l’Union Africaine prête main forte au Burkina Faso pour son développement

Ouagadougou, 11 juin 2025- Le Burkina Faso consolide ses alliances pour son développement. Le 10 juin 2025, la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Madame Bêbgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE, a reçu en audience la Secrétaire exécutive de l’Agence de Développement de l’Union Africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD), Madame Nardos Bekele THOMAS.

Au cœur de cette rencontre stratégique : l’engagement ferme de l’AUDA-NEPAD à accompagner le Burkina Faso dans sa quête de progrès et de souveraineté. Santé, éducation, agriculture, aide humanitaire… les grands axes de développement n’ont pas été laissés de côté.

« Il s’est agi aussi pour moi d’échanger avec les autorités du ministère afin de recueillir leurs besoins pour créer une synergie d’actions », a expliqué Madame THOMAS. Elle a réaffirmé la volonté de son agence de soutenir le Burkina Faso dans la mise en œuvre concrète de projets structurants, ancrés dans les priorités nationales.

La ministre a pour sa part salué cet engagement, tout en rappelant que le Gouvernement burkinabè place le développement endogène au centre de sa stratégie, conformément à la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Elle a appelé les partenaires à s’aligner sur les priorités nationales, telles que définies dans le Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PASD), en mettant l’accent sur les ressources locales et la participation citoyenne.

Cette rencontre marque une étape décisive dans le renforcement de la coopération multilatérale, avec une AUDA-NEPAD pleinement mobilisée pour bâtir, aux côtés du Burkina Faso, un avenir fondé sur la résilience et la souveraineté.

Burkina Faso et OISA unissent leurs forces pour vaincre l’insécurité alimentaire

Ce mercredi 4 juin 2025 à Astana, capitale du Kazakhstan, une rencontre stratégique s’est tenue entre SEM Karamoko Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, et Berik Aren, Directeur général de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (OISA). Cette réunion marque une nouvelle étape dans l’engagement du Burkina Faso vers la souveraineté alimentaire.

Au cœur des échanges : les perspectives de coopération entre l’OISA et le Burkina Faso pour renforcer les initiatives agricoles déjà en cours, notamment celles portées par la Présidence. L’organisation s’est montrée réceptive à la politique nationale, fondée sur trois leviers : disponibilité, accessibilité, et utilisation efficace des ressources agricoles.

Des projets concrets et un plan d’action ciblé

Déjà présente au Burkina Faso pour l’évaluation de la filière manioc, l’OISA a choisi le pays comme bénéficiaire d’un projet pilote de développement agricole centré sur les femmes, avec une attention particulière aux cultures stratégiques : riz, manioc et blé.

Le ministre Traoré a souligné l’importance de ces cultures pour la sécurité alimentaire nationale et a mis en avant le potentiel agricole du pays, en insistant sur la gestion durable de l’eau, l’usage de semences améliorées et la fertilité des sols.

« Nous repartons réconfortés par l’engagement de l’OISA à accompagner le Burkina Faso. Ce partenariat renforcé est un pas décisif vers nos objectifs », a déclaré le ministre burkinabè à l’issue de la rencontre.

L’OISA, un acteur clé de l’agriculture islamique

Créée en 2013 et basée à Astana, l’OISA est une institution spécialisée de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Elle œuvre pour la sécurité alimentaire durable dans ses États membres, en fournissant expertise technique, gestion des stocks, appui à la production agricole et mobilisation des ressources financières.

Le Burkina Faso, qui a ratifié ses statuts en 2016, bénéficie désormais d’une coopération active et ciblée, avec des projets à fort impact pour les femmes rurales et la souveraineté alimentaire nationale.

Les poids lourds paieront plus cher selon le nombre d’essieux

(Ouagadougou, 28 mai 2025) — Une réforme importante vient d’être adoptée au Burkina Faso. Réuni sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres de ce mercredi 28 mai a approuvé un décret modifiant les modalités de gestion du péage sur les routes bitumées du pays.

Cette décision concerne directement les véhicules poids lourds, qui seront désormais taxés en fonction du nombre d’essieux. Le but ? Rendre la contribution au péage plus équitable et garantir un financement durable pour l’entretien des infrastructures routières.

Une tarification plus intelligente grâce à la technologie

Selon le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, le nouveau système repose sur l’installation de capteurs intelligents dans les postes de péage modernes. Ces dispositifs permettent d’identifier automatiquement le nombre d’essieux d’un véhicule lourd. Plus un camion est modifié ou renforcé, plus le tarif appliqué est élevé.

« Ce système permettra au Fonds spécial routier de collecter des ressources adaptées aux dommages causés par les camions sur les routes », a expliqué le ministre, soulignant la volonté du gouvernement de préserver durablement les axes routiers stratégiques du pays.

Les véhicules légers épargnés

Pas d’inquiétude pour les automobilistes classiques. Les tarifs restent inchangés pour les véhicules légers, les camionnettes, les motocyclettes et les tricycles. Cette mesure vise principalement les gros porteurs, souvent responsables de la détérioration accélérée du réseau routier.

Une mesure attendue et stratégique

Face à l’usure rapide des routes et aux défis budgétaires, cette réforme marque un tournant dans la gestion des infrastructures. Le gouvernement burkinabè affirme ainsi sa volonté de moderniser le système de péage tout en s’attaquant aux causes structurelles de la dégradation routière.

Ce décret s’inscrit aussi dans une logique de justice contributive : faire payer davantage ceux qui impactent le plus les infrastructures, tout en protégeant les usagers ordinaires.

La renaissance de l’usine ANATRANS booste l’emploi et l’espoir à Bobo-Dioulasso

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a effectué une visite symbolique ce vendredi 23 mai 2025 à la Société Nouvelle ANATRANS SA, à Bobo-Dioulasso. Cette usine de transformation d’anacarde, autrefois en difficulté, vient de renaître grâce à une vision claire : reconquérir la souveraineté économique du Burkina Faso.

Créée en 2008, ANATRANS avait suspendu ses activités en juillet 2024, plongeant ses employés dans l’incertitude. Aujourd’hui, grâce au soutien de l’État, via le Fonds burkinabè pour le Développement économique et social (FBDES), l’usine redémarre avec un capital désormais 100 % burkinabè. Le FBDES y détient 20 % du capital.

« Grâce à vous et à votre vision, cette usine est aujourd’hui la nôtre », a déclaré Adeline Nibenwon Somda, Directrice générale d’ANATRANS, saluant l’action du Chef de l’État.

Une relance industrielle porteuse d’emplois

Cette relance est une bouffée d’oxygène pour l’économie locale. Plus de 1300 emplois ont été recréés, dont 90 % occupés par des femmes. De plus, plus de 5 000 producteurs d’anacarde retrouvent un débouché stable pour leurs produits bio et équitables.

Le Président Traoré a salué la résilience des employés et leur a adressé des mots d’encouragement. Il a rappelé que cette renaissance symbolise la lutte pour la souveraineté économique du pays.

Une vision industrielle souverainiste assumée

Pour le Chef de l’État, le retour à une gestion nationale est une étape stratégique. Il a souligné que la rupture avec l’ancien partenaire, bien que difficile, s’inscrivait dans une logique d’indépendance économique, amorcée depuis septembre 2022.

