SOS village d’enfants soutient les femmes et jeunes filles vulnérables à Kaya

Le 24 juillet 2024, l’ONG SOS Village d’Enfants a remis des kits de démarrage d’activités génératrices de revenus (AGR) à 100 femmes vulnérables et 8 jeunes filles à Kaya, dans le Centre-nord du Burkina Faso. Ces bénéficiaires, âgées de 18 à 25 ans, ont été formées grâce au projet « Prévenir le recrutement forcé et la radicalisation des enfants et des jeunes », soutenu par le Ministère Fédéral Allemand des Affaires Étrangères.

Les kits, comprenant des équipements pour des activités comme la teinture de pagnes traditionnels et la transformation de manioc en attiéké, marquent la fin de leur formation. Les bénéficiaires commenceront bientôt leurs nouvelles activités.

Rachelle Armande Ouédraogo, Cheffe du projet, a expliqué que l’initiative aide les personnes touchées par la crise sécuritaire dans la région. Elle a ajouté que les femmes et jeunes filles, principalement déplacées internes, ont été sélectionnées en fonction de leur vulnérabilité. Un suivi assurera la bonne mise en œuvre de leurs AGR.

Moïse Bado, Directeur régional de la Solidarité et de l’action humanitaire, a salué ce soutien qui s’aligne avec la stratégie nationale pour les personnes déplacées. Soma Kima/Minoungou, Présidente de la délégation spéciale de la commune de Kaya, a exprimé sa gratitude pour cette aide précieuse.

Les bénéficiaires, représentées par Habiba Pindgwendé, se sont engagées à utiliser les compétences acquises pour lancer rapidement leurs activités et contribuer au développement local.

AES:Le président du CNT du Mali, Malick Diaw, discute de l’AES avec son homologue burkinabè

Le 24 juillet 2024, le colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, a rencontré Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso, à Ouagadougou. Arrivé en matinée à la tête d’une forte délégation, Diaw a eu un tête-à-tête avec Bougouma, suivi de discussions sur la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Diaw a exprimé sa gratitude envers le Burkina pour son soutien passé et a souligné les liens historiques et géographiques entre les deux nations. Il a rappelé l’importance de l’AES, créée lors du sommet du 6 juillet à Niamey, et a assuré que l’alliance surmontera les défis grâce au soutien des populations.

Bougouma a accueilli Diaw comme un frère, mettant en avant l’unité et la coopération entre les deux pays. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les liens parlementaires et de travailler ensemble pour l’intérêt supérieur des peuples de l’AES.

Malick Diaw a également participé à la cérémonie de sortie des officiers sapeurs-pompiers de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC), dont il est le parrain. Il a réaffirmé l’engagement des autorités de l’AES à ne jamais déplacer les problèmes dans le temps, mais à les affronter directement.

Avec le soutien des populations, Diaw est confiant que l’AES vivra et triomphera, brisant les obstacles et mettant en avant les opportunités du Sahel.

Le Conseil des Ministres du Burkina Faso prend des décisions clés pour la Gouvernance et l’agriculture

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres décisif. Parmi les principales décisions : la création d’une Commission de Régulation des Dysfonctionnements (CRD) et une nouvelle Initiative Présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire.

La CRD, nouvel organe rattaché à la Présidence, veillera à corriger les dysfonctionnements dans l’administration publique et ses démembrements. Elle aura pour mission de sanctionner les agents fautifs et de suivre l’exécution des recommandations issues des audits.

L’Initiative Présidentielle pour la production agricole 2024-2029 vise à améliorer la sécurité alimentaire grâce à l’agriculture climato-intelligente. Avec un budget de plus de 120 milliards FCFA, ce projet intègre des stratégies pour une production agricole durable.

Le Conseil a aussi autorisé le recrutement de 300 Volontaires pour la Défense de la Patrie et 975 assistants des eaux et forêts. De plus, un avant-projet de loi sur l’Identifiant Unique Électronique de la Personne a été adopté, et un décret a renforcé la protection contre les rayonnements ionisants.

Ces décisions montrent l’engagement du gouvernement à améliorer la gouvernance et à promouvoir le développement durable au Burkina Faso.

Vincent Dabilgou et complices : La cour d’appel confirme les condamnations

L’audience du procès en appel de l’affaire Vincent Dabilgou et autres a repris ce mercredi 24 juillet 2024, à la cour d’appel de Ouaga 2000. Après l’audition des prévenus et des témoins, les parties ont entamé les plaidoiries, commençant par l’Agent judiciaire de l’État (AJE).

Les Plaidoiries et Réquisitions

L’AJE a insisté sur le préjudice financier causé à l’État, s’élevant à plus d’un milliard 125 millions F CFA. Il a demandé le maintien de la décision initiale. Le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) a également plaidé pour la confirmation des condamnations.

L’avocat de la partie civile a démontré la culpabilité des prévenus en soulignant des retraits massifs de fonds sans l’accord du ministre. Il a réclamé la confirmation des jugements et des réparations civiles, demandant 3 millions de F CFA pour le service rendu par le REN-LAC.

