AES : Une Nouvelle Taxe de 0,5% sur les Importations pour Financer l’Intégration Régionale

L’Alliance des États du Sahel (AES) a adopté une nouvelle taxe de 0,5 % sur les importations en provenance de pays tiers. Ce prélèvement, baptisé Prélèvement Confédéral (PC-AES), vise à financer des projets d’intégration et à assurer l’autonomie financière de la confédération.

Comment Fonctionne Cette Taxe ?

Un taux fixe et des exemptions ciblées

La taxe s’applique aux marchandises importées, calculée sur leur valeur en douane selon les règles du GATT. Cependant, certaines catégories sont exemptées, notamment :

• Les produits fabriqués dans un pays membre de l’AES

• Les aides humanitaires

• Les hydrocarbures

• Les effets personnels des voyageurs

• Les dons et les réimportations

Une gestion stricte et transparente

Les fonds collectés seront versés sur un compte spécial sous contrôle des ministres des Finances. Ils financeront en priorité :

• Les projets d’intégration régionale

• La Banque Confédérale d’Investissement

• Les dépenses de fonctionnement des institutions

• Les initiatives de solidarité entre États membres

Un recouvrement rapide et un audit annuel

Les douanes nationales collecteront cette taxe et la reverseront sous 15 jours après chaque mois. Pour garantir la transparence, un cabinet indépendant effectuera un audit annuel.

Une Entrée en Vigueur Immédiate

Cette mesure est en application depuis sa signature le 28 mars 2025.

Quels Impacts pour les Importateurs et les États Membres ?

Les importateurs devront inclure cette taxe dans leurs calculs de coûts. En contrepartie, les États membres bénéficieront de ressources supplémentaires pour financer leur développement. Cette initiative marque un tournant décisif pour renforcer la coopération et l’autonomie économique du Sahel.

L’AES mise sur une gestion rigoureuse et une transparence totale pour garantir le succès de cette nouvelle politique fiscale.

La FBF et SCOOP-CA Burkina mine s’associent pour moderniser le football burkinabè

La Fédération burkinabè de football (FBF) a signé, ce vendredi 28 mars 2025 à Ouagadougou, un partenariat avec SCOOP-CA Burkina mine pour renforcer la visibilité et la gestion du football burkinabè. Cette collaboration vise à moderniser et professionnaliser le secteur en améliorant sa communication et son image auprès des médias et des plateformes digitales.

Un engagement pour le développement du sport

SCOOP-CA Burkina mine s’engage à soutenir les projets d’équipements et de formation de la commission marketing, communication et médias de la FBF. Pour Abdoul Rasaky Kaboré, Directeur général de la société, ce partenariat répond à l’appel du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui encourage la promotion du sport. Il souhaite également que son entreprise soit perçue comme une société citoyenne, soucieuse du développement national.

« C’est une modeste contribution pour soutenir le monde du sport. Nous sommes une jeune entreprise, mais nous croyons en la synergie d’actions pour relever les défis nationaux », a déclaré Abdoul Rasaky Kaboré.

Un atout majeur pour la FBF

Le président de la FBF, Oumarou Sawadogo, a exprimé sa satisfaction quant à cette nouvelle collaboration. Il a rappelé que ce partenariat s’inscrit dans sa vision de modernisation et de professionnalisation du football burkinabè.

« Avoir des partenaires pour nous accompagner dans notre mission est une grande satisfaction. Grâce à SCOOP-CA Burkina mine, nous allons former nos équipes, acquérir des équipements de qualité et mettre en place des actions de communication innovantes », s’est réjoui Oumarou Sawadogo.

Ce partenariat vient s’ajouter à d’autres initiatives de la FBF, notamment la convention avec la SONAPOSTE pour les arbitres et un futur partenariat avec la CAMEG pour le volet santé.

Vers une implication plus large du secteur privé

SCOOP-CA Burkina mine ne compte pas s’arrêter là. Son DG a laissé entendre que l’entreprise pourrait étendre son soutien à d’autres fédérations sportives, mais aussi à des secteurs comme l’éducation et la santé.

« Aujourd’hui, nous soutenons le football, mais nous espérons que d’autres entreprises suivront cet exemple pour construire un Burkina Faso meilleur pour les générations futures », a affirmé Abdoul Rasaky Kaboré.

