RCA : trois morts une violente attaque des positions de 3R

Après plusieurs embuscades mortelles tendues par les rebelles de 3R aux mercenaires russes de la société Wagner dont plusieurs ont été tués, ces derniers se sont renforcés depuis plusieurs semaines à koui. Après l’arrivée des huit véhicules remplis des autres Wagner lourdement armés à koui le vendredi 13 août dernier, plus de 14 autres véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  sont arrivés à nouveau dans la ville de koui le vendredi dernier. Ils ont mené des ratissages dans la région, et des affrontements ont été signalés.

Selon la présidence de la République, environ 2000 soldats, dont 750 mercenaires russes et plus de 300 militaires rwandais,  et des soldats FACA ont été déployés  dans le nord-ouest pour combattre les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)  dans la région de l’Ouham-Péndé, de Lim-Pendé et de la Nana-Mambéré. Ainsi, dans la seule ville de koui, ce vendredi 20 août, environ 14 véhicules, 40 motos et quatre hélicoptères  étaient arrivés dans la ville.  Quelques heures plus tard, ils ont commencé   à attaquer  les positions des rebelles de 3R dans la région.  Les quatre hélicoptères  déployés sur place ont participé au pilonnage des positions de 3R les vendredi et samedi derniers. Un hélicoptère aurait été touché et ne fonctionne plus.

Pendant ce temps, trois Peuls éleveurs ont été tués dans leur campement, et leur troupeau également a été bombardé par les mercenaires russes de la société Wagner.

Pour l’heure, aucune perte humaine n’est à déplorer dans les deux camps, mais l’offensive se poursuit.

RCA : Célébration de la 37ème Journée Nationale de l’Arbre

Le thème retenu cette année à savoir : « Arbre, moyen de lutte contre le changement climatique », vise à attirer l’attention de toute la population.

 

Cette journée nationale permet aux populations de s’intéresser aux multiples et complexes problèmes liés à la dégradation de l’environnement et de donner aux communautés les possibilités de devenir des acteurs de développement durable, par un changement de comportement. Elle soulève régulièrement les questions essentielles de la protection du secteur Forêts-Environnement et des conséquences sur la vie des populations et la survie de notre planète.

Le thème retenu cette année à savoir : « Arbre, moyen de lutte contre le changement climatique », vise à attirer l’attention de toute la population sur les catastrophes liées aux effets du changement climatique et donne des solutions pour les atténuer.

« Le changement climatique qui menace actuellement la survie de l’espèce humaine est le résultat d’une course effrénée des nations pour l’exploitation des ressources naturelles afin de répondre aux impératifs de développement socio-économique », a déclaré le président Faustin Archange Touadera.

Pour le président, les inondations du mois dernier ayant causé d’importantes pertes matérielles et en vies humaines dans les pays nantis comme l’Allemagne, la Belgique et la Chine doivent nous instruire et nous conduire à gérer de manière responsable nos forêts. La République Centrafricaine, notre pays, n’est pas épargnée par les effets du changement climatique qui est un phénomène universel, dans un monde globalisé où les actions des uns ont des répercussions plus ou moins sur les autres. Les principaux facteurs qui concourent aux changements climatiques en République Centrafricaine sont notamment: le déboisement, le système de production et d’exploitation agricole avec les pratiques rurales actuelles consistant à incinérer ou rejeter dans la nature des résidus, sous-produits agricoles et sous-produits de transformation, les cultures sur brûlis, les feux de forêts et autres sources rurales de productions de Gaz à effet de serre.

Pour Faustin Archange Touadera, les générations futures attendent beaucoup de nous et il est de notre responsabilité de leur transmettre un patrimoine naturel relativement intact pour la survie, car elles ont, aussi bien que nous, droit à un environnement sain où il fait bon vivre.

RCA : le groupe viticole bordelais Castel ouvre une enquête sur une filiale, accusée d’avoir soutenu des rebelles

La direction générale du groupe viticole Castel a annoncé jeudi avoir « saisi son comité d’éthique » face à de graves allégations concernant une filiale africaine.