« Vous êtes désormais mieux placés pour expliquer à la jeunesse ce que signifie se battre pour la souveraineté », a-t-il affirmé aux ouvriers.

Revigorés par la visite du Président, les employés ont exprimé leur volonté de s’investir pleinement dans la construction d’un Burkina plus fort et plus juste.

Une usine révolutionnaire pour transformer la pomme de cajou à Péni

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, poursuit son engagement en faveur de la transformation locale des ressources agricoles. Ce jeudi 22 mai 2025, il a lancé officiellement les travaux de construction d’une usine de transformation de la pomme de cajou dans la commune de Péni, à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso.

D’un coût estimé à 6,65 milliards FCFA, cette unité industrielle sera opérationnelle d’ici décembre 2025. Elle incarne la volonté présidentielle de valoriser les produits locaux, de limiter les pertes post-récolte et de stimuler une industrie agricole moderne.

Jusqu’ici, seule la noix de cajou bénéficiait d’une valorisation. Pourtant, le Burkina Faso produit chaque année plus de deux millions de tonnes de pommes de cajou, selon Ouémihié Clément Attiou, Directeur général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques. Avec cette usine, la pomme entière sera exploitée pour produire du jus, du vin, des concentrés, du vinaigre et même de l’éthanol.

Le projet ne s’arrête pas à Péni. Le Chef de l’État a annoncé la réplication du modèle dans d’autres zones riches en production, notamment Orodara, Banfora et Gaoua. L’ambition : bâtir une véritable chaîne industrielle de transformation agricole dans l’ouest du pays.

Avec une capacité annuelle de 5 000 tonnes, l’usine de Péni devrait générer 112 emplois directs et 1 050 emplois indirects. Elle jouera un rôle clé dans la relance économique et le renforcement du tissu industriel national.

Vers un accès universel au logement : Le Burkina Faso en quête de solutions innovantes

La Caisse des Dépôts et d’Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) a ouvert, ce lundi 12 mai 2025 à Ouagadougou, un séminaire national consacré au financement du logement. Placée sous la présidence du ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, et de celui de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, cette rencontre de 48 heures marque une étape cruciale dans la quête de solutions pour améliorer l’accès à un habitat décent, surtout pour les populations à faible revenu.

Pr Balibié Serges Auguste Bayala, directeur général de la CDI-BF, a rappelé que l’accès à un logement ne se résume pas à disposer d’un toit. Il s’agit, selon lui, d’un pilier essentiel pour la santé publique, la sécurité, la dignité et la cohésion sociale. « Le logement est un facteur clé de stabilité et de développement économique. Un secteur du logement dynamique crée des emplois, stimule l’économie et renforce le tissu social », a-t-il souligné, appelant à une réflexion collective pour trouver des mécanismes de financement plus inclusifs et adaptés au contexte burkinabè.

Objectifs du séminaire


Cette rencontre réunit des experts nationaux et internationaux, des représentants des institutions publiques, des professionnels du secteur immobilier, des institutions financières, ainsi que des partenaires techniques et financiers. L’objectif est de croiser les expériences, confronter les points de vue et identifier des solutions pérennes pour répondre à la demande croissante en logements abordables.

Les participants examineront également comment mobiliser les ressources locales et internationales pour financer des projets immobiliers innovants, tout en s’assurant que ces initiatives bénéficient réellement aux populations les plus vulnérables. Il sera aussi question de promouvoir des pratiques de construction plus écologiques et économes en énergie, afin de mieux intégrer les défis climatiques dans le développement urbain du pays.

 Enjeux économiques et sociaux

Le défi est de taille : selon les estimations, le Burkina Faso doit faire face à une forte urbanisation, avec des millions de Burkinabè ayant encore un accès limité à un logement décent. En s’attaquant à cette question, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions de vie de ses citoyens, mais aussi créer un environnement propice à l’investissement, à l’entrepreneuriat et à la création d’emplois.

En prenant cette initiative, la CDI-BF montre sa volonté de jouer un rôle central dans la transformation économique du pays, en rendant l’accès au logement plus inclusif et plus abordable pour tous.

FASO GUULGO : Le Burkina Faso mise sur une révolution alimentaire pour booster l’élevage

Le Burkina Faso franchit un cap décisif dans sa stratégie agropastorale. Ce mardi 6 mai 2025, à Koubri, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a donné le coup d’envoi officiel des activités de la nouvelle société d’État « FASO GUULGO ». Héritière de la défunte SOFAB, cette usine incarne une volonté claire : garantir aux éleveurs burkinabè des aliments pour bétail, volaille et poisson à la fois accessibles, disponibles et de qualité.

Opérationnelle seulement cinq mois après sa création, FASO GUULGO affiche déjà une capacité de production de 100 tonnes par jour. Une performance qui devrait croître avec une ligne additionnelle de 50 tonnes prévue à Koubri. Deux autres unités industrielles similaires seront implantées à Bagré et Samandéni pour renforcer le maillage national.

Face à la cherté et à la rareté des aliments pour animaux, FASO GUULGO veut devenir la réponse structurante à l’un des maillons les plus fragiles de la chaîne de l’élevage. « Il faut offrir aux éleveurs des aliments de qualité, en quantité suffisante et à des coûts acceptables », a martelé le Premier ministre lors de l’inauguration.

Outre la production d’aliments, la société aura pour mission de sécuriser son approvisionnement en matières premières, et de soutenir les politiques nationales de développement du secteur animal. En s’inscrivant dans cette dynamique, FASO GUULGO aspire à créer de véritables opportunités économiques pour les acteurs locaux, tout en renforçant durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays.

Ce projet stratégique symbolise plus qu’un outil industriel : il représente un levier de transformation pour le monde rural burkinabè.

SONABEL s’allume sur vos écrans: Dans les coulisses de l’électricité burkinabè

Le vendredi 2 mai 2025, la Société Nationale d’Électricité du Burkina Faso (SONABEL) a lancé officiellement deux projets audiovisuels : une série télévisée intitulée “SONABELLE” et un documentaire historique nommé “SONABEL, poumon de l’économie burkinabè”.

L’initiative vise à honorer les agents de la SONABEL, tout en sensibilisant la population sur les enjeux liés à l’électricité. Présent lors de la cérémonie de lancement, Souleymane Ouédraogo, Directeur Général de la SONABEL, a affirmé :

« Le documentaire est crucial pour raconter 70 ans d’efforts. Il nous aidera à tirer les leçons du passé pour construire l’avenir. »

“SONABELLE” : une série pour informer et divertir

Composée de 26 épisodes de 26 minutes, la série “SONABELLE” mettra en scène le quotidien des agents de la SONABEL et leurs interactions avec les partenaires et usagers. Selon le DG Ouédraogo :

« Le cinéma est un puissant outil de communication. Cette série nous permettra de mieux dialoguer avec notre clientèle, la sensibiliser, l’encourager, la féliciter. »

Pour Sawadogo Nouraogo, scénariste et producteur de la série, l’objectif est clair :

« Informer en divertissant. C’est une façon moderne pour une entreprise citoyenne de transmettre ses messages au peuple. »

Un documentaire pour garder vivante la mémoire énergétique du pays

Le documentaire “SONABEL, poumon de l’économie burkinabè” se veut une rétrospective historique de l’entreprise depuis sa création. Il retracera l’évolution du secteur énergétique burkinabè, de l’ère fossile à l’hydroélectricité, jusqu’aux énergies renouvelables.

