RCA : l’armée met en déroute des hommes armés

Les autorités administratives et sécuritaires rapportent que les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont repoussé une bande de personnes armées au village Yawa dans commune de Boganda.

 

D’après les premières informations, ces hommes armés auraient tenté d’attaquer une base des FACA au village Yawa dans commune de Boganda. La scène s’est déroulée le vendredi 25 août 2023, apprend-on. Le maire de Boganda, Mathieu Kotamandjia corrobore cette version, note 236 News: « ces bandits armés ont tenté d’attaquer les positions des FACA basées ».

La réponse des éléments des Forces Armées Centrafricaines a été disproportionnée et ces criminels patentés ont pris leurs jambes au cou, poursuit la même source.

Suite aux évènements, les autorités locales ont lancé un appel aux autorités centraux de renforcer la position des éléments des Forces de Défense et de Sécurité dans la localité afin de mettre hors d’état de nuire ces ‘’démons de la mort’’ afin de permettre à la population de vaquer librement à leurs occupations.

RCA : incursion des hommes armés dans les villages périphéries de Mbrés

La peur s’empare de la population à cause des rumeurs persistantes de l’incursion imminente des rebelles dans la ville et sa périphérie.

 

Depuis une semaine, à Mbrés, chef-lieu de l’une des six sous-préfectures de Nana-Gribizi, c’est l’inquiétude qui domine.

Le contexte sécuritaire dans la Nana-Gribizi n’est plus favorable aux activités agricoles. Les ménages ne peuvent cultiver que les champs qui se trouvent aux environs de leur habitation qui, pour  la plupart de cas, ont de superficie réduite. À Mbrés, dans les villages et périphéries,  la situation est plus grave. En plus des activités champêtres réduites,  à cause de l’insécurité, on signale une recrudescence des cas de braquage.

Pendant ce temps, une partie des habitants, apeurée, a pris le chemin de brousse pour s’échapper aux assaillants, tandis que les autres préfèrent se retrancher dans des villes voisines.

RCA : des hommes armés enlèvent 7 travailleurs humanitaires dans le nord-ouest

Sept employés  d’organisation internationale médecin du monde ont été enlevés mardi 5 octobre dans la localité de Batangafo par des hommes armés non identifiés.

 

Le kidnapping est survenu le mardi 5 octobre sur l’axe Bouca Batangafo, plus précisément au village Ngatoua. Sept humanitaires ont été enlevés par des hommes armés non identifiés.

Parmi les sept travailleurs humanitaires enlevés, cinq ont été libérés le même jour vers 21 heures locales. Les deux autres sont encore entre les mains de leurs ravisseurs.  D’après une source humanitaire, les ravisseurs ont aussi enlevé l’un des véhicules humanitaires au bord desquels ces humanitaires ont été kidnappés.

Notons que les régions du Nord et du nord-ouest  de la République centrafricaine sont toujours en proie à l’instabilité due à la présence d’hommes armés. La préfecture de l’Ouham-Fafa n’est pas à l’abri de cette situation. L’année dernière, dans la même localité, six agents de l’ONG humanitaire DRC avaient été kidnappés  par des bandits armés.

Ce kidnapping vient ainsi amplifier l’inquiétude de la population civile qui de jour en jour est terrorisée par la présence des hommes armés non identifiés  dans la localité.

RCA : une accompagnante de patients tuée par des hommes armés

Celle-ci a trouvé la mort dans une embuscade tendue par des hommes armés lors d’un transfert de patients vers une structure médicale de référence.

 

Une accompagnante de patients tombée dans une embuscade tendue par des hommes armés lors d’un transfert de patients vers une structure médicale de référence le 24 juin à Batangafo dans le nord-ouest du pays. Deux autres patients et un agent humanitaire ont été blessés lors de cette attaque. Une situation que condamne fermement Denise Brown, Coordonnatrice Humanitaire pour la République centrafricaine.

« Cette attaque est inacceptable, d’autant plus que les agents humanitaires répondaient aux besoins des personnes en détresse et ont été attaqués dans l’exercice de leur mission strictement humanitaire. Les humanitaires sont neutres et les attaquer est plus que criminel et nuit à la population. Je présente mes condoléances à la famille de la victime, à ses proches et témoigne toute ma compassion à Médecins sans frontières (MSF). Les civils et le personnel humanitaire doivent être respectés et protégés », a déclaré la Coordinatrice Humanitaire.

Pendant leur déplacement, les agents humanitaires étaient clairement identifiés selon la pratique habituelle de la communauté humanitaire. Les attaques contre les civils et les humanitaires se sont généralisés à partir de la fin 2020, accompagnées de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment des tueries, pillages, attaques contre les structures sanitaires, déplacements forcés et occupations d’écoles. 727 000 personnes sont actuellement déplacées dans le pays, niveau jamais atteint depuis 2014. Cette flambée de violence a également exacerbé les besoins humanitaires auxquels les humanitaires se dévouent à répondre dans des conditions extrêmement difficiles.

« Chaque fois que les humanitaires sont attaqués, ce sont des millions de personnes vulnérables qui voient leur survie menacée en cas de retrait ou de suspension d’activités suite à l’insécurité » a expliqué Mme Denise Brown.

