RCA : un mort dans un accident de la circulation

Un homme d’une vingtaine d’années a perdu la vie lundi dans  une collision frontale entre un camion de la Minusca et une motocyclette sur l’avenue Koudoukou.

 

Un violent accident de circulation impliquant un camion de la Minusca et une   motocyclette est survenu ce lundi 7 février 2022 sur l’avenue Koudoukou près du pont « saye-voir », dans le cinquième arrondissement de Bangui. Le bilan fait état d’un mort, le conducteur de la moto.

Un homme d’une vingtaine d’années a perdu la vie lundi dans  une collision frontale entre un camion de la Minusca et une motocyclette sur l’avenue Koudoukou, à quelques mètres de la station d’essence du pont « sayé-voir », dans le cinquième arrondissement de Bangui.

Le conducteur de la moto, un homme d’une vingtaine d’années, est mort sur place dans la collusion frontale. Vu l’impact du choc, sa tête a été fracturée et elle a été complètement broyée.

Selon le service de la police, la collusion  est survenue vers 10h30  non loin de la nouvelle station d’essence dénommée « Green oil », située à proximité du pont de « sayé-voir » sur l’avenue Koudoukou, alors que la moto, quant à elle, venait juste de sortir de ladite station d’essence, et le camion, quant à lui, était stationné au bord de la route à l’opposé de la station d’essence. Mais le conducteur de la moto roulait à vive allure comme s’il faisait un rallye sur l’avenue. Mais face à tous ces obstacles, il faisait semblant et percute violemment le camion qui était stationné au bord de la route. Vu l’impact de la collusion, le conducteur de la moto ne pouvait survivre. Il est décédé sur place.

Les policiers du commissariat du cinquième arrondissement étaient les premiers à arriver sur le lieu avant ceux de la brigade  motorisée de la gendarmerie. Le corps de la victime était transféré à la morgue de l’hôpital communautaire.

RCA : Félix MOLOUA nommé Premier ministre

Le président de la République centrafricaine a nommé ce lundi 07 février 2022, Félix Moloua, à la tête du gouvernement centrafricain.

 

Félix MOLOUA est le nouveau Premier ministre de la République centrafricaine. Il vient d’être nommé par le Le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA. Celui-ci remplace à ce poste Henri-Mari Dondra qui a déposé sa démission ainsi que celle de son gouvernement il y a quelques jours, Les raisons officielles de cette démission ne sont pas connues.

Nommé le 15 juin 2021, Henri-Mari Dondra vient d’être remplacé par le ministre de l’économie, Félix Moloua.

RCA: l’UE reprendra la formation des Faca si elles ne sont pas «employées» par Wagner

C’est ce qu’a annoncé le vice-amiral Hervé Bléjean, directeur général de l’état-major de l’Union européenne, en visite à Bangui, jeudi 3 février.

 

Depuis la mi-décembre, Bruxelles a décidé de suspendre les formations dispensées aux soldats centrafricains en raison « du contrôle exercé par les mercenaires de la société Wagner sur les forces armées » du pays.

L’hymne européen retentit dans l’enceinte du camp Moana. À Bangui, la France passait hier jeudi le commandement de la mission de formation militaire européenne à la Belgique.

La bannière de l’EU passe symboliquement de main en main comme tous les six mois. Mais depuis la mi-décembre, les formations des soldats centrafricains sont suspendues.

« Ce sont des mercenaires »

« L’UE ne peut plus se permettre d’entraîner des unités qui ensuite sont employées par Wagner, a martelé le vice-amiral Hervé Bléjean, directeur général de l’état-major de l’Union européenne. Les 2 500 mercenaires de Wagner qui sont pour certains Russes mais pas seulement, qui peuvent être d’autres nationalités, ne peuvent pas être assimilés à des forces régaliennes de la Russie. Ce sont des mercenaires c’est aussi simple que ça. D’ailleurs, je rappelle que le code pénal russe interdit l’emploi et la création de sociétés militaires privées à partir de mercenaires. Donc il y a une vraie ambiguïté. »

En RCA, comme au Mali, l’influence grandissante de la Russie est source de tensions avec les pays occidentaux. Les membres de cette société militaire privée russe, présente dans plusieurs pays d’Afrique, sont accusés de graves violations des droits de l’homme, notamment par l’ONU.