Harouna Kindo, manager général du cabinet Mémoire Vive, précise :

« Ce n’est pas juste un film. C’est un travail de mémoire qui mettra en lumière le combat des hommes et femmes ayant bâti la SONABEL depuis 70 ans. »

Trois mois de tournage pour un projet ambitieux

Le tournage des deux productions s’étalera sur trois mois. Ce projet audacieux reflète la volonté de la SONABEL de se rapprocher de la population, de valoriser son patrimoine humain et historique, et de moderniser sa communication à travers des supports attractifs.

Les Burkinabè auront ainsi l’opportunité de découvrir l’envers du décor de leur compagnie d’électricité, tout en comprenant les défis de l’accès à l’énergie dans leur pays.

Zind Naaba Appart Hôtel : Le nouveau joyau de luxe qui redéfinit l’hospitalité à Ouagadougou

Le paysage hôtelier de Ouagadougou s’enrichit d’une adresse prestigieuse : Zind Naaba Appart Hôtel est désormais ouvert. L’inauguration officielle s’est tenue le 30 avril 2025, marquant la renaissance d’un ancien emblème, Joly Hôtel, en un complexe cinq étoiles à la fois moderne, luxueux et visionnaire.

Situé sur la rue Bitto, entre l’avenue Pascal Zagré et le monument des Héros Nationaux, cet établissement flambant neuf abrite 33 appartements haut standing répartis sur deux blocs, ainsi qu’une gamme complète d’équipements haut de gamme : salle de conférence de 70 places, salle de réunion, deux espaces SPA, salle de sport ultramoderne et deux piscines dédiées à la détente.

« À partir d’aujourd’hui, l’hôtel est opérationnel. Nous accueillons aussi bien des hommes d’affaires, des voyageurs internationaux que des séminaristes. Notre promesse : un service exceptionnel dans un cadre prestigieux », a déclaré avec enthousiasme Djamila Bonkoungou, directrice générale de l’établissement.

Plus qu’un simple hôtel, Zind Naaba incarne l’audace entrepreneuriale et la foi en l’avenir du Burkina Faso. C’est en ces termes que le ministre de la Communication, Gilbert Ouédraogo, a salué cette initiative, symbole de résilience face aux défis économiques et sécuritaires. Il a également mis en lumière la contribution du projet au développement endogène, un pilier de la souveraineté économique du pays.

Engagé dans une dynamique de solidarité nationale, Zind Naaba Appart Hôtel a aussi marqué cette inauguration par un don de 5 millions de FCFA au ministère de l’Action humanitaire, et 20 millions au Fonds de soutien patriotique, renforçant ainsi son ancrage social et son rôle citoyen.

1er Mai 2025 au Burkina Faso : Le message fort du ministre Mathias Traoré face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux

1er MAI 2025 : FETE DU TRAVAIL
MESSAGE DE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

La commémoration de la journée historique du 1er mai, Journée internationale du Travail, m’offre l’heureuse occasion, au nom du Gouvernement, d’adresser à toutes et à tous, mes sincères vœux de bonne fête du Travail.
La Journée Internationale du Travail est commémorée le 1er mai de chaque année, pour rendre un hommage mérité aux ouvriers de Chicago, morts en martyrs en 1886 alors qu’ils étaient en lutte pour leurs droits, afin de souligner le rôle privilégié des travailleurs dans le processus de construction d’un monde plus juste et plus équitable, gage de paix.
Ainsi, loin d’être une simple commémoration, cette journée du 1er mai doit être un moment de mobilisation et d’introspection afin de nous interroger sur nos contributions individuelles et collectives pour relever les nombreux défis du monde du travail.
Travailleuses et travailleurs du public et du privé,
La commémoration du 1er mai de cette année 2025 intervient dans un contexte international, régional et national difficile.
Au plan international, l’année 2024 fut particulièrement marquée par des tensions géopolitiques et leurs répercussions sur l’économie mondiale, toute chose qui a provoqué une fluctuation des prix des produits de grande consommation.
Au niveau régional, les pays africains sont confrontés aux défis de la stabilité macroéconomique, des réformes institutionnelles et politiques pour faire face à la conjoncture économique internationale.
Au plan national, notre pays reste toujours confronté au défi sécuritaire et humanitaire. Toutefois, l’offensive engagée par les forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie sous le leadership éclairé de Son
Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, a permis la reconquête de plusieurs localités et favorisé le retour progressif de l’administration et des populations.
Le Gouvernement, déterminé à enrayer l’hydre terroriste, poursuit les efforts de reconquête totale du territoire grâce aux contributions patriotiques. C’est le lieu pour moi de saluer le sacrifice des forces de défense et de sécurité ainsi que celui des volontaires pour la défense de la partie, qui veillent jour et nuit pour garantir la sécurité à la population. Je tiens également à saluer la résilience des travailleuses et travailleurs engagés aux côtés des populations afin d’assurer le service public dans les zones à forts défis sécuritaires.
A côté des actions militaires, le Gouvernement multiplie les stratégies de rationalisation des dépenses, de réformes institutionnelles, de relance des entreprises publiques et de création d’entreprises communautaires, en vue de lancer les bases d’une croissance soutenue au profit des populations.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, après l’adoption des textes majeurs du régime d’assurance maladie universelle et le processus d’enrôlement en cours, le Gouvernement s’attèle à rendre effective la fourniture des prestations de soins au cours de l’année 2025.
Dans l’optique également de la lutte contre la vie chère, le Gouvernement intensifie les actions de contrôle des prix des denrées de première nécessité et les rend accessibles à travers les opérations de vente à prix social initiées par la Société Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire.
En outre, en vue d’assurer une maitrise parfaite des prix sur l’ensemble du territoire, le Conseil des Ministres, en sa séance du 19 mars 2025, a créé la Société d’Etat ‘’Faso Yaar’’, une organisation de distribution de produits de grande consommation sur toute l’étendue du territoire national.
Ces actions, cumulées avec la grande offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique en cours de mise en œuvre, visent à assurer la souveraineté alimentaire à notre pays et à soulager les masses laborieuses.
Travailleuses et travailleurs,
Dans sa mission de promotion du dialogue social, mon département a facilité au cours de l’année 2024, les négociations pour la conclusion de conventions collectives.
C’est le lieu pour moi de féliciter les acteurs pour les résultats obtenus et d’inviter les autres secteurs n’ayant pas de conventions collectives à s’inscrire dans la même dynamique afin d’assurer de meilleures conditions de vie et de travail à leurs travailleurs, gage de productivité. Je puis vous rassurer de la disponibilité du Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale à accompagner de telles initiatives.
Bonne fête du travail à toutes et à tous.
Le Ministre de la Fonction publique,
du Travail et de la Protection sociale
Mathias TRAORE
Officier de l’Ordre de l’Étalon

Scandale immobilier à Banfora : un démarcheur craque et implique le président du tribunal !

