Décès de Me Frédéric Titinga Paceré : Un monumentdu barreau Burkinabè s’éteint à 81 Ans

Ce vendredi 8 novembre 2024, la nouvelle a frappé le Barreau burkinabè en plein cœur. Me Frédéric Titinga Paceré, figure emblématique de la justice burkinabè et premier avocat du pays, s’est éteint à l’âge de 81 ans. Reconnu pour ses contributions juridiques, culturelles et littéraires, il a marqué l’histoire en devenant le premier bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso.

Dans une déclaration empreinte d’émotion, l’actuel bâtonnier, Batibié Benao, a annoncé la perte de ce pionnier en ces termes : « Chers confrères, le ciel s’est assombri sur notre Barreau en cette fin de matinée du 8 novembre 2024. Notre doyen, le bâtonnier Frédéric Titinga Paceré, premier avocat burkinabè, premier bâtonnier de notre Ordre, s’est éteint, debout, à la barre d’une justice de paix. J’adresse à son épouse, à ses enfants, ainsi qu’à toute sa famille, les condoléances les plus sincères du Barreau. Prions pour le repos de son âme. » Cette annonce, empreinte de respect et de tristesse, témoigne de la place prépondérante que Me Paceré occupait au sein de la communauté juridique burkinabè.

Au-delà de son rôle d’avocat, Me Paceré était également un homme de lettres et un fervent défenseur de la culture. Ses ouvrages, ses discours et son engagement dans la préservation des valeurs traditionnelles lui ont valu l’admiration de nombreuses générations de Burkinabè. Son décès marque une grande perte pour le monde juridique, mais aussi pour la culture et l’histoire du Burkina Faso.

Alors que le Barreau et toute la nation lui rendent hommage, Me Paceré laisse derrière lui un héritage indélébile, une œuvre de justice et de paix. Son nom restera gravé dans la mémoire collective comme celui d’un pionnier, d’un bâtisseur, et d’un patriote exemplaire.

Détournement de Fonds au Ministère de l’Action Humanitaire – Plus de 3 Milliards de FCFA en Jeu

Un scandale de détournement de fonds publics secoue le ministère chargé de l’action humanitaire au Burkina Faso. Tiegnan Amidou, un gestionnaire de fonds, est accusé d’avoir soustrait plus de trois milliards de francs CFA, initialement destinés à l’aide aux personnes déplacées internes dans le pays. Selon les autorités, Amidou aurait contrefait des signatures pour émettre des chèques frauduleux à son profit. Il aurait ensuite masqué ces détournements par des états financiers falsifiés, dissimulant l’ampleur de ses agissements.

Suite à l’enquête, les forces de l’ordre ont procédé à la saisie de plusieurs biens de valeur, notamment des voitures de luxe, des propriétés immobilières et une somme d’argent liquide estimée à 159 millions de FCFA. Le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga 1, Blaise Bazié, a tenu une conférence de presse ce 8 novembre 2024, confirmant l’ouverture d’une information judiciaire sur l’affaire et invitant toute personne disposant de renseignements supplémentaires à se manifester.

Par ailleurs, un autre détournement de fonds impliquant Stanislas Kinda, un gestionnaire au Centre de Promotion de l’Aviculture et de la Multiplication des Animaux Performants, a été révélé. Kinda est accusé d’avoir détourné près de 578 millions de FCFA. Il a également été placé sous mandat de dépôt, et une enquête patrimoniale est en cours pour identifier ses complices éventuels et d’autres biens acquis illégalement.

Ces affaires mettent en lumière la nécessité d’un renforcement des mécanismes de contrôle et de transparence dans la gestion des fonds publics au Burkina Faso, particulièrement dans des secteurs cruciaux comme l’action humanitaire. Les autorités promettent de faire toute la lumière sur ces détournements et de punir sévèrement les responsables.

Le Président Ibrahim Traoré Durcit la Lutte Contre le Terrorisme et la Corruption

Le 4 novembre 2024, le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, s’est adressé à la nation lors de la montée des couleurs, réaffirmant l’engagement du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme et la corruption. Aux côtés de l’Armée nationale, il envisage d’intensifier les opérations militaires pour éradiquer les groupes terroristes qui menacent la stabilité du pays.

Le président Traoré a également révélé l’existence d’un réseau de détournements de fonds au sein du ministère de l’Action humanitaire, où plusieurs milliards de francs CFA, destinés aux populations vulnérables, ont été détournés. Des arrestations ont déjà eu lieu, et les enquêtes se poursuivent pour débusquer les responsables.

