Depuis décembre 2019, les agents de plantation des palmiers à huile, peinent à être rémunérés. Ils revendiquent 24 mois d’arriérés d’indemnités.
Confrontés à d’énormes difficultés le personnel de la Centrapalm lance un cri d’alerte. Ils réclament au gouvernement, le versement de leurs deux années d’indemnités, qui s’élèvent à 37 millions de francs CFA. Leurs tâches consistent entre autres, à nettoyer la palmeraie, de sécuriser l’usine et d’entretenir les logements.
« Notre situation actuelle est très déplorable. Nous avons fait des efforts pour maintenir les structures en état. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est le règlement de nos 24 mois d’arriérés d’indemnités. L’ensemble du personnel du service minimum attend du gouvernement le versement de la totalité pour passer le service au futur preneur », s’indigne Joseph Bambia, ancien chef du personnel.
En guise d’apaisement, le ministre contrôleur des sociétés parapubliques Roméo Gribingui déclare que : « Je travaille avec le ministre de l’Agriculture pour voir comment nous pouvons trouver un minimum à leur décaisser pour les soulager en attendant le collectif budgétaire.»
Il est à préciser qu’il ne reste que 36 agents sur les 47 de départ sur le site. Les uns sont décédés, les autres malades et incapables de continuer à travailler.