Le procès opposant le ministère public au président du tribunal de Banfora, Sidaty Yoda, et à plusieurs autres prévenus, a connu un rebondissement ce lundi 28 avril 2025 au tribunal de grande instance Ouaga 1. Après l’audition de Lamine Tera, c’est au tour d’Adama Ganamé, démarcheur de profession depuis trente ans, de passer aux aveux.

À la barre, Ganamé est revenu sur ses déclarations initiales, où il niait tout acte de stellionat et de blanchiment de capitaux. Face aux questions incisives de Me Prosper Farama, avocat du REN-LAC, il a reconnu sa faute et imploré le pardon du tribunal. « Dans cette affaire, je sais que j’ai fauté. Voilà pourquoi je demande pardon », a-t-il avoué, tout en affirmant qu’il ignorait que les parcelles mises en vente étaient litigieuses.

Selon son récit, c’est Lamine Tera qui l’a approché pour vendre les « parcelles du tribunal de Banfora ». Ensemble, ils auraient rencontré Sidaty Yoda, le président du tribunal, qui leur aurait fourni les numéros de trois parcelles. L’une d’elles devait cependant rester invendue car appartenant à un prête, avait-il précisé.

Sous la pression de l’interrogatoire, Me Farama n’a pas mâché ses mots : « Excusez-moi du terme, mais ils nous prennent pour des idiots. Comment un vendeur de parcelles expérimenté peut-il ignorer les documents d’un terrain ? » Face à cette remarque, Ganamé n’a eu d’autre choix que d’acquiescer en demandant encore pardon.

L’avocat du REN-LAC est allé plus loin, questionnant le prévenu sur la poursuite des ventes malgré les plaintes. « Je ne peux plus m’en sortir dans cette affaire. Tout est dans la main du tribunal », a-t-il répondu, résigné.

Ganamé a maintenu que Sidaty Yoda avait bien ordonné la vente des parcelles, en assurant qu’elles appartenaient à la justice. « Si le président Yoda nie ses paroles, nous sommes prêts à jurer sur la terre devant les enfants de Banfora », a-t-il déclaré solennellement.

Il a enfin précisé que les prix n’étaient pas fixés par Sidaty Yoda, mais qu’ils étaient proposés selon leur expérience après visite des terrains.

Ce procès expose au grand jour les failles du système judiciaire local et soulève de lourdes questions sur l’intégrité des institutions. La suite de l’audience promet encore de nouveaux rebondissements.

Coup de filet à Pô : Deux trafiquants de drogue arrêtés avec 20,5 kg de cannabis

Le Commissariat Central de Police (CCP) de la ville de Pô a frappé un grand coup dans sa mission de protection des personnes et de leurs biens. Lors d’un contrôle de routine mené à Tambolo, un village situé à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, deux individus de nationalité étrangère ont été interpellés pour trafic de drogue.

Les deux suspects avaient adopté une méthode bien rodée : dissimuler du cannabis dans les moindres recoins de leur véhicule, puis attendre la tombée de la nuit pour franchir discrètement la frontière, échappant ainsi aux contrôles classiques.

Mais c’était sans compter sur la vigilance des forces de l’ordre burkinabè. Grâce à leur professionnalisme, les policiers ont non seulement interpellé les trafiquants, mais également saisi leur véhicule et une cargaison de 20,5 kilogrammes de cannabis.

La Police Nationale a salué la collaboration citoyenne, remerciant les habitants pour leur engagement constant aux côtés des Forces de Défense et de Sécurité. Elle appelle par ailleurs à redoubler de vigilance et à signaler tout comportement suspect aux numéros verts suivants : 17, 16 et 1010.

Cette opération démontre une fois de plus l’importance de la coopération entre la population et les forces de sécurité pour endiguer efficacement le fléau du trafic de drogue aux frontières.

VITHRO 2025 : Le Burkina Faso mise sur le tourisme pour relever les défis du Sahel

Dans un contexte national tendu par les défis sécuritaires, le Burkina Faso fait preuve d’une remarquable résilience. Du 29 avril au 4 mai 2025, Ouagadougou accueillera la 5e édition de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration (VITHRO), un événement majeur organisé par la Fédération des Organisations Patronales du Tourisme et de l’Hôtellerie du Burkina Faso (FOPATH-BF).

Placée sous le thème évocateur « Quelles stratégies pour dynamiser le tourisme dans l’espace AES : enjeux et perspectives ? », cette édition s’annonce stratégique pour la relance du secteur touristique dans l’espace AES (Burkina Faso, Mali, Niger) et au sein de l’UEMOA.

Pour Pierre Célestin Zoungrana, président de la FOPATH-BF, la VITHRO est bien plus qu’un simple salon. « C’est un manifeste de la foi en la résilience et l’excellence africaine. Face aux défis sanitaires, sécuritaires et économiques, le secteur touristique sahélien doit se réinventer », a-t-il déclaré lors du point de presse du 24 avril 2025.

Un rendez-vous pour révéler l’Afrique autrement

Véritable plateforme d’échanges et de promotion, la VITHRO 2025 ambitionne de mettre en lumière les richesses touristiques, culturelles et gastronomiques du Burkina Faso et de la sous-région. Elle vise aussi à :

  • Renforcer la coopération régionale et internationale,

  • Valoriser les produits et innovations locales,

  • Stimuler l’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes,

  • Consolider la paix sociale à travers la valorisation du patrimoine.

Un programme riche et fédérateur

Durant cinq jours, les participants vivront une immersion au cœur du patrimoine sahélien à travers :

  • Des expositions professionnelles (artisanat, hôtellerie, gastronomie),

  • Des panels et conférences autour des enjeux du tourisme,

  • Des rencontres B2B et opportunités de réseautage,

  • Des démonstrations culinaires et dégustations de produits locaux,

  • Des spectacles culturels, concerts et animations thématiques.

Le clou de l’événement sera la cérémonie de clôture avec une remise de prix aux acteurs les plus engagés du secteur, suivie d’un dîner gala prestigieux.

Un carrefour pour les acteurs du tourisme africain

VITHRO 2025 rassemblera une large diversité d’acteurs : délégations officielles de l’espace AES et au-delà, experts internationaux, agences de voyages, restaurateurs, hôteliers, écoles spécialisées, artisans et investisseurs.

En somme, cet événement se veut une tribune pour repenser le tourisme africain, en faire un levier de développement inclusif et une source de rayonnement pour le Burkina Faso et la sous-région.

Offensive contre la drogue à l’école, une campagne choc pour sauver la jeunesse

Le 24 avril 2025 à Ouagadougou, le ministère de la Sécurité a lancé une vaste campagne contre la drogue en milieu scolaire. L’initiative, portée par le Secrétariat Permanent du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD), cible 150 écoles de la région du Centre.

Sur les 2 500 établissements scolaires que compte la région, cette première phase marque un début fort. L’objectif : éradiquer la consommation de drogues dès l’enfance. Le CNLD tire la sonnette d’alarme. Certains élèves, dès la 6ème, manipulent déjà des stupéfiants.

« Nous avons choisi de commencer par les écoles primaires. Le problème commence tôt, il faut agir vite », a déclaré Emma Noël Kaboré, secrétaire permanent du CNLD. Il a souligné que l’arrondissement 2, zone retenue pour le lancement, connaît une situation critique.