Face à ces crises, le gouvernement investit dans du matériel militaire moderne pour renforcer la puissance des unités combattantes. La lutte contre la corruption s’intensifie également, avec la mise en place de mesures strictes pour assainir l’administration publique et garantir une gestion transparente des ressources.

Le Burkina Faso Célèbre les Martyrs de l’Insurrection Populaire

Chaque 31 octobre, le Burkina Faso se réunit pour rendre hommage aux martyrs de l’insurrection populaire qui a eu lieu les 30 et 31 octobre 2014. Cette date symbolique est l’occasion de célébrer le courage et le sacrifice des héros nationaux qui ont œuvré pour la liberté et la justice dans le pays.

En 2024, la cérémonie a eu lieu à Ouagadougou, attirant des milliers de Burkinabés déterminés à honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans la lutte contre l’oppression. Les discours prononcés lors de cet événement ont mis en lumière les idéaux de démocratie et de paix pour lesquels ces martyrs ont combattu.

Les célébrations de cette année ont également servi de rappel sur l’importance de l’unité nationale et de la vigilance citoyenne. Les autorités ont encouragé les jeunes à s’engager activement dans la construction d’un Burkina Faso meilleur, en s’inspirant des valeurs défendues par les martyrs.

Alors que le pays se souvient de son passé, il trace également un chemin vers un avenir empreint d’espoir et de résilience. La commémoration des martyrs de l’insurrection populaire reste une pierre angulaire de l’identité nationale burkinabé, renforçant la détermination du peuple à poursuivre la quête de justice et de dignité.

Ce 31 octobre 2024, le Burkina Faso a une fois de plus prouvé que le souvenir de ses héros continue d’inspirer les générations futures à défendre les valeurs pour lesquelles ils ont sacrifié tant de choses.

Azalaï Hôtel Indépendance : Renaissance d’un Joyau Architectural Après 10 Ans de Réhabilitation

Le 30 et 31 octobre 2014, l’Azalaï Hôtel Indépendance a été saccagé lors des événements tragiques de l’insurrection populaire au Burkina Faso. Ce bâtiment emblématique, symbole de l’hospitalité et de la culture burkinabé, avait subi de graves dommages, laissant ses portes fermées pendant une longue période.

Dix ans plus tard, l’hôtel renaît tel un phénix, prêt à retrouver sa place dans le cœur de la ville et des visiteurs. Ce joyau architectural, désormais entièrement réhabilité, allie l’élégance à des commodités de dernière génération. L’Azalaï Hôtel Indépendance s’apprête à ouvrir ses portes, promettant une expérience unique à ses clients.

Pour célébrer cette renaissance, une journée portes ouvertes a été organisée le 30 octobre 2024, permettant au public de découvrir l’avancée des travaux. Les visiteurs ont pu admirer les nouvelles installations, allant des chambres luxueuses aux espaces de restauration raffinés, tout en profitant d’une ambiance conviviale et accueillante.

L’inauguration de l’Azalaï Hôtel Indépendance ne marque pas seulement la réouverture d’un hôtel, mais aussi un symbole de résilience et d’espoir pour le peuple burkinabé. En redonnant vie à ce lieu emblématique, la ville souligne son engagement à aller de l’avant, à célébrer son histoire et à accueillir à nouveau le monde avec chaleur et hospitalité.

Avec cette réouverture, l’Azalaï Hôtel Indépendance s’affirme comme une destination incontournable pour les voyageurs d’affaires et de loisirs. Ne manquez pas l’occasion de découvrir ce lieu qui, après tant d’épreuves, est prêt à écrire un nouveau chapitre de son histoire.

Burkindi Business Center : Ouagadougou se transforme avec un nouveau quartier d’affaires ultra-moderne

La ville de Ouagadougou amorce une ère de modernisation avec le lancement du « Burkindi Business Center », un projet d’envergure destiné à redessiner le paysage urbain de la capitale burkinabè et à en faire un pôle d’affaires majeur en Afrique de l’Ouest. La cérémonie de pose de la première pierre marque le coup d’envoi d’un complexe immobilier ambitieux, estimé à plus de 320 milliards de FCFA, qui deviendra le symbole du renouveau urbain et économique de la ville.

Ce mégaprojet comprend la construction d’une tour de 35 étages, la plus haute de la région, ainsi que plusieurs immeubles de bureaux, un vaste centre commercial et des logements modernes. Le « Burkindi Business Center » se veut bien plus qu’un simple quartier d’affaires : il incarne la volonté de Ouagadougou de rivaliser avec les grandes capitales africaines en matière d’infrastructures modernes et de dynamisme économique.