 

Le géant viticole français Castel va lancer une enquête après la publication d’un rapport d’une ONG sur un soutien financier d’une de ses filiales à des groupes armés en Centrafrique en échange de la sécurisation d’une usine, selon un communiqué, évoquant jeudi des « allégations graves ».

Pour The Sentry, spécialisée dans la traque de l’argent sale, la Sucrerie Africaine de Centrafrique (Sucaf RCA), filiale de la Société d’organisation, de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (Somdiaa), elle-même contrôlée à 87 % par le groupe Castel, a « négocié un arrangement sécuritaire » avec notamment l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe armé accusé d’exactions, pour « sécuriser l’usine et les champs de canne à sucre » et « tenter de protéger le monopole de la société ».

« La direction générale de Castel a pris connaissance des allégations graves portées le 18 août à l’encontre de Sucaf RCA, filiale centrafricaine de Somdiaa, dont Castel est actionnaire », a déclaré le groupe dans un communiqué, affirmant avoir « saisi son comité d’éthique dans le but de diligenter immédiatement une enquête conformément à ses procédures internes ».

Castel « communiquera sur l’issue de cette enquête ».

« La décision du groupe Castel d’ouvrir une enquête […] est une première étape bienvenue », a déclaré Nathalia Durkhan, chercheuse à The Sentry, spécialiste de la Centrafrique. « Nous encourageons le groupe à mener une enquête ouverte, transparente et indépendante », a-t-elle dit.

« Système sophistiqué »

En échange de la sécurisation du site, la Sucaf RCA a mis en place un « système sophistiqué et informel pour financer les milices armées par des paiements directs et indirects en espèces, ainsi que par un soutien en nature sous forme d’entretien des véhicules et de fourniture de carburant », selon The Sentry.

« Il n’existe à notre connaissance aucun arrangement passé par la direction de Sucaf RCA et aucun soutien d’aucune sorte n’a été fourni », avait réagi Alexandre Vilgrain, président de la Somdiaa.

La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, est plongée depuis 2013 dans une grave crise politico-militaire. À la suite d’une guerre civile, des pans entiers de territoires sont passés sous le contrôle de groupes rebelles qui en accaparent les ressources.

La raffinerie de la Sucaf RCA et les 5 137 hectares de plantation de canne à sucre se trouvent à Ngakobo, à 400 km à l’est de la capitale Bangui, dans la préfecture de la Ouaka, contrôlée de fin 2014 à début 2021 par l’UPC, un des principaux groupes armés du pays.

Selon The Sentry, le chef de l’UPC Ali Darassa et celui qui était alors son numéro deux, Hassan Bouba, les principaux bénéficiaires de cet « accord tacite » avec la Sucaf RCA, sont responsables de l’attaque d’un camp de déplacés en novembre 2018 à Alindao, qui a entraîné la mort d’au moins 112 personnes, dont 19 enfants.

RCA-Bozoum: la population s’inquiète après des détonations d’armes

Vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

 

La ville de Bozoum, situé à environ 385 kilomètres à l’ouest de Bangui, a été secouée à nouveau ce mercredi 18 août suite à l’assassinat de deux conducteurs des taxis-motos à 25 kilomètres de la ville sur l’axe Bossemptélé. Mais vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

Mardi 17 août 2021, deux conducteurs de taxis-motos de Bozoum, en circulation sur l’axe Bossemptélé, ont été tués à 25 kilomètres  de Bozoum par des hommes en armes assimilés aux rebelles de 3R. Mais le lendemain, à Bozoum, leurs collègues conducteurs ont manifesté leur mécontentement en barricadant la voie principale sur le marché central.  Ils exigent plus de sécurité dans leur travail. Durant plusieurs heures, les autorités locales ont réussi à discuter avec les manifestants qui ont finalement quitté le lieu. Entre-temps, la ville est toujours tendue entre les forces de l’ordre et les conducteurs des taxis-motos.

