Sécurité routière au Burkina : Un guide et des actions fortes pour la 8e SNSR

La 8e édition de la Semaine Nationale de la Sécurité Routière (SNSR) a débuté le 1er octobre 2024 à Ouagadougou, avec un programme ambitieux pour améliorer la sécurité sur les routes du Burkina Faso. Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a annoncé lors de l’ouverture de l’événement que son département travaille sur l’élaboration d’un guide de sécurité routière spécifiquement dédié aux transports en commun.

Cette nouvelle initiative vise à renforcer les contrôles dès les gares pour réduire les inspections sur les grands axes routiers. « L’objectif de ce guide est de faire les contrôles depuis les gares, avec des enregistrements de CNIB, la fouille des bagages et l’identification des personnes recherchées, afin de ne plus fatiguer les populations sur les routes », a précisé le ministre Sana.

La SNSR, qui se tiendra jusqu’au 6 octobre, place également un fort accent sur le port du casque, avec le thème « Mon casque pour la vie ». Le Directeur Général de l’ONASER, Règma Zongo, a souligné l’importance de cette édition pour préparer les citoyens à la mise en application de la nouvelle loi sur le port du casque, obligatoire pour toutes les motos à partir de janvier 2025. Des actions de contrôle et de répression seront mises en place dès cette date pour assurer le respect de cette réglementation.

Afin de rendre les casques plus accessibles, l’ONASER a mis en place un site de vente promotionnelle avec une réduction de 50 % sur les prix des casques. Parallèlement, des contrôles de vitesse seront effectués dans les 13 régions du Burkina Faso, accompagnés de sensibilisations sur le port du casque dans les grandes villes du pays.

« Nous avons aussi décidé de former et recycler les chauffeurs de transports en commun, car beaucoup ignorent les règles de sécurité routière », a expliqué Règma Zongo. En collaboration avec les compagnies de transport, cette initiative vise à réduire les accidents et améliorer la sécurité sur les routes.

Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne, Édition II : Le Message Inspirant du Président Ibrahim Traoré

Chers compatriotes,
A l’occasion de la deuxième édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, ce jour historique du 02 octobre, je voudrais reconnaître les sacrifices consentis par chaque Burkinabè. Je rappelle mon engagement sans cesse renouvelé à refonder la Nation burkinabè, à raffermir la cohésion sociale et à raviver la flamme patriotique. Je saisis cette opportunité pour réaffirmer ma détermination, celle du Gouvernement, des forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la Patrie à libérer totalement le territoire du Burkina Faso des affres du terrorisme.

Le 02 octobre, faut-il le rappeler, est la date anniversaire du Discours d’Orientation Politique, discours par lequel, le Capitaine Thomas Isidore Noël SANKARA, a décliné, devant les masses populaires, sa vision d’une Nation libre et prospère. C’est dire donc que le choix de cette date n’est pas fortuit . Elle nous rappelle non seulement le sens de l’engagement du Père de la Révolution pour le triomphe de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance réelle de notre chère patrie, mais aussi, sa volonté de faire des Burkinabè un peuple fier de son histoire et de sa culture. C’est pourquoi, j’invite chaque patriote à célébrer cette date avec fierté.

Chers compatriotes,
Les ennemis de la patrie, ce sont les traîtres et leurs complices. Cette deuxième phase des Journées nationales d’engagement patriotique est placée sous le thème : « Pour une nation forte et souveraine, ne trahissons pas notre patrie ! ».

Comment reconnait-on les traîtres de la patrie ? Ils sont prêts à vendre leur pays. Ils collaborent avec l’ennemi en lui fournissant des informations sensibles et confidentielles pour détruire le pays et pour des intérêts égoïstes.

Ils aident, en temps de guerre, l’ennemi dans des actions d’espionnage, ou par la fourniture de logistique. Ils sont co-auteurs de la mort de leurs frères.

Les traîtres, ce sont aussi ceux qui sont en intelligence avec une puissance étrangère pour saboter les infrastructures, les capacités militaires ou même économiques de notre pays. Les traîtres, c’est aussi ceux qui désertent leur fonction au moment où le pays a le plus besoin d’eux. Ne soyez pas des traîtres.

Chaque Burkinabè doit être vigilant et s’engager à bannir la traîtrise dans ses actes quotidiens. Pour notre Nation, désormais la trahison sera l’acte criminel le plus grave comme cela se passe dans les Etats qui veulent réellement assumer leur souveraineté.