Le ministre en charge de la Construction, Mikailou Sidibé, a salué ce partenariat public-privé innovant, soulignant qu’il permettra au Burkina Faso de se doter d’infrastructures modernes tout en générant des milliers d’emplois. Ce projet représente aussi une opportunité pour l’État de réduire ses charges locatives tout en améliorant l’offre de logements pour les habitants.

L’initiative « Burkindi Business Center » s’inscrit dans une dynamique de modernisation durable et ambitieuse, renforçant non seulement l’attractivité économique de Ouagadougou, mais aussi le cadre de vie des Burkinabés. Une fois achevé, ce complexe urbain incarnera la nouvelle image de la capitale, une ville résolument tournée vers l’avenir.

SIAO 2024 : Le Capitaine Traoré lance en grand la 17e édition dédiée à l’artisanat africain et à l’entrepreneuriat des jeunes

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) a lancé sa 17e édition avec éclat ce vendredi 25 octobre 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Placé sous le thème « Artisanat africain, entrepreneuriat des jeunes et autonomisation », cet événement incarne la richesse et la diversité du patrimoine artisanal africain.

Le SIAO 2024 se démarque par une affluence record et un engouement international : pas moins de 30 pays, 4 000 exposants et 355 000 visiteurs attendus, auxquels s’ajoutent la couverture médiatique de 350 journalistes venus des quatre coins du monde. Au cœur de cette édition, l’autonomisation des jeunes artisans et la promotion d’un entrepreneuriat résilient.

Lors de son discours d’inauguration, le Capitaine Traoré a salué la détermination du Burkina Faso à faire vivre cet événement, malgré les défis sécuritaires. Il a exprimé sa gratitude aux pays participants, particulièrement au Mali et au Niger, invités d’honneur de cette édition, pour leur solidarité. « La tenue régulière de cet événement symbolise la résilience de notre peuple face aux crises et marque notre volonté de valoriser nos richesses culturelles », a-t-il affirmé.

Le SIAO s’affirme ainsi comme une plateforme incontournable pour l’échange, le renforcement des liens culturels et la promotion des savoir-faire artisanaux africains. Le salon se poursuit jusqu’au 3 novembre, offrant aux exposants et visiteurs un espace de découverte et d’opportunités.

Le Président du Faso Ibrahim Traoré inaugure la 17e édition du SIAO à Ouagadougou

Ce vendredi 25 octobre, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, procèdera à l’ouverture officielle de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Sous le thème « Artisanat africain, entrepreneuriat des jeunes et autonomisation », cette édition met en lumière l’importance de l’artisanat africain pour la création d’emplois et la croissance économique, avec une attention particulière à l’implication des jeunes.

Le SIAO 2024 accueille des participants de 30 pays à travers les cinq continents, rassemblant 4 000 exposants, 150 acheteurs et visiteurs professionnels, ainsi que plus de 350 000 visiteurs attendus. Des expositions-ventes, des ateliers et des animations artistiques et gastronomiques ponctueront l’événement, prévu jusqu’au 3 novembre. Parmi les nouveautés, un espace dédié aux enfants, le « SIAO KID’S », permettra aux plus jeunes de découvrir l’artisanat sous toutes ses formes.

Le Mali et le Niger, membres de la Confédération Alliance des États du Sahel (AES), sont les invités spéciaux de cette édition, renforçant la coopération régionale autour de l’artisanat.

Saisie spectaculaire à Saaba : Trois bandits présumés neutralisés par la Gendarmerie

La Brigade Territoriale de Gendarmerie de Saaba a frappé un grand coup contre le banditisme ce mercredi 9 octobre 2024. Lors d’une opération minutieuse, trois individus présumés impliqués dans des actes de grand banditisme ont été appréhendés. Ce coup de filet a également permis la saisie d’un arsenal impressionnant composé de 5 pistolets, 4 chargeurs de pistolets automatiques, un fusil Kalachnikov, 5 chargeurs d’AK 47, ainsi qu’une importante quantité de munitions de différents calibres.

L’opération, dirigée par l’adjudant-chef Millogo Fatiè, commandant de la brigade territoriale de Saaba, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels actifs dans la région. Selon les premières informations, ces arrestations seraient liées à un règlement de comptes au sein d’un réseau de criminels. L’enquête est en cours pour identifier les complices potentiels et démanteler l’ensemble du réseau.

La saisie de cet arsenal démontre une fois de plus la détermination des forces de l’ordre à assurer la sécurité des populations et à démanteler les organisations criminelles. Cette opération témoigne de la vigilance des autorités locales dans la lutte contre la criminalité organisée, et souligne l’importance de la coopération citoyenne dans la dénonciation des activités suspectes.