Aïssata Angélina Traoré, secrétaire générale de la région du Centre, a salué cette initiative. Selon elle, cette campagne reflète la vision des autorités. Le Burkina Faso veut former une jeunesse forte et consciente. « Un pays fort repose sur des enfants responsables, libérés des drogues », a-t-elle rappelé.

Pendant quatre jours, les équipes mèneront des séances de sensibilisation dans 150 établissements. Chaque commune rurale accueillera cinq écoles. Chaque arrondissement, dix. L’école primaire Baonghin a accueilli la cérémonie de lancement.

Cette offensive s’inscrit dans les Journées nationales d’engagement patriotique. Le programme vise à s’élargir à toute la région du Centre, puis à l’ensemble du pays. Le CNLD espère ainsi former une génération résiliente, capable de bâtir un avenir meilleur.

Sécurité routière à Ouagadougou : 100 agents des FDS formés par l’ONASER

L’Office national de la sécurité routière (ONASER) organise, du 23 au 24 avril 2025, une session de formation pour 100 agents des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Ouagadougou. L’objectif est clair : renforcer leurs connaissances sur la réglementation nationale et communautaire en matière de sécurité et de contrôle routier.

Le directeur général de l’ONASER, le commissaire divisionnaire Regma Zongo, souligne que plusieurs problèmes justifient cette formation. Il évoque notamment l’absence d’interprétation commune des textes, des sanctions appliquées de manière inégale, et le manque de formation en secourisme.

Prévenir les accidents et sauver des vies

La session vise aussi à doter les FDS d’outils pratiques pour faire face aux comportements à risque. Elle inclut un volet important sur le secourisme. Ces agents, souvent premiers témoins d’accidents, doivent pouvoir intervenir rapidement, avant l’arrivée des secours professionnels.

« En moyenne, 22 000 accidents sont enregistrés chaque année, causant 14 000 blessés et un millier de morts », alerte Regma Zongo. Ces drames laissent derrière eux des familles détruites, des invalidités à vie, et d’importants dégâts matériels. D’où l’urgence d’agir.

Nina Yaméogo, directrice de la planification à l’ONASER, ajoute que les textes réglementaires et communaux seront revus. Les participants recevront aussi des instructions pratiques sur les bons comportements à adopter lors des contrôles : port du casque, respect de la signalisation, limitations de vitesse, etc.

Cette initiative fait suite à une session similaire tenue à Bobo-Dioulasso les 16 et 17 avril, qui avait permis de former 200 agents. L’ONASER continue ainsi son engagement pour une circulation plus sûre au Burkina Faso.

Le ministre Adama Luc SORGHO dit non à toute trahison technique

Hèrèdougou, 23 avril 2025 — En visite inopinée sur le chantier du pont de Hèrèdougou, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, a marqué un arrêt net face à une dérive technique qui menaçait l’intégrité de l’ouvrage.

Suite à une proposition émise par le chef de mission de contrôle visant la suppression d’un ouvrage de décharge prévu dans le contrat initial, le ministre a exprimé son opposition catégorique. Pour lui, chaque élément du projet a été conçu pour une raison précise : garantir l’évacuation efficace des eaux et assurer la pérennité de la structure.

« Il n’est pas question de supprimer un dispositif aussi essentiel sans justification solide », a-t-il martelé, soulignant que toute modification arbitraire mettrait en péril la sécurité des usagers et la durabilité du pont.

Adama Luc SORGHO a donné des instructions claires à l’entreprise : le contrat doit être respecté à la lettre. Il a également rappelé l’importance d’honorer les engagements pris avec les populations, en livrant des ouvrages conformes aux standards techniques les plus rigoureux.

Cette prise de position ferme traduit la volonté du ministre d’imposer un haut niveau d’exigence dans l’exécution des projets publics, pour un développement durable, responsable et transparent.

FILSAH : au cœur du fil, le Burkina tisse sa souveraineté industrielle

Le vendredi 18 avril 2025, à Bobo-Dioulasso, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a visité la Filature du Sahel (FILSAH), fleuron de l’industrie textile burkinabè. Créée en 1997, opérationnelle depuis 2000, cette entreprise transforme la fibre de coton avec une capacité de production annuelle impressionnante de 10 000 tonnes de fil.

Grâce à une extension réalisée entre 2019 et 2020, FILSAH emploie aujourd’hui plus de 450 personnes et contribue chaque année au Trésor public à hauteur de 677 millions de F CFA en impôts.

Un modèle d’innovation et de résilience

Impressionné par le dynamisme de l’entreprise, le Premier ministre a salué une industrie exemplaire, à la fois créatrice d’emplois et porteuse d’innovation. Il a aussi souligné l’efficacité des mesures gouvernementales de protection du marché local, qui ont déjà permis le retour à l’emploi de plus de 50 travailleurs.

Tisser des liens entre économie et culture

Pour le chef du Gouvernement, l’enjeu dépasse la simple production : « Le Faso Danfani n’est pas qu’un tissu. C’est notre culture, notre identité. Valoriser notre fil, c’est préserver un savoir-faire ancestral propre à chaque communauté du Burkina ».

Un engagement affirmé pour l’avenir industriel

Cette visite à FILSAH symbolise la volonté du Gouvernement de soutenir activement l’industrie locale. Le Premier ministre a réaffirmé que la transformation industrielle est une priorité nationale, essentielle pour bâtir un développement durable, souverain et endogène.

Zoundwéogo : Plus de 12 000 litres de gasoil saisis !

Le Commissariat de Police de District (CPD) de Gogo, dans la province du Zoundwéogo, région du Centre-Sud, a démantelé un réseau de trafic illicite de gasoil, grâce à une dénonciation anonyme reçue via le numéro vert de la Police Nationale.

Alertés, les enquêteurs ont rapidement lancé une opération, menée en étroite collaboration avec les populations locales. Cette action a permis la saisie d’une quantité impressionnante de carburant : 198 bidons de 25 litres, 19 barriques de 250 litres, 11 barriques de 209 litres et 1 poly tank de 850 litres, soit près de 12 700 litres de gasoil, estimés à plus de 9 millions de FCFA.

Cette réussite est le fruit d’une vigilance citoyenne croissante. La Police Nationale salue la collaboration des habitants et les encourage à poursuivre cette dynamique de signalement. Elle rappelle que les numéros verts 17, 16 et 1010 sont à disposition pour toute information suspecte.

Cette affaire illustre une fois de plus l’importance de l’engagement collectif dans la lutte contre les trafics illicites au Burkina Faso.

Prix Galian 2025 : Une édition sous haute rigueur pour célébrer l’excellence journalistique

Ce lundi 14 avril 2025, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a procédé à l’installation officielle des membres du jury pour la 28e édition du prestigieux Prix Galian. Un total de 26 experts, répartis en cinq jurys spécialisés — presse écrite, presse en ligne, radiodiffusion sonore, télévisuelle et langues nationales — auront la lourde tâche de départager les 382 œuvres issues de 191 candidatures.

Dans son allocution, le ministre a insisté sur le niveau d’exigence requis cette année. Il a rappelé que les jurés devront évaluer les œuvres en fonction de critères stricts : qualité, originalité, impact, tout en respectant l’éthique et la déontologie journalistique. Une vigilance particulière sera portée à la détection de fraudes et à la transparence du processus.

