Coopération Mali-Ghana : Assimi Goïta invité à l’investiture du nouveau président ghanéen

Le Président de la Transition malienne, le Général d’Armée Assimi Goïta, a accueilli jeudi 2 janvier 2025 une délégation ghanéenne menée par Alfred Mahama, émissaire du Président élu du Ghana. Cette visite officielle visait à transmettre une invitation personnelle au Général Goïta pour assister aux cérémonies d’investiture du nouveau chef d’État ghanéen. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a également pris part à cette rencontre.

Renforcement des relations bilatérales

Lors des échanges, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de consolider les liens de coopération entre leurs pays respectifs. « Nous souhaitons approfondir nos relations bilatérales et étendre notre collaboration au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) », a déclaré Alfred Mahama.

Engagement commun face aux défis sécuritaires

Le Ghana et le Mali partagent une préoccupation commune pour la stabilité régionale, notamment face aux défis sécuritaires qui touchent l’Afrique de l’Ouest. L’émissaire ghanéen a exprimé la détermination de son pays à travailler avec le Mali et les autres membres de l’AES pour renforcer la sécurité et la coopération dans la région.

Une dynamique prometteuse pour l’AES

Cette rencontre illustre l’engagement des deux pays à renforcer leur collaboration dans un cadre multilatéral. L’Alliance des États du Sahel, qui regroupe des nations partageant des enjeux communs, se positionne comme un levier stratégique pour surmonter les défis sécuritaires et économiques dans la région.

La cérémonie d’investiture du nouveau président ghanéen, prévue dans les prochaines semaines, pourrait marquer une nouvelle étape dans le rapprochement entre Accra et Bamako.

Mali : Succès remarquable de l’émission de titres publics avec 110 milliards FCFA mobilisés

Le Mali termine l’année 2024 sur une note positive en mobilisant avec succès 110 milliards FCFA (167,7 millions d’euros) sur le marché des titres publics de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA). Réalisée le 23 décembre 2024, cette opération dépasse les attentes initiales et marque un pas significatif dans la stratégie de gestion de la dette publique malienne.

Une mobilisation au-delà des objectifs

L’émission, prévue pour lever 100 milliards FCFA, a finalement atteint un taux de couverture de 116,65 %, grâce à des soumissions globales de 116,64 milliards FCFA. Cette performance illustre l’intérêt des investisseurs, principalement locaux, et leur confiance envers l’économie du Mali.

Parmi les instruments proposés :

  • Bons Assimilables du Trésor (BAT) à 364 jours : 4,6 milliards FCFA retenus, avec un taux moyen de 9,42 %.
  • Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 2, 3 et 5 ans, totalisant 105,4 milliards FCFA, avec des rendements moyens respectivement de 6 %, 7,46 % et 8,09 %.

Les OAT à 2 ans (28,07 milliards FCFA) et 3 ans (73,16 milliards FCFA) ont particulièrement attiré les investisseurs, étant intégralement souscrites.

Une participation majoritairement malienne

La quasi-totalité des offres retenues provient du Mali, avec 97,18 milliards FCFA, soit 88,34 % de l’enveloppe. Les investisseurs des autres pays de l’UMOA, notamment la Côte d’Ivoire (4,86 milliards FCFA), le Togo et le Sénégal (3 milliards FCFA chacun), ont contribué pour 12,64 milliards FCFA (11,66 %).

Un contexte attractif malgré la hausse des taux

Bien que les rendements soient légèrement supérieurs aux précédentes émissions, ils demeurent compétitifs et attirent les investisseurs, témoignant de la résilience économique du pays. Cette réussite conforte la stratégie du Mali en matière de financement à moyen et long terme.

Mali : Assimi Goïta lance la construction du siège de la Cour des comptes

Le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, a marqué une nouvelle étape dans les réformes institutionnelles en lançant, ce jeudi 19 décembre 2024, la construction du futur siège de la Cour des comptes. Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Constitution du 22 juillet 2023, qui a consacré la Cour des comptes comme 6ᵉ institution de la République.

Une infrastructure moderne et ambitieuse

Implanté sur un terrain d’un hectare, le futur siège de la Cour des comptes sera doté d’infrastructures modernes adaptées aux besoins de ses utilisateurs. Parmi les caractéristiques annoncées :

  • 187 bureaux, dont 171 avec toilettes privatives,
  • Un atrium central pour favoriser la circulation interne,
  • 11 salles d’archives,
  • Deux salles d’audience pouvant accueillir 350 et 40 personnes respectivement,
  • Deux salles de délibération,
  • Une bibliothèque, un restaurant, et 45 places de parking couvert (27 au sous-sol et 18 au rez-de-chaussée).

Ces infrastructures visent à offrir un cadre de travail optimal aux magistrats et au personnel, tout en incarnant la transparence et la modernité de cette institution clé dans la gestion des finances publiques.

Un symbole fort pour les réformes au Mali

La construction de ce siège témoigne de la volonté du Président Assimi Goïta d’accélérer les réformes institutionnelles. En moins d’un an après l’adoption de la nouvelle Constitution, cette initiative réaffirme l’engagement des autorités de transition à moderniser les institutions de la République et à renforcer la gouvernance au Mali.

Cette démarche place également la Cour des comptes au cœur des efforts pour une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, une priorité pour le redressement et la stabilité du pays.

