Prix Galian 2025 : Une édition sous haute rigueur pour célébrer l’excellence journalistique

Ce lundi 14 avril 2025, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a procédé à l’installation officielle des membres du jury pour la 28e édition du prestigieux Prix Galian. Un total de 26 experts, répartis en cinq jurys spécialisés — presse écrite, presse en ligne, radiodiffusion sonore, télévisuelle et langues nationales — auront la lourde tâche de départager les 382 œuvres issues de 191 candidatures.

Dans son allocution, le ministre a insisté sur le niveau d’exigence requis cette année. Il a rappelé que les jurés devront évaluer les œuvres en fonction de critères stricts : qualité, originalité, impact, tout en respectant l’éthique et la déontologie journalistique. Une vigilance particulière sera portée à la détection de fraudes et à la transparence du processus.

Fait marquant : l’édition 2025 introduit une nouveauté importante avec l’implication directe de l’Observatoire des Médias du Burkina Faso dans le choix des jurés. Cette initiative vise à renforcer la crédibilité et l’impartialité du concours, souvent critiqué pour sa subjectivité.

Le ministre a également souligné l’augmentation significative du nombre de candidatures par rapport à 2024 (191 contre 148), preuve de la vitalité du paysage médiatique national, malgré les défis. Il a encouragé les jurés à préserver le secret des délibérations et à proposer des recommandations utiles pour hisser le journalisme burkinabè à un niveau d’excellence encore plus élevé.

Le Prix Galian, considéré comme la plus haute distinction pour les professionnels des médias au Burkina Faso, veut ainsi devenir un levier puissant de reconnaissance, de promotion et de stimulation de la créativité journalistique dans toutes ses formes.

Balkuy : Quand l’école primaire devient le berceau du patriotisme burkinabè

La première phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) s’est achevée ce 11 avril 2025 à l’école primaire A de Balkuy, à Ouagadougou.
La cérémonie a été marquée par une montée des couleurs émouvante, en présence du ministre d’État, Émile Zerbo, représentant le Premier ministre.

Les élèves ont rendu hommage à la Nation par une interprétation touchante du Ditanyè en langue mooré, saluée par le ministre.
Celui-ci a souligné l’importance d’inculquer l’amour de la patrie dès le plus jeune âge.« Ce sont ces enfants qui construiront le Burkina de demain. Ils doivent grandir dans la discipline et l’engagement civique », a-t-il déclaré.

Aux jeunes Burkinabè, Émile Zerbo a lancé un message fort. Il a appelé à rejeter l’indiscipline, à respecter les règles et à adopter les valeurs civiques.
Pour symboliser cette responsabilité, des plants ont été remis aux élèves, en guise de test de responsabilité :

« Prenez soin de ces arbres. C’est un acte concret d’engagement », a-t-il affirmé.

La cérémonie a aussi mis en lumière l’innovation pédagogique.
L’école a intégré la saponification dans son programme. La délégation a visité la salle de production, admirant les réalisations des élèves.

La directrice, Mme Zémani/Sédogo Abzèta, a remercié les autorités pour le choix de son établissement. Elle a aussi formulé plusieurs doléances : latrines, salles préscolaires, clôture, bureau pour la direction, électrification.

Elle a affirmé l’engagement total de son équipe, composée de 10 enseignantes, pour l’encadrement de 555 élèves, dont 78 déplacés internes et 44 en situation de handicap.

C’est sur une note d’espoir que s’est close cette première phase. La seconde est attendue pour le dernier trimestre 2025, avec un seul mot d’ordre : former des citoyens responsables et patriotes.

Quand l’agriculture féminine nourrit la ville : immersion dans la ceinture verte de Kossoghin

Dans le cadre des Journées d’Engagement Patriotique et de la Promotion Citoyenne (JEPPC), le ministre de l’Économie, Dr Aboubakar Nacanabo, accompagné de Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée au Budget, a visité, ce mardi 8 avril 2025, le site maraîcher de Kossoghin, dans la ceinture verte de Ouagadougou.

Le site, situé non loin de l’hôpital Paul VI, s’étend sur 1,37 hectare. Il est exploité par une cinquantaine de femmes engagées dans la culture de légumes biologiques : tomates, oignons, choux, aubergines, ainsi que des plantes aromatiques.

Un engagement fort pour l’autonomisation des femmes

Ce projet est soutenu par le ministère de l’Économie. Il vise à réduire la dépendance alimentaire du pays, tout en valorisant l’économie informelle portée par les femmes.

En visitant les parcelles, Dr Nacanabo a échangé avec les productrices. Il a salué leur engagement.

« Ce site n’est pas qu’un champ. C’est un exemple de résilience et d’innovation sociale », a-t-il affirmé.

Il a également annoncé l’installation d’un second forage pour améliorer l’irrigation, ainsi qu’un appui en semences résistantes et équipements agricoles.

Un soutien concret et immédiat promis

Maïmouna Sawadogo, porte-parole des femmes, a exprimé leur reconnaissance. Elle a aussi demandé un soutien renforcé.

Le ministre a répondu favorablement.

« Nous mettrons bientôt à disposition des vivres et des semences améliorées », a-t-il promis.

Le PUDTR en renfort pour un aménagement durable

Martial Wilfried Bassolé, chef du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR), a présenté les travaux en cours :

  • Un château d’eau de 10 m³

  • Un forage de 8 m³

  • Six bassins de 3 m³ chacun

  • Un hangar de causerie

  • Des toilettes

  • Un local technique

  • Un poste de surveillance environnementale

Les travaux ont débuté en mars 2025 et seront achevés d’ici juin.

Disparue depuis 5 ans, une fillette retrouvée vivante : une affaire glaçante enfin élucidée

Ouagadougou, 8 avril 2025 —Une fillette de 11 ans, portée disparue depuis 2019, a été retrouvée saine et sauve à Ouagadougou, a annoncé la Police nationale du Burkina Faso. L’enfant, identifiée par ses initiales O.D., avait été enlevée devant son école alors qu’elle n’avait que 5 ans. La principale suspecte, une femme résidant dans une zone périphérique de la capitale, a été arrêtée.

Un enlèvement passé inaperçu pendant des années

Les faits remontent au 1er octobre 2019, jour de rentrée scolaire. O.D. avait été déposée à l’école par son père. Quelques instants plus tard, elle aurait été abordée par une femme qui l’a emmenée à son domicile à vélo, selon les premiers éléments de l’enquête. Pendant deux ans, la fillette aurait été gardée cachée, avant d’être peu à peu exposée au public.

C’est seulement à l’âge de 11 ans et demi que sa ravisseuse présumée l’aurait inscrite en classe de CP1, éveillant ainsi les soupçons d’un voisin. Une dénonciation anonyme adressée à la Division des Investigations Criminelles (DIC) a permis de localiser la jeune fille et d’identifier l’auteure présumée du rapt.

Une issue heureuse grâce à la collaboration citoyenne

L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de mettre fin à plus de cinq années de séquestration. La fillette a été réunie avec ses parents biologiques, mettant un terme à un calvaire familial long et douloureux.