Les Condamnations et Peines Requises

Le ministère public a requis des peines sévères, notamment pour Vincent Dabilgou : 11 ans de prison dont 7 ans ferme et une amende de plus de 3 milliards F CFA. Jean-Gabriel Séré risque 6 ans de prison dont 3 ans ferme et une amende similaire. Malick Kouanda et Ousmane Sigué ont été condamnés à 11 ans de prison avec des amendes élevées. Alhousseini Ouédraogo et Minata Coulibaly ont également reçu des peines significatives. Le NTD, parti de Vincent Dabilgou, a été condamné à une amende de 10 millions de F CFA et suspendu pour 5 ans.

Cette audience a confirmé la rigueur de la justice burkinabè dans la lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics. Les prévenus doivent assumer pleinement leurs actes, et l’État burkinabè maintient sa fermeté contre toute forme de délinquance économique.

Bénin-Niger: Vers la réouverture de la frontière et la relance du pipeline

Une délégation de haut niveau du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger est arrivée ce mercredi à Cotonou. Ces négociations cruciales visent à résoudre la crise entre le Niger et le Bénin, avec l’objectif de rouvrir la frontière terrestre fermée depuis plusieurs mois et de relancer le pipeline Niger-Bénin.

La délégation, dirigée par le Général de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, représente la dernière chance pour désamorcer les tensions entre les deux pays voisins.

Ces pourparlers font suite à une initiative de médiation lancée par les anciens présidents béninois, Nicéphore Soglo et Boni Yayi. Le 26 juin dernier, ces figures politiques avaient proposé un dialogue constructif pour trouver une solution durable à la crise.

Les discussions en cours à Cotonou sont donc cruciales pour restaurer les relations entre le Niger et le Bénin et pour réactiver le pipeline vital pour les deux nations. La communauté internationale suit de près ces négociations, espérant une résolution rapide et bénéfique pour les deux pays.

Séjour Diplomatique au Burkina Faso : Le Président Malien Malick Diaw à Ouagadougou

Le Président de l’Assemblée législative de Transition du Burkina Faso, Dr Ousmane Bougouma, a accueilli ce mercredi 24 juillet 2024 une importante délégation du Mali. La délégation est dirigée par le Président du Conseil national de Transition du Mali, le colonel Malick Diaw. Ce dernier parraine la cérémonie de la douzième promotion de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC).

Durant son séjour, qui se termine le 26 juillet 2024, la délégation malienne participera à des séances de travail avec diverses autorités burkinabè. Ils effectueront également des visites de courtoisie auprès de personnalités politiques et coutumières.

Le colonel Malick Diaw a souligné que ce séjour est un moment honorant pour les autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Il a également affirmé que cette visite constitue un signe fort pour l’Alliance des Etats du Sahel (AES). « Nous sommes dans une dynamique exigeant beaucoup de courage pour relever les défis actuels », a-t-il déclaré à l’aéroport international de Ouagadougou.

Selon le programme, Malick Diaw et sa délégation seront reçus en début d’après-midi à l’Assemblée législative de Transition pour poursuivre leurs discussions.

Le Président du CNT Malien en visite officielle au Burkina Faso du 24 au 26 Juillet 2024

L’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso accueillera le Président du Conseil National de Transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick Diaw, du 24 au 26 juillet 2024. Cette visite officielle, annoncée par le Parlement burkinabè dans une note du 22 juillet 2024, marque une étape importante dans les relations parlementaires entre les deux pays.

Durant son séjour, le Colonel Malick Diaw aura une audience avec le Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougoum. Les deux dirigeants discuteront de la coopération parlementaire bilatérale, des rôles et des positions des deux pays au sein des organisations internationales de parlements, ainsi que des perspectives pour la création de sessions confédérales des Parlements au sein de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le jeudi 25 juillet 2024, le Président du CNT malien prendra la parole lors de la séance plénière à l’hémicycle, où il adressera un discours au peuple burkinabè à travers sa Représentation nationale.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations entre les parlements burkinabè et malien, suite à la visite d’une délégation de parlementaires maliens à Ouagadougou en janvier 2024 et la visite officielle du Président du parlement burkinabè au Mali en décembre 2022.

En outre, le Colonel Diaw profitera de son séjour pour effectuer des visites de courtoisie auprès des autorités politiques et coutumières du Burkina Faso et pour parrainer la cérémonie de sortie de la 12e promotion de l’Institut Supérieur d’Études de Protection Civile (ISEPC).

Les mots-clés pour le référencement incluent « visite officielle », « Colonel Malick Diaw », « Conseil National de Transition », « Assemblée législative de transition », « coopération parlementaire », « Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel », et « Institut Supérieur d’Études de Protection Civile ».

Décisions cruciales pour la sécurisation du transit et la fluidification des échanges commerciaux dans l’AES

Les Directeurs Généraux des Douanes de la Confédération des États du Sahel (AES) ont pris des décisions importantes ce mardi 23 juillet lors d’une réunion tenue au Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Ces décisions visent à renforcer la sécurisation du transit et à fluidifier les échanges commerciaux entre les pays membres de l’AES et le Togo, pays côtier invité à la rencontre.