Cette alliance stratégique entre la FBF et SCOOP-CA Burkina mine marque un tournant pour le football burkinabè, qui bénéficie d’un nouvel élan pour son développement et sa visibilité.

Le Premier ministre échange avec le Groupement professionnel des industriels

Ce vendredi 28 mars 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a rencontré une délégation du Groupement professionnel des industriels (GPI), dirigée par Mamady Sanoh. L’objectif de cette audience était de discuter des défis et perspectives du secteur industriel burkinabè.

Le président du GPI a salué les actions du Gouvernement en faveur du développement industriel, soulignant la vision du Chef de l’État axée sur la transformation locale des matières premières. Il a exprimé son espoir de voir aboutir plusieurs initiatives en cours, notamment :

  • La finalisation de la nouvelle stratégie nationale d’industrialisation

  • La sécurisation de l’approvisionnement en matières premières

  • Le respect strict de la réglementation économique

  • L’intégration entre les unités de transformation

Les industriels ont aussi remercié le Gouvernement pour les travaux de réhabilitation des routes dans la zone industrielle de Kossodo, un pôle économique clé.

Le Premier ministre a félicité le GPI pour ses efforts dans le développement du secteur industriel, malgré un contexte difficile marqué par des chocs économiques et des défis sécuritaires. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à soutenir l’industrie locale, assurant que les autorités resteront disponibles pour accompagner les promoteurs d’industries.

À l’issue de l’audience, Mamady Sanoh s’est réjoui des engagements pris, soulignant que le climat actuel favorise les investissements industriels. Il a insisté sur la nécessité de protéger et soutenir les industries nationales dans un contexte mondial de plus en plus souverainiste et protectionniste.

Le GPI, qui regroupe 50 entreprises industrielles, continue de jouer un rôle central dans la défense des intérêts du secteur et la promotion d’une industrie compétitive et durable au Burkina Faso.

Mali-Mauritanie : une mission diplomatique de haut niveau pour renforcer la coopération et gérer la migration

Une délégation de haut niveau du Mali, dirigée par le Ministre des Maliens Établis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Mossa Ag Attaher, s’est rendue en République Islamique de Mauritanie le jeudi 27 mars 2025. L’objectif de cette mission était de renforcer les relations bilatérales et d’aborder les questions migratoires dans un contexte de tensions liées aux reconduites aux frontières.

Un dialogue stratégique au plus haut niveau

La délégation malienne comprenait :

  • Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale.

  • Modibo Koné, Général de corps d’armée et Directeur Général de l’ANSE.

  • Le Délégué Général des Maliens de l’Extérieur.

  • Le Directeur des Affaires Juridiques du MAECI.

Accueillie par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, la délégation a transmis un message du Président de la Transition du Mali, le Général Assimi Goïta.

Migration et coopération sécuritaire au cœur des échanges

Les discussions ont porté sur trois axes majeurs :
Le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.
Les récentes expulsions de ressortissants maliens de Mauritanie et les tensions qu’elles ont suscitées.
Une meilleure coordination pour gérer la migration irrégulière, dans un cadre de coopération régionale.

Du côté mauritanien, la réunion a mobilisé :

  • Mohamed Mahmoud Boye, Ministre de la Justice et Ministre des Affaires Étrangères par intérim.

  • Le Général de Division Mohamed Cheikh Mohamed Lemine.

  • Deman Hamar, Secrétaire Général du MAECI.

  • Cheikhna Moulaye Zein, Ambassadeur de Mauritanie au Mali.

Un engagement pour une coopération renforcée

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer ensemble pour apporter des solutions durables aux défis migratoires et sécuritaires. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre Bamako et Nouakchott, dans un contexte où les questions migratoires et sécuritaires restent des enjeux majeurs pour la région du Sahel.

Conseil des ministres du Burkina Faso : Décisions clés pour l’éducation et la logistique

Ouagadougou, 26 mars 2025. Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres crucial, portant sur des réformes majeures pour la bonne marche du pays. Plusieurs décisions importantes ont été prises, comme le souligne Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre porte-parole du gouvernement, lors du point de presse.