La Police nationale a exprimé sa reconnaissance envers les citoyens pour leur vigilance et leur esprit de solidarité. Elle a rappelé l’importance de signaler toute situation suspecte en utilisant les numéros verts : 17, 16 et 1010.

Une affaire glaçante mais révélatrice

Ce fait divers tragique rappelle la nécessité d’un engagement collectif pour protéger les enfants contre les actes criminels. Grâce à la vigilance d’un citoyen anonyme et à l’action déterminée des forces de sécurité, une vie a été sauvée et une justice est en cours de rétablissement.

La Police poursuit son enquête pour établir l’ensemble des responsabilités dans cette affaire et appelle à une vigilance constante dans les quartiers et aux abords des établissements scolaires.

Le Burkina Faso lance un système high-tech de vidéosurveillance pour révolutionner la sécurité urbaine

Dans le cadre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC) 2025, le Ministère de la Sécurité burkinabè a officiellement lancé ce jeudi 3 avril 2025 à Ouagadougou le concept innovant « Sécurité S 24/7 ».

Présidée par le Secrétaire Général du Ministère, le Commandant Ahmed Ouédraogo, cette cérémonie marque le déploiement d’un système intégré de vidéosurveillance urbaine associé aux missions de police secours, une première dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso.

Comment fonctionne « Sécurité S 24/7 » ?

Ce dispositif révolutionnaire repose sur :

  • Un réseau de centaines de caméras haute définition déployées stratégiquement dans la capitale
  • Une salle de contrôle centralisée analysant en temps réel les flux vidéo
  • Un système d’alerte instantanée permettant une intervention rapide des forces de l’ordre
  • Une coordination optimisée entre surveillance et unités mobiles

« L’objectif est de réduire drastiquement le temps d’intervention tout en améliorant l’efficacité de nos forces de sécurité », a expliqué le Commandant Ouédraogo lors de la cérémonie.

Une réponse technologique à l’insécurité urbaine

Ce projet s’inscrit dans la droite ligne des engagements du gouvernement pour :

  1. Moderniser les outils de sécurité publique
  2. Impliquer davantage les citoyens dans la préservation de la sécurité
  3. Renforcer les valeurs républicaines par une surveillance équilibrée

Les autorités soulignent que ce système permettra notamment de :

  • Détecter plus rapidement les comportements suspects
  • Optimiser la gestion des flux de circulation
  • Dissuader efficacement les actes de délinquance

Après cette phase pilote à Ouagadougou, le gouvernement envisage d’étendre progressivement le dispositif aux autres grandes villes du pays. Des formations intensives sont prévues pour les agents en charge de la supervision du système.

Ce lancement intervient dans un contexte où les technologies de sécurité intelligente deviennent un enjeu majeur pour les pays africains confrontés à des défis sécuritaires complexes.

Le Premier ministre échange avec le Groupement professionnel des industriels

Ce vendredi 28 mars 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a rencontré une délégation du Groupement professionnel des industriels (GPI), dirigée par Mamady Sanoh. L’objectif de cette audience était de discuter des défis et perspectives du secteur industriel burkinabè.

Le président du GPI a salué les actions du Gouvernement en faveur du développement industriel, soulignant la vision du Chef de l’État axée sur la transformation locale des matières premières. Il a exprimé son espoir de voir aboutir plusieurs initiatives en cours, notamment :

  • La finalisation de la nouvelle stratégie nationale d’industrialisation

  • La sécurisation de l’approvisionnement en matières premières

  • Le respect strict de la réglementation économique

  • L’intégration entre les unités de transformation

Les industriels ont aussi remercié le Gouvernement pour les travaux de réhabilitation des routes dans la zone industrielle de Kossodo, un pôle économique clé.

Le Premier ministre a félicité le GPI pour ses efforts dans le développement du secteur industriel, malgré un contexte difficile marqué par des chocs économiques et des défis sécuritaires. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à soutenir l’industrie locale, assurant que les autorités resteront disponibles pour accompagner les promoteurs d’industries.

À l’issue de l’audience, Mamady Sanoh s’est réjoui des engagements pris, soulignant que le climat actuel favorise les investissements industriels. Il a insisté sur la nécessité de protéger et soutenir les industries nationales dans un contexte mondial de plus en plus souverainiste et protectionniste.

Le GPI, qui regroupe 50 entreprises industrielles, continue de jouer un rôle central dans la défense des intérêts du secteur et la promotion d’une industrie compétitive et durable au Burkina Faso.

Conseil des ministres du Burkina Faso : Décisions clés pour l’éducation et la logistique

Ouagadougou, 26 mars 2025. Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres crucial, portant sur des réformes majeures pour la bonne marche du pays. Plusieurs décisions importantes ont été prises, comme le souligne Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre porte-parole du gouvernement, lors du point de presse.

Le Conseil de l’école pour réorganiser le système éducatif

Le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Conseil de l’école, une nouvelle structure qui remplace les anciennes associations éducatives comme les Associations des parents d’élèves (APE) et les Comités de gestion d’écoles (COGES). Cette initiative vise à renforcer l’organisation scolaire et à impliquer davantage les parents d’élèves, les représentants des communautés religieuses et coutumières, ainsi que le personnel scolaire dans la gestion de la vie éducative.

Le ministre Jacques Sosthène Dingara a précisé que cette réforme fait partie de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ), visant à améliorer la qualité de l’enseignement et à renforcer la collaboration au sein des écoles.

Une société d’État pour la gestion des produits stratégiques

Dans le domaine de la logistique, le Conseil des ministres a également validé la création d’une société d’État de transit et de logistique du Burkina Faso. Cette société aura pour mission de maîtriser la chaîne logistique des produits stratégiques, tels que les produits destinés à l’activité minière, les hydrocarbures, ainsi que le matériel destiné aux Forces de défense et de sécurité.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a souligné l’importance de cette initiative pour garantir une gestion efficace des importations stratégiques, garantissant ainsi la sécurité et la stabilité économiques du pays. Cette société sera fonctionnelle dans les mois à venir, assurant une maîtrise complète de ces flux essentiels pour le pays.

Les décisions prises lors de ce Conseil des ministres témoignent de la volonté du gouvernement de réformer profondément deux secteurs essentiels : l’éducation et la logistique. Ces mesures visent à renforcer la gouvernance et à répondre aux besoins urgents du Burkina Faso dans un contexte de transition.

Le Général Moussa Diallo renforce l’unité et la discipline au sein de la Gendarmerie

Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, le Général de Brigade Moussa Diallo, Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), a effectué une visite stratégique à l’État-Major de la Gendarmerie Nationale ce mardi 25 mars 2025. Après le Commandement des Opérations du Théâtre National (COTN) et la Brigade Spéciale d’Intervention Rapide (BSIR), cette nouvelle étape s’inscrit dans sa volonté de renforcer la cohésion et l’efficacité des forces de défense.