Vers une meilleure alimentation en électricité à Bamako le projet Manantali 2 en action

Le mardi 17 décembre 2024, une délégation de l’Union européenne au Mali, dirigée par le Chef de Coopération Michel DE KNOOP, a visité le poste de transformation de Kambila (Kati). Cette visite s’inscrit dans le cadre du projet Manantali 2, une initiative clé pour l’amélioration de l’approvisionnement en électricité de la capitale malienne.

Le projet Manantali 2 vise à renforcer le réseau énergétique de Bamako en doublant la ligne haute tension de 225 kilovolts reliant la centrale hydroélectrique de Manantali à la ville. En plus de cela, deux nouveaux postes de transformation seront construits. L’objectif est de faciliter l’évacuation de l’énergie produite par les centrales électriques dans le cadre du plan directeur 2015-2030 de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal), ou de celles raccordées au réseau via cette ligne.

Concrètement, le projet Manantali 2 prévoit :

  • 280 kilomètres de nouvelle ligne de transport haute tension entre Manantali et Bamako.
  • Plus de 100 000 foyers connectés au réseau électrique.

La Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM) assure la gestion de ce projet ambitieux, soutenu financièrement par l’Union européenne et d’autres partenaires.

L’Ukraine revendique l’assassinat du général russe Igor Kirillov à Moscou

L’Ukraine a revendiqué l’assassinat de Igor Kirillov, un haut responsable de l’armée russe.Tué mardi 17 décembre lors d’une explosion survenue près d’un immeuble résidentiel dans le sud-est de Moscou.

une explosion ciblée dans la capitale russe

Une source ukrainienne a confirmé à Reuters que l’attaque visait Igor Kirillov. L’explosion a été déclenchée par un engin dissimulé dans une trottinette, garée près de l’entrée de l’immeuble. Selon cette source, Kirillov et son assistant ont été tués sur le coup.

L’explosion a causé d’importants dégâts. Les vitres de plusieurs appartements ont été brisées et l’entrée du bâtiment, lourdement endommagée. Les médias russes ont publié des images des décombres.

une enquête ouverte par la russie

Le Comité d’enquête russe a ouvert une procédure pour assassinat. Des enquêteurs ont été dépêchés sur place pour analyser la scène et déterminer les circonstances précises.

En poste depuis 2017, Igor Kirillov avait été sanctionné en octobre par le Royaume-Uni pour son rôle dans le déploiement présumé d’armes chimiques en Ukraine. Moscou avait fermement démenti ces accusations.

réactions russes : perte d’un symbole

Le journal Kommersant a qualifié cet attentat de « crime sans précédent ». Bien qu’il ne soit pas un chef militaire de premier plan, Kirillov avait souvent dénoncé les « laboratoires biologiques américains » en Ukraine.

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a salué la mémoire du général :

« Un homme intrépide qui s’est battu pour la Patrie et la vérité. »

Le vice-président du Conseil de la Fédération, Konstantin Kossatchev, a promis des représailles :

« Les assassins seront punis sans aucune pitié. »

une cible potentielle pour poutine ?

Selon Kommersant, l’explosion aurait pu viser une réunion au ministère de la Défense, à laquelle Vladimir Poutinedevait participer. La réunion aurait été reportée au lendemain pour des raisons encore inconnues.

Cet assassinat survient alors que Vladimir Poutine se félicitait récemment des avancées militaires en Ukraine.

Mali: Inauguration de la mine de lithium de goulamina un projet stratégique pour le développement économique

La mine de lithium de Goulamina, située à 50 km à l’ouest de Bougouni, a été officiellement inaugurée lors d’une cérémonie solennelle en présence des plus hautes autorités de l’État. Parmi elles, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, et le Général de Corps d’Armée Malick DIAW, Président du Conseil National de Transition (CNT), accompagnés de plusieurs responsables administratifs de la région.

Cette inauguration marque un tournant majeur pour le Mali, en renforçant sa position dans l’exploitation des ressources stratégiques. Le Projet de Lithium de Goulamina, fruit d’une co-entreprise entre Leo Lithium et Ganfeng, devient le premier producteur de spodumène en Afrique de l’Ouest, un minerai essentiel pour l’industrie des batteries lithium-ion, en pleine croissance.

« Ce projet illustre l’application du nouveau code minier de 2023, qui prévoit une participation de 30 % pour l’État malien. »

L’impact économique est considérable : la mine devrait générer près de 100 milliards de FCFA de recettes annuelles pour l’État et créer des milliers d’emplois directs et indirects, contribuant ainsi à la dynamisation de l’économie locale.

Mali-Égypte : vers un partenariat renforcé dans plusieurs domaines

Dans le cadre de sa visite d’amitié et de travail au Caire, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a rencontré son homologue égyptien, Badr Ahmed Mohamed Abdelatty, le dimanche 1er décembre 2024. Cette rencontre bilatérale s’inscrit dans la vision des Présidents Assimi Goïta et Abdel Fattah Al-Sissi, visant à renforcer les relations entre les deux pays.

Renforcement des relations diplomatiques

Les deux ministres ont convenu de rehausser au niveau ministériel les consultations diplomatiques entre le Mali et l’Égypte. Ils ont également donné des instructions à leurs équipes respectives pour dynamiser la coopération dans les domaines économique, commercial et financier.

Soutien égyptien dans le domaine de la santé

Le ministre Abdelatty a annoncé un soutien significatif de l’Égypte à l’hôpital Mère-Enfant du Mali, notamment par l’approvisionnement en médicaments égyptiens de qualité à des prix avantageux. Ce partenariat vise également à établir, à terme, une industrie pharmaceutique au Mali, renforçant ainsi l’autonomie sanitaire du pays.

