Un investissement stratégique pour moderniser le système de santé au Burkina Faso

Ce mardi 31 décembre 2024, à Ouagadougou, le gouvernement burkinabè a marqué un tournant décisif dans le renforcement de son système de santé. Sous la direction du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et au nom du Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, une importante remise d’équipements médico-techniques et logistiques a été effectuée, représentant un investissement total de plus de 5 milliards de francs CFA.

Des équipements pour transformer l’accès aux soins

Ce vaste financement, couvert à 90% par l’État burkinabè, a permis l’acquisition d’un matériel essentiel pour moderniser les infrastructures sanitaires :

  • 10 ambulances : pour améliorer la prise en charge des urgences, notamment dans les zones enclavées.
  • 39 véhicules pick-up : destinés à renforcer la logistique et les interventions médicales sur le terrain.
  • 625 motos : pour optimiser la mobilité des agents de santé en milieu rural.

Un impact direct sur la population

Cet effort s’inscrit dans une stratégie globale visant à rendre les soins de santé accessibles à tous, particulièrement dans les zones rurales et difficiles d’accès. En équipant le ministère de la Santé de moyens modernes et adaptés, le gouvernement ambitionne de :

  • Réduire les délais d’intervention,
  • Améliorer la qualité des soins dispensés,
  • Favoriser une meilleure couverture sanitaire à travers le pays.

Un engagement pour un système de santé robuste

Cet investissement reflète la priorité donnée par le gouvernement burkinabè à la santé publique, avec pour objectif de répondre aux défis structurels du secteur et d’assurer un service de qualité à l’ensemble de la population.

Adoption d’une loi stratégique pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Burkina Faso

L’Assemblée législative de Transition (ALT) du Burkina Faso a franchi une étape décisive ce lundi en adoptant une loi cruciale pour intensifier la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, et la prolifération des armes de destruction massive.

Un cadre juridique renforcé pour un enjeu stratégique

Le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a qualifié cette adoption de « tournant significatif » dans l’amélioration du dispositif national de lutte contre ces fléaux. Selon lui, cette loi permettra :

  • De geler les financements du terrorisme,
  • De bloquer les pratiques de blanchiment, qui freinent le développement économique,
  • Et de garantir un cadre juridique plus robuste pour agir efficacement.

Cette avancée s’inscrit dans le contexte d’une lutte intense contre le terrorisme, où le Burkina Faso cherche à tarir les sources de financement des groupes armés.

Vers une sortie de la liste grise du GAFI

Inscrit depuis 2021 sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), le Burkina Faso a rencontré des obstacles pour lever des fonds à l’international. Le ministre Nacanabo espère que cette nouvelle législation contribuera à restaurer la crédibilité économique du pays et à le retirer de cette liste.

Un pas décisif pour l’économie et la sécurité

Cette loi n’est pas seulement un outil juridique, mais un levier stratégique pour renforcer la sécurité nationale et redynamiser l’économie. Elle s’inscrit dans une volonté de bâtir un environnement économique et financier plus stable et sécurisé, tout en limitant les risques liés à la prolifération des armes et au terrorisme.

Don du Conseiller spécial Li YUBAO aux familles de militaires tombés au front

(Ouagadougou, 30 décembre 2024) – Le Conseiller spécial du Président du Faso, Li YUBAO, a apporté un soutien matériel et financier aux veuves et orphelins de militaires tombés, lors d’une cérémonie organisée à la Direction centrale de l’action sociale des armées et des blessés en opération.

Un geste solidaire en période de fêtes

Le don, composé de vivres et d’une enveloppe de 12,5 millions FCFA, inclut des sacs de riz, de maïs, de pâtes alimentaires, des bidons d’huile, des cartons de lait, et vise à apporter un réconfort aux familles des martyrs en cette période de fêtes de fin d’année.

Pour Li YUBAO, cet acte est une reconnaissance envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la patrie.

« Les martyrs se sont battus pour donner un meilleur futur à notre nation. Il est de notre devoir de prendre en charge leurs familles », a-t-il déclaré.

Un soutien durable aux orphelins

En plus des dons, Li YUBAO a annoncé la prise en charge des frais de scolarité de 500 orphelins de militaires tombés au front, depuis l’école primaire jusqu’à l’université, confirmant son engagement à long terme en faveur de ces familles.

Un soulagement pour les bénéficiaires

Le Colonel-major Sié Rémi KAMBOU, directeur central de l’action sociale des armées et des blessés en opération, a exprimé sa gratitude pour ce geste.