Les évènements douloureux que nous avons vécus ces derniers mois dans notre pays portent la marque des traitres. Cela nous rappelle les évènements dramatiques du 15 octobre 1987 qui ont causé la mort du Président Thomas Isidore Noël Sankara et interrompu l’élan révolutionnaire de 1983. C’est une illustration parfaite de la trahison. Pour construire une Nation burkinabè forte et souveraine, il faut toujours avoir l’esprit de patriotisme et mobiliser les masses populaires à chaque instant.

Chers combattants, vous qui êtes sur le terrain, je vous demande de ne jamais faiblir et de ne jamais vous laisser tromper par l’ennemi. Contre vents et marrées, nous continuerons le combat contre l’impérialisme et ses valets locaux et tous les ennemis qui se dresseraient contre le Burkina Faso.

Chers compatriotes,
J’invite chaque Burkinabè, de l’intérieur comme de l’extérieur, à exprimer véritablement son appartenance à la mère patrie par des actions concrètes.

Ceux qui aiment leur cadre de vie le gardent toujours propre, et ceux qui aiment le Burkina Faso doivent le garder propre. Nos structures de soins, nos habitations, nos quartiers et villages, nos communes, nos villes, nos lieux de travail et de culte, nos cimetières, maintenons- les toujours propres. C’est cela aussi le patriotisme, n’allez pas plus loin.

Je lance un appel solennel à l’ensemble des autorités coutumières et religieuses à participer pleinement à ces journées à travers des enseignements et des messages rappelant, lors des différents cultes, le sens et la nécessité pour chaque citoyen de cultiver les valeurs authentiques de notre patrie.

En ce jour historique, j’ai une pensée envers les victimes et les blessés de cette guerre qui nous a été injustement imposée. Je renouvelle ma reconnaissance à toutes les forces combattantes déployées sur le terrain du combat pour la reconquête de la dignité et de la souveraineté de notre cher Faso.

Sur ce, je lance officiellement la deuxième édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Vive le Burkina Faso souverain !
Vive le patriotisme !
La patrie où la mort, nous vaincrons !

Rentrée scolaire 2024 : Le Capitaine Ibrahim Traoré encourage le monde éducatif et renouvelle son engagement pour la sécurité.

Ce mardi 1er octobre 2024, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Burkina Faso, a adressé un message fort au monde scolaire à l’occasion de la rentrée des classes. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, il a tenu à encourager et féliciter l’ensemble des acteurs de l’éducation pour leur engagement sans faille et leur résilience.

« Votre esprit de sacrifice est la clé pour forger une jeunesse pleine d’espoir, porteuse des ambitions de notre nation », a souligné le Président dans son message diffusé par la Présidence du Faso. Il a également exprimé une pensée particulière pour les élèves déplacés internes qui, malgré des conditions difficiles, reprennent courageusement le chemin de l’école.

Réaffirmant son engagement et celui du gouvernement, Ibrahim Traoré a promis de continuer à œuvrer pour l’amélioration de la sécurité nationale afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage pour tous les enfants, futurs leaders du Burkina Faso.

Cette rentrée scolaire 2024 s’annonce comme un symbole de courage et d’espoir, avec une jeunesse burkinabè prête à relever les défis de demain, soutenue par un gouvernement engagé.

Gazoduc Transsaharien : L’Algérie et le Niger relancent le projet stratégique pour l’Afrique

Le projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP), l’une des initiatives les plus ambitieuses pour relier les ressources énergétiques de l’Afrique à l’Europe, a reçu un nouvel élan lors d’une rencontre clé entre l’Algérie et le Niger. Le 29 septembre 2024, à Alger, le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, a échangé avec son homologue nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, sur les moyens d’accélérer la réalisation de ce projet stratégique.

Cette infrastructure, qui s’étend sur des milliers de kilomètres à travers le Sahara, vise à transporter le gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie. Lors de cette réunion, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à mener à bien ce projet crucial pour le développement économique de la région. En plus du gazoduc, les ministres ont exploré de nouvelles opportunités de coopération dans les secteurs du raffinage, de la pétrochimie et de l’électricité, renforçant ainsi les liens énergétiques entre Alger et Niamey.

Le Gazoduc Transsaharien représente une réponse aux défis énergétiques mondiaux tout en offrant des perspectives de croissance pour les économies africaines. Avec cette relance, le projet pourrait entrer dans une phase décisive de mise en œuvre.