Un appel à l’unité et à la discipline

S’adressant d’abord aux Sous-officiers, le Général Diallo a insisté sur la nécessité d’une union sacrée au sein des forces armées pour assurer le succès des opérations de lutte contre le terrorisme et la sécurisation du territoire. Il a également rappelé l’importance de la discipline militaire et mis en garde contre l’usage irresponsable des réseaux sociaux, qui peuvent constituer une menace pour la cohésion des forces.

Des orientations claires pour les officiers

Dans la salle de conférence de l’État-Major, le CEMGA a ensuite présenté les axes stratégiques de sa vision du commandement aux officiers. Il a donné des directives précises pour la mise en œuvre de ces objectifs et a pris le temps d’écouter les préoccupations du personnel concernant leurs conditions de travail et les défis qu’ils rencontrent au quotidien.

Vers un renforcement des capacités opérationnelles

Le Général Moussa Diallo a assuré l’ensemble du personnel de sa détermination à améliorer les capacités opérationnelles des Forces Armées Nationales. Cette visite symbolise la volonté du haut commandement militaire de renforcer la discipline, la cohésion et l’efficacité des forces de défense afin de garantir la paix et la sécurité sur tout le territoire.

Le Colonel Kouagri Natama, Chef d’État-Major de la Gendarmerie Nationale, s’est félicité de cette initiative, soulignant qu’elle offre aux gendarmes une meilleure compréhension des orientations stratégiques et des attentes du commandement.

Ouagadougou : la BMCRF déjoue un trafic de savon contrefait, 3,6 millions FCFA saisis

La Brigade Mobile de Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes (BMCRF) a réalisé une importante saisie ce lundi 24 mars 2025 dans le quartier de Kamboinsé à Ouagadougou. Ses équipes ont intercepté 146 cartons de savon « Monsavon » contrefaits, d’une valeur estimée à 3 650 000 FCFA, prêts à être écoulés sur les marchés de la capitale.

Une fraude sophistiquée

Les produits frauduleux, habilement dissimulés dans des emballages neutres, présentaient plusieurs anomalies flagrantes. Le poids annoncé de 200 grammes ne correspondait pas à la réalité, première alerte pour les contrôleurs. Mais c’est l’examen minutieux des emballages qui a révélé l’ampleur de la supercherie.

Contrairement aux vrais produits Monsavon où le logo Unilever et les autres marquages sont clairement visibles et bien positionnés, les contrefaçons montraient des insignes dispersés de manière anarchique, certains même manquants. Ces détails, a priori insignifiants pour le consommateur non averti, constituent pourtant des indices précieux pour identifier les faux produits.

Un danger pour la santé publique

Au-delà de l’aspect économique, la BMCRF alerte sur les risques sanitaires liés à l’utilisation de ces produits contrefaits. « Ces savons n’ont pas subi les contrôles sanitaires requis et peuvent contenir des substances nocives pour la peau », explique un responsable de la brigade. Les autorités recommandent aux consommateurs d’être particulièrement vigilants et de vérifier scrupuleusement les produits avant achat.

Mobilisation générale contre la fraude

Face à ce fléau qui mine l’économie locale et met en danger la santé des Burkinabè, la BMCRF intensifie sa lutte. Elle invite la population à collaborer activement en signalant toute activité suspecte via ses numéros verts dédiés : 80 00 11 84, 80 00 11 85 et 80 00 11 86.

« Chaque citoyen peut devenir un acteur de cette lutte en étant attentif aux produits qu’il achète et en dénonçant les trafics », insiste un porte-parole de la BMCRF. L’institution réaffirme ainsi son engagement à protéger à la fois les intérêts économiques du pays et la santé de ses concitoyens, tout en garantissant une concurrence loyale sur les marchés locaux.

 

Lancement de la plateforme SYC@D pour une gestion foncière numérique

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a lancé officiellement la plateforme SYC@D ce vendredi 21 mars 2025 à Ouagadougou. Ce système intégré de gestion des procédures domaniales, foncières et cadastrales s’inscrit dans les réformes ambitieuses annoncées par le gouvernement.

SYC@D complète les 77 plateformes déjà opérationnelles. Elle vise à digitaliser davantage les procédures administratives et à garantir une gestion foncière plus transparenteefficace et sécurisée.

Les avantages de la digitalisation pour le Burkina Faso

Le Premier ministre a salué l’implication des acteurs publics et privés dans ce projet. Il a souligné que la gestion foncière au Burkina Faso souffrait de lenteurs administratives, de multiplicité des registres physiques, d’insécurité juridique et de risques de fraude.

« SYC@D n’est pas qu’un simple outil technologique. C’est un vecteur de souveraineté, un gage de transparence et un levier pour l’essor économique du Burkina Faso », a déclaré Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

La digitalisation de la gestion foncière permettra de :

  • Renforcer la gouvernance.
  • Lutter contre la corruption.
  • Fluidifier les processus administratifs.
  • Offrir un meilleur accès aux droits fonciers.

SYC@D est perçu comme un levier pour le développement du Burkina Faso. Il sécurisera les transactions foncières et réduira les conflits liés à la terre.

Le Premier ministre a appelé à l’adhésion de tous les acteurs concernés. Parmi eux figurent les agents de l’administration fiscale et foncière, les ministères, les notaires, les géomètres experts, les citoyens et les investisseurs.

Cette plateforme est le fruit d’une collaboration entre plusieurs ministères, dont ceux de l’Économie et des Finances, de la Transition Digitale et de l’Urbanisme et de l’Habitat.

Inauguration d’une cimenterie à Ziniaré par le Président Traoré

Le Président du FasoCapitaine Ibrahim Traoré, a inauguré le jeudi 20 mars 2025 une cimenterie à Laongo, dans la commune de Ziniaré. Portée par la Société industrielle Sino Burkina de Ciments (CISINOB), cette unité industrielle a coûté 26 milliards F CFA.

Avec une capacité de production de 2000 tonnes par jour, elle emploie 110 salariés permanents et 300 saisonniers.

Un projet clé pour le développement industriel du Burkina Faso

Zhang Bing, Directeur général de la CISINOB, a salué le leadership du Président Traoré. « Cette cimenterie jouera un rôle clé dans le progrès économique et social du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Le Président Traoré, par la voix du ministre de l’Industrie, a souligné que ce projet prouve le potentiel d’investissement du Burkina Faso.

Un appel aux investisseurs étrangers respectueux de la souveraineté

Le Chef de l’État a lancé un appel aux investisseurs étrangers. « Le paysage est ouvert à condition de respecter nos règles, nos lois et notre souveraineté », a-t-il affirmé.

Cette cimenterie, fruit de la coopération entre le Burkina Faso et la Chine, illustre la dynamique d’industrialisation du pays.

Oryx Energies lance EVERMAX : Un carburant innovant au Burkina Faso

Oryx Energies a lancé sa nouvelle marque de carburant, EVERMAX, le jeudi 20 mars 2025 à Ouagadougou. La cérémonie s’est déroulée en présence de responsables de l’entreprise, ainsi que des représentants des ministères des Transports et du Commerce.