Fait marquant : l’édition 2025 introduit une nouveauté importante avec l’implication directe de l’Observatoire des Médias du Burkina Faso dans le choix des jurés. Cette initiative vise à renforcer la crédibilité et l’impartialité du concours, souvent critiqué pour sa subjectivité.

Le ministre a également souligné l’augmentation significative du nombre de candidatures par rapport à 2024 (191 contre 148), preuve de la vitalité du paysage médiatique national, malgré les défis. Il a encouragé les jurés à préserver le secret des délibérations et à proposer des recommandations utiles pour hisser le journalisme burkinabè à un niveau d’excellence encore plus élevé.

Le Prix Galian, considéré comme la plus haute distinction pour les professionnels des médias au Burkina Faso, veut ainsi devenir un levier puissant de reconnaissance, de promotion et de stimulation de la créativité journalistique dans toutes ses formes.

Balkuy : Quand l’école primaire devient le berceau du patriotisme burkinabè

La première phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) s’est achevée ce 11 avril 2025 à l’école primaire A de Balkuy, à Ouagadougou.
La cérémonie a été marquée par une montée des couleurs émouvante, en présence du ministre d’État, Émile Zerbo, représentant le Premier ministre.

Les élèves ont rendu hommage à la Nation par une interprétation touchante du Ditanyè en langue mooré, saluée par le ministre.
Celui-ci a souligné l’importance d’inculquer l’amour de la patrie dès le plus jeune âge.« Ce sont ces enfants qui construiront le Burkina de demain. Ils doivent grandir dans la discipline et l’engagement civique », a-t-il déclaré.

Aux jeunes Burkinabè, Émile Zerbo a lancé un message fort. Il a appelé à rejeter l’indiscipline, à respecter les règles et à adopter les valeurs civiques.
Pour symboliser cette responsabilité, des plants ont été remis aux élèves, en guise de test de responsabilité :

« Prenez soin de ces arbres. C’est un acte concret d’engagement », a-t-il affirmé.

La cérémonie a aussi mis en lumière l’innovation pédagogique.
L’école a intégré la saponification dans son programme. La délégation a visité la salle de production, admirant les réalisations des élèves.

La directrice, Mme Zémani/Sédogo Abzèta, a remercié les autorités pour le choix de son établissement. Elle a aussi formulé plusieurs doléances : latrines, salles préscolaires, clôture, bureau pour la direction, électrification.

Elle a affirmé l’engagement total de son équipe, composée de 10 enseignantes, pour l’encadrement de 555 élèves, dont 78 déplacés internes et 44 en situation de handicap.

C’est sur une note d’espoir que s’est close cette première phase. La seconde est attendue pour le dernier trimestre 2025, avec un seul mot d’ordre : former des citoyens responsables et patriotes.

Quand l’agriculture féminine nourrit la ville : immersion dans la ceinture verte de Kossoghin

Dans le cadre des Journées d’Engagement Patriotique et de la Promotion Citoyenne (JEPPC), le ministre de l’Économie, Dr Aboubakar Nacanabo, accompagné de Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée au Budget, a visité, ce mardi 8 avril 2025, le site maraîcher de Kossoghin, dans la ceinture verte de Ouagadougou.

Le site, situé non loin de l’hôpital Paul VI, s’étend sur 1,37 hectare. Il est exploité par une cinquantaine de femmes engagées dans la culture de légumes biologiques : tomates, oignons, choux, aubergines, ainsi que des plantes aromatiques.

Un engagement fort pour l’autonomisation des femmes

Ce projet est soutenu par le ministère de l’Économie. Il vise à réduire la dépendance alimentaire du pays, tout en valorisant l’économie informelle portée par les femmes.

En visitant les parcelles, Dr Nacanabo a échangé avec les productrices. Il a salué leur engagement.

« Ce site n’est pas qu’un champ. C’est un exemple de résilience et d’innovation sociale », a-t-il affirmé.

Il a également annoncé l’installation d’un second forage pour améliorer l’irrigation, ainsi qu’un appui en semences résistantes et équipements agricoles.

Un soutien concret et immédiat promis

Maïmouna Sawadogo, porte-parole des femmes, a exprimé leur reconnaissance. Elle a aussi demandé un soutien renforcé.

Le ministre a répondu favorablement.

« Nous mettrons bientôt à disposition des vivres et des semences améliorées », a-t-il promis.

Le PUDTR en renfort pour un aménagement durable

Martial Wilfried Bassolé, chef du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR), a présenté les travaux en cours :

  • Un château d’eau de 10 m³

  • Un forage de 8 m³

  • Six bassins de 3 m³ chacun

  • Un hangar de causerie

  • Des toilettes

  • Un local technique

  • Un poste de surveillance environnementale

Les travaux ont débuté en mars 2025 et seront achevés d’ici juin.

Disparue depuis 5 ans, une fillette retrouvée vivante : une affaire glaçante enfin élucidée

Ouagadougou, 8 avril 2025 —Une fillette de 11 ans, portée disparue depuis 2019, a été retrouvée saine et sauve à Ouagadougou, a annoncé la Police nationale du Burkina Faso. L’enfant, identifiée par ses initiales O.D., avait été enlevée devant son école alors qu’elle n’avait que 5 ans. La principale suspecte, une femme résidant dans une zone périphérique de la capitale, a été arrêtée.

Un enlèvement passé inaperçu pendant des années

Les faits remontent au 1er octobre 2019, jour de rentrée scolaire. O.D. avait été déposée à l’école par son père. Quelques instants plus tard, elle aurait été abordée par une femme qui l’a emmenée à son domicile à vélo, selon les premiers éléments de l’enquête. Pendant deux ans, la fillette aurait été gardée cachée, avant d’être peu à peu exposée au public.

C’est seulement à l’âge de 11 ans et demi que sa ravisseuse présumée l’aurait inscrite en classe de CP1, éveillant ainsi les soupçons d’un voisin. Une dénonciation anonyme adressée à la Division des Investigations Criminelles (DIC) a permis de localiser la jeune fille et d’identifier l’auteure présumée du rapt.

Une issue heureuse grâce à la collaboration citoyenne

L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de mettre fin à plus de cinq années de séquestration. La fillette a été réunie avec ses parents biologiques, mettant un terme à un calvaire familial long et douloureux.

La Police nationale a exprimé sa reconnaissance envers les citoyens pour leur vigilance et leur esprit de solidarité. Elle a rappelé l’importance de signaler toute situation suspecte en utilisant les numéros verts : 17, 16 et 1010.

Une affaire glaçante mais révélatrice

Ce fait divers tragique rappelle la nécessité d’un engagement collectif pour protéger les enfants contre les actes criminels. Grâce à la vigilance d’un citoyen anonyme et à l’action déterminée des forces de sécurité, une vie a été sauvée et une justice est en cours de rétablissement.

La Police poursuit son enquête pour établir l’ensemble des responsabilités dans cette affaire et appelle à une vigilance constante dans les quartiers et aux abords des établissements scolaires.