« Plan national de défense »

Les formations ne reprendront qu’à certaines conditions reprend le vice-amiral Bléjean : « La première condition, c’est d’avoir la garantie que les unités que nous entraînons ne sont pas employées par Wagner mais sont employées dans le cadre régalien de l’emploi de forces armées nationales. La seconde, c’est d’avoir un plan national de défense cohérent et soutenable dans la durée. »

En six ans, l’EUTM a formé plusieurs milliers de militaires centrafricains. Quelque 70 instructeurs ont déjà quitté le pays. Un peu plus d’une centaine d’hommes se concentrent désormais sur le conseil stratégique.

RCA-foire agricole de Bouar : le groupement Nding-Ranson remporte le 1èr prix

La 12ème édition de la foire agricole de Bouar qui vient de s’achever a récolté  plus de 100 millions de Francs CFA.

 

La 12ème édition de la Foire agricole de de Bouar vient de mettre la clé sous la le paillasson. Celle-ci a été lancée le 04 Février dernier Eric Rokosse-Kamot, Ministre de l’Agriculture et du développement rural. C’était une initiative de l’organisation nationale des femmes rurales de la localité (ONFR) en collaboration avec l’organisation des femmes chrétiennes catholiques. Il s’est agi de mettre en vente les produits agricoles localement cultivés. Une initiative pour le relèvement agropastorale de la région.

Pendant trois jours d’exposition et de vente, la 12ème édition de la foire agricole de Bouar a enregistré plus de 150 groupements des cultivateurs de Baoro, de Bouar, de Baboua et autres villes périphériques qui sont venus prendre part. Les cultivateurs ont récolté plus de 100 millions comme revenus de vente de leurs produits agricoles.

C’est le groupement Nding-ranson qui a remporté le 1èr prix de cette 12ème édition en raison de la qualité et diversification des produits agricoles et maraichers exposés et vendus. L’organisation à lui seule a pu récolter plus de 2.247.000 francs CFA comme revenus de vente.

La ville de Bouar, chef-lieu de la Nana-Mambéré, située à 450 kilomètres vers le nord-ouest de la Centrafrique.

 

RCA : plus de 300 stands installés pour la 12ème édition de la foire agricole

Du 04 au 06 février,  la ville de Bouar chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré va accueillir la 12ème édition de la foire agricole.

 

Organisée par l’Organisation Nationale des Femmes Rurales de Bouar (ONFR), la 12ème  édition de la foire agricole de Bouar va permettre aux associations et groupements de la ville d’exposer et de vendre leurs produits locaux et maraichers.

Le thème retenu cette pour cette édition est : «  la protection de l’environnement gage de la sécurité alimentaire ».

Au programme de cette foire,  des expositions et vente des variétés de produits agricoles. Il faut dire que c’est une occasion pour les agriculteurs de partager leur savoir-faire. La particularité de cette année c’est la grande mobilisation d’agriculteurs, d’associations et des groupements qui s’intéressent à cette manifestation annuelle.

Plus de 300 stands installés sur l’esplanade de la municipalité locale attendent recevoir les participants à ce rendez-vous annuel.

Prévue normalement du 03 au 06 février, le lancement officiel de la 12ème édition de la foire agricole se fera ce vendredi 04 février. Elle prendra fin par la cérémonie de remise des prix aux meilleurs participants sous le critère de qualité, de quantité et du chiffre d’affaire. Pour le moment, la ville accueille l’arrivée des participants.

RCA : des étudiants centrafricains à l’étranger appellent à l’aide

Plusieurs étudiants centrafricains vivant à l’étranger ont déploré leurs conditions de vie et appellent le gouvernement à assurer le suivi de leurs formations.

 

De nombreux jeunes centrafricains qui poursuivent leurs études à l’étranger. Ils font plusieurs spécialités qui parfois n’existent pas encore dans les universités et instituts supérieures de la Centrafrique. Mais certains font face à des nombreuses difficultés qui constituent une barrière à leur intégration dans ces nouveaux environnements.

Le tout premier problème est d’ordre administratif comme le souligne Saïdou Maikano, connu sous le nom de Bantou Sauvage sur les réseaux sociaux : « Je suis étudiant en  Master 1 de Relation Internationale et Diplomatie dans une université privée à Dakar au Sénégal. Notre véritable problème c’est d’ordre administratif. Nous n’avons pas d’ambassade au Sénégal. Du coup, cela nous empêche de faire nos papiers administratifs et nous met en insécurité ».