Coopération militaire et sécuritaire

Dans un contexte régional marqué par l’insécurité, les deux parties ont exprimé leur volonté d’élargir leur coopération militaire au domaine sécuritaire. L’accent sera mis sur la lutte contre le terrorisme, notamment par le démantèlement des idéologies radicales et de l’intégrisme religieux.

Une visite prochaine à Bamako

Pour conclure, le ministre égyptien a accepté l’invitation de son homologue malien à effectuer une visite d’amitié et de travail à Bamako, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

Mali: Alexandre Novak en visite officielle pour renforcer les relations Russo-Maliennes

Le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, est attendu ce jeudi 28 novembre 2024 à Bamako, capitale du Mali, dans le cadre d’une visite officielle. À la tête d’une délégation de haut niveau, cette mission vise à renforcer les liens de coopération entre les deux pays, notamment dans les secteurs technique, agricole et économique.

Selon une source gouvernementale malienne, cette visite comprend des discussions stratégiques avec le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, ainsi qu’avec le chef du gouvernement.

Une délégation variée et stratégique

La délégation russe inclura des membres du gouvernement, des parlementaires et des acteurs du secteur privé. En outre, une délégation de Rosatom, l’agence russe spécialisée dans l’énergie nucléaire, dirigée par Belan Khamchiev, participera également aux échanges. Cette présence souligne l’intérêt croissant de la Russie pour les collaborations technologiques et environnementales avec le Mali.

Ce déplacement marque une nouvelle étape dans le partenariat renforcé entre Moscou et Bamako, notamment dans un contexte de repositionnement géopolitique de l’Afrique sur l’échiquier international.

Mali : la belgique débloque 3 millions d’euros

Le Royaume de Belgique a décidé de renforcer son soutien humanitaire au Mali en allouant 3 millions d’euros (environ 2 milliards de FCFA) à travers le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette contribution vise à soutenir les populations vulnérables du pays confrontées à des crises alimentaires et humanitaires.

Cérémonie de reconnaissance

Le mardi 26 novembre 2024, une cérémonie a été organisée par le PAM au Commissariat à la Sécurité Alimentairepour marquer cette initiative. Lors de cet événement, des responsables ont exprimé leur gratitude envers la Belgique pour son aide précieuse dans la lutte contre l’insécurité alimentaire au Mali, un pays confronté à de multiples défis humanitaires.

Un soutien crucial pour le Mali

Cette aide intervient dans un contexte où la situation humanitaire au Mali demeure préoccupante, avec des millions de personnes ayant besoin d’assistance alimentaire. La Belgique, à travers le PAM, s’engage à améliorer les conditions de vie des populations les plus touchées par les crises, notamment les déplacés internes, les communautés vulnérables et les enfants.

Cette contribution de 3 millions d’euros permettra de financer des projets d’urgence et des initiatives de renforcement de la sécurité alimentaire dans les zones les plus affectées. Le PAM continue de jouer un rôle essentiel dans la distribution de l’aide, en collaboration avec les autorités locales et les organisations partenaires.

Mali : Abdoulaye Maïga annonce une continuité stratégique avec une réorientation technique

Le nouveau Premier ministre malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a affirmé son engagement envers la vision de Mali Kura lors d’une rencontre avec les membres des cabinets de la Primature, ce lundi 25 novembre 2024.

Une continuité dans la vision avec une adaptation technique

S’exprimant au nom du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, Abdoulaye Maïga a souligné que son gouvernement poursuivra les efforts déjà engagés tout en apportant des ajustements.

« Notre engagement pour le Mali est le même. Il n’y aura pas de changement de cap, mais une réorientation technique. L’essentiel, c’est de maintenir la même vision pour atteindre les objectifs de réalisation de la vision du chef de l’État, celle du Mali Kura », a-t-il déclaré.

Reconnaissance des efforts passés

Abdoulaye Maïga a profité de cette occasion pour remercier les membres des cabinets civil et de défense pour leur travail sous le mandat du Premier ministre sortant, Dr Choguel Kokalla Maïga. Il a souligné leur contribution aux progrès réalisés au cours de la transition en cours.

Un cadre de travail renforcé

Les membres présents à cette prise de contact comprenaient des conseillers spéciaux, conseillers techniques, chargés de mission, ainsi que des responsables des cabinets civil et militaire. Ce rassemblement visait à établir une collaboration renforcée pour la poursuite des objectifs de la transition.

Mali : Abdoulaye Maïga prend officiellement les rênes de la Primature malienne

Le général de division Abdoulaye Maïga a officiellement succédé à Choguel Kokalla Maïga ce vendredi 22 novembre 2024 lors d’une cérémonie de passation de service tenue à la Primature malienne. Cet événement marque un nouveau chapitre dans la gouvernance du Mali, après le limogeage de Choguel Maïga le 20 novembre.

La cérémonie, organisée en présence de Youssouf Sanogo, directeur de cabinet adjoint par intérim, a été décrite par la Primature comme empreinte de respect et de cordialité. Lors de son intervention, Choguel Kokalla Maïga a exprimé sa gratitude et ses vœux de réussite à son successeur :

« Vous connaissez déjà le fonctionnement de la machine. Je vous remercie et vous souhaite bon courage. »

Abdoulaye Maïga, désormais chef du gouvernement, a accompagné son prédécesseur à son départ dans une ambiance qualifiée de chaleureuse par la Primature.

Le limogeage de Choguel Kokalla Maïga a été décidé après des déclarations controversées sur la gestion de la transition malienne, suscitant des manifestations d’organisations de la société civile, qui avaient réclamé sa démission dès le 19 novembre.