Le Conseil de l’école pour réorganiser le système éducatif

Le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Conseil de l’école, une nouvelle structure qui remplace les anciennes associations éducatives comme les Associations des parents d’élèves (APE) et les Comités de gestion d’écoles (COGES). Cette initiative vise à renforcer l’organisation scolaire et à impliquer davantage les parents d’élèves, les représentants des communautés religieuses et coutumières, ainsi que le personnel scolaire dans la gestion de la vie éducative.

Le ministre Jacques Sosthène Dingara a précisé que cette réforme fait partie de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ), visant à améliorer la qualité de l’enseignement et à renforcer la collaboration au sein des écoles.

Une société d’État pour la gestion des produits stratégiques

Dans le domaine de la logistique, le Conseil des ministres a également validé la création d’une société d’État de transit et de logistique du Burkina Faso. Cette société aura pour mission de maîtriser la chaîne logistique des produits stratégiques, tels que les produits destinés à l’activité minière, les hydrocarbures, ainsi que le matériel destiné aux Forces de défense et de sécurité.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a souligné l’importance de cette initiative pour garantir une gestion efficace des importations stratégiques, garantissant ainsi la sécurité et la stabilité économiques du pays. Cette société sera fonctionnelle dans les mois à venir, assurant une maîtrise complète de ces flux essentiels pour le pays.

Les décisions prises lors de ce Conseil des ministres témoignent de la volonté du gouvernement de réformer profondément deux secteurs essentiels : l’éducation et la logistique. Ces mesures visent à renforcer la gouvernance et à répondre aux besoins urgents du Burkina Faso dans un contexte de transition.

Abdourahamane Tiani, Président de la République et Général de Corps d’Armée : Un tournant pour le Niger

Le Niger entame une nouvelle ère sous la présidence d’Abdourahamane Tiani, investi ce mercredi 26 mars 2025 à Niamey. Ce jour marquant signe la fin d’un processus de refondation amorcé après le coup d’État de juillet 2023. Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani est désormais Général de Corps d’Armée et Président de la République.

Une transition politique décisive

L’investiture de Tiani fait suite aux Assises nationales pour la Refondation, organisées en février 2025. Ce cadre législatif a permis d’introduire des réformes substantielles pour réorganiser le pouvoir politique du pays. Parmi les décisions marquantes, la dissolution des partis politiques et la libération de certains détenus. Ces mesures symbolisent la volonté de changement du peuple nigérien et ouvrent la voie à une gouvernance rénovée.

La Charte de la Refondation

Lors de la cérémonie, le président a promulgué la Charte de la Refondation, un texte fondateur qui prévoit des réformes cruciales. La Charte redéfinit les institutions du pays et attribue à Tiani un mandat présidentiel de cinq ans. Elle introduit également des mécanismes novateurs, notamment un référendum obligatoire avant toute implantation de bases militaires étrangères et de nouvelles règles concernant l’exploitation des ressources naturelles, dont les bénéfices devront avant tout profiter au peuple nigérien.

L’unité nationale au cœur de la transition

Tiani a réaffirmé sa vision d’une réconciliation nationale et d’unité. Il a déclaré : « Le pardon et la réconciliation ne peuvent s’opposer aux aspirations légitimes des Nigériens à la justice. » Son appel à l’unité a résonné comme un message fort : « Plutôt que de nous perdre dans des divisions inutiles, nous devons faire front commun ».

Tiani a également réitéré son engagement contre la corruption, promettant qu’il n’y aurait ni impunité ni protection politique, marquant ainsi sa volonté d’une refondation en profondeur des institutions du Niger.

La transition politique du Niger sous la conduite de Abdourahamane Tiani représente donc une nouvelle étape cruciale dans l’histoire du pays.

Lancement des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne

Les Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) ont officiellement débuté ce mercredi 26 mars 2025 au Burkina Faso par une cérémonie de montée des couleurs à l’hôtel administratif du Centre. Cette deuxième édition, qui se déroulera jusqu’au 9 avril, a pour thème « Pour l’ordre et la discipline : je m’engage ».

Un appel à la discipline et à l’ordre

Le ministre en charge de la Communication, Gilbert Ouédraogo, a délivré un message fort du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, rappelant que la révolution est un état d’esprit, fondé sur la discipline et l’ordre.

