RCA : 5 millions de dollars pour des information menant à l’arrestation de Joseph Kony

Le gouvernement américain annonce une récompense de 5 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation de Joseph KONY.

 

Kony est le chef de l’Armée de résistance du Seigneur et est recherché pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.  Ces crimes incluent les massacres, la torture et le fait de forcer des enfants à devenir soldats.

Fournir des informations sur Kony demande beaucoup de courage.  Le gouvernement américain assure que tout ce qui est partagé restera totalement confidentiel.

Toutes personnes ayant des informations sur l’endroit où se trouve Kony sont encouragées à se manifester aujourd’hui – aucune information n’est trop petite ; chaque tuyau peut aider

RCA : Six journalistes reçoivent les Prix d’Excellence

Ces journalistes ont été primés à l’issue d’un concours organisé par le ministère de la communication et des médias avec l’appui de la Munusca.

 

En République centrafricaine, six journalistes viennent d’être primés. C’etait à l’issue d’un concours organisé par le ministère de la communication et des médias avec l’appui de la MINUSCA. La remise officielle des prix a eu lieu le vendredi 3 décembre 2021 au palais de la CEMAC en présence du président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera.

L’objectif du concours est de promouvoir le journalisme de paix et de réconciliation dans le contexte actuel en Centrafrique et de reconnaître le mérite des journalistes, a souligné le président du jury, Simon Pierre Ndouba.

Le Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, a saisi cette occasion pour réaffirmer l’engagement de la MINUSCA aux côtés du gouvernement et du peuple centrafricain en quête de paix et de développement.

Enfin, le ministre de la communication et des médias, Serge Ghislain Djorie, du haut de la tribune de la CEMAC a fait un plaidoyer fort pour la revalorisation du métier du journaliste en Centrafrique entre autres :

– Doter les médias publics d’un statut particulier ;

– Revoir en hausse la subvention octroyée aux médias privés

– Doter la presse Centrafricaine d’un cadre de travail notamment un Maison de la Presse etc.

Les récipiendaires  sont:

Presse écrite / presse en ligne

1er : Benistant Mballa ( Centrafric Matin)

2è : Arsène-Jonathan Mosseavo (Journal LANOCA)

3è : Eddy Doualy (Le Citoyen)

Radio

1ere : Flora Bambou ( Guira FM)

2è : Armando Yanguendji (Radio Ndeke Luka)

Meilleur montage vidéo/ TV

1er : David Célestin Gamou (Presse Primature)

Arsène Jonathan Mosseavo

Crédits photos : Steven

RCA : un général rebelle nommé conseiller à la présidence de la République

Kalité Deya a été nommé par un décret présidentiel le 2 décembre comme conseiller du chef de l’État en matière de promotion des petites et moyennes entreprises.

 

Le chef de l’État centrafricain, Faustin Archange Touadera a nommé la semaine dernière cinq nouveaux conseillers à la présidence de la République. Parmi eux, Kalité Deya, un général rebelle, suspecté de crime de guerre et crime contre l’humanité.

Il a été nommé par un décret présidentiel le 2 décembre 2021, comme conseiller du chef de l’État en matière de promotion des petites et moyennes entreprises. Kalité Deya est un général rebelle actif au sein du mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ). C’est un groupe armé basé au nord de la RCA, créé par son frère Gilbert Toumou Deya, actuel ministre délégué aux désarmements.

Selon des sources concordantes, Kalite Deya, son frère Gilbert Toumou Deya et le chef rebelle Abdoulaye Hissen Ramadan sont dans le viseur de la Cour pénale spéciale. Ils sont accusés de crimes commis lors des affrontements survenus en 2020 à Birao, Ndélé et Bria entre les groupes armés du nord qui avaient fait près de 500 morts, et déplacé des milliers des personnes ainsi que la destruction des centaines d’habitation à connotation ethnique.

Pour des nombreux observateurs, la nomination de Kalite Deya consacre ainsi l’impunité des auteurs de crimes contre le peuple centrafricain et la fin de l’état de droit dans le pays.

RCA : une position des soldats FACA attaquée par les rebelles à Kouango

Les rebelles, dont les identités ne sont pas encore connues, ont attaqué la ville de Kouango, située à 139 kilomètres au sud-Est de Bambari.