Mais vers 20 heures, il y’avait encore des tirs à l’arme dans la ville. Plusieurs coups de feu ont été tirés, mais il est difficile de déterminer l’origine avec exactitude.  Certains craignent une incursion des rebelles de 3R qui ne sont pas loin de la ville, d’autres estiment que ce sont probablement les forces de l’ordre qui seraient à l’origine de ces coups de feu.

CEMAC : une conférence des chefs d’Etats par visioconférence

Tous les Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ont participé mercredi, 18 août 2021 à ce Sommet.

 

Le Président en exercice de la communauté, le Chef d’Etat camerounais, Paul Biya et ses pairs feront « l’évaluation de la situation macroéconomique de la zone » par visioconférence. A cette conférence, « les patrons du FMI, le Ministre français des Finances et de nombreux invités spéciaux » seront présents, a rapporté le cabinet civil de la Présidence de la République camerounaise.

Quels sont les enjeux de la Conférence ?

Le thème du Sommet est l’ « évaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ». Opportunité aussi pour les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) « d’évaluer la situation macroéconomique de la sous-région. Dans un contexte où la pandémie a causé des pertes de plus de 2 740 milliards FCFA ».

Selon les ministres de l’Économie et des finances de l’Afrique centrale en réunion le 10 août dernier à Douala, la dette des pays de la CEMAC a augmenté. Elle est passée de “49,1% du PIB en 2019 à 55,6 % du PIB en 2020 affectant les programmes de développement”, a-t-on appris.

Pareillement, « les réserves du change pour leur part ont lourdement chuté passant à 1116 milliards FCFA en 2020 en raison de la dégradation de l’environnement économique ». A l’occasion de cette rencontre, les chefs d’Etat apprécieront aussi le niveau l’intégration sous-régionale qui piétine à cause de réticence « internes aux Etats » et cela porte un coup à la libre circulation des personnes et des biens.

RCA : une ONG américaine dénonce un « accord tacite » entre Castel et des rebelles

Une filiale du groupe français Castel a apporté durant plusieurs années un soutien financier à des groupes armés en Centrafrique en échange de la sécurisation d’une usine, affirme un rapport publié mercredi par l’ONG The Sentry évoquant un « accord tacite », démenti par l’entreprise. Selon l’ONG américaine, spécialisée dans la traque de l’argent sale, la Sucrerie Africaine de Centrafrique (Sucaf RCA), filiale de la Société d’organisation, de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (Somdiaa), elle-même contrôlée à 87% par le géant viticole Castel, a « négocié un arrangement sécuritaire » avec notamment l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe armé accusé d’exactions, pour « sécuriser l’usine et les champs de canne à sucre » et « tenter de protéger le monopole de la société ».

En échange, la Sucaf RCA a mis en place un « système sophistiqué et informel pour financer les milices armées par des paiements directs et indirects en espèces, ainsi que par un soutien en nature sous forme d’entretien des véhicules et de fourniture de carburant », selon The Sentry. « Il n’existe à notre connaissance aucun arrangement passé par la direction de Sucaf RCA et aucun soutien d’aucune sorte n’a été fourni », a réagi Alexandre Vilgrain, président de la Somdiaa.

Attaque contre des déplacés

La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, est plongée depuis 2013 dans une grave crise politico-militaire. A la suite d’une guerre civile, des pans entiers de territoires sont passés sous le contrôle de groupes rebelles qui en accaparent les ressources. La raffinerie de la Sucaf RCA et les 5.137 hectares de plantation de canne à sucre se trouvent à Ngakobo, à 400 km à l’est de la capitale Bangui, dans la préfecture de la Ouaka, contrôlée de fin 2014 à début 2021 par l’UPC, un des principaux groupes armés du pays.