S’il y a quelques étudiants qui ont eu la chance d’avoir les bourses, nombreux sont ceux qui  n’en ont pas. « Je n’ai pas des bourses d’études, mais le coût de la vie est élevé surtout le loyer qui est onéreux sans oublier l’alimentation », a témoigné Peggy Stéphanie Yourou, étudiante en Master 1 de l’Environnement et du Développement Durable au Groupe ISM Africa, toujours au Sénégal.

Elle précise aussi que : « Nous avons un sérieux problème sur le plan culturel et social du fait que les sénégalais ont leur langue national qui est le wolof. Ceci est une véritable barrière du moment où certains enseignants dispensent les cours en wolof. Un fait qui malheureusement joue en notre défaveur en matière de compréhension des cours et d’adaptation au rythme de vie sociale ».

Cet aspect est renforcé par Félicienne Patricia  Karella Djangha-Litho,  étudiante en Licence II de Droit à l’Université publique de Yaoundé II Soa : « Je suis dans un monde où on me rappelle à chaque fois que je ne suis pas chez moi. Certaines opportunités comme les jobs étudiants me sont refusés pour la simple raison que je ne suis pas camerounaise ».

En outre, même si certains étudiants affirment qu’ils n’ont pas assez de problèmes du côté académique, Hardy Devaux, président de l’Association des étudiants centrafricains de France  qui fait double cursus en France notamment en Droit et Science Politique à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne dit le contraire : « Certes, il y a des difficultés académiques au tout début de ma première année avec le changement du rythme, vu que le système éducatif de la France est trop avancé  que celui de Centrafrique, il m’a fallu bosser dur pour enfin être sur le même diapason que les autres ».

Devant ces différents problèmes, certains étudiants, une fois terminé leurs études, ne veulent plus revenir au pays car ils affirment qu’ils étaient partis sur leur propres fonds et le gouvernement n’a pas assuré leur suivi.

Le paiement des bourses d’études pour ceux qui ont eu la chance d’en bénéficier pose souvent d’énormes difficultés. Ils sont encore très nombreux à se plaindre car, depuis plusieurs mois voire années, l’Etat centrafricain ne leur verse pas des bourses d’études.

Toutefois, certains pointent du doigt la question d’intégration dans la fonction publique centrafricaine, qui devrait se faire seulement à base de qualité et de compétence. Dommage que cela se fait souvent sur la base du clientélisme et d’appartenance politique. Ceci est dangereux du fait que cela favorise « le phénomène de la fuite des cerveaux » qui est une perte des mains d’œuvres qualifiées en matière du capital humain.

Congo : une dizaine de morts après de nouveaux affrontements dans l’Ouaka

De violents combats ont opposé, mercredi 2 février en matinée les anti -Balaka aux rebelles de l’UPC,  près de la localité de Boyo.

 

Une dizaine de morts et plusieurs dégâts matériels, c’est le bilan des affrontements qui ont eu lieu dans la préfecture de l’Ouaka.  Ces combats opposaient anti-Balaka aux rebelles de l’UPC.

Mercredi 2 février 2022, peu avant midi,  les miliciens Anti-Balaka faction Touadera, lourdement armés, ont attaqué le village Komayo, situé à 12 kilomètres de Boyo sur l’axe Ippy. Plusieurs habitations ont été incendiées, des civils tués.

Selon les autorités locales, au moins 7 personnes ont perdu la vie, dont 2 chrétiens et 4 musulmans. Mais peu-après l’attaque, les rebelles de l’UPC ont fait leur apparition dans le village, attaquant en représailles les miliciens Anti-Balaka, faisant 5 morts, dont 4 miliciens de faction Touadera et un élément de l’UPC.

Ces affrontements ont  à nouveau jeté sur les routes de nombreux déplacés après les vagues enregistrées lors de précédente attaque des miliciens Anti-Balaka du 6 et 7  décembre derniers. Les uns faisaient mouvement vers Boyo centre, les autres ont pris la direction de la sous-préfecture d’Ippy, a affirmé une source locale.

Rappelons que le mardi 7 et le mercredi 8 décembre, dans la localité de Boyo, chef-lieu de la commune de  la Haute Baideou, située  à 120 kilomètres au nord-Est de Bambari sur l’axe Ippy, une opération militaire des mercenaires russes, appuyée par les soldats FACA et des ex-miliciens Anti-Balaka faction Touadéra avait fait au moins une quinzaine des morts, selon la Minusca.  Parmi les victimes, il y’avait des enfants, des femmes et des personnes âgées. Ils ont été massacrés à l’aide des machettes.