Ernest Toé, Directeur général de Oryx Energies, a exprimé sa fierté lors de cet événement. « EVERMAX est le fruit de recherches approfondies et de technologies avancées », a-t-il déclaré.

EVERMAX : Les avantages d’un carburant révolutionnaire

EVERMAX est un carburant additivé qui offre trois avantages clés :

  • Protection et amélioration des performances du moteur.
  • Plus de kilomètres par réservoir.
  • Réduction des émissions de CO2 par rapport aux carburants conventionnels.

La version EVERMAX Petrol nettoie le moteur en un seul plein, augmente la puissance et réduit la consommation de carburant. La version EVERMAX Diesel prévient les dépôts dans les injecteurs et améliore l’acheminement du carburant.

Disponibilité et engagement d’Oryx Energies

EVERMAX est désormais disponible dans toutes les stations-service Oryx Energies au Burkina Faso, en versions essence et diesel.

Présent en Afrique depuis 35 ans et au Burkina Faso depuis 2003, Oryx Energies promet de continuer à innover. « Nous travaillerons aux côtés du peuple burkinabè pour relever les défis du développement », a affirmé Ernest Toé.

Le forum national sur la philanthropie communautaire pour un développement inclusif

L’Association burkinabè de Fundraising (ABF) a organisé, ce jeudi 20 mars 2025, le deuxième forum national sur le développement communautaire. Placé sous le thème « La philanthropie communautaire pour un développement local inclusif », cet événement a réuni des acteurs locaux et internationaux.

L’objectif est de renforcer l’engagement des communautés et d’optimiser la mobilisation des ressources pour un développement résilient.

La philanthropie communautaire : Une tradition africaine revisitée

Abdoulaye Sawadogo, directeur général de l’ABF, a souligné l’importance de la philanthropie. « C’est se réveiller le matin et souhaiter que son voisin ressente la même joie que soi », a-t-il déclaré.

Il a également mis en avant le travail collectif et la solidarité pour renforcer la résilience des communautés.

Explorer de nouveaux mécanismes de mobilisation des ressources

Fatmata Bancé, du Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG), a rappelé que la philanthropie communautaire est une tradition africaine.

Elle a insisté sur la nécessité de renforcer ces pratiques face à la réduction des financements internationaux. « Le développement endogène repose sur un financement endogène », a-t-elle affirmé.

Le soutien de l’African Philanthropy Network (APN)

La Directrice Exécutive de l’African Philanthropy Network (APN)Dr Stigmata Tenga, a salué cette initiative. Elle a souligné l’importance de renforcer la culture philanthropique en Afrique.

Ce forum a permis de réaffirmer la nécessité d’un engagement collectif pour un développement inclusif et durable.

Le Président Traoré en visite dans le Plateau-Central : Échanges et inauguration d’une cimenterie

Le Président du FasoCapitaine Ibrahim Traoré, est arrivé ce jeudi 20 mars 2025 à Ziniaré, dans la région du Plateau-Central. Il a été accueilli par les autorités administratives, coutumières et une population enthousiaste.

Échanges avec les forces vives de la région

Au cours de son séjour, le Président a rencontré des personnalités locales. Il a également échangé avec les forces vives de la région sur les questions de développement. Ces discussions visent à identifier les priorités pour améliorer les conditions de vie des habitants.

Inauguration de la cimenterie Sino Burkina

Le point d’orgue de cette visite a été l’inauguration de la Société industrielle Sino Burkina de ciments S.A., située à Laongo, dans la commune de Ziniaré. Cette cimenterie représente un investissement stratégique pour le développement économique de la région.

Canicule au Burkina Faso : L’ONEA renforce l’accès à l’eau potable

Face à la canicule qui frappe le Burkina Faso, l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a organisé, le mardi 18 mars 2025, une visite terrain pour les journalistes. L’objectif : montrer les actions concrètes mises en place pour garantir l’accès à l’eau potable malgré la forte demande.

La visite a débuté sur le site du booster de Boassa, une nouvelle installation qui permet d’acheminer l’eau vers les zones élevées. “Un booster prend l’eau à faible pression et la fait monter pour alimenter les zones hautes”, a expliqué Moussa Siemdé, directeur régional de Ouagadougou. Cette innovation vise à desservir des quartiers comme la cité Abdoul Service de Boassa.

Ensuite, les journalistes ont découvert le forage SE4 de Boassa, réhabilité et équipé de 22 panneaux solaires. Avec un débit de 6m³ par heure, il alimente environ 800 personnes quotidiennement. Ce forage fait partie des 70 réhabilités sur une centaine à l’arrêt.

Flandion Idrissa Sourabié, directeur général de l’ONEA, a souligné les défis actuels : un déficit de production de 43 542 m³ d’eau potable, causé par l’urbanisation rapide, la démographie galopante et les conditions hydrogéologiques difficiles. Il a également évoqué les problèmes liés à la pollution, à l’instabilité des équipements et à la situation sécuritaire.

Malgré ces défis, l’ONEA reste déterminé à innover et à collaborer pour améliorer l’accès à l’eau. M. Sourabié a appelé les populations à adopter une utilisation responsable de l’eau, en évitant le gaspillage et en faisant des réserves minimales.

Cette visite a permis de mettre en lumière les efforts de l’ONEA pour faire face à la crise de l’eau dans un contexte de canicule et de forte demande. Des solutions innovantes et une collaboration renforcée sont au cœur de leur stratégie pour garantir l’accès à l’eau potable pour tous.

Les JEPPC 2025 pour renforcer l’ordre et la discipline

La première phase des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC) 2025 se tiendra du 26 mars au 9 avril sur l’ensemble du territoire burkinabè, ainsi que dans les missions diplomatiques et consulaires. Placée sous le thème “Pour l’ordre et la discipline : je m’engage !”, cette édition vise à raviver les valeurs sociales et patriotiques essentielles au développement du pays.

Institutionnalisées par le décret n°2024-0354 du 3 avril 2024, les JEPPC ont pour objectif de renforcer la cohésion sociale, le vivre-ensemble et la discipline dans tous les secteurs de la vie nationale. Selon Harouna Kadio, secrétaire général du ministère en charge de la justice, l’effritement des valeurs telles que l’intégrité, le patriotisme et l’esprit de sacrifice menace le développement socio-économique du Burkina Faso.

“Ces journées rappellent au peuple burkinabè les valeurs ancestrales qui ont toujours fait la fierté de notre nation”, a-t-il déclaré. Organisées deux fois par an, les JEPPC mobilisent l’ensemble des acteurs publics et privés, ainsi que les citoyens, autour d’activités civiques et éducatives.

Parmi les activités prévues figurent des montées des couleurs, des conférences sur la participation citoyenne dans les écoles et universités, ainsi que le lancement du prix du meilleur engagement citoyen. Le thème de cette première phase, axé sur l’ordre et la discipline, vise à instaurer une culture de la discipline comme “mode de vie” dans l’armée, l’administration, les écoles, les marchés et les communautés locales.