« Ce don va permettre, en ces temps de fêtes, aux veuves et aux orphelins de passer de bons moments. C’est un soulagement pour ces familles », a-t-il affirmé.

Il a également lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour continuer à soutenir ces familles endeuillées.


Le Général Moussa Diallo prend les commandes de l’armée burkinabè avec engagement et patriotisme

Le Général de brigade Moussa Diallo a officiellement pris le commandement de l’État-Major général des armées du Burkina Faso, ce lundi 30 décembre 2024, lors d’une cérémonie solennelle organisée à l’État-Major général des armées, à Ouagadougou.

Le nouveau Chef d’État-Major général des armées (CEMGA) a été honoré par plusieurs distinctions militaires, notamment la médaille d’honneur militaire et des médailles des Nations-Unies, témoignages de son parcours exemplaire.

Dans son discours, le Général Moussa Diallo a promis de servir avec loyauté et patriotisme, tout en réaffirmant son engagement à renforcer la sécurité nationale et à protéger les intérêts du pays.

Pour rappel, le précédent CEMGA, le Général de brigade Célestin Simporé, occupe désormais les fonctions de ministre d’État en charge de la défense et des anciens combattants.

Cette passation marque un tournant stratégique pour l’armée burkinabè, qui s’apprête à relever des défis majeurs sous la direction d’un leader déterminé et expérimenté.

Sabre National KOKOWA 2024 : Ibrahim Abba sacré champion à Dosso

Le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a assisté, dimanche 29 décembre 2024, à la finale de la 45ᵉ édition du Sabre National, championnat de lutte traditionnelle au Niger. L’événement, organisé dans la ville de Dosso, a rassemblé les Premiers ministres du Niger, du Mali et du Burkina Faso, témoignant de l’importance culturelle et politique de cette compétition au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).


Un sacre pour Ibrahim Abba

Dans une finale intense, Ibrahim Abba, représentant de Niamey, a détrôné le natif de Dosso, Kadri Abdou, le lutteur le plus titré de l’histoire du Niger. Ibrahim Abba a reçu un chèque de 12 millions FCFA remis par le Premier ministre du Niger, Ali Lamine Zeine, sous les acclamations des milliers de spectateurs présents à l’arène Salma Dan Rani.

Récompenses :

  • Champion : Ibrahim Abba (12 millions FCFA).
  • Vice-champion : 7 millions FCFA, remis par le Premier ministre du Mali.
  • Troisième place : 3 millions FCFA, remis par le Premier ministre burkinabè.

Un événement sous le signe de la cohésion sociale

La présence des trois chefs de gouvernement a été perçue comme un acte fort de solidarité et de cohésion au sein de l’AES. Le ministre burkinabè des Sports, Roland Somda, a salué l’organisation exemplaire de la compétition et rappelé que des travaux sont en cours pour l’instauration des Jeux de l’Alliance des États du Sahel, comme annoncé par le Premier ministre burkinabè dans sa Déclaration de Politique Générale.

La lutte, un symbole culturel

Pratiquée dans les trois pays de l’AES, la lutte traditionnelle est plus qu’un sport : c’est un instrument de brassage culturel et de cohésion sociale. Ce Sabre National a illustré, une fois de plus, le rôle clé des traditions dans le rapprochement des peuples.

Le premier Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo trace la voie pour un Burkina résilient et souverain

Ce vendredi 27 décembre 2024, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présenté sa Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée législative de Transition (ALT). Ce discours marque un tournant décisif pour le Burkina Faso, fixant des priorités claires pour le développement et la stabilité du pays.

Lutte contre le terrorisme et sécurité nationale

Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé sa détermination à intensifier la lutte contre le terrorisme. Il prévoit :

  • Une montée en puissance des forces combattantes.
  • La création d’une industrie de défense autonome.
  • La coopération renforcée avec l’Alliance des États du Sahel (AES) pour sécuriser la région.

Réconciliation et cohésion sociale

La réconciliation des Burkinabè figure parmi les priorités du Premier ministre. Son approche inclut :

  • La mise en place d’un Conseil national des communautés pour renforcer le dialogue.
  • L’implication des autorités coutumières et religieuses.
  • La promotion des valeurs endogènes pour consolider la paix.

Des infrastructures modernes pour un développement inclusif

Pour répondre aux besoins en matière d’infrastructures, le gouvernement prévoit :

  • La construction de plus de 1 000 km de routes en 2025.
  • La finalisation et l’homologation du stade du 4-Août.
  • La construction d’un stade moderne de 15 000 places à Bobo-Dioulasso.
  • Le développement de centrales thermiques, solaires et électronucléaires pour diversifier les sources d’énergie.