« La révolution ne peut s’opérer avec efficacité que dans l’ordre et la discipline. Ces valeurs font la force et la robustesse d’un pays qui aspire à un développement basé sur ses propres ressources », a-t-il déclaré.

Le ministre a dénoncé les comportements irresponsables qui freinent le progrès du pays, notamment le non-respect des règles, la fraude et la mauvaise gestion des ressources publiques. Il a exhorté les citoyens burkinabè à changer de mentalité et à adopter des attitudes exemplaires dans leur vie quotidienne, que ce soit dans l’administration, les lieux de travail, les quartiers ou les villages.

Hommage aux forces combattantes

Saluant le courage et la discipline des forces combattantes, Gilbert Ouédraogo a souligné que ces valeurs ont permis de recouvrer des pans du territoire national et de réinstaller des villages.

« Ces victoires, vous les avez engrangées par votre sens élevé de la discipline et de l’ordre. Ce sont d’ailleurs ces deux valeurs qui font la force des armées puissantes », a-t-il insisté.

Un engagement national attendu

À travers ces journées, le gouvernement burkinabè invite chaque citoyen à faire son propre bilan et à s’engager activement dans le redressement national. Un appel clair est lancé pour une rupture radicale avec les comportements nuisibles et une prise de conscience collective en faveur du développement et de la souveraineté du pays.

Le gouvernement exige des Nations Unies l’usage du terme « Terroristes »

Un bras de fer s’installe entre le Burkina Faso et les Nations Unies. Le gouvernement burkinabè a convoqué, le 24 mars 2025, la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies ainsi que les chefs d’agences onusiennes pour dénoncer l’emploi des termes « Groupes armés non étatiques » et « Milices » dans le contexte sécuritaire du pays.

Selon les autorités, ces appellations sont inappropriées et non définies en droit international, et pourraient donner une légitimité injustifiée aux assaillants qui sévissent depuis plus d’une décennie au Burkina Faso.

Les terroristes doivent être appelés terroristes

Dans un communiqué officiel, le gouvernement exige que les attaques contre les populations soient désignées sans ambiguïté comme des actes terroristes et que leurs auteurs soient appelés « Terroristes » et non « groupes armés non étatiques ».

De même, il refuse que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), une force supplétive engagée aux côtés des forces armées, soient qualifiés de « milices », un terme jugé péjoratif.

« Nos VDP sont des citoyens burkinabè courageux qui défendent l’intégrité nationale dans un cadre légal et réglementé. »

Une force renforcée sous Ibrahim Traoré

Créés sous Roch Marc Christian Kaboré, les VDP ont été renforcés sous le capitaine Ibrahim Traoré, qui a augmenté leur rémunération et élargi leur champ d’action. En première ligne contre les attaques jihadistes, ils sont désormais considérés comme un élément clé du dispositif sécuritaire du pays.

Un avertissement à l’ONU et aux partenaires du Burkina Faso

Le gouvernement burkinabè prévient que cette exigence de clarté terminologique concerne toutes les organisations nationales, régionales et internationales travaillant avec le Burkina Faso.

« Toute confusion dans les termes risque de minimiser l’ampleur du drame que nous vivons et d’accorder une forme de légitimité aux auteurs de ces atrocités. »

En posant ces exigences, Ouagadougou envoie un signal fort : le Burkina Faso ne tolérera plus une lecture ambivalente de son conflit et entend imposer sa vision dans la lutte contre le terrorisme.

Burkina Faso – Qatar : Un partenariat renforcé pour la solidarité, la sécurité alimentaire et le développement

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, poursuit son séjour au Qatar ce 25 mars 2025. Il a multiplié les audiences avec de hauts responsables qataris afin de renforcer les liens de coopération entre les deux nations dans des domaines stratégiques tels que l’humanitaire, la sécurité alimentaire et le développement urbain.

Un soutien accru aux populations déplacées du Burkina Faso

Lors de son entretien avec Ghanem Bin Shaheen Bin Ghanem Al-Ghanim, ministre de la Dotation et des Affaires islamiques, le chef de la diplomatie burkinabè a exposé les défis humanitaires liés à la crise sécuritaire. La prise en charge des populations déplacées internes constitue une lourde charge pour l’État, d’où la nécessité d’un accompagnement supplémentaire des partenaires internationaux comme le Qatar.