Mali: Assimi Goïta nomme Abdoulaye Maïga premier ministre du Mali

Le président de la transition malienne, le général d’armée Assimi Goïta, a officiellement désigné le général de division Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre du nouveau gouvernement de transition.

À 43 ans, Abdoulaye Maïga incarne la rigueur, la compétence et l’expérience nécessaires pour diriger le pays dans une période cruciale de son histoire politique. Ancien ministre de l’Administration territoriale, il s’est distingué par sa capacité à dialoguer avec les acteurs politiques et à préparer les bases pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Un parcours remarquable

Avec une solide formation militaire et académique, Abdoulaye Maïga est diplômé en droit international, sécurité internationale, et diplomatie, ayant étudié à Alger, Paris, Lyon, et Évry. Il a également travaillé sur une thèse portant sur la crédibilité de la Cédéao en matière de maintien de la paix, confirmant son expertise sur les crises régionales.

Sur le plan international, il a acquis une riche expérience au sein de la Cédéao, de l’Union africaine et de la Monusco(Mission des Nations Unies en RDC), en se concentrant sur les questions sécuritaires et la lutte contre le terrorisme.

Un leader pour la transition

Reconnu pour son efficacité et sa vision stratégique, Abdoulaye Maïga devient un acteur central pour conduire le Malivers une transition réussie. Son approche pragmatique et son sens du dialogue sont des atouts majeurs pour restaurer la stabilité politique, garantir la sécurité et répondre aux attentes des citoyens maliens.

Ce choix stratégique du président Assimi Goïta reflète une volonté de renforcer les efforts vers une transition apaisée et un avenir plus prospère pour le Mali.

Niger : Un Soutien de 511 Millions $ de la BAD pour Transformer l’Avenir du Pays en 2025

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé un investissement stratégique de 511 millions de dollars américains (plus de 312 milliards de francs CFA) pour le Niger, prévu en 2025. Cette somme colossale vise à stimuler des secteurs clés du développement tels que l’éducation, la santé et l’agriculture, tout en renforçant l’accès à l’eau potable et en soutenant la gestion des catastrophes naturelles.

Ce plan de financement, annoncé par Lamin Barroco, le directeur général de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, lors de sa rencontre avec le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, représente un soutien sans précédent pour le pays. L’objectif est de propulser le Niger vers une plus grande résilience, notamment dans les domaines de l’agriculture durable, de l’accès aux soins de santé de qualité et de l’amélioration de l’éducation.

Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de la BAD pour le développement du continent, en ciblant les besoins fondamentaux pour un impact durable. Le gouvernement nigérien, reconnaissant de cette contribution significative, espère voir des résultats concrets dans l’élévation du niveau de vie et la croissance économique.

Sécurité Renforcée au Sahel : Assimi GOÏTA Mobilise les Chefs d’État-Major pour une Offensive Conjointe contre le Terrorisme

Dans une démarche sans précédent pour renforcer la sécurité régionale au Sahel, le Président de la Transition malien et chef de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a accueilli ce 6 novembre 2024 les Chefs d’État-Major des trois nations membres de l’AES : le Mali, le Burkina Faso, et le Niger. Cette rencontre stratégique, qui s’est déroulée au palais de Koulouba, marque une nouvelle étape dans l’engagement collectif des États sahéliens à lutter efficacement contre le terrorisme.

Cette audience a suivi la validation d’un plan d’action ambitieux pour le pilier défense et sécurité, élaboré par un comité d’experts. Ce plan, adopté par les chefs d’État-Major des trois pays, prévoit une coordination accrue pour combattre les menaces sécuritaires pesant sur la région. Le Général Moussa Saloua Barmou, Chef d’État-Major du Niger, a précisé que cette réunion vise à affiner les stratégies pour les opérations conjointes et la coopération militaire, assurant ainsi une exécution efficace des missions sur le terrain.

L’AES, dans ce contexte, s’affirme comme un acteur majeur pour la stabilité régionale, redoublant d’efforts pour sécuriser le Sahel face aux groupes terroristes. Cette initiative de collaboration militaire témoigne de l’engagement de ces États à construire un Sahel plus sûr, garantissant la paix et la sécurité pour leurs populations.

Vague de Départs Annoncés de la CEDEAO : Un Bloc Régional en Crise?

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) traverse une crise de confiance sans précédent. De nombreux pays, dont le Burkina Faso, le Niger et le Mali, ont récemment exprimé leur volonté de quitter l’organisation. Cette dynamique de rupture a été confirmée par Aliou Tounkara, parlementaire malien et chef de la Maison russe au Mali, en marge de la réunion annuelle du Club Valdaï en Russie. Selon lui, l’inefficacité de la CEDEAO est telle qu’elle « ne peut plus se justifier » en tant que bloc régional efficace pour ses membres.

La situation a dégénéré en janvier dernier, lorsque le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont officiellement annoncé leur retrait de la CEDEAO, accusant l’organisation d’être devenue une menace pour ses propres États membres. Cette décision est intervenue après que la CEDEAO a imposé des sanctions contre ces pays, notamment dans le cadre des récentes tensions politiques et militaires. La communauté régionale avait même proposé un plan d’intervention militaire au Niger, provoquant un mécontentement général parmi les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La montée des tensions autour de l’efficacité de la CEDEAO reflète un malaise profond quant à la gestion de la sécurité, de la politique et de l’économie régionale. Cette remise en question du rôle de l’organisation laisse entrevoir un avenir incertain pour ce bloc régional, autrefois considéré comme un pilier de la coopération ouest-africaine.