Selon la Minusca, hors-mis les personnes tuées, il y’avait également des cas d’amputation, d’extorsion et destruction d’habitations.  La plupart des rescapés, environ 1500 personnes, actuellement protégées par les Casques bleus de la Minusca. Entre temps, certains rescapés, environ une centaine, ont été rapatriés par leur famille à bord des trois véhicule civils à Bambari où ils sont arrivés dimanche 19 décembre 2021.

La RCA entre dans le circuit de distribution des produits pharmaceutiques Phyto Science

La question est prioritaire pour tout être humain d’où la maxime « La santé avant tout ».Cependant en Centrafrique, plusieurs défis restent à relever dans ce domaine tant sur le plan structurel, de main d’œuvre et des outils de travail. A cet effet, le ministère de la santé publique et de la population est obligé de travailler en collaboration avec les cliniques privées dans l’optique de donner accès aux soins de santé à tous les centrafricains.

C’est dans ce contexte qu’il vient d’être installé à Bangui une clinique dénommée « Phyto Science RCA ». En effet, la Phyto Science est une organisation mondiale de la santé et du bien-être qui est en avant-garde de l’innovation en termes de thérapie cellulaire. Elle met sur le marché des produits médicinaux primés, scientifiquement prouvés et soutenue par le Laboratoire Mibelle Biochemistry en Suisse.

La Phyto Science, histoire et évolution

Selon Carnelle Conrad Ngoje, coach de Phyto Science RCA, tout a commencé avec une forme de conflit international arbitré par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur l’utilisation des cellules souches animales qui devraient provenir de l’embryon humain. Et l’OMS a compris que si elle autorise cette pratique, cela amènerait à faire des choses regrettables sur des fœtus humains.

Alors, l’OMS a bloqué ce système et a permis son utilisation dans le cas de maladie de parkinson et de greffe de moelle osseuses. C’est ainsi que le laboratoire Mibelle a décidé de se lancer dans des recherches  et a pu sortir des cellules souches végétales qui sont sans effet secondaire et qui sont proche à  99 % de cellules souches humaines

« Nous pouvons dire que la Phyto Science est une nouvelle approche qui consiste à pouvoir transformer le pouvoir des plantes végétales au pouvoir sanitaire. Elle a beaucoup d’effets bénéfiques car avec les cellules souches qui sont extraites des certains fruits, cela permet de régénérer l’organisme afin d’éviter le vieillissement et permet de soigner plus de 200 maladies dites incurables entre autres l’AVC, l’hypertension, le diabète, tous les types de cancers, l’infertilité masculine et masculine, les insuffisances rénales » a expliqué Carnelle Conrad Ngoje.

Les produits Phyto science, leurs composantes et effets curatifs

Etant donné que la phyto Science travaille avec les cellules souches végétales, cela sous-entend que c’est de la pharmacopée de façon beaucoup plus raffinée et scientifique. Elle consiste à consommer des cellules souches en difficulté ou en quantité insuffisante que l’on appelle en médecine cellule mère avec « double stemcell ».

En ce qui concerne l’aspect scientifique de la composante médicinale de ces produits, Carnelle Conrad Ngoje précise que : « le double stemcell Powder est un délicieux mélange exclusif fabriqué à partir de deux types de cellules végétales. Il s’agit de Phytoscelltec Malus domestica, des cellules souches d’Apple ou de pomme et de Phytoscelltec Vitis solaire qui sont des cellules souches de raisins de Bourgogne. Cela  enrichi des supers stars riche en phytonutriments et vaccinium Myrtilus qui est exclusivement formulé par Mibelle Biochemistry laboratoire en Suisse ».

Toutefois, il ajoute que : « la double cellule souche a la capacité de stimuler la cellule humaine afin de la régénérer et l’initier à produire de nouvelle cellule. Il est question que la personne se rend à l’hôpital, fait son bilan, elle nous présente le résultat et nous la mettons sous traitement avec un pack sanitaire qui convient ».

Carnelle Conrad Ngoje a aussi confirmé que la Phyto Science est reconnue par l’Ordre des Médecins Centrafricains. Ce qui sous-entend que la clinique Phyto Science RCA sera accompagnée par les autorités sanitaires du pays afin d’œuvrer en toute légitimité. Ladite clinique est basée à Bimbo sur l’avenu David Dacko, en face de la rue Maya-Maya.