Le bilan de l’édition 2024, présenté par Benjamin Sow, directeur général de la promotion de la citoyenneté et de la paix, révèle une mobilisation croissante au sein des institutions publiques et un éveil du sentiment patriotique. Cependant, la participation des organisations de la société civile reste à renforcer.

Avec ces initiatives, les JEPPC ambitionnent de redynamiser l’engagement citoyen et de consolider les bases d’un Burkina Faso uni et discipliné.

Déguerpissement des occupants illégaux des voies ferrées à Ouagadougou

Ce mardi 18 mars 2025, le ministère des Infrastructures et du Désenclavement du Burkina Faso, à travers la Société de gestion du patrimoine ferroviaire (SOPAFER-B), a lancé une opération de déguerpissement des occupants illégaux des emprises ferroviaires à Ouagadougou. Cette initiative vise à libérer les zones situées le long des voies ferrées dans les arrondissements 2, 3, 4 et 8 de la capitale burkinabè.

Une opération nécessaire pour sécuriser et moderniser

Selon Germain Bagoro, directeur de la SOPAFER-B, les textes en vigueur stipulent qu’une bande de 25 mètres de part et d’autre de la voie ferrée doit être libérée. « Personne ne doit s’installer dans cette zone, car elle fait partie du patrimoine ferroviaire », a-t-il expliqué. Il a également souligné que cette occupation illégale met en danger les occupants et entrave les travaux de modernisation du réseau ferroviaire.

Sensibilisation préalable et résistance

Avant de recourir à cette opération, la SOPAFER-B a mené plusieurs campagnes de sensibilisation en collaboration avec les délégations spéciales des arrondissements concernés. Malgré ces efforts, de nombreux occupants, notamment des ferrailleurs, ont refusé de quitter les lieux, ce qui a conduit à l’intervention actuelle.

Les enjeux de la modernisation ferroviaire

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large visant à moderniser le patrimoine ferroviaire du Burkina Faso. La libération des emprises est essentielle pour garantir la sécurité des infrastructures et permettre la réalisation des travaux prévus. Elle contribuera également à améliorer la fluidité du transport ferroviaire, un enjeu crucial pour le développement économique du pays.

Réactions et perspectives

Les autorités espèrent que cette opération permettra de rétablir l’ordre et de sécuriser les voies ferrées. Cependant, elle soulève également des questions sur le sort des personnes déguerpies et sur les mesures d’accompagnement qui seront mises en place pour les reloger.

Le déguerpissement des occupants illégaux des emprises ferroviaires à Ouagadougou marque une étape importante dans la modernisation du réseau ferroviaire burkinabè. Reste à voir comment cette initiative sera perçue par les populations concernées et quelles seront ses répercussions à long terme sur le développement des infrastructures du pays.

Ouagadougou s’attaque à la gestion durable des déchets

Ce lundi 17 mars 2025, le Président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, M. Maurice Konaté, a participé au lancement d’un atelier technique régional dédié à la gestion durable des déchets et à la réduction des émissions de polluants organiques persistants (POP) et de mercure dans les pays de l’UEMOA. Cet événement, qui se poursuivra jusqu’au 21 mars, vise à harmoniser les cadres réglementaires et à renforcer les capacités des collectivités locales en matière de gestion des déchets.

Un besoin criant en infrastructures

Dans son allocution, M. Maurice Konaté a souligné les efforts déjà déployés par la municipalité de Ouagadougou pour améliorer la gestion des déchets. Cependant, il a reconnu que les besoins en infrastructures restent immenses. « Malgré nos efforts, nous avons encore besoin de soutien pour construire des infrastructures adéquates, renforcer nos capacités institutionnelles et sensibiliser les populations à une prise de conscience collective », a-t-il déclaré.

Le Président de la Délégation spéciale a également appelé à un engagement accru des États et des partenaires techniques et financiers pour accompagner les collectivités locales dans cette transition vers une gestion durable des déchets.

Une priorité gouvernementale

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, M. Roger Baro, a quant à lui rappelé que la gestion durable des déchets est une priorité pour le gouvernement burkinabè. « Cette question est au cœur de nos préoccupations, car elle impacte directement la santé publique et l’environnement », a-t-il affirmé lors de son discours d’ouverture.

M. Baro a invité les participants à formuler des recommandations concrètes et à prendre des résolutions fermes pour améliorer la gestion des déchets dans la région. Il a également insisté sur l’importance d’harmoniser les cadres réglementaires entre les pays de l’UEMOA afin de faciliter la mise en œuvre de projets transfrontaliers.

Réflexions sur le financement des projets

M. Mouabarak Moukaila, directeur du financement du développement durable, a pour sa part mis l’accent sur la question cruciale du financement. « Cet atelier est une opportunité pour réfléchir à des mécanismes innovants de financement des projets de gestion des déchets », a-t-il expliqué. Il a également souligné la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir les initiatives locales et régionales.

Un atelier aux enjeux multiples

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet régional visant à réduire les émissions de polluants organiques persistants non intentionnels (UPOP) et de mercure, deux substances particulièrement nocives pour la santé humaine et l’environnement. Les participants, venus des pays membres de l’UEMOA, travailleront pendant cinq jours à l’élaboration de stratégies communes pour améliorer la gestion des déchets et réduire la pollution.

Une photo de famille symbolique

À l’issue de la cérémonie d’ouverture, les participants ont posé pour une photo de famille, symbolisant l’engagement collectif des pays de l’UEMOA à relever les défis de la gestion des déchets et de la réduction des émissions toxiques.

Vers un avenir plus durable

Cet atelier marque une étape importante dans la lutte pour une gestion durable des déchets en Afrique de l’Ouest. En réunissant experts, décideurs et partenaires techniques, il offre une plateforme unique pour échanger des idées, partager des bonnes pratiques et définir des actions concrètes.

Alors que Ouagadougou et les autres villes de la région font face à des défis croissants en matière de gestion des déchets, cet événement pourrait bien poser les bases d’un avenir plus propre et plus durable pour tous.

SONABEL : Coupure d’électricité à Ouagadougou le 15 mars 2025

La SONABEL informe ses abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu’une coupure d’électricité aura lieu le samedi 15 mars 2025 de 8h à 14h dans les quartiers de NonsinTampouy et Kilwin. Cette interruption est nécessaire pour réaliser des travaux de renforcement du réseau de distribution.

Objectif des travaux

Ces travaux visent à améliorer la qualité de la desserte électrique dans la région. La SONABEL précise que ces interventions permettront de renforcer l’infrastructure existante et de garantir un service plus fiable à long terme.

Mesures de sécurité

Pendant la coupure, la SONABEL recommande aux habitants de considérer que les appareils et installations restent sous tension. Cette précaution est essentielle pour éviter tout risque d’accident.