Selon The Sentry, le chef de l’UPC Ali Darassa et celui qui était alors son numéro deux, Hassan Bouba, les principaux bénéficiaires de cet « accord tacite » avec la Sucaf RCA, sont responsables de l’attaque d’un camp de déplacés en novembre 2018 à Alindao, qui a entraîné la mort d’au moins 112 personnes, dont 19 enfants. Des rapports de sécurité internes, recueillis par The Sentry et consultés par l’AFP, montrent que la direction de la Somdiaa à Paris était informée des exactions commises par les groupes armés dans la préfecture de la Ouaka.

Paiements

En échange de la sécurisation du site de Ngakobo, Ali Darassa et Hassan Bouba ont perçu une dizaine de milliers d’euros par an entre 2014 et 2021, affirme l’ONG. Les membres de l’UPC stationnés dans les locaux de l’usine ont également été rémunérés par la Sucaf RCA, selon des entretiens réalisés par The Sentry avec des employés de la société et ses sous-traitants, ainsi que des hommes de l’UPC.

Le groupe armé a également mis en place des barrages routiers. La Sucaf RCA et ses sous-traitants devaient payer des taxes pour chaque camion qui reliait Ngakobo et la capitale Bangui, d’après The Sentry, qui affirme que ce système a représenté une importante source de revenu pour l’UPC. « Il n’y a eu aucun accord, aucun financement mis à notre disposition chaque mois », a démenti auprès de l’AFP Hassan Bouba, actuel ministre de l’Elevage.

Pour « protéger le monopole » de la société sur la distribution de sucre dans plusieurs provinces du pays, la Sucaf RCA a, d’après le rapport, obtenu le soutien de l’UPC et d’autres groupes armés présents dans le nord-ouest du pays, « notamment par la saisie forcée de sucre de contrebande » en provenance du Soudan voisin. Selon The Sentry, ces rebelles ont reçu des commissions sur chaque saisie.

« Le sucre saisi était discrètement déchargé la nuit avant d’être reconditionné en sacs de sucre de la Sucaf RCA pour être ensuite vendu à des grossistes », relate The Sentry. Cet arrangement sécuritaire, conclut l’enquête, « s’est poursuivi jusqu’en mars 2021 », lorsque les membres de l’UPC ont été chassés de la zone par une contre-offensive des forces armées centrafricaines ainsi que des paramilitaires russes.

CEMAC: Yaoundé abrite un sommet des chefs d’Etats

La capitale politique du Cameroun abrite un sommet des chefs de l’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ce mercredi 18 août 2021.

 

Les travaux qui se tiendront en visioconférence seront présidés par le président de la République camerounaise, Paul Biya, président en exercice de la conférence des chefs d’État de la sous-région. Ledit sommet se tient sous le thème « Évaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ».

Selon le dossier de presse fourni par la présidence de la République du Cameroun, ce sommet extraordinaire devrait : « dresser un état des lieux de la situation depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2019 et la résurgence des crises sécuritaires ; procéder à une évaluation des différentes mesures mises en œuvre dans le cadre de la riposte à la pandémie et répondre aux conséquences économiques, monétaires, financières liées aussi bien au Covid-19 qu’à la crise économique de 2016 ; convenir éventuellement des mesures nouvelles à prendre, tenant compte du contexte actuel caractérisé par les fronts suivants : sécuritaire, sanitaire, économique, monétaire, financier et social ».

Rappelons que la zone CEMAC est constituée des pays tels que Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

RCA-Ndélé : des forces de l’ordre impliquées dans l’assassinat d’un homme

Incarcéré à la brigade de la gendarmerie de Ndélé, dans le Bamingui-Bangoran, un homme a été froidement abattu par les forces de l’ordre  dans des circonstances troubles.

 

Selon des informations recueillies, à l’origine, c’était une affaire entre deux amis intimes qui a mal tournée. Durant trois jours, les parents de Monsieur Saïd Ahmed n’ont pas eu de ses nouvelles, ils ont demandé ses traces à son ami Aroun qui conduit désormais la moto du disparu.  L’homme a expliqué que son ami est allé dans un chantier minier. Des arguments qui ne convainquent pas les parents du disparu.  Ils ont décidé de le conduire à la gendarmerie.