Redynamisation du secteur minier

Considéré comme un pilier économique, le secteur minier verra :

  • La cartographie des sites artisanaux.
  • La constitution d’une réserve nationale d’or.
  • La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme via le secteur aurifère.

Une réponse ambitieuse à l’insécurité alimentaire

Face à une crise alimentaire alarmante, le gouvernement s’engage à réduire la dépendance aux importations. Il prévoit d’intensifier la production locale et de promouvoir les produits Made in Burkina.

Des actions pour un logement décent et l’industrialisation

Le gouvernement ambitionne de construire 50 000 logements d’ici 2029, tout en relançant des unités industrielles comme la MINOFA et BRAFASO, et en soutenant de nouvelles initiatives industrielles comme FASO RAILS.

Un appel à l’unité et à l’audace

Le Premier ministre a conclu avec un appel à l’engagement de tous les Burkinabè : « La souveraineté, l’intégrité et la dignité du Burkina Faso exigent l’audace d’agir vite et bien. »

Grâce présidentielle 2025 : 1 200 détenus bientôt libérés ou allégés au Burkina Faso

Le Conseil des ministres, présidé jeudi dernier par le Président du Faso, Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a marqué la fin de l’année 2023 par une décision majeure : l’octroi d’une grâce présidentielle pour 2025. Cette initiative touchera environ 1 200 détenus et reflète une vision humaniste et réformatrice visant à désengorger les prisons tout en réinsérant les détenus dans la société.

Une décision emblématique adoptée en Conseil des ministres

Lors de cette dernière session de l’année, le Conseil des ministres a examiné plusieurs dossiers essentiels, dont un décret spécifique au ministère de la Justice et des Droits humains. Ce décret, selon le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, prévoit l’application de mesures de grâce présidentielle pour des détenus dans tout le pays.

Les chiffres clés de la grâce présidentielle

Ce programme de grâce présidentielle, effectif dès le 1ᵉʳ janvier 2025, se décline en trois volets :

  • Remise totale de peine : 400 détenus retrouveront la liberté.
  • Réduction partielle de peine : 750 détenus bénéficieront d’un allègement significatif de leur peine.
  • Commutation de peine : 3 prisonniers condamnés à perpétuité verront leur peine transformée en une peine de prison à temps.

Un engagement pour désengorger les prisons

Cette mesure s’inscrit dans une vision globale du Chef de l’État pour réduire la surpopulation carcérale, un défi majeur pour le système pénitentiaire burkinabé. En favorisant la réhabilitation des détenus, cette initiative ambitionne également de les intégrer pleinement dans le tissu socio-économique national. « Ces personnes pourront contribuer activement au développement du pays », a affirmé le ministre BAYALA.

Un projet global pour un Burkina Faso réformé

Au-delà de la grâce présidentielle, le Conseil a également adopté un projet de loi portant relecture du Code de procédure pénal, initialement adopté en 2019. Cette révision vise à harmoniser le cadre légal avec les réformes constitutionnelles intervenues en décembre 2023, renforçant ainsi l’efficacité et la transparence du système judiciaire.

Cette vague de grâces présidentielles marque un tournant décisif dans la politique pénitentiaire du Burkina Faso. Elle témoigne de la volonté du Président Ibrahim TRAORÉ de promouvoir la justice sociale, tout en mettant l’accent sur la réinsertion et le développement. Une démarche humaniste et stratégique qui ne manquera pas de marquer l’année 2025.

Opération Djèkabara : Une victoire majeure contre le terrorisme dans la zone des trois frontières

Du 15 au 22 décembre 2024, les forces armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont uni leurs forces dans le cadre de l’opération Djèkabara, une offensive coordonnée contre les groupes armés terroristes (GAT) opérant dans la zone stratégique des trois frontières. Le secteur de Tessit, situé à 145 km de Gao, a été au cœur de cette mission déterminante.

Des résultats significatifs sur le terrain

L’opération Djèkabara a permis de :

  • Démanteler plusieurs bases terroristes,
  • Détruire des véhicules tels que des pick-up et motos,
  • Récupérer du matériel stratégique appartenant aux groupes armés.

Pour atteindre ces résultats, les forces armées ont mobilisé des moyens terrestres et aériens, démontrant une grande capacité d’organisation et une puissance de frappe impressionnante.