Excuses et engagement

La SONABEL présente ses excuses à ses abonnés pour les désagréments occasionnés. « Nous travaillons ensemble au service d’une grande ambition : offrir une énergie de qualité à tous », souligne l’entreprise.

conférence nationale pour soutenir veuves et orphelins de guerre

Sous le très-haut patronage du Président du FasoCapitaine Ibrahim Traoré, l’Agence de soutien aux veuves, orphelins et victimes de guerre (ASVOVIG) organise du 11 au 13 mars 2025 à Ouagadougou une conférence nationale sur le thème : « Reconstruction psychosociale et autonomisation des veuves et orphelins des forces combattantes : état des lieux et perspectives ».

Un espace de dialogue et de solutions
Cette conférence réunit des experts, des chercheurs, des structures associatives, ainsi que des veuves et orphelins des forces combattantes. Durant trois jours, des communications permettront aux participants de cerner les enjeux liés à la prise en charge psychosociale et à l’autonomisation de ces populations vulnérables.

Une initiative saluée
Le Directeur général de l’ASVOVIG, le Médecin Colonel Lamine Ouédraogo, a souligné l’importance de cet événement. « Cette conférence est un espace de dialogue où chacun pourra proposer des pistes de solutions et contribuer à construire un modèle de résilience adapté aux défis de notre pays », a-t-il déclaré. Il a également exprimé sa gratitude envers le Président Traoré pour son soutien constant.

Priorité nationale
Le ministre d’État de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de brigade Célestin Simporé, a rappelé que la prise en charge des veuves et orphelins des forces combattantes est une priorité pour les autorités burkinabè. « La création de l’ASVOVIG témoigne de cette volonté. Cette conférence s’inscrit parfaitement dans ses missions : soutien psychosocial, assistance juridique, formation et réinsertion professionnelle », a-t-il affirmé.

13 milliards FCFA de matériel agricole pour l’autosuffisance alimentaire

Le Président du Burkina FasoCapitaine Ibrahim Traoré, a remis ce mardi 11 mars 2025 un important lot de matériel agricole d’une valeur de 13 milliards FCFA au ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. Cette initiative s’inscrit dans sa vision de souveraineté alimentaire pour le pays.

Un équipement de pointe pour l’agriculture
Le matériel, destiné à l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH) et à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER), comprend :

  • 10 pelles chargeuses10 excavatrices10 niveleuses33 compacteurs25 bulldozers, et 2 tractopelles.
  • Des moyens roulants tels que 2 citernes à carburant6 citernes à eau18 camions bennes, et 5 autos-bétonnières.

Objectif : renforcer l’autosuffisance alimentaire

Selon le ministre d’État Ismaël Sombié, ce matériel permettra de réaliser des travaux d’aménagement pour mobiliser l’eau et accroître les superficies cultivables. « Ces engins contribueront à la réussite de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et de l’Offensive agropastorale 2023-2025 », a-t-il déclaré.

Une vision concrète pour le développement rural

Le Président Traoré a insisté sur l’importance de mettre ces engins au travail rapidement. « Ils doivent être un facteur clé pour résoudre la question de la mobilisation de l’eau et renforcer notre autosuffisance alimentaire », a-t-il souligné.

Le Président Ibrahim Traoré inaugure un complexe industriel de détergent à Pabré

Le Président du FasoCapitaine Ibrahim Traoré, a inauguré le jeudi 6 mars 2025 le Complexe industriel de détergent Fassi (CIDF) dans la commune de Pabré, région du Centre. Cette unité industrielle, spécialisée dans la fabrication de produits de nettoyage tels que les détergents en poudre, le savon liquide et solide, représente un pas de plus vers l’industrialisation du Burkina Faso.

Un projet ambitieux pour l’économie nationale
Bâti sur un site d’un hectare, le CIDF a mobilisé un investissement de 4,5 milliards de FCFA et dispose d’une capacité de production de 300 tonnes par jour. Selon le Président Traoré, ce complexe contribuera à la création de 122 emplois permanents, plus de 300 emplois directs et près de 1 600 emplois saisonniers, participant ainsi à la lutte contre le chômage.

Dans son discours d’inauguration, prononcé par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Chef de l’État a salué l’audace entrepreneuriale du promoteur, Mady Sawadogo, dont le projet s’inscrit parfaitement dans la vision gouvernementale de bâtir une économie autonome, dynamique et compétitive. « Ce complexe réduira notre dépendance aux importations et améliorera notre balance commerciale », a-t-il déclaré.

Un symbole de l’industrialisation
Le Président Traoré a réaffirmé son engagement à soutenir le secteur privé pour en faire un véritable levier de croissance économique et de progrès social. « Nous allons continuer à encourager tous ceux qui se lancent dans l’industrialisation. Nous les accompagnerons pour que notre pays soit prospère », a-t-il souligné.

Le promoteur du CIDF, Mady Sawadogo, a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour son soutien et a réitéré son engagement à contribuer au développement économique du Burkina Faso.

Letsgo, le premier service de taxis 100% électriques, fait son entrée à Ouagadougou

Une nouvelle ère de la mobilité s’ouvre au Burkina Faso avec le lancement de Letsgo, premier service de taxis 100% électriques du pays. Initiée par Patrick Paré, cette innovation marque un tournant majeur dans le secteur du transport en Afrique de l’Ouest, combinant modernité, confort et respect de l’environnement.

Une alternative écologique et technologique

Annoncé le jeudi 27 février 2025 à Ouagadougou, Letsgo se positionne comme une solution durable face aux défis environnementaux et urbains. Doté de véhicules haut de gamme, ce service de voitures de transport avec chauffeur (VTC) garantit une expérience unique aux passagers :
Zéro émission de CO2 pour un environnement plus sain
Intérieur premium avec climatisation, wifi et chargeur USB
Trajets silencieux et fluides, offrant un confort optimal

Selon Patrick Paré, l’objectif est de positionner le Burkina Faso à l’avant-garde de la mobilité durable et de prouver qu’il est possible d’allier écologie, modernité et excellence de service.

Une application dédiée pour une expérience optimisée

En parallèle du lancement des véhicules, l’application Letsgo a été dévoilée, permettant aux utilisateurs de commander un taxi en quelques clics et de suivre leur trajet en temps réel. Disponible sur iOS et Android, elle intègre des solutions de paiement modernes comme Moov Money, Orange Money, Wave et les cartes bancaires.

« Notre ambition est de redéfinir les standards du transport privé en Afrique et d’offrir un service sécurisé, personnalisé et irréprochable », a affirmé le promoteur.

Un engagement en faveur du développement durable

Au-delà du transport, Letsgo s’inscrit dans une démarche économique et culturelle au Burkina Faso :
Emploi local : recrutement exclusif de chauffeurs burkinabè
Promotion de la culture : playlists musicales locales et valorisation des artistes burkinabè
Sensibilisation à l’écologie : initiatives pour la réduction des émissions de CO2

Une offre spéciale pour marquer le lancement

Pour fêter cette révolution de la mobilité au Burkina Faso, Letsgo propose 30% de réduction sur la première course. Une occasion idéale pour tester cette expérience innovante et écologique.

Avec Letsgo, Ouagadougou franchit un pas vers un futur plus vert et plus connecté. Une avancée majeure qui pourrait inspirer d’autres pays du continent.