Le pont de Tarfila submergé : Le ministère des Infrastructures appelle à la prudence sur la RN7

Le ministère des Infrastructures a lancé un appel à la prudence pour les usagers de la route nationale n°7, reliant Bobo-Dioulasso à Banfora. Ce mardi 8 octobre 2024, les techniciens de la direction régionale des infrastructures ont signalé que le pont de Tarfila est totalement submergé, conséquence des fortes pluies qui se sont abattues dans la région.

Le ministère, via une publication sur sa page Facebook, a précisé que des informations complémentaires seront communiquées dans les heures à venir concernant l’état du pont. Cette mesure vise à mieux informer les automobilistes et autres usagers sur les conditions de sécurité autour de cet ouvrage vital.

Il convient de rappeler que le pont de Tarfila avait déjà subi d’importants dégâts le 8 septembre 2024, suite à de violentes intempéries. Cela avait provoqué l’interruption du trafic entre Banfora et Bobo-Dioulasso. Grâce aux travaux rapides de réfection du remblais d’accès au pont, effectués par les équipes techniques du ministère, la circulation avait pu reprendre progressivement dès le 10 septembre 2024.

Cette nouvelle submersion du pont rappelle la fragilité des infrastructures face aux intempéries, et l’importance de la vigilance pour assurer la sécurité des usagers.

Le CSC suspend les synchronisations des médias nationaux avec ceux de l’étranger pour préserver la stabilité du Burkina Faso

Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé, le lundi 7 octobre 2024, la suspension immédiate des synchronisations entre les médias nationaux et les médias internationaux. Cette décision fait suite à la diffusion récurrente d’informations jugées malveillantes et tendancieuses par certains médias audiovisuels dans le cadre de ces synchronisations. Selon le CSC, ces informations, souvent erronées ou orientées, visent parfois à faire l’apologie du terrorisme, mettant ainsi en danger le climat socio-sécuritaire fragile du pays.

Le CSC justifie cette suspension en invoquant l’impact négatif de ces contenus sur la situation sécuritaire actuelle, rappelant l’importance de protéger la population contre la désinformation en période de crise. Les médias internationaux opérant au Burkina Faso ont été invités à assumer pleinement leur responsabilité dans le traitement de l’information, en évitant toute diffusion qui pourrait compromettre la paix sociale.

Cette mesure, prise jusqu’à nouvel ordre, vise à garantir que les informations diffusées dans le pays respectent les textes en vigueur et contribuent à un climat de stabilité et de cohésion.

Travaux d’entretien du réseau électrique à Ouagadougou : Coupures programmées les 5 et 6 octobre 2024

La Société Nationale d’Électricité du Burkina (SONABEL) informe les abonnés du Centre Régional de Consommation de Ouagadougou (CRCO) qu’elle procédera à des travaux de maintenance et de restructuration des réseaux électriques, ainsi qu’à des raccordements de nouveaux postes de distribution ce week-end. Ces interventions se dérouleront le samedi 05 octobre et le dimanche 06 octobre 2024, entraînant des coupures temporaires de l’électricité.

L’objectif de ces travaux est de renforcer la qualité du réseau de distribution électrique afin de mieux desservir la population. Cependant, pour permettre leur réalisation, la fourniture d’électricité sera suspendue selon le planning suivant :

  • Samedi 05 octobre 2024 : de 08h à 14h dans les quartiers Katabtenga, Pabré, Samadin, St Léon et Kamsaoghin;
  • Dimanche 06 octobre 2024 : de 08h à 16h dans les zones de Nioko2, Loumbila, Nomgana, Gonsé, Donsin et Goué.

Pendant cette période, SONABEL recommande à ses abonnés de considérer leurs appareils et installations électriques comme restant sous tension afin d’éviter tout incident.

La société s’excuse par avance pour les désagréments occasionnés et réaffirme son engagement à améliorer la qualité de ses services pour accompagner les grandes ambitions du Burkina Faso en matière d’énergie.

Sécurité routière au Burkina : Un guide et des actions fortes pour la 8e SNSR

La 8e édition de la Semaine Nationale de la Sécurité Routière (SNSR) a débuté le 1er octobre 2024 à Ouagadougou, avec un programme ambitieux pour améliorer la sécurité sur les routes du Burkina Faso. Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a annoncé lors de l’ouverture de l’événement que son département travaille sur l’élaboration d’un guide de sécurité routière spécifiquement dédié aux transports en commun.

Cette nouvelle initiative vise à renforcer les contrôles dès les gares pour réduire les inspections sur les grands axes routiers. « L’objectif de ce guide est de faire les contrôles depuis les gares, avec des enregistrements de CNIB, la fouille des bagages et l’identification des personnes recherchées, afin de ne plus fatiguer les populations sur les routes », a précisé le ministre Sana.