Des villages sécurisés et des populations protégées

Pendant huit jours, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont intensifié leurs patrouilles dans plusieurs localités, notamment :

  • In-Amassor,
  • Haram,
  • Karou-Gourma,
  • Tadjalat et Tabakat.

Ces interventions visaient à désorganiser les groupes terroristes et à assurer la protection des populations locales.

Un modèle de coopération dans la lutte contre le terrorisme

L’opération Djèkabara symbolise l’engagement des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) à mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme. Cette mission marque une étape importante dans la sécurisation de cette région clé, tout en facilitant la libre circulation des personnes et des biens.

Le coordinateur de l’opération a salué la détermination des forces armées et a souligné que les objectifs principaux avaient été atteints :

  • La destruction des sanctuaires terroristes,
  • La neutralisation de leurs moyens d’action.

Un appel à la continuité et à la collaboration citoyenne

Les autorités militaires de l’AES ont exprimé leur volonté de poursuivre ce type d’initiatives pour renforcer la paix et la stabilité au Sahel. Elles ont également exhorté les populations locales à collaborer étroitement avec les forces armées, en partageant des informations utiles à la lutte contre le terrorisme.

Une action coordonnée à grande échelle

En parallèle, les armées nigériennes et burkinabé ont mené des offensives dans leurs zones frontalières respectives. Ces opérations simultanées illustrent une stratégie globale visant à traquer les groupes armés dans toute la région des trois frontières.

Mali : Succès remarquable de l’émission de titres publics avec 110 milliards FCFA mobilisés

Le Mali termine l’année 2024 sur une note positive en mobilisant avec succès 110 milliards FCFA (167,7 millions d’euros) sur le marché des titres publics de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA). Réalisée le 23 décembre 2024, cette opération dépasse les attentes initiales et marque un pas significatif dans la stratégie de gestion de la dette publique malienne.

Une mobilisation au-delà des objectifs

L’émission, prévue pour lever 100 milliards FCFA, a finalement atteint un taux de couverture de 116,65 %, grâce à des soumissions globales de 116,64 milliards FCFA. Cette performance illustre l’intérêt des investisseurs, principalement locaux, et leur confiance envers l’économie du Mali.

Parmi les instruments proposés :

  • Bons Assimilables du Trésor (BAT) à 364 jours : 4,6 milliards FCFA retenus, avec un taux moyen de 9,42 %.
  • Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 2, 3 et 5 ans, totalisant 105,4 milliards FCFA, avec des rendements moyens respectivement de 6 %, 7,46 % et 8,09 %.

Les OAT à 2 ans (28,07 milliards FCFA) et 3 ans (73,16 milliards FCFA) ont particulièrement attiré les investisseurs, étant intégralement souscrites.

Une participation majoritairement malienne

La quasi-totalité des offres retenues provient du Mali, avec 97,18 milliards FCFA, soit 88,34 % de l’enveloppe. Les investisseurs des autres pays de l’UMOA, notamment la Côte d’Ivoire (4,86 milliards FCFA), le Togo et le Sénégal (3 milliards FCFA chacun), ont contribué pour 12,64 milliards FCFA (11,66 %).

Un contexte attractif malgré la hausse des taux

Bien que les rendements soient légèrement supérieurs aux précédentes émissions, ils demeurent compétitifs et attirent les investisseurs, témoignant de la résilience économique du pays. Cette réussite conforte la stratégie du Mali en matière de financement à moyen et long terme.

Verdict rendu dans l’affaire de détournement de fonds au ministère de l’Action humanitaire

Ce mardi 24 décembre 2024, le tribunal a prononcé son verdict dans l’affaire dite du détournement de fonds au ministère de l’Action humanitaire, condamnant les quatre prévenus à des peines d’emprisonnement ferme et à des amendes considérables.

Peines d’emprisonnement :

  • Amidou Tiegnan : 15 ans de prison ferme.
  • Pétronille Tarpaga : 11 ans.
  • Salifou Ouédraogo : 8 ans.
  • Philippe Bayoulou : 6 ans.

Amendes pécuniaires :

  • Amidou Tiegnan : 5 640 000 000 FCFA.
  • Pétronille Tarpaga : 286 880 000 FCFA.
  • Salifou Ouédraogo : 347 675 000 FCFA.
  • Philippe Bayoulou : 126 000 000 FCFA.

Les condamnés disposent de 15 jours pour interjeter appel. Ce verdict marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics, reflétant la volonté des autorités judiciaires de rendre justice.