La RCA est le 42èm pays au monde à entrer dans le circuit de la distribution des produits Phyto Science.

RCA : la Cour pénale spéciale est désormais au complet

Les juges de la Cour pénale spéciale sont désormais au complet. Cette juridiction hybride composée de magistrats nationaux et internationaux est chargée de juger les crimes les plus graves commis dans le pays depuis 2003. Les deux derniers juges de la chambre d’appel, le Français Olivier Beauvallet et l’Allemand Volker Nerlich ont prêté serment mercredi 2 février à Bangui devant président Touadéra.

C’est la dernière pierre à l’édifice d’un chantier débuté en 2015. Six ans et demi plus tard la CPS est enfin au complet. Les deux derniers juges prêtent serment devant le chef de l’Etat.

Mais la tâche ne sera pas facile. En novembre dernier l’ancien chef de guerre devenu ministre Hassan Bouba est arrêté par la CPS, inculpé de « crime de guerre et crime contre l’humanité ». Il est, à la surprise générale, libéré par les autorités moins d’une semaine plus tard en dépit d’un mandat de dépôt puis décoré de l’ordre du mérite.

« Ce n’est pas à cause d’un seul incident de ce genre qu’on peut mettre en cause la crédibilité d’une juridiction, insiste Michel Luanga président de la CPS. C’est derrière nous, nous avançons, nous avons beaucoup de choses à faire. »

Mais avancer n’est pas renoncer précise le magistrat centrafricain. « Ce dossier n’est encore clos, nous continuons à mener des instructions dans ce dossier donc je pense qu’il faut toujours garder confiance en cette juridiction qui, d’ici quelques années, essaiera de répondre à la problématique de l’impunité dans ce pays. »

« 2022 est une année charnière, celle des jugements », promet le président de la Cour. Le tout premier procès de la CPS est annoncé pour le premier trimestre.

RCA : mort de 4 mercenaires russes et 6 autres hospitalisés

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga après qu’ils aient consommé de l’alcool.

 

Environ quatre mercenaires russes sont morts et six autres hospitalisés depuis la semaine dernière après avoir consommé de la bière, mais mmélangés avec des produits chimiques. Une pratique très courante, mais très toxique et dévastatrice sur le corps humain au sein de ce groupe des mercenaires de la société russe Wagner.

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, au nord-ouest de la République centrafricaine.

Selon des sources sécuritaires et hospitalières locales ayant requis le strict anonymat, les mercenaires russes et syriens qui combattent aux cotés des FACA, comme dans leur habitude, consomment régulièrement de spiritueux avec un degré d’alcool allant jusqu’à 200°. Mais depuis une semaine, ils auraient un problème de ravitaillement. Afin de compenser leur dépendance vis-à-vis de ce produit toxique, ils pensaient avoir trouvé une astuce.

L’astuce

D’après ces sources, les mercenaires russes de la société Wagner, contraints de boire les bières au volume d’alcool de 5° mélangent de l’alcool utilisé pour désinfecter les plaies, les solutions Dakin, Bétadine et Mercurochrome avec ces bières pour faire remonter le volume d’alcool jusqu’à leur vouloir. Même les vins aussi, reçoivent ces produits chimiques.

Cette solution est la meilleure pour eux afin d’avoir une boisson similaire à leur vodka. Mais après la consommation cette nuit, on ignore ce qui s’est passé, mais dix d’entre eux ont fait de malaise cardiaques. Quelque temps après, quatre sont décédés sur place et six autres transférés dans la capitale par leur hélicoptère pour des soins appropriés.

Selon une autre source sécuritaire jointe au téléphone depuis Bambari, la même scène avait eu lieu il y a environ six mois dans le village du général Ali Darassa, Bokolobo, situé à une soixantaine de kilomètres de Bambari  où trois mercenaires de Wagner avaient trouvé la mort après la consommation de Bétadine mmélangée avec les bières.

Pour certains soldats FACA, c’est d’ailleurs ce qui les empêche de consommer de l’alcool avec ces mercenaires de Wagner.

« Ils font et mangent de bons plats, mais ils consomment plus de l’alcool frelaté », expliquent ces soldats FACA.

Selon un médecin centrafricain, la consommation de ce type d’alcool toxique n’est rien d’autre qu’un empoisonnement avec un effet dévastateur sur le corps humain.