La SNSR, qui se tiendra jusqu’au 6 octobre, place également un fort accent sur le port du casque, avec le thème « Mon casque pour la vie ». Le Directeur Général de l’ONASER, Règma Zongo, a souligné l’importance de cette édition pour préparer les citoyens à la mise en application de la nouvelle loi sur le port du casque, obligatoire pour toutes les motos à partir de janvier 2025. Des actions de contrôle et de répression seront mises en place dès cette date pour assurer le respect de cette réglementation.

Afin de rendre les casques plus accessibles, l’ONASER a mis en place un site de vente promotionnelle avec une réduction de 50 % sur les prix des casques. Parallèlement, des contrôles de vitesse seront effectués dans les 13 régions du Burkina Faso, accompagnés de sensibilisations sur le port du casque dans les grandes villes du pays.

« Nous avons aussi décidé de former et recycler les chauffeurs de transports en commun, car beaucoup ignorent les règles de sécurité routière », a expliqué Règma Zongo. En collaboration avec les compagnies de transport, cette initiative vise à réduire les accidents et améliorer la sécurité sur les routes.

L’Université d’Été des Jeunes de l’AES : un appel à l’engagement et à la mobilisation des jeunes du Sahel

Ce vendredi 27 septembre 2024 à Ouagadougou, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu une délégation des organisateurs de la première édition de l’Université d’Été des jeunes des pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre, conduite par les ministres de la Jeunesse et des Sports du Burkina Faso, du Mali et du Niger, visait à faire le point sur les travaux de l’événement et à recueillir les orientations du Chef de l’État.

Selon Abdoul Kassim Ibrahim FOMBA, ministre malien et porte-parole de la délégation, cette première édition, organisée par les structures de volontariat des trois nations, a permis de mobiliser les jeunes autour des enjeux du volontariat et de l’engagement civique. Le Capitaine TRAORE a souligné l’importance cruciale de la jeunesse face aux défis majeurs que rencontrent leurs pays, appelant à une présence active et engagée des jeunes.

« Nous avons besoin d’une jeunesse qui apporte des changements, qui s’engage pleinement », a-t-il affirmé, tout en incitant les jeunes à faire preuve de discernement face aux messages de manipulation sur les réseaux sociaux. Cette exhortation fait écho à la volonté de construire un avenir stable et solidaire au sein de la région.

Durant cette Université d’Été, tenue à Ziniaré du 25 au 27 septembre, les participants ont également décidé de capitaliser sur les acquis et expériences en matière de jeunesse et de volontariat. Par une motion, ils ont exprimé leur soutien indéfectible au Président TRAORE, témoignant ainsi de leur volonté d’œuvrer ensemble pour un Sahel uni et dynamique.

« Anadolu Industrie » : Une révolution alimentaire au Burkina Faso avec l’inauguration d’une usine de pâtes à 8,5 milliards FCFA

Le jeudi 26 septembre 2024, le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla, a inauguré la construction d’« Anadolu Industrie », une usine de production de pâtes alimentaires d’une valeur de 8,5 milliards FCFA, à Koulpélé dans la province du Bazèga. Ce projet ambitieux, qui marie innovation et ressources locales, promet de transformer le paysage alimentaire du Burkina Faso en produisant 100 tonnes de pâtes par jour, approvisionnées par le blé cultivé par les agriculteurs locaux.

« Anadolu Industrie » est la première du genre au Burkina Faso et incarne une vision de production intégrée, combinant agriculture et industrie. Avec 2000 hectares de champs de blé à développer, l’usine transformera le blé en farine, avant de le convertir en divers types de pâtes. Ce projet, soutenu par des partenariats avec la Turquie et le Qatar, est salué comme un modèle de développement durable.

Dr Kyelem de Tambèla a souligné que cette initiative répond à la volonté du président Ibrahim Traoré de diversifier les partenariats et de renforcer l’autosuffisance alimentaire du pays. La représentante des partenaires, Majd Chourbaji, a ajouté que l’usine renforcera les liens entre le Burkina Faso et ses nouveaux alliés tout en stimulant l’économie locale. Le promoteur Kassoum Tiendrébéogo a exprimé sa conviction quant aux bénéfices de cette usine pour le pays.

Avec le premier paquet de pâtes prévu dans six mois, « Anadolu Industrie » est non seulement un projet économique prometteur, mais aussi un pas vers l’autosuffisance alimentaire, créant des emplois et réduisant la dépendance aux importations.