Inauguration de la minoterie Double Star : Un pas de plus vers l’industrialisation du Burkina Faso

(Ouagadougou, 20 février 2025) – Ce jeudi matin, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a procédé à l’inauguration de la minoterie Moulin Double Star (M2S), située à Gampéla, dans la commune de Saaba, région du Centre.

Cette nouvelle structure industrielle spécialisée dans la production de farine de blé incarne la vision du gouvernement de transformer les productions locales pour impulser le développement industriel du pays. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique d’industrialisation soutenue par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, visant à réduire la dépendance aux importations et à favoriser la transformation des matières premières burkinabè.

Encourager l’Investissement Local et Externe

Dans son discours, le Président du Faso a exprimé son soutien à cette initiative privée, en soulignant l’importance de l’industrialisation pour le Burkina Faso. « Nous venons encourager le promoteur certes, mais à travers lui, nous invitons les Burkinabè qui sont en mesure de transformer nos matières premières, d’industrialiser le pays », a-t-il déclaré. Le Chef de l’État a également lancé un appel aux Burkinabè de l’extérieur pour investir dans leur pays et participer activement à cette dynamique de transformation.

Un Investissement de Taille

La minoterie Double Star, dont la construction a coûté 15 milliards FCFA, dispose d’une capacité de production de 220 tonnes de farine et 80 tonnes de son par jour. Elle va également créer près de 300 emplois directs et plus de 10 000 emplois saisonniers. Cette initiative privée est un exemple concret de la politique industrielle menée par le gouvernement.

Le promoteur de l’usine, El Hadj Souleymane ZIDNABA, président du conseil d’administration du groupe ZIDNABA, a souligné l’importance de ce projet dans le cadre de la réduction des importations. Ancien importateur de farine de blé, il a compris la nécessité de se tourner vers la transformation locale pour répondre aux besoins du marché intérieur. « Nous avons lancé la réalisation de ce complexe industriel pour répondre à l’appel du gouvernement, en transformant localement nos matières premières », a-t-il affirmé.

Vers une Auto-suffisance Industrielle

Le Moulin Double Star représente bien plus qu’un simple investissement : il est un symbole de l’engagement du gouvernement à renforcer l’autosuffisance industrielle du pays, tout en créant des emplois durables pour les Burkinabè. En invitant les producteurs locaux à s’investir dans la culture du blé, le Président du Faso a souligné l’importance d’une collaboration active entre le secteur privé et les producteurs pour répondre aux besoins en matières premières de l’usine.

L’Ordre des Urbanistes organise la première édition des 72 heures de l’Urbaniste

L’Ordre des Urbanistes du Burkina (OUB) tient, du 20 au 22 février 2024 à Ouagadougou, la première édition des 72 heures de l’Urbaniste. Placée sous le thème « Développement urbain durable en Afrique : rôle de l’urbaniste en temps de crise », cette rencontre réunit des experts pour réfléchir aux défis de l’urbanisation.

Un secteur en pleine mutation

Dahouda Ouédraogo, président de l’OUB, a souligné les nombreuses difficultés du secteur, notamment la croissance urbaine accélérée, le manque d’infrastructures et de logements adaptés. Il estime que cet événement constitue une réponse aux enjeux du développement urbain.

« Nous devons repenser les méthodes de planification et intégrer les préoccupations écologiques, sociales et économiques », a-t-il déclaré. Il a aussi insisté sur l’importance du dialogue entre tous les acteurs pour améliorer les pratiques urbanistiques.

Des solutions concrètes pour un urbanisme durable

Au programme, les participants prendront part à des conférences, ateliers et tables rondes. Une visite des quartiers non lotis et des projets d’aménagement est aussi prévue. « Nous explorerons des solutions adaptées à notre contexte et réfléchirons aux meilleures stratégies pour améliorer nos pratiques », a ajouté Dahouda Ouédraogo.

L’événement accueille le Mali et le Niger comme pays invités d’honneur, renforçant ainsi la coopération régionale sur ces enjeux.

Un engagement politique fort

Lors du lancement, Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition (ALT), a salué cette initiative qui sensibilise le public aux enjeux de l’aménagement urbain. Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikailou Sidibé, a également félicité les urbanistes pour ce choix de thème, rappelant leur rôle clé dans la construction de villes résilientes face aux crises économiques, climatiques, sanitaires et sécuritaires.

« L’adoption de technologies modernes et innovantes permettra de proposer des solutions durables et adaptées aux besoins des populations urbaines et déplacées internes », a-t-il affirmé.

Vers un urbanisme plus inclusif et durable

Ces 72 heures d’échanges et de réflexion marquent une étape clé pour l’urbanisme au Burkina Faso. Elles visent à promouvoir des politiques urbaines ambitieuses et des solutions adaptées aux réalités africaines.

iPhone 16e : Le Nouvel entrée de gamme d’Apple dévoilé avec IA et USB-C

Ce mercredi 19 février 2025, Apple a officialisé son tout nouvel iPhone 16e, un smartphone conçu pour démocratiser l’expérience iPhone avec un prix attractif de 719€. Ce modèle, qui remplace l’ancien iPhone SE, s’inscrit comme l’entrée de gamme de la marque tout en offrant des performances et des fonctionnalités dignes des modèles haut de gamme.

Design et Écran : Une Modernisation Attendue

L’iPhone 16e adopte un design moderne inspiré des derniers iPhone, avec un écran OLED de 6,1 pouces, une nette amélioration par rapport à l’écran de 4,7 pouces de l’ancien iPhone SE. L’encoche, similaire à celle de l’iPhone 14 de base, remplace le Touch ID par le système de déverrouillage facial Face ID.

Performances et Intelligence Artificielle

Sous le capot, l’iPhone 16e est équipé de la puce A18, bien que dans une version légèrement moins puissante (4 cœurs) que celle des iPhone 16. Néanmoins, cette puce permet de faire tourner Apple Intelligence, l’IA maison d’Apple, intégrée à Siri et aux outils d’écriture. ChatGPT est également de la partie, offrant des fonctionnalités avancées pour les utilisateurs.

USB-C et Connectivité

Conformément à la réglementation européenne, l’iPhone 16e intègre un port USB-C, une première pour un iPhone d’entrée de gamme. Il est également équipé d’un modem 5G entièrement conçu par Apple, fruit du rachat des activités 5G d’Intel.

Appareil Photo et Fonctionnalités Satellite

Le module photo « Fusion » de 48 mégapixels, avec un téléobjectif 2x, permet de capturer des images de qualité et de filmer en 4K à 60 images par seconde. Les utilisateurs bénéficient également des fonctionnalités par satellite d’Apple, comme le SOS d’urgence, l’Assistance routière et la localisation par satellite.

Prix et Disponibilité

L’iPhone 16e sera disponible en deux coloris (noir et blanc) et trois déclinaisons de stockage :

  • 128 Go à 719€
  • 256 Go à 849€
  • 512 Go à 1099€

Les précommandes débuteront le vendredi 21 février, avec une disponibilité en magasin dès le 28 février 2025.