 

L’information vient d’être confirmée par les autorités locales. Les rebelles, dont les identités ne sont pas encore connues, ont attaqué très tôt ce matin la ville de Kouango, située à 139 kilomètres au sud-Est de la ville de Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre sud de la République centrafricaine.

À en croire les autorités locales, les assaillants seraient des combattants rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC). D’après elles, ils ont attaqué la position des soldats FACA dans la ville aux environs de 5 heures du matin avant de prendre le contrôle total de la ville vers 7 heures.

Les soldats FACA, peu nombreux, ont dû se battre en retrait. Pour le moment, ils sont hors de la ville, et attendent un renfort des mercenaires russes qui vient de quitter la ville de Grimari pour Kouango.

Selon des sources locales, la ville se vide de ses habitants qui se sont pour la plupart dirigés vers la brousse pour se réfugier et d’autres tentent de traverser le fleuve pour rejoindre la République Démocratique du Congo.

Pour l’heure, aucun bilan n’est encore disponible mais on parle des morts et blessés dont les policiers.

Rappelons que la sous-préfecture de Kouango, assiégée durant près de sept ans par des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), avait été reprise par les soldats FACA et leurs alliés russes et Rwanda au mois  de mars dernier après que les rebelles ont quitté la ville.

RCA : 150 milliards de FCFA pour le corridor Bangui-N’Djamena

La République centrafricaine mobilise 300 millions de dollars auprès de la BAD pour le corridor Bangui-N’Djamena.

 

La coopération efficiente du Gouvernement centrafricain vient de marquer une fois de plus l’histoire de la sous-région, un montant historique vient d’être mobilisé auprès de la Banque africaine de développement (BAD) par les autorités pour le financement du projet du corridor 13 Bangui-Brazzaville-Pointe Noire-Ndjamena. $300 millions soit 150 milliards de FCFA c’est le montant.

La cérémonie de la signature de la convention s’est déroulée l’après-midi du lundi 29 novembre 2021 au palais de la Renaissance en présence du Président de la République, Pr. Faustin Archange TOUADERA.

Cette convention qui fait suite au blocage du corridor Douala-Bangui en 2020, va permettre à la RCA d’avoir un autre corridor communément appelé Corridor 13. Dr. Serge Marie NGUESSAN, Directeur Général du Développement régional en Afrique Centrale de la Banque Africaine de Développement BAD dans ses propos a utilisé l’image des pieds de l’Homme pour exprimer la nécessite pour la République Centrafricaine de posséder deux corridors afin de faire bouger positivement son économie. Pour exprimer la gratitude du peuple Centrafricain a l’égard de la Banque africaine de développement. Dr Serge NGUESSAN directeur général du Développement régional en Afrique Centrale de la BAD et M. Mamady SOUARE, représentant résident ont été élévés au grade de Commandeur dans l’ordre de reconnaissance centrafricaine par le Président centrafricain. Il est important de noter que la BAD est un partenaire technique et financier qui a toujours été aux cotés de la RCA pendant que d’autres ont suspendu leur coopération pour X ou Y raison.

RCA : le russe va faire son entrée dans les programmes universitaires

A partir de l’année prochaine, l’enseignement de la langue russe sera obligatoire dans les universités centrafricaines, en remplacement de l’espagnol.

 

L’apprentissage du russe sera obligatoire dès l’année académique prochaine dans les universités centrafricaines.  C’est une initiative prise il y a quelques jours par le président de la République, Faustin Archange Touadéra.

Cette langue est dans les programmes au niveau secondaire depuis 2019. Le russe sera dispensé dorénavant de la première année de licence jusqu’à la deuxième année de troisième cycle. La phase préparatoire de cette innovation doit s’achever en principe à la fin de l’année académique 2022-2023.

Cette décision est certainement une forme de coopération entre les deux pays. Rappelons que Bangui s’appuie déjà sur Moscou dans sa bataille aux groupes armés.

RCA : les russes Wegner taxés de prendre des décisions à Bangui

C’est du moins ce qui ressort du rapport de 35 pages daté du 15 et du 22 novembre publié par le service européen d’action extérieure.