Réseau de grand banditisme démantelé à Ouagadougou : saisie d’armes, explosifs et drogue

Ce mercredi  25 septembre 2024, la Gendarmerie de Ouagadougou a présenté un réseau de présumés délinquants accusés de grand banditisme, détention illégale d’armes et d’explosifs. Cette opération a permis de démanteler une organisation impliquée dans l’importation et la vente de substances explosives.

Tout a commencé dans la nuit du 11 au 12 septembre, lorsqu’un membre du gang, après une chute à moto, a été arrêté en possession d’un pistolet automatique et d’explosifs. Les investigations ont conduit à l’arrestation de neuf autres personnes et à la saisie d’un butin impressionnant comprenant armes, munitions, explosifs, cannabis, et matériel illégal.

L’enquête a également révélé que les armes étaient louées pour des braquages à raison de 30 000 FCFA par nuit. Les suspects seront présentés au Procureur pour répondre de multiples infractions, notamment le trafic d’armes, de stupéfiants et de faux monnayage.

Le COPIL valide le bilan 2023 et dévoile les priorités de la stratégie nationale de l’état civil pour 2024

Ce jeudi 19 septembre 2024 à Ouagadougou, les membres du Comité de pilotage de la stratégie nationale de l’état civil (COPIL) se sont réunis en session ordinaire pour examiner et valider le bilan annuel de 2023, ainsi que le plan de travail révisé pour 2024. La cérémonie a été présidée par Edgard Sié Sou, Secrétaire général (SG) du Ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité (MATM).

Le COPIL, organe clé dans le suivi de la mise en œuvre des activités du plan d’actions, œuvre pour un système d’enregistrement des faits d’état civil et de production de statistiques vitales, visant à améliorer la couverture des libertés civiques au Burkina Faso. Edgard Sié Sou a salué les résultats obtenus malgré le contexte sécuritaire difficile, mettant en avant la mise en réseau de 15 centres principaux d’état civil, la numérisation de données, et l’établissement de près de 300 000 actes de naissance.

Justin Omer Balima, Directeur général de la modernisation de l’état civil, a souligné l’importance de cette session, qui permet aux structures faîtières de l’État de se retrouver pour faire le bilan des activités passées et planifier celles à venir. Raïssa Kambou, responsable de la planification et du suivi, a également évoqué l’expérimentation d’une solution digitale pour l’enregistrement des faits d’état civil, un projet clé pour 2024.

Bassolma Bazié félicite le Ministère de la Sécurité et promet des actions contre les faussaires des concours 2024

Ce mardi 17 septembre 2024, Bassolma Bazié, Ministre en charge de la Fonction publique, s’est rendu au Ministère de la Sécurité pour exprimer sa reconnaissance envers les agents de ce département pour leur rôle crucial dans le bon déroulement des concours de la Fonction publique, session 2024. Cette collaboration entre les deux ministères a permis de garantir une organisation efficace et transparente des examens, dont les résultats provisoires sont déjà disponibles.

Se réjouissant de ce succès, le ministre Bazié a assuré que toutes les mesures sont en place pour que la rentrée dans les différentes écoles se fasse au plus tard le 4 octobre 2024. Cependant, il a également soulevé des tentatives de fraude visant à décrédibiliser les résultats des concours, notamment par la publication de faux fichiers. Grâce à la vigilance des autorités, dix personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette fraude ont été interpellées et sont actuellement auditionnées.

Bassolma Bazié a promis que toute la lumière sera faite sur cette affaire, précisant que les auteurs des faux documents devront répondre de leurs actes si ces publications s’avèrent être de fausses informations.

L’Alliance des États du Sahel riposte à la désinformation avec le lancement de sa Web TV

Ce lundi marque un tournant dans la stratégie de communication des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le lancement officiel de leur Web TV. Face aux campagnes de désinformation qui ciblent régulièrement le Burkina Faso, le Mali et le Niger, l’AES a pris l’initiative de créer une plateforme dédiée à la diffusion d’informations fiables et vérifiées.

Cette Web TV s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer la crédibilité de l’AES sur la scène internationale. En diffusant des contenus certifiés, elle permettra de contrer efficacement les fausses nouvelles propagées sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels. Le lancement de cette plateforme souligne la détermination des pays membres à se doter d’outils de communication modernes pour maîtriser leur narrative et rétablir la vérité face aux manipulations médiatiques.

L’AES espère ainsi regagner la confiance de l’opinion publique et restaurer son image à l’échelle internationale en proposant des émissions variées sur les sujets clés de la région, tout en garantissant une transparence totale dans l’information.