Avec l’iPhone 16e, Apple réaffirme son engagement à rendre la technologie premium accessible à tous, sans sacrifier les innovations qui font sa réputation. Prêt à passer à l’iPhone sans vous ruiner ? L’iPhone 16e est fait pour vous !

Azalaï Hôtel Ouagadougou : Un nouveau souffle pour l’hôtellerie Burkinabè

Le lundi 17 février 2025, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a officiellement inauguré Azalaï Hôtel Ouagadougou, représentant ainsi Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Ce nouvel établissement vient enrichir l’offre hôtelière de la capitale, confirmant son statut de carrefour touristique et économique.

Construit sur le site historique de l’ex-Hôtel Indépendance, Azalaï Hôtel Ouagadougou symbolise résilience et renouveau. Depuis son édification à l’aube de l’indépendance du Burkina Faso, cet hôtel a été le témoin de nombreux événements majeurs, accueillant chefs d’État, diplomates et investisseurs internationaux.

Un complexe hôtelier moderne et un levier économique

Avec 232 chambres aménagées, des salles de réunion, un restaurant et plusieurs bars, l’hôtel vise à répondre aux exigences des voyageurs et professionnels de passage. Son ouverture permettra la création de centaines d’emplois directs et indirects, renforçant ainsi le dynamisme économique local.

Cette infrastructure s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de développement du tourisme, qui ambitionne de faire de l’hôtellerie un moteur de croissance. Le Premier ministre a salué l’engagement du Groupe Azalaï et de ses partenaires financiers pour avoir concrétisé ce projet d’envergure.

Un partenariat public-privé au service du développement

« Je suis convaincu que cette synergie entre acteurs publics et privés contribuera à positionner notre pays comme une destination de choix en Afrique », a déclaré Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

L’ouverture d’Azalaï Hôtel Ouagadougou marque ainsi une nouvelle ère pour le secteur hôtelier burkinabè, affirmant la volonté du pays d’attirer davantage d’investissements et d’événements internationaux.

SYLVIE 2 : La nouvelle version du système d’import-export est lancée !

Le Système de Liaison Virtuelle pour les Opérations d’Importation et d’Exportation (SYLVIE) évolue ! Ce lundi 17 février 2025, la Direction générale des Douanes et la Société de gestion de la Plateforme SYLVIE (SOGESY) ont bel et bien lancé la nouvelle version du système à Ouagadougou.

Une version plus rapide, plus transparente et plus sécurisée

Présentée comme une version de « maturité », SYLVIE 2 intègre des innovations majeures, selon Adama Ilboudo, Directeur général des Douanes. Parmi les améliorations clés :
 Signature électronique pour réduire les interactions physiques et sécuriser les opérations.
 Meilleure ergonomie pour une utilisation simplifiée.
 Interopérabilité avec d’autres systèmes pour fluidifier les échanges.

Grâce à ces évolutions, SYLVIE 2 renforce la transparence et la traçabilité des transactions commerciales. « Il y a beaucoup plus de simplification et de sécurisation des recettes douanières », a souligné Adama Ilboudo, insistant sur l’impact positif de la digitalisation pour lutter contre la fraude et les pertes de revenus.

Un gain de temps considérable pour les entreprises

L’une des avancées les plus marquantes concerne la rapidité du traitement des dossiers. Daouda Garane, Directeur général de la SOGESY, a révélé un progrès spectaculaire :
 72 heures avec SYLVIE 13 heures seulement avec SYLVIE 2 !

Cette accélération drastique des délais facilitera les échanges commerciaux et réduira les coûts pour les entreprises, renforçant ainsi l’attractivité du Burkina Faso en matière d’import-export.

Un projet financé par la Banque Mondiale et réalisé par YULCOM Technologie

Le développement de SYLVIE 2 a été rendu possible grâce à un financement de la Banque Mondiale et a été réalisé par YULCOM TECHNOLOGIE , une entreprise canadienne fondée par le Burkinabè Jérôme Lankoandé .

Et après ? Vers une digitalisation encore plus poussée

Le Directeur général des Douanes a annoncé que d’autres améliorations suivront, notamment l’intégration de nouveaux acteurs et la dématérialisation progressive d’autres procédures administratives.

Avec SYLVIE 2, le Burkina Faso confirme son engagement en faveur de la modernisation des services douaniers et du climat des affaires. 🚀

Incendie d’un véhicule à Lanoayiri : aucune perte en vie humaine

Un véhicule a été totalement ravagé par les flammes ce lundi 17 février 2025 sur la Route nationale N°5 (RN5) , au quartier Lanoayiri , près du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Nongtaaba .

Un incendie spectaculaire, mais sans victime

L’incident s’est produit en début de matinée. À 9h30 , les Sapeurs-pompiers avaient déjà maîtrisé les flammes , sous les yeux d’une foule de curieux impuissants devant l’étendue des dégâts.

Les causes de l’incendie restent indéterminées , mais selon des témoins, le feu aurait démarré au niveau du moteur . Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée .

Un appel à la vigilance en période de canicule

Dans l’attente d’un communiqué officiel de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) , cet incident rappelle l’importance d’une révision régulière des véhicules , surtout en période de forte chaleur .

Un bilan impressionnant de 90,98 % pour le ministère de la Communication en 2024

Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a atteint un taux de réalisation des objectifs de 90,98 % en 2024. Malgré certaines difficultés, ce résultat témoigne des efforts engagés pour améliorer la communication, soutenir les médias et promouvoir la culture et le tourisme.

Renforcement de la communication et des médias

Le ministère a mis en place une stratégie efficace pour lutter contre la désinformation et renforcer la mobilisation nationale. Parmi les actions menées, la production d’émissions en langues nationales, des formations pour les médias et la diffusion de contenus de sensibilisation.

L’État a également renforcé le soutien aux médias. Il a octroyé des subventions aux médias privés et signé deux contrats-plans avec la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et les Éditions Sidwaya. De plus, l’Agence d’Information du Burkina (AIB) est devenue un établissement public de l’État.

Avancées dans la culture et le tourisme

En décembre 2024, une nouvelle loi a été adoptée pour organiser l’industrie cinématographique. Elle prévoit la création de l’Agence Burkinabè de la Cinématographie et de l’Audiovisuel. Cette structure vise à renforcer les capacités des acteurs et à garantir un financement stable du secteur.

Le pays a aussi accueilli plusieurs événements culturels d’envergure, notamment la 21ᵉ édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) à Bobo-Dioulasso et le Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO). Un autre fait marquant a été l’inscription de la Cour Royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Perspectives pour 2025

Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a salué l’engagement du personnel du ministère. Pour 2025, les priorités seront de consolider les acquis et de renforcer la lutte contre la désinformation. Le FESPACO, les Universités Africaines de la Communication de Ouagadougou (UACO) et les Prix Galian figurent parmi les grandes échéances.

Avec ces avancées, le Burkina Faso se positionne comme un acteur clé dans la valorisation de la culture et la structuration des médias en Afrique de l’Ouest.