Abdoulaye Diop reçoit Emanuela Claudia Del Re pour une audience d’adieux au Mali

Lundi 28 octobre 2024, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, SEM Abdoulaye Diop, a accordé une audience d’adieux à Mme Emanuela Claudia Del Re, Représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, marquant la fin de sa mission. Cet entretien a permis aux deux responsables de revenir sur les défis majeurs auxquels fait face le Sahel, notamment les enjeux sécuritaires, politiques et socio-économiques, qui impactent profondément la région et ses populations.

Durant leur échange, M. Diop et Mme Del Re ont abordé les initiatives bilatérales en matière d’aide humanitaire et de développement, destinées à améliorer les conditions de vie des habitants du Sahel. Les deux parties ont souligné l’importance de respecter les principes régissant les actions publiques au Mali, rappelant que ces efforts doivent être guidés par un engagement sincère envers les besoins locaux.

Dans un climat de respect mutuel, M. Diop et Mme Del Re ont également insisté sur la nécessité d’un dialogue politique franc et durable entre le Mali et l’Union Européenne. Cet engagement commun vise à renforcer une coopération solide, fondée sur des intérêts partagés, pour faire face aux défis actuels et futurs de la région.

Emmanuel Macron en visite officielle au Maroc

Le président français Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte Macron, est arrivé lundi après-midi à Rabat, au Maroc, pour une visite officielle de trois jours. Ils ont été chaleureusement accueillis à l’aéroport Rabat-Salé par le Roi Mohammed VI aux alentours de 17h30 (16h30 GMT), marquant ainsi le début de cette visite placée sous le signe de la coopération bilatérale.

Mardi, Emmanuel Macron s’adressera au Parlement marocain lors d’une session commune prévue à 11h00 (10h00 GMT). Ce discours, très attendu, devrait aborder des sujets cruciaux tels que les relations diplomatiques entre la France et le Maroc, la coopération économique, ainsi que des questions régionales d’importance stratégique.

Cette visite symbolise un rapprochement entre les deux nations, renforçant les liens historiques qui les unissent et ouvrant de nouvelles perspectives de collaboration.

Le Niger et l’Algérie Dévoilent de Nouveaux Projets Stratégiques

Le Niger et l’Algérie franchissent une nouvelle étape dans leur partenariat en s’engageant à concrétiser des projets ambitieux d’ici fin 2024. Lors d’une rencontre décisive entre Toumba Mohamed, Ministre d’État nigérien chargé de l’Intérieur, et une délégation algérienne, les deux nations ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération bilatérale. L’Algérie, acteur clé dans la région, s’apprête à financer plusieurs projets qui consolideront les liens historiques entre les deux pays.

Les discussions ont également abordé la situation sécuritaire au Sahel, une priorité commune, ainsi que le rôle croissant de l’Algérie au sein de la Confédération des États du Sahel. Pour sceller cette nouvelle dynamique, les deux parties ont prévu de tenir une session de la grande commission mixte Nigéro-Algérienne en 2025, marquant ainsi un engagement fort pour l’avenir de leur partenariat.

Mali : Assimi Goïta célèbre l’excellence militaire et se hisse au grade de Général d’Armée émonie solennelle à Bamako

Le lundi 21 octobre 2024, une cérémonie prestigieuse s’est tenue à Bamako sous l’égide du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, marquant un moment clé dans l’histoire militaire du Mali. Lors de cet événement exceptionnel, plusieurs officiers de haut rang ont été promus, symbolisant la reconnaissance de leur engagement sans faille au service de la nation.

Sous le regard attentif du Chef Suprême des Armées, des figures emblématiques de la défense malienne ont vu leurs efforts récompensés par des promotions historiques. Parmi eux, Malick Diaw, Sadio Camara, Ismaël Wague, et Modibo Koné ont accédé au prestigieux grade de général de corps d’armée, tandis qu’Abdoulaye Maïga a été nommé général de division. Leurs collègues, Daoud Aly Mohammedine, Abdrahamane Baby, Abdoulaye Cissé, Moussa Moriba Traoré, et Kéba Sangaré, ont également été honorés en recevant le grade de général de division.

Cependant, la surprise majeure de la cérémonie a été la promotion à titre exceptionnel d’Assimi Goïta lui-même, qui a été élevé au rang de Général d’Armée, consolidant ainsi son rôle stratégique à la tête de l’appareil militaire malien. Cet événement illustre non seulement l’importance de la valorisation des compétences militaires, mais également le leadership incontesté du Président de la Transition dans la restructuration des forces armées du Mali.

Cette cérémonie riche en émotions et en symboles a été une véritable célébration de l’excellence et du mérite au sein des forces armées, marquant un nouveau chapitre pour le pays dans sa quête de stabilité et de souveraineté.

Assimi Goïta et les ministres du Commerce de l’AES unissent leurs forces pour dynamiser l’économie sahélienne

Dans un effort pour consolider les liens économiques entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, le Président de la Transition malienne, le Général Assimi Goïta, a rencontré les ministres du Commerce de l’Alliance des États du Sahel (AES) vendredi 18 octobre à Bamako. Cette rencontre stratégique visait à renforcer la coopération économique entre ces trois nations, en conformité avec les directives fixées lors du sommet de l’AES en juillet dernier à Niamey.