Le Burkina Faso lance un système high-tech de vidéosurveillance pour révolutionner la sécurité urbaine

Dans le cadre des Journées Nationales d’Engagement Patriotique et de Participation Citoyenne (JEPPC) 2025, le Ministère de la Sécurité burkinabè a officiellement lancé ce jeudi 3 avril 2025 à Ouagadougou le concept innovant « Sécurité S 24/7 ».

Présidée par le Secrétaire Général du Ministère, le Commandant Ahmed Ouédraogo, cette cérémonie marque le déploiement d’un système intégré de vidéosurveillance urbaine associé aux missions de police secours, une première dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso.

Comment fonctionne « Sécurité S 24/7 » ?

Ce dispositif révolutionnaire repose sur :

  • Un réseau de centaines de caméras haute définition déployées stratégiquement dans la capitale
  • Une salle de contrôle centralisée analysant en temps réel les flux vidéo
  • Un système d’alerte instantanée permettant une intervention rapide des forces de l’ordre
  • Une coordination optimisée entre surveillance et unités mobiles

« L’objectif est de réduire drastiquement le temps d’intervention tout en améliorant l’efficacité de nos forces de sécurité », a expliqué le Commandant Ouédraogo lors de la cérémonie.

Une réponse technologique à l’insécurité urbaine

Ce projet s’inscrit dans la droite ligne des engagements du gouvernement pour :

  1. Moderniser les outils de sécurité publique
  2. Impliquer davantage les citoyens dans la préservation de la sécurité
  3. Renforcer les valeurs républicaines par une surveillance équilibrée

Les autorités soulignent que ce système permettra notamment de :

  • Détecter plus rapidement les comportements suspects
  • Optimiser la gestion des flux de circulation
  • Dissuader efficacement les actes de délinquance

Après cette phase pilote à Ouagadougou, le gouvernement envisage d’étendre progressivement le dispositif aux autres grandes villes du pays. Des formations intensives sont prévues pour les agents en charge de la supervision du système.

Ce lancement intervient dans un contexte où les technologies de sécurité intelligente deviennent un enjeu majeur pour les pays africains confrontés à des défis sécuritaires complexes.

Le Premier ministre échange avec le Groupement professionnel des industriels

Ce vendredi 28 mars 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a rencontré une délégation du Groupement professionnel des industriels (GPI), dirigée par Mamady Sanoh. L’objectif de cette audience était de discuter des défis et perspectives du secteur industriel burkinabè.

Le président du GPI a salué les actions du Gouvernement en faveur du développement industriel, soulignant la vision du Chef de l’État axée sur la transformation locale des matières premières. Il a exprimé son espoir de voir aboutir plusieurs initiatives en cours, notamment :

  • La finalisation de la nouvelle stratégie nationale d’industrialisation

  • La sécurisation de l’approvisionnement en matières premières

  • Le respect strict de la réglementation économique

  • L’intégration entre les unités de transformation

Les industriels ont aussi remercié le Gouvernement pour les travaux de réhabilitation des routes dans la zone industrielle de Kossodo, un pôle économique clé.

Le Premier ministre a félicité le GPI pour ses efforts dans le développement du secteur industriel, malgré un contexte difficile marqué par des chocs économiques et des défis sécuritaires. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à soutenir l’industrie locale, assurant que les autorités resteront disponibles pour accompagner les promoteurs d’industries.

À l’issue de l’audience, Mamady Sanoh s’est réjoui des engagements pris, soulignant que le climat actuel favorise les investissements industriels. Il a insisté sur la nécessité de protéger et soutenir les industries nationales dans un contexte mondial de plus en plus souverainiste et protectionniste.

Le GPI, qui regroupe 50 entreprises industrielles, continue de jouer un rôle central dans la défense des intérêts du secteur et la promotion d’une industrie compétitive et durable au Burkina Faso.

Conseil des ministres du Burkina Faso : Décisions clés pour l’éducation et la logistique

Ouagadougou, 26 mars 2025. Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, a présidé ce mercredi un Conseil des ministres crucial, portant sur des réformes majeures pour la bonne marche du pays. Plusieurs décisions importantes ont été prises, comme le souligne Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre porte-parole du gouvernement, lors du point de presse.

Le Conseil de l’école pour réorganiser le système éducatif

Le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Conseil de l’école, une nouvelle structure qui remplace les anciennes associations éducatives comme les Associations des parents d’élèves (APE) et les Comités de gestion d’écoles (COGES). Cette initiative vise à renforcer l’organisation scolaire et à impliquer davantage les parents d’élèves, les représentants des communautés religieuses et coutumières, ainsi que le personnel scolaire dans la gestion de la vie éducative.

Le ministre Jacques Sosthène Dingara a précisé que cette réforme fait partie de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ), visant à améliorer la qualité de l’enseignement et à renforcer la collaboration au sein des écoles.

Une société d’État pour la gestion des produits stratégiques

Dans le domaine de la logistique, le Conseil des ministres a également validé la création d’une société d’État de transit et de logistique du Burkina Faso. Cette société aura pour mission de maîtriser la chaîne logistique des produits stratégiques, tels que les produits destinés à l’activité minière, les hydrocarbures, ainsi que le matériel destiné aux Forces de défense et de sécurité.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a souligné l’importance de cette initiative pour garantir une gestion efficace des importations stratégiques, garantissant ainsi la sécurité et la stabilité économiques du pays. Cette société sera fonctionnelle dans les mois à venir, assurant une maîtrise complète de ces flux essentiels pour le pays.

Les décisions prises lors de ce Conseil des ministres témoignent de la volonté du gouvernement de réformer profondément deux secteurs essentiels : l’éducation et la logistique. Ces mesures visent à renforcer la gouvernance et à répondre aux besoins urgents du Burkina Faso dans un contexte de transition.

Le Général Moussa Diallo renforce l’unité et la discipline au sein de la Gendarmerie

Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, le Général de Brigade Moussa Diallo, Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), a effectué une visite stratégique à l’État-Major de la Gendarmerie Nationale ce mardi 25 mars 2025. Après le Commandement des Opérations du Théâtre National (COTN) et la Brigade Spéciale d’Intervention Rapide (BSIR), cette nouvelle étape s’inscrit dans sa volonté de renforcer la cohésion et l’efficacité des forces de défense.

Un appel à l’unité et à la discipline

S’adressant d’abord aux Sous-officiers, le Général Diallo a insisté sur la nécessité d’une union sacrée au sein des forces armées pour assurer le succès des opérations de lutte contre le terrorisme et la sécurisation du territoire. Il a également rappelé l’importance de la discipline militaire et mis en garde contre l’usage irresponsable des réseaux sociaux, qui peuvent constituer une menace pour la cohésion des forces.

Des orientations claires pour les officiers

Dans la salle de conférence de l’État-Major, le CEMGA a ensuite présenté les axes stratégiques de sa vision du commandement aux officiers. Il a donné des directives précises pour la mise en œuvre de ces objectifs et a pris le temps d’écouter les préoccupations du personnel concernant leurs conditions de travail et les défis qu’ils rencontrent au quotidien.

Vers un renforcement des capacités opérationnelles

Le Général Moussa Diallo a assuré l’ensemble du personnel de sa détermination à améliorer les capacités opérationnelles des Forces Armées Nationales. Cette visite symbolise la volonté du haut commandement militaire de renforcer la discipline, la cohésion et l’efficacité des forces de défense afin de garantir la paix et la sécurité sur tout le territoire.