 

Dans son rapport datant du 15 et du 22 novembre, le Service européen d’action extérieure parle de l’action des mercenaires du groupe Wagner. Et aussi l’entrisme de la Russie dans les prises de décision à Bangui remet en question l’action de l’UE en Centrafrique où ses instructeurs militaires ont pourtant participé à la formation de 4 000 soldats. Notons que les russes Wegner sont accusés en particulier de graves violations des droits de l’homme.

Un rapport explosif de la diplomatie européenne sur la Centrafrique et l’environnement stratégique et politique pour les missions de l’UE vient de faire surface à Bruxelles. Il affirme que les mercenaires du groupe russe Wagner ont mis la main sur le commandement d’une partie des troupes centrafricaines, en particulier d’unités formées par l’Union européenne qui déploie, depuis juillet 2016, des instructeurs militaires au profit des forces armées centrafricaines.

La plupart des unités des forces armées centrafricaines actuellement en déploiement « opèrent sous le commandement direct ou la supervision » des mercenaires russes du groupe Wagner. C’est particulièrement le cas du 7e bataillon d’infanterie territoriale, pourtant entraîné par les instructeurs de la mission européenne de formation militaire EUTM-RCA.

Selon le rapport du Service européen d’action extérieure, la Russie joue un rôle « ambigu et non transparent ». Il y a d’abord la présence d’environ 2 600 mercenaires du groupe Wagner qui ont aussi pris en main la formation de certaines unités militaires centrafricaines. Il y a également l’intensification de la présence russe « dans presque tous les domaines du gouvernement », la conduite de campagnes de désinformation et enfin son implication économique dans les douanes, les mines et plus généralement « l’exploitation des ressources naturelles ».

Peut-être ce rapport a-t-il fait l’objet d’une fuite savamment orchestrée pour accompagner les motivations juridiques des sanctions décidées par l’Union à l’encontre du groupe Wagner. Toujours est-il que la conclusion du rapport a été confirmée, mardi 30 novembre au soir, par les services de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne : si elle ne parvient pas à affaiblir l’influence de la Russie et du groupe Wagner, l’Union pourrait revoir le mandat de ses instructeurs, voire carrément les retirer de Centrafrique.

RCA : une trentaine de morts dans des attaques de rebelles

Les rebelles du groupe 3R sont accusés d’avoir perpétré les attaques qui ont fait une trentaine de morts dimanche à environ 500 km au nord-ouest de Bangui.

 

De nouvelles attaques en Centrafrique ont fait dimanche une trentaine de morts à environ 500 km au nord-ouest de la capitale Bangui. Les rebelles du groupe 3R sont pointés du doigt. On se souvient que le président Touadéra avait décrété le 15 octobre « un cessez-le-feu unilatéral », que les rebelles avaient annoncé respecter.

Une trentaine de civils et deux militaires ont été tués, dimanche 28 novembre, dans des attaques de groupes armés dans le nord-ouest de la Centrafrique, en proie à des combats entre des rebelles et l’armée, le plus lourd bilan depuis l’instauration par le président Faustin Archange Touadéra mi-octobre d’un cessez-le-feu.

« Une trentaine de civils et deux membres des forces armées centrafricaines ont été tués dimanche dans deux attaques simultanées dans les villages de Kaïta et Bayengou », à environ 500 km au nord-ouest de la capitale Bangui, près de la frontière avec le Cameroun, a affirmé Esaïe Gbanin, sous-préfet de la région.

Classée deuxième pays le moins développé au monde par l’ONU, la Centrafrique a été plongée dans une guerre civile sanglante après un coup d’État en 2013. Ce conflit perdure mais a considérablement baissé d’intensité depuis trois ans, même si des pans entiers de territoires continuent d’échapper au pouvoir central.

Le sous-préfet a mis en cause les rebelles du groupe 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation). Les 3R, majoritairement composés de Peuls, sont l’un des plus puissants groupes armés de Centrafrique.

Ils ont participé à la coalition rebelle qui a lancé fin décembre une vaste offensive pour renverser le président Faustin Archange Touadéra qui briguait un deuxième mandat présidentiel.