Les ministres présents à cette réunion, Moussa Alassane Diallo (Mali), Serge Poda (Burkina Faso) et Seydou Asman (Niger), ont discuté des moyens de coordonner leurs efforts pour stimuler l’économie régionale, en plaçant le secteur privé au cœur des échanges. « Les Chefs d’État de l’AES ont décidé d’adjoindre aux dimensions de défense et de diplomatie, la dimension développement des États du Sahel », a déclaré Serge Poda, soulignant la volonté de créer une véritable synergie pour booster la croissance économique de la région.

Cette initiative s’inscrit dans une série de mesures prises depuis la formation de l’Alliance des États du Sahel en septembre 2023. Quatre mois après sa création, les trois pays membres ont choisi de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), une organisation qu’ils accusent d’être manipulée par des puissances extérieures, notamment la France.

Le sommet de Niamey, en juillet 2024, a marqué une étape clé dans l’évolution de l’AES, transformée en Confédération des États du Sahel, avec l’ambition de se diriger vers une Fédération. Le Général Goïta, désigné président en exercice de cette confédération, a salué l’enthousiasme des ministres du Commerce et les a encouragés à accélérer la mise en œuvre des projets de développement pour le bien-être des populations sahéliennes.

Ce renforcement de la coopération économique est perçu comme une réponse audacieuse aux défis communs auxquels font face les pays du Sahel, et marque un nouveau tournant pour l’avenir de cette région en quête de stabilité et de prospérité.

Assimi Goïta et plusieurs colonels maliens élevés au grade de général : un tournant historique pour l’armée nationale

Lors du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre, une décision majeure a été prise pour l’avenir de l’armée malienne. Le colonel Assimi Goïta, président de la transition et figure emblématique du pays, a été exceptionnellement élevé au grade de général d’armée. Ce nouveau grade symbolise l’importance de son rôle dans la stabilisation du Mali et la reconstruction de son appareil sécuritaire.

Dans le sillage de cette promotion, plusieurs autres officiers de haut rang ont également bénéficié d’une montée en grade. Parmi eux, le colonel Malick Diaw, le colonel Sadio Camara, le colonel-major Ismaël Wagué et le colonel Modibo Koné, qui ont tous été promus généraux de corps d’armée. Ces nominations stratégiques viennent renforcer la structure militaire, alors que le pays est confronté à des défis sécuritaires complexes.

Ces promotions s’inscrivent dans une volonté claire des autorités de moderniser l’armée malienne et de réaffirmer leur engagement à assurer la sécurité du territoire face aux menaces croissantes. Elles témoignent également de la confiance placée dans ces hauts responsables pour mener à bien les réformes nécessaires à la réorganisation de l’appareil sécuritaire national.

Passeport biométrique de l’AES : Les experts se réunissent à Bamako pour une avancée historique

Mercredi 2 octobre 2024, Bamako a accueilli une réunion cruciale des experts des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Au cœur des discussions, la finalisation du projet ambitieux de mise en circulation du passeport biométrique, une initiative annoncée par le président en exercice de la Confédération, le Colonel Assimi Goïta.

Ce nouveau passeport biométrique, qui marque une avancée significative pour l’intégration régionale, est conçu pour faciliter la mobilité des citoyens à travers les pays membres de l’AES tout en renforçant les mesures de sécurité. L’objectif de ce document est double : simplifier les déplacements transfrontaliers dans un espace de coopération renforcée et contribuer à la lutte contre la fraude documentaire et les menaces sécuritaires dans la région du Sahel.

Au cours de cette rencontre de haut niveau à Bamako, les experts ont planché sur les détails techniques et administratifs liés à la mise en œuvre du passeport. Une initiative saluée comme un symbole de l’unité des pays membres face aux défis sécuritaires et économiques communs. Ce passeport biométrique se veut une réponse moderne à ces enjeux, permettant aux citoyens de voyager plus facilement et en toute sécurité à l’intérieur de l’espace AES.

Le Colonel Assimi Goïta, fervent défenseur de ce projet, avait souligné dans un discours récent l’importance de renforcer les liens entre les États membres, tant sur le plan économique que sécuritaire. « Ce passeport est un pas de plus vers une plus grande unité régionale. Il renforcera non seulement les échanges entre nos populations, mais il servira aussi de rempart contre les menaces qui pèsent sur notre région », a-t-il déclaré.

L’Alliance des États du Sahel, un regroupement formé pour promouvoir la coopération entre les pays de la région, voit dans ce projet une occasion de consolider la solidarité entre ses membres tout en répondant aux besoins de leurs populations. La mise en circulation du passeport biométrique est prévue pour le premier semestre de 2025, et son introduction est attendue avec impatience par les citoyens de l’AES.

Gazoduc Transsaharien : L’Algérie et le Niger relancent le projet stratégique pour l’Afrique

Le projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP), l’une des initiatives les plus ambitieuses pour relier les ressources énergétiques de l’Afrique à l’Europe, a reçu un nouvel élan lors d’une rencontre clé entre l’Algérie et le Niger. Le 29 septembre 2024, à Alger, le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, a échangé avec son homologue nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, sur les moyens d’accélérer la réalisation de ce projet stratégique.

Cette infrastructure, qui s’étend sur des milliers de kilomètres à travers le Sahara, vise à transporter le gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie. Lors de cette réunion, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à mener à bien ce projet crucial pour le développement économique de la région. En plus du gazoduc, les ministres ont exploré de nouvelles opportunités de coopération dans les secteurs du raffinage, de la pétrochimie et de l’électricité, renforçant ainsi les liens énergétiques entre Alger et Niamey.