Le Colonel Kouagri Natama, Chef d’État-Major de la Gendarmerie Nationale, s’est félicité de cette initiative, soulignant qu’elle offre aux gendarmes une meilleure compréhension des orientations stratégiques et des attentes du commandement.

Ouagadougou : la BMCRF déjoue un trafic de savon contrefait, 3,6 millions FCFA saisis

La Brigade Mobile de Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes (BMCRF) a réalisé une importante saisie ce lundi 24 mars 2025 dans le quartier de Kamboinsé à Ouagadougou. Ses équipes ont intercepté 146 cartons de savon « Monsavon » contrefaits, d’une valeur estimée à 3 650 000 FCFA, prêts à être écoulés sur les marchés de la capitale.

Une fraude sophistiquée

Les produits frauduleux, habilement dissimulés dans des emballages neutres, présentaient plusieurs anomalies flagrantes. Le poids annoncé de 200 grammes ne correspondait pas à la réalité, première alerte pour les contrôleurs. Mais c’est l’examen minutieux des emballages qui a révélé l’ampleur de la supercherie.

Contrairement aux vrais produits Monsavon où le logo Unilever et les autres marquages sont clairement visibles et bien positionnés, les contrefaçons montraient des insignes dispersés de manière anarchique, certains même manquants. Ces détails, a priori insignifiants pour le consommateur non averti, constituent pourtant des indices précieux pour identifier les faux produits.

Un danger pour la santé publique

Au-delà de l’aspect économique, la BMCRF alerte sur les risques sanitaires liés à l’utilisation de ces produits contrefaits. « Ces savons n’ont pas subi les contrôles sanitaires requis et peuvent contenir des substances nocives pour la peau », explique un responsable de la brigade. Les autorités recommandent aux consommateurs d’être particulièrement vigilants et de vérifier scrupuleusement les produits avant achat.

Mobilisation générale contre la fraude

Face à ce fléau qui mine l’économie locale et met en danger la santé des Burkinabè, la BMCRF intensifie sa lutte. Elle invite la population à collaborer activement en signalant toute activité suspecte via ses numéros verts dédiés : 80 00 11 84, 80 00 11 85 et 80 00 11 86.

« Chaque citoyen peut devenir un acteur de cette lutte en étant attentif aux produits qu’il achète et en dénonçant les trafics », insiste un porte-parole de la BMCRF. L’institution réaffirme ainsi son engagement à protéger à la fois les intérêts économiques du pays et la santé de ses concitoyens, tout en garantissant une concurrence loyale sur les marchés locaux.

 

Lancement de la plateforme SYC@D pour une gestion foncière numérique

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a lancé officiellement la plateforme SYC@D ce vendredi 21 mars 2025 à Ouagadougou. Ce système intégré de gestion des procédures domaniales, foncières et cadastrales s’inscrit dans les réformes ambitieuses annoncées par le gouvernement.

SYC@D complète les 77 plateformes déjà opérationnelles. Elle vise à digitaliser davantage les procédures administratives et à garantir une gestion foncière plus transparenteefficace et sécurisée.

Les avantages de la digitalisation pour le Burkina Faso

Le Premier ministre a salué l’implication des acteurs publics et privés dans ce projet. Il a souligné que la gestion foncière au Burkina Faso souffrait de lenteurs administratives, de multiplicité des registres physiques, d’insécurité juridique et de risques de fraude.

« SYC@D n’est pas qu’un simple outil technologique. C’est un vecteur de souveraineté, un gage de transparence et un levier pour l’essor économique du Burkina Faso », a déclaré Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

La digitalisation de la gestion foncière permettra de :

  • Renforcer la gouvernance.
  • Lutter contre la corruption.
  • Fluidifier les processus administratifs.
  • Offrir un meilleur accès aux droits fonciers.

SYC@D est perçu comme un levier pour le développement du Burkina Faso. Il sécurisera les transactions foncières et réduira les conflits liés à la terre.

Le Premier ministre a appelé à l’adhésion de tous les acteurs concernés. Parmi eux figurent les agents de l’administration fiscale et foncière, les ministères, les notaires, les géomètres experts, les citoyens et les investisseurs.

Cette plateforme est le fruit d’une collaboration entre plusieurs ministères, dont ceux de l’Économie et des Finances, de la Transition Digitale et de l’Urbanisme et de l’Habitat.

Inauguration d’une cimenterie à Ziniaré par le Président Traoré

Le Président du FasoCapitaine Ibrahim Traoré, a inauguré le jeudi 20 mars 2025 une cimenterie à Laongo, dans la commune de Ziniaré. Portée par la Société industrielle Sino Burkina de Ciments (CISINOB), cette unité industrielle a coûté 26 milliards F CFA.

Avec une capacité de production de 2000 tonnes par jour, elle emploie 110 salariés permanents et 300 saisonniers.

Un projet clé pour le développement industriel du Burkina Faso

Zhang Bing, Directeur général de la CISINOB, a salué le leadership du Président Traoré. « Cette cimenterie jouera un rôle clé dans le progrès économique et social du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Le Président Traoré, par la voix du ministre de l’Industrie, a souligné que ce projet prouve le potentiel d’investissement du Burkina Faso.

Un appel aux investisseurs étrangers respectueux de la souveraineté

Le Chef de l’État a lancé un appel aux investisseurs étrangers. « Le paysage est ouvert à condition de respecter nos règles, nos lois et notre souveraineté », a-t-il affirmé.

Cette cimenterie, fruit de la coopération entre le Burkina Faso et la Chine, illustre la dynamique d’industrialisation du pays.

Oryx Energies lance EVERMAX : Un carburant innovant au Burkina Faso

Oryx Energies a lancé sa nouvelle marque de carburant, EVERMAX, le jeudi 20 mars 2025 à Ouagadougou. La cérémonie s’est déroulée en présence de responsables de l’entreprise, ainsi que des représentants des ministères des Transports et du Commerce.

Ernest Toé, Directeur général de Oryx Energies, a exprimé sa fierté lors de cet événement. « EVERMAX est le fruit de recherches approfondies et de technologies avancées », a-t-il déclaré.

EVERMAX : Les avantages d’un carburant révolutionnaire

EVERMAX est un carburant additivé qui offre trois avantages clés :

  • Protection et amélioration des performances du moteur.
  • Plus de kilomètres par réservoir.
  • Réduction des émissions de CO2 par rapport aux carburants conventionnels.

La version EVERMAX Petrol nettoie le moteur en un seul plein, augmente la puissance et réduit la consommation de carburant. La version EVERMAX Diesel prévient les dépôts dans les injecteurs et améliore l’acheminement du carburant.

Disponibilité et engagement d’Oryx Energies

EVERMAX est désormais disponible dans toutes les stations-service Oryx Energies au Burkina Faso, en versions essence et diesel.

Présent en Afrique depuis 35 ans et au Burkina Faso depuis 2003, Oryx Energies promet de continuer à innover. « Nous travaillerons aux côtés du peuple burkinabè pour relever les défis du développement », a affirmé Ernest Toé.