En réponse, le ministre qatari a exprimé sa solidarité envers le peuple burkinabè et annoncé l’envoi prochain d’une mission d’évaluation au Burkina Faso afin d’identifier les besoins prioritaires et de mettre en place des projets communautaires durables.

Sécurité alimentaire et urbanisation : une coopération en gestation

Avec Abdullah Bin Hamad Bin Abdullah Al-Attiya, ministre de la Municipalité, les discussions ont porté sur la sécurité alimentaire et le développement urbain. Le Burkina Faso, riche en potentiel agricole, cherche à bénéficier de l’expérience qatarie pour garantir la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des ressources alimentaires.

Le modèle qatari en matière de gestion urbaine, d’accès à l’eau et à l’énergie, ainsi que de traitement des déchets, suscite également l’intérêt du Burkina Faso. Dans cette optique, les deux ministres ont convenu d’établir des accords juridiques, notamment des mémorandums d’entente, pour structurer cette collaboration.

Soutien aux familles affectées par l’insécurité

Enfin, Karamoko Jean Marie Traoré a échangé avec Buthaina bint Ali Al Jabr Al-Nuaimi, ministre du Développement social et de la Famille, sur l’impact de la crise sécuritaire sur les cellules familiales burkinabè. Sensible à cette problématique, la ministre qatarie a exprimé sa volonté d’établir un partenariat avec le ministère burkinabè de l’Action humanitaire.

Un partenariat solide face aux défis communs

Au cours de ces rencontres, le ministre burkinabè a salué la solidarité du Qatar, notamment dans les secteurs de l’humanitaire, de la santé et de l’éducation. Il a aussi formulé le vœu que la fin du mois de Ramadan soit une période de bénédiction pour le Qatar et contribue au renforcement des liens entre les deux pays.

Les autorités qataries ont, quant à elles, rendu hommage à la résilience du peuple burkinabè face aux défis sécuritaires et géopolitiques, réaffirmant ainsi leur engagement à soutenir le Burkina Faso.

Le Général Moussa Diallo renforce l’unité et la discipline au sein de la Gendarmerie

Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, le Général de Brigade Moussa Diallo, Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), a effectué une visite stratégique à l’État-Major de la Gendarmerie Nationale ce mardi 25 mars 2025. Après le Commandement des Opérations du Théâtre National (COTN) et la Brigade Spéciale d’Intervention Rapide (BSIR), cette nouvelle étape s’inscrit dans sa volonté de renforcer la cohésion et l’efficacité des forces de défense.

Un appel à l’unité et à la discipline

S’adressant d’abord aux Sous-officiers, le Général Diallo a insisté sur la nécessité d’une union sacrée au sein des forces armées pour assurer le succès des opérations de lutte contre le terrorisme et la sécurisation du territoire. Il a également rappelé l’importance de la discipline militaire et mis en garde contre l’usage irresponsable des réseaux sociaux, qui peuvent constituer une menace pour la cohésion des forces.

Des orientations claires pour les officiers

Dans la salle de conférence de l’État-Major, le CEMGA a ensuite présenté les axes stratégiques de sa vision du commandement aux officiers. Il a donné des directives précises pour la mise en œuvre de ces objectifs et a pris le temps d’écouter les préoccupations du personnel concernant leurs conditions de travail et les défis qu’ils rencontrent au quotidien.

Vers un renforcement des capacités opérationnelles

Le Général Moussa Diallo a assuré l’ensemble du personnel de sa détermination à améliorer les capacités opérationnelles des Forces Armées Nationales. Cette visite symbolise la volonté du haut commandement militaire de renforcer la discipline, la cohésion et l’efficacité des forces de défense afin de garantir la paix et la sécurité sur tout le territoire.

Le Colonel Kouagri Natama, Chef d’État-Major de la Gendarmerie Nationale, s’est félicité de cette initiative, soulignant qu’elle offre aux gendarmes une meilleure compréhension des orientations stratégiques et des attentes du commandement.