Le Gazoduc Transsaharien représente une réponse aux défis énergétiques mondiaux tout en offrant des perspectives de croissance pour les économies africaines. Avec cette relance, le projet pourrait entrer dans une phase décisive de mise en œuvre.

Renforcement des liens : Abdoulaye Diop et Sergueï Lavrov discutent d’un partenariat stratégique à l’ONU

Le jeudi 26 septembre 2024, dans le cadre de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Son Excellence Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali , a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Excellence Monsieur Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

Cette rencontre a été l’occasion pour les deux Ministres de passer en revue les axes prioritaires du partenariat stratégique entre le Mali et la Russie. Ils ont souligné l’importance de renforcer la coopération économique et commerciale, en mettant l’accent sur le besoin d’élever ces échanges au même niveau que les excellentes relations politiques qui unissent les deux nations.

Les discussions ont également porté sur des enjeux sous-régionaux et multilatéraux d’intérêt commun, illustrant la volonté des deux pays de travailler ensemble sur des questions globales. À cette occasion, le Ministre Diop a confirmé sa participation à la Conférence ministérielle de Sotchi, prévue pour novembre 2024, afin d’approfondir encore les relations d’amitié et de coopération bilatérale.

En conclusion de leur entretien, les deux Ministres ont signé une Déclaration conjointe relative à l’espace extra-atmosphérique, un geste symbolique qui témoigne de la convergence politique entre ces deux pays amis et de leur engagement à collaborer sur des sujets d’importance mondiale.

Vers une paix durable : le Mali plaide pour des réformes au Conseil de sécurité lors de la réunion ministérielle à New York

New York, le 26 septembre 2024.

•Monsieur le Président ;
•Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Je voudrais tout d’abord vous réitérer le plein soutien du Mali dans l’exercice de votre mandat à la présidence de la Commission de Consolidation de la Paix et saluer les progrès accomplis par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF) à travers le monde depuis sa création.

Le Mali se réjouit de participer à cette rencontre ministérielle consacrée à l’examen de la révision de l’architecture de la paix 2025 et au Sommet de l’Avenir.

Sur la réforme de l’architecture de la paix, le Mali réitère son soutien à la demande légitime du Continent africain en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, afin de le rendre plus démocratique, plus légitime, en cohérence avec les mutations intervenues depuis 1945. Nous demandons que la communauté internationale soit plus vigilante dans le Sahel, afin que cessent les manœuvres et les ingérences visant à alimenter le terrorisme, au détriment de la stabilité de nos États.

Nous apprécions à sa juste valeur l’appui du Fonds de Consolidation de la Paix qui intervient au Mali depuis 2014 pour accompagner les efforts du Gouvernement dans le cadre de la stabilisation et du relèvement de notre pays, à travers notamment le financement des projets destinés aux communautés vulnérables dans toutes les régions du Mali.

Au cours du cycle actuel d’éligibilité 2019-2024, le PBF a continué ses investissements dans des domaines clés, notamment la paix, la réconciliation et la cohésion sociale, la prévention des conflits, la justice et la lutte contre l’impunité, ainsi que le renforcement de capacités des jeunes et des femmes.

Je tiens à saluer la clairvoyance de l’Assemblée générale qui a décidé de consacrer désormais une part du budget ordinaire des Nations Unies au financement du Fonds de consolidation de la paix. Cette mesure permet de garantir un minimum de prévisibilité du financement du PBF.

Le Mali mesure la responsabilité qui accompagne notre sélection comme bénéficiaire, avec quatre autres pays, de 10 millions de dollars chacun au titre de ce financement issu des contributions statutaires des États membres des Nations Unies.

La pérennisation et l’extension de cette opportunité à d’autres États permettront d’atteindre avec plus d’efficacité, notre objectif commun de consolidation de la paix à travers le monde.

Pour terminer, je voudrais remercier le système des Nations Unies pour son appui multiforme aux efforts du Gouvernement du Mali, notamment en faveur des populations affectées par la crise.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Abdellatif Hammouchi aux Émirats : Une collaboration sécuritaire renforcée pour un avenir commun

Le 26 septembre 2024, Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sécurité nationale et de la surveillance du territoire du Maroc, a conclu sa visite officielle aux Émirats arabes unis (EAU) avec une série d’avancées stratégiques dans le renforcement de la coopération bilatérale en matière de sécurité. Au cœur de cette visite, l’approfondissement des relations entre les deux nations et l’exploration des solutions techniques et technologiques de la police d’Abou Dhabi.

Accueilli par de hautes personnalités émiraties, dont le général de division Faris Khalaf Al Mazrouei et le président d’Interpol Ahmed Nasser Al-Risi, Hammouchi a supervisé des démonstrations innovantes des dernières technologies de sécurité, y compris des simulations réalisées dans la « Safe City » d’Abou Dhabi, un projet phare utilisant l’intelligence artificielle pour améliorer la sécurité et la circulation.

Cette rencontre a permis de poser les bases d’une coopération sécuritaire renforcée. Un mémorandum d’entente a été signé entre la DGST et l’Académie des sciences policières de sécurité Saif Bin Zayed, visant à échanger des connaissances, organiser des formations conjointes et développer des stratégies de lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme. Cette initiative s’inscrit dans une volonté commune d’élargir les collaborations sécuritaires internationales, en lien avec Interpol, et de mettre l’accent sur la cybersécurité.

Au-delà des démonstrations technologiques, cette visite souligne l’importance croissante des relations diplomatiques entre le Maroc et les Émirats arabes unis, axées sur des objectifs communs en matière de sécurité régionale et de lutte contre les menaces globales.