Discours puissant du Premier ministre Kyélem sur l’attaque de Barsalogho et l’importance du discernement

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a présidé, ce mercredi 11 septembre 2024, la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs à la Primature. Abordant l’attaque de Barsalogho, il a questionné le non-respect des instructions du chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré, pour la protection des populations, dans le cas de mobilisation collective. Il a également invité le peuple à beaucoup de discernement dans le comportement et dans le jugement, afin d’avoir la bonne compréhension de chaque situation. L’intégralité de son discours.

1- La leçon que nous pouvons retenir de ce mois de septembre est la suivante : Celui qui ne se souvient pas du passé, sera condamné à le revivre. D’où l’importance de connaître l’histoire. Aussi bien sa propre histoire, que celle des autres, pour ne pas avoir à chercher inutilement à réinventer la roue dans la douleur.

2- Il y a de cela cinquante et un an, jour pour jour, le 11 septembre 1973, quelque part dans le monde, un homme d’Etat était assassiné. Elu président de la République, il avait procédé à la nationalisation des banques et des mines du pays. Puis il entreprit une politique de réforme sociale. Il s’en prenait ainsi directement aux intérêts américains, notamment aux intérêts de la compagnie ITT – International Téléphoné and Telegraph, créée en 1920, et qui, depuis lors, avait diversifié son champ d’activité, touchant presque tous les domaines économiques. Cet homme s’appelait Salvador Allende, président du Chili.

3- Le 4 décembre 1972, à la tribune de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Salvador Allende déclarait solennellement : « J’accuse ITT devant la conscience du monde de vouloir provoquer une guerre civile dans ma patrie. » Moins d’un an après cette déclaration, il était assassiné.

4- Allende avait été élu le 4 septembre 1970 par une coalition d’Unité populaire, c’est-à-dire par le petit peuple des travailleurs et des laissés-pour-compte du Chili. Dès son élection, la CIA avait prévenu qu’elle préparerait une intervention militaire pour le destituer. Pour le renverser, les Américains ne cherchèrent pas loin. Ils passèrent par une partie de son propre électorat qu’ils rallièrent à la bourgeoisie chilienne. Ils utilisèrent les syndicats pour diviser la coalition au pouvoir, notamment le syndicat des camionneurs, qu’ils financèrent pour organiser des grèves interminables, avec notamment le blocus des voies de circulation. Cela contribua à pourrir la situation et favorisa l’avènement de la contre-révolution avec le putsch sanglant du général Augusto Pinochet.

5- Les travailleurs honnêtes étaient loin d’imaginer que leurs syndicats avaient été soudoyés par les Américains pour détruire la société chilienne. Ils ont ainsi été les acteurs de leur propre malheur, car le régime du général Augusto Pinochet qui prit le pouvoir à la suite de l’assassinat d’Allende fut sans pitié pour les Chiliens, particulièrement pour le petit peuple en lutte. Un bilan non exhaustif fait état de plus de trois mille morts et disparus, trente-huit mille torturés, des centaines de milliers d’exilés, trois cent mille licenciements dès les douze premiers mois.

6- Les Gouvernements occidentaux qui prétendent défendre les droits de l’Homme ne virent aucune violation de ces droits au Chili. Bien au contraire, Pinochet était félicité et encouragé. Il a même été ennobli par le Gouvernement britannique. Dans les pays dits du Tiers-Monde, dès qu’un seul cheveu d’un valet local de l’impérialisme est touché, l’Occident avec toute son armada vous tombe dessus. En revanche, un dirigeant qui lèche bien les bottes des Occidentaux peut tuer et massacrer comme il veut, avec même les encouragements de l’Occident. L’exemple du Chili en témoigne, de même que le cas des pays africains.

7- La leçon de cette histoire est que les capitalistes impérialistes sont très rusés, et savent user de tout pour parvenir à leurs fins. Il y a aussi que les gens ne sont pas toujours ce qu’ils prétendent être. Qui eut cru que des syndicats, censés lutter pour le mieux-être des travailleurs et de leur pays s’acoquineraient avec des capitalistes impérialistes américains pour détruire leur propre pays. On retiendra aussi que l’appât du gain et des ambitions débridées peuvent transformer l’homme en loup pour ses semblables.

8- Il nous faut donc beaucoup de discernement dans le comportement et dans le jugement, pour ne pas nous laisser embarquer dans des aventures sans issues, par des gens sans foi ni loi qui portent des vêtements d’emprunt pour mieux tromper leurs victimes.

9- Nous sommes tous témoins du drame qui a eu lieu à Barsalogho le 24 août 2024. Cela n’a pu être possible que parce que nous avons été dupés. Le chef d’Etat a donné les instructions nécessaires pour la protection des populations dans les cas de mobilisation collective comme c’était le cas. Pourquoi les consignes n’ont-elles pas été respectées ?

