés ou faux qui pourraient nuire à autrui.
Il faut noter que la nouvelle loi sur la liberté de la communication accorde, au Haut conseil de la communication (HCC), le pouvoir de censure. « Le HCC pourra suspendre la parution d’un organe de presse, décider de la mise à pied d’un journaliste, ou autoriser la cessation d’une émission radiophonique », a publié le site Internet china.org.cn.
L’adoption de cette loi intervient à quelques jours du lancement de la campagne électorale (10 au 25 décembre 2020) en vue des élections présidentielles et législatives. Elle pourrait peut-être permettre de réglementer leur couverture médiatique.