De nombreuses attaques

Ce dernier a été réélu et a appelé à la rescousse Moscou et Kigali qui ont massivement dépêché des paramilitaires russes – des « mercenaires » de la société privée Wagner selon l’ONU – et des soldats d’élite rwandais. Ces forces ont reconquis la grande majorité du pays et repoussé les rebelles dans la brousse, d’où ils multiplient les actions de guérilla.

Depuis lundi, de nombreux habitants de la région se sont réfugiés au Cameroun voisin, a poursuivi Esaïe Gbanin.

Le 14 novembre, 11 civils avaient été tués dans la même région du nord-ouest de la Centrafrique par des tirs échangés entre des soldats et des rebelles. Les autorités locales avaient également pointé du doigt la responsabilité des 3R dans cette attaque.

Le 9 novembre, dans la commune de Bocarangua, toujours dans le nord-ouest, au moins deux soldats et un civil avaient été tués.

« Le groupe 3R bénéficie d’un approvisionnement important en armes qui vient surtout du Tchad, et ces rebelles sont assez bien armés et ils maîtrisent la guérilla », explique Hans de Marie Heungoup, analyste pour l’Afrique centrale à l’International Crisis Group (ICG). « La situation va s’empirer dans les semaines à venir si la sous-région et les partenaires occidentaux ne font rien pour contraindre les belligérants à respecter le cessez-le-feu », poursuit-il.

« Un cessez-le-feu unilatéral »

Le président Touadéra a décrété le 15 octobre « un cessez-le-feu unilatéral » de son armée et de ses alliés – soldats rwandais et paramilitaires russes qui lui ont permis de repousser l’offensive rebelles – pour favoriser l’ouverture prochaine d’un dialogue national.

Les principaux groupes armés avaient annoncé qu’ils respecteraient également un cessez-le-feu.

Les services du chef de la diplomatie européenne Josep Borell ont annoncé mardi que la présence du groupe Wagner en Centrafrique et son emprise sur le pays pourrait conduire l’Union européenne à mettre un terme à sa mission de formation des forces armées centrafricaines (Faca).

« De récents rapports documentés, nationaux et internationaux, dénoncent des violations des droits humains commises par des instructeurs russes et des employés de sociétés privées opérant en Centrafrique », a souligné Nabila Massrali, porte-parole de Josep Borrell.

L’UE a deux missions de formation, au Mali et en République centrafricaine, qui sont menacées par les activités des mercenaires du groupe Wagner dans ces deux pays.

RCA : Hassan Ali Bouba exfiltré de prison

Le ministre de l’élevage et de la santé animale, Hassan Bouba qui avait été arrêté le 19 novembre dernier vient d’être exfiltré de prison.

 

En République Centrafricaine, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer l’exfiltration du ministre centrafricain de l’Elevage Hassan Ali Bouba de sa prison à Bangui.

Cet ancien haut cadre du groupe rebelle UPC de sa prison à Bangui avait été arrêté le 19 novembre par la Cour Pénale Spéciale. Il est accusé de crime de guerre et crime contre l’humanité. C’est à la prison de camp de Roux qu’il avait été incarcéré puis exfiltré de sa prison à Bangui la capitale centrafricaine par des gendarmes.

Ancien coordonnateur politique de l’UPC, il avait été cité dans plusieurs rapports du groupe d’experts de l’ONU comme auteur de graves violations des droits de l’homme dans les zones sous contrôle de l’UPC.

« L’UPC s’est rendue responsable de nombreux crimes graves en République centrafricaine depuis 2014 », avait déclaré dans un rapport Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale chez Human Rights Watch.

Depuis sa libération, les réactions se sont multipliées, le président Touadéra appelé à tenir sa promesse de lutte contre « l’impunité ».

Le parti Patrie de Crépin Mboli Goumba parle de « déflagration ». La coalition COD-2020 qui regroupes les principales figures de l’opposition politique fait part de sa « consternation », évoque une « consécration de l’impunité » et la « fin de l’État de droit ».

Pour de nombreux observateurs, l’implication des politiques dans des affaires judiciaires ne favorise pas le retour de la paix dans un pays, fragilisé par de nombreux conflits.