La CEDEAO condamne fermement les attaques terroristes à Bamako et réaffirme son engagement pour la paix en Afrique de l’Ouest

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, ce mercredi 18 septembre 2024, sa profonde consternation face aux attaques terroristes qui ont ciblé des installations militaires à Bamako, au Mali, la veille. Ces attaques, survenues le mardi 17 septembre 2024, ont causé des pertes en vies humaines ainsi que de nombreux dégâts matériels.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a fermement condamné ces actes terroristes qui menacent la paix et la sécurité non seulement du Mali, mais aussi de l’ensemble de la région ouest-africaine. L’organisation a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement malien, aux familles des victimes et à toute la population malienne, profondément touchée par ces événements tragiques.

Réaffirmant son engagement indéfectible en faveur de la paix, la CEDEAO a rappelé qu’elle soutenait toutes les initiatives visant à promouvoir la sécurité et la stabilité dans la sous-région. Cette condamnation intervient alors que la communauté internationale redouble d’efforts pour contrer la montée de la violence terroriste en Afrique de l’Ouest.

Les États-Unis condamnent fermement l’attaque à Bamako et réaffirment leur soutien au Mali

Le gouvernement américain a vivement réagi à l’attaque armée survenue à Bamako le 17 septembre, exprimant sa profonde tristesse et son indignation face à cet acte qu’il qualifie de « lâche et barbare ». Dans un communiqué officiel, les États-Unis ont condamné fermement cette violence tout en exprimant leur solidarité avec le peuple malien en cette période de deuil.

Présentant leurs condoléances au gouvernement du Mali, aux familles des victimes ainsi qu’à l’ensemble de la population malienne, les États-Unis ont également adressé leurs vœux de prompt rétablissement aux blessés. Washington a réaffirmé son engagement à soutenir le Mali dans sa quête de stabilité et de paix, soulignant l’importance de renforcer la coopération pour lutter contre le terrorisme et la violence dans la région.

Cet acte de solidarité intervient à un moment critique pour le Mali, qui continue de faire face à des défis sécuritaires majeurs. Les États-Unis, par cette prise de position, renforcent leurs liens avec le pays et leur volonté d’œuvrer pour un avenir plus sûr pour la population malienne.

Vers une Fédération Sahelienne : Les Ministres des Affaires étrangères de l’AES réunis à Bamako pour renforcer l’intégration

Le 16 septembre 2024 à Bamako, s’est tenue la première réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES), marquant une étape cruciale dans l’intégration régionale entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Sous la présidence d’Abdoulaye Diop, Ministre malien des Affaires étrangères, les représentants de ces pays ont réaffirmé leur engagement pour une intégration socio-économique renforcée et une prospérité partagée au sein de l’AES.

Cette rencontre symbolique coïncide avec le premier anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma, instituant l’AES le 6 juillet 2024 à Niamey. Les Ministres, Karamoko Jean Marie Traoré (Burkina Faso), Bakary Yaou Sangaré (Niger), et Abdoulaye Diop (Mali), ont salué la vision de leurs chefs d’État, Colonel Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, et Abdourahamane Tiani, pour placer les aspirations de leurs peuples au cœur de cette initiative.

Au-delà de la célébration, les discussions ont abordé des sujets clés, notamment la mise en œuvre des décisions du Sommet de Niamey, l’élaboration d’un cadre de coordination diplomatique et l’actualisation de la feuille de route de la Confédération. L’objectif ultime de cette intégration est de former une Fédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Par ailleurs, les Ministres ont fermement condamné l’ingérence d’États étrangers dans les affaires de la région, dénonçant notamment le soutien public de l’Ukraine aux groupes terroristes impliqués dans l’attaque de Tinzawatène, au Mali. Cette condamnation marque une volonté unanime de renforcer la sécurité dans la région.

Les travaux ont permis d’identifier les actions diplomatiques essentielles pour concrétiser la feuille de route de l’AES et promouvoir une coopération continue entre les trois pays.

Assimi Goïta célèbre le premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel et annonce de nouvelles initiatives

Le 15 septembre 2024 marque le premier anniversaire de la signature de la Charte fondatrice de l’Alliance des États du Sahel (AES), une coalition unissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger. À cette occasion, le président en exercice de l’AES, le Colonel Assimi Goïta, a livré un discours dans lequel il a souligné les succès remportés par l’alliance dans la lutte contre le terrorisme, tout en présentant les nouveaux objectifs de développement et d’intégration de la région.

Le Colonel Goïta a mis en avant les victoires significatives des forces armées des trois pays membres contre les groupes terroristes, assurant une plus grande sécurité pour les populations du Sahel. Il a également insisté sur les deux autres piliers de l’AES : la diplomatie et le développement. L’alliance, selon lui, reste ouverte à des partenariats avec d’autres pays de la sous-région, en respectant la souveraineté et le principe de non-ingérence.

Parmi les initiatives clés dévoilées, l’AES prévoit de créer une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation pour soutenir le développement économique de la région. Un nouveau passeport biométrique sera bientôt mis en circulation, facilitant la libre circulation des biens et des personnes. En outre, une chaîne d’information commune sera lancée pour une diffusion coordonnée des informations des trois pays.

Assimi Goïta a conclu en affirmant que l’AES est avant tout une alliance des peuples, visant à protéger les populations et à améliorer leur bien-être, tout en s’engageant à faire du Sahel un espace de paix durable.