En 2020, la Centrafrique était le pays le plus dangereux pour le personnel humanitaire dans le monde. Cette année, la situation ne présage malheureusement pas d’amélioration. Au 31 mai, 229 incidents ont affecté les humanitaires soit au moins un incident chaque jour qui passe, dont un décès et 11 blessés.

RCA : assassinat d’un présumé élément de la garde rapprochée du chef de l’Etat

Son  corps sans vie a été retrouvé non loin de son domicile au quartier Gbaloko, situé au PK13 sur la route de Boali.

L’identité de la victime n’a pas été dévoilée  par la police judiciaire, mais tout porte à croire qu’elle avait été enlevée par des inconnus, puis assassinée quelques heures plus tard. Son  corps sans vie a été retrouvé non loin de son domicile au quartier Gbaloko, situé au PK13 sur la route de Boali.

La victime serait un élément de la sécurité rapprochée du Président de la République.

« C’est une dame. Elle a récemment été incorporée dans la garde présidentielle avant d’intégrer le cercle fermé de la sécurité rapprochée du chef de l’État », a déclaré un habitant ‘Etade Gbaloko joint au téléphone.

Selon des témoins, elle aurait été enlevée à son domicile du quartier Gbaloko dans la nuit du samedi à dimanche 3 janvier par des hommes inconnus. Malheureusement, quelques heures plus tard, son corps sans vie, décapité, a été retrouvé  non loin de son domicile par sa famille.. D’ores et déjà, des voix s’élèvent pour indexer les miliciens Anti-Balaka, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui vient par ailleurs d’occuper cette semaine les localités de Bagandou et de SCAD, situées dans la préfecture de la Lobaye.

Selon des sources judiciaires, une enquête a été ouverte, et les auteurs de cet assassinat odieux seraient activement recherchés par les enquêteurs.

Il y’a lieu de noter que le dimanche 3 janvier,  Monsieur Delphin Dothé, un candidat du parti KNK dans la circonscription de Damara, avait été assassiné dans les même circonstances par des inconnus. Les proches accusaient  la milice du pouvoir « Les Requins ».

RCA-Nord : des hommes armés braquent l’ONG internationale Warchildren

Plusieurs matériels ont été emportés par les assaillants, identifiés comme des combattants rebelles du FPRC, selon plusieurs sources sécuritaires locales.

Les faits se sont produits dans la nuit du dimanche à lundi 23 mars 2020 à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran,  au nord de la République centrafricaine.

Dans la nuit du dimanche à lundi 23 mars, aux environs de 24 heures, un groupe des assaillants, lourdement armé, ont fait leur apparition par effraction dans les locaux de l’ONG internationale Warchildren avant d’emporter des matériels informatiques et bureautiques.

Les assaillants, dont les identités n’ont pas été dévoilées, seraient des combattants rebelles du FPRC, dirigé par le général Noureddine Adan, selon plusieurs sources sécuritaires locales interrogées par CNC.

Justement, du côté du FPRC, on veut à tout prix montrer aux yeux du monde que la situation est maîtrisée, et que la paix est revenue à Ndélé.

Selon l’État-major du FPRC à Ndélé, il est temps que chacun rentre chez soi. La paix est déjà revenue, a-t-il ajouté. Mais du côté des déplacés, l’annonce de leur retour à la maison ne passe pas. Certains redoutent des représailles une fois rentrées.

Cependant, depuis lundi dernier, certains éléments du FPRC ont mené des opérations d’intimidation, avec leurs armes, dans le camp des déplacés situé devant la base de la Minusca proche de l’aéroport. Plusieurs points de vente dans le camp ont été fermés par force, et certains déplacés ont été contraints de rentrer à la maison sous pression du FPRC.

Du côté des humanitaires, le PAM (Programme alimentaire mondial), et le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) ont déployé sur place des vivres et des kits de premier secours aux déplacés de Ndélé fuyant les violences des groupes armés.

Selon les informations du CNC, un conducteur de PAM, de l’ethnie Goula, au volant d’un camion transportant des vivres à destination de Ndélé, avait été kidnappé à Kaga-Bandoro, le vendredi dernier, par des hommes lourdement armés, identifiés comme des combattants du MPC de Mahamat Al-Khatim.

On ignore les raisons de ce rapt spectaculaire, mais certains témoins parlent des représailles liées au conflit entre le FPRC et le RPRC dans les localités de Ndélé, ayant abouti à la signature d’un accord de cessation des hostilités la semaine dernière à Bria entre les groupes armés issus de l’ex-coalition Seleka.

À Ndélé, une source au sein de l’État-major du FPRC, interrogé par CNC, indique que les caisses de fonctionnement de son mouvement sont vides depuis le déclenchement des hostilités avec le RPRC à Ndélé. Il est donc nécessaire que les déplacés reviennent chez eux, et que les activités commerciales redémarrent pour que les taxes rentrent dans les caisses, a-t-elle ajouté.

Dans le camp des déplacés, certains Goula dont les habitations ont été complètement incendiées ont refusé catégoriquement de rentrer. Ils préfèrent se loger dans le camp que dans les quartiers moins sécurisés, selon leur propre terme.