Le présumé agresseur de Monsieur Saïd a été placé en garde à vue à la gendarmerie  de Ndélé pour nécessité d’enquête. Mais dimanche soir, pendant qu’il est en détention, le suspect aurait tenté d’arracher  de la main de gendarme son arme. Selon les témoignages,  un autre gendarme a dégainé sa kalachnikov pour l’abattre.

Entre temps, les parents du disparu,  dans leur recherche, ont retrouvé lundi  le cœur du disparu dans la brousse non loin de la ville. Pour le moment, une enquête est ouverte pour faire la lumière sur ce double drame.

RCA-Bozoum : deux personnes tuées par des hommes armés

Les deux victimes seraient des conducteurs des taxis-motos de Bozoum. Ils auraient été tués par les éléments rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

 

À en croire les témoins, les deux victimes seraient tombées dans le filet des hommes de 3R  alors qu’elles faisaient la navette sur l’axe Bozoum Bossemptélé. Elles ont été capturées et tuées dans la soirée de ce mardi 17 août à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bozoum sur l’axe Bossemptélé, plus précisément au village Boyabane, situé à  27 km de Bozoum.

Pour l’heure, un seul corps des deux victimes est arrivé à l’hôpital de district de Bozoum. Le bureau de l’association des conducteurs des taxis-motos de Bozoum n’a pas encore réagi,  mais plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer les conditions sécuritaires très volatiles de la région en proie  à de multiples exactions des groupes armés.

L’incident a fait également deux blessés graves qui ont également été transférés à l’hôpital de Bozoum.

Rappelez-vous, il y a quelques semaines, les rebelles de 3R, membres du CPC  se sont repliées en majorité sur des chantiers miniers dans les villages périphérie de Bozoum. Leur présence a fait fuir les populations civiles  vers Bozoum centre. Certains parlent d’agression et de viol des femmes et des jeunes filles par ces rebelles.

Selon la croix – rouge et les autorités locales, ces déplacés vivent dans des conditions déplorables. Ils manquent de tout, même de la nourriture et des médicaments. Elles appellent à l’aide Bangui, mais également certaines ONG nationales ou internationales à leur porter secours.

RCA : Victor Bissekoin, soupçonné d’avoir fait un obstacle au désarmement d’une partie des rebelles de l’UPC

L’homme était un fonctionnaire retraité  du ministère de l’Agriculture et chef de quartier du chef de l’État à Boyrabe. Nommé préfet de la Ouaka par son voisin Faustin Archange Touadera, Victor Bissekoin a plusieurs fois été mis en cause dans des affaires de discrimination ethnique et raciale. Cette semaine, l’homme est à nouveau indexé dans une nouvelle affaire de désarmement d’une partie des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC).

En effet, la semaine dernière, plusieurs dizaines des rebelles de l’UPC qui rodent aux alentours de la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture de l’Ouaka, ont envoyé un médiateur  pour aller rencontrer Victor Bissekoin  afin que celui-ci plaide leur sort auprès des mercenaires russes  qu’ils veulent désormais déposer leurs armes. Mais Monsieur Victor Bissekoin,  lors de la rencontre avec ce médiateur peul, préfère rejeter en bloc la proposition des rebelles.

« Ici dans l’Ouaka, les Peuls sont déjà nombreux. Et il est difficile d’en rajouter encore. D’autres Peuls. Il est temps que ça cesse. Les Peuls n’ont plus leur place dans l’Ouaka », a déclaré Monsieur Victor Bissekoin  au médiateur des rebelles. Aussitôt, à Bambari, les Peuls n’ont pas apprécié les propos tenus par le préfet Victor Bissekoin, et l’accuse d’avoir tenu des propos racistes envers la communauté peule.

Quant aux rebelles, ils disent avoir entendu la réponse et prennent acte.