L’interconnexion des systèmes informatiques douaniers des pays membres de l’AES et du Togo constitue un élément crucial pour la sécurisation du transit et la lutte contre la fraude. Cette mesure permettra aux administrations douanières de partager des informations en temps réel sur les flux de marchandises, facilitant ainsi l’identification des tentatives de fraude et de contrebande.

En outre, l’interconnexion des systèmes douaniers simplifiera les procédures administratives et réduira les délais de traitement des déclarations en douane. Cela contribuera à fluidifier les échanges commerciaux et à faciliter le transit des marchandises entre les pays membres de l’AES et le Togo.

La réunion de Niamey a également permis aux Directeurs Généraux des Douanes de l’AES de poser les jalons d’une Union douanière. Cette Union douanière permettra aux pays membres de l’AES de mettre en place un tarif extérieur commun et d’éliminer les droits de douane sur les échanges intra-régionaux.

Ces initiatives sont cruciales pour améliorer la coopération économique régionale et renforcer l’intégration économique au sein de l’AES. Les mots-clés tels que « sécurisation du transit », « fluidification des échanges commerciaux », « interconnexion des systèmes douaniers », « lutte contre la fraude », « Union douanière », et « AES » sont essentiels pour suivre les progrès de ces réformes.

Accueil de la nouvelle coordinatrice du Système des Nations Unies au Burkina Faso

Le Lundi  22 juillet 2024, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu madame Carol Flore Smereczniak, nouvelle Coordinatrice résidente et Coordinatrice humanitaire du Système des Nations Unies au Burkina Faso. Cette rencontre, au cours de laquelle madame Smereczniak a présenté ses Lettres de Cabinet, marque le début de sa mission dans le pays.

Madame Smereczniak a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qu’elle a reçu, soulignant que cela augure de bonnes perspectives pour la coopération entre le Burkina Faso et les Nations Unies. Elle a affirmé que son mandat serait axé sur la continuité et l’engagement du système des Nations Unies à soutenir le gouvernement burkinabè dans ses priorités, à travers une coopération stratégique et un dialogue permanent, afin d’améliorer le bien-être des populations burkinabè.

Le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a souhaité la bienvenue à la nouvelle représentante, espérant que son arrivée dynamisera la coopération entre le Burkina Faso et les Nations Unies, après une période d’intérim de 18 mois. Il a également rappelé les nombreux défis auxquels le Burkina Faso est confronté, notamment en matière de reconquête du territoire et de développement. SEM Traoré a réaffirmé la disponibilité de son département pour favoriser une collaboration fructueuse entre le Système des Nations Unies et le Burkina Faso.

Le SND célèbre son jubilé d’émeraude avec une série d’activités

Créé le 18 juillet 1984, le Service National pour le Développement (SND) fête cette année son jubilé d’émeraude. Les festivités de ce 40e anniversaire ont été officiellement lancées le 22 juillet 2024 à Ouagadougou. Du 22 au 28 juillet, diverses activités marqueront cet événement, incluant des journées portes ouvertes « 72 heures du SND », un cross populaire, un don de sang, deux courses cyclistes, une nuit des partenaires et une séance de reboisement.

Le directeur général du SND, Mathieu Benao, a exprimé sa fierté pour les réalisations du service au cours des quatre dernières décennies. Il a rappelé que depuis sa création, le SND a permis à plus de 300 000 jeunes de servir la nation en tant qu’appelés volontaires et a formé plus de 100 000 jeunes en civisme. En outre, 10 000 jeunes ont été formés dans divers métiers, et 3 500 ont obtenu leur permis de conduire grâce aux centres de formation de Loumbila et Badala.

Les festivités comprennent des activités variées : journées portes ouvertes du 22 au 24 juillet, don de sang et cross populaire le 23 juillet, course cycliste féminine à Dédougou et dépistage du cancer du col de l’utérus le 25 juillet, compétition de pétanque et finale du tournoi de football le 26 juillet, suivies d’une nuit des partenaires, et enfin, course cycliste masculine à Bobo-Dioulasso et plantation d’arbres à Samandéni les 28 et 29 juillet.

Le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougma, parrain de l’événement, a été représenté par le 4e vice-président de l’ALT, Daouda Diallo, qui a félicité le SND pour ses contributions significatives à la nation au cours des 40 dernières années. Il a souligné l’impact positif du SND sur la formation des jeunes et leur participation au développement national.

En rétrospective, le SND, initialement appelé Service National Populaire, a été rebaptisé Service National pour le Développement en 1993, et en 2023, il est devenu le Service National Patriotique, élargissant son rôle pour inclure tous les Burkinabè âgés de 18 à 35 ans, avec un accent particulier sur la promotion du patriotisme.

Les célébrations du 40e anniversaire du SND visent non seulement à commémorer les réalisations passées, mais aussi à préparer l’avenir en renforçant son rôle de leader dans la promotion du civisme et de l’engagement citoyen au Burkina Faso.