10- Regardons chaque fois autour de nous avec discernement en nous posant les bonnes questions. Sommes-nous certains d’avoir la bonne compréhension de chaque situation ? Sommes-nous certains de n’être pas des victimes de manipulateurs pour lesquels nous ne sommes que des moyens pour atteindre leurs objectifs ?

11- Prenons le soin de méditer sur les évènements du 11 septembre 1973 au Chili. Prenons conscience des réalités du moment pour ne pas être surpris par l’histoire.

Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA

Premier ministre du Burkina Faso

Maouloud 2024 : Lundi 16 septembre 2024 Déclaré Jour Férié

Le ministère de la Fonction publique du Burkina Faso a annoncé, dans un communiqué daté du 9 septembre 2024, que la journée du lundi 16 septembre 2024 sera « chômée et payée » sur toute l’étendue du territoire national. Cette décision est prise en lien avec la célébration de la Maouloud par la communauté musulmane, prévue pour le dimanche 15 septembre 2024, selon une annonce de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB).

Conformément aux dispositions réglementaires portant sur les fêtes légales et les événements historiques au Burkina Faso, cette journée fériée permettra à l’ensemble des citoyens de commémorer cet événement religieux important. Toutefois, le ministère rappelle que les structures opérant dans les secteurs à activités continues devront s’organiser pour assurer un service minimum nécessaire.

Cette mesure vise à garantir la participation des citoyens à cette célébration, tout en maintenant la continuité des services essentiels pour le bon fonctionnement du pays.

Effondrement Partiel d’un pont à Banfora suite aux fortes pluies : Circulation interrompue

Le 8 septembre 2024, de fortes pluies ont causé des dégâts considérables sur les infrastructures routières dans la région de Banfora, a annoncé le Ministère des Infrastructures dans un communiqué ce lundi. Le pont dalle situé entre Bérégadougou et Banfora, sur la route nationale N°7 reliant Bobo-Dioulasso à la frontière ivoirienne, s’est partiellement effondré, entraînant une interruption totale de la circulation sur cet axe clé.

Le Secrétaire Général du Ministère des Infrastructures a précisé que des équipes techniques sont déjà sur place pour évaluer l’ampleur des dégâts et mettre en œuvre les mesures nécessaires pour rétablir la circulation dans les plus brefs délais.

En attendant la réparation du pont, une voie de déviation a été mise en place par les autorités. Les automobilistes sont invités à emprunter l’itinéraire suivant : Banfora-Kiribina-Bérégadougou-Embranchement RN07 (Carrefour de Bérégadougou).

Les usagers de la route sont appelés à faire preuve de prudence et à rester informés des dernières mises à jour concernant l’état des routes.

Le Port du Faso Dan Fani généralisé dans Tous les établissements scolaires du Burkina Faso dès 2024

À partir de la rentrée scolaire 2024-2025, le port du Faso Dan Fani sera obligatoire dans tous les établissements scolaires publics et privés du Burkina Faso. Cette décision a été prise lors du Conseil des ministres du mercredi 4 septembre 2024, à la suite d’une communication du ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara.

Cette initiative fait suite à une phase pilote menée lors de l’année scolaire 2023-2024 dans les établissements d’enseignement post primaire et secondaire de quatre localités : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Sabou. Devant les résultats positifs obtenus, le gouvernement a décidé d’étendre l’obligation du port du Faso Dan Fani, symbole fort de l’identité culturelle burkinabè, à l’ensemble du territoire national.

Le ministre Dingara a précisé que le port de cette tenue se fera sans contrainte et sera obligatoire tous les lundis et jeudis. Les établissements, les parents d’élèves et les artisans du Faso Dan Fani auront la liberté de choisir les motifs et modèles de tenues scolaires selon leur préférence, offrant ainsi une flexibilité dans l’adoption de cette nouvelle mesure.

Cette décision vise non seulement à promouvoir la culture burkinabè à travers le Faso Dan Fani, mais aussi à encourager le développement économique local en soutenant les artisans du textile traditionnel.

Lancement du Nouveau ePasseport Biométrique au Burkina Faso : Une Révolution Sécuritaire et Technologique

Le Burkina Faso franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses documents de voyage avec le lancement, ce mardi 3 septembre 2024 à Ouagadougou, d’un ePasseport biométrique de dernière génération. Ce nouveau document, doté d’une puce électronique pour la collecte et le stockage des données, marque un tournant pour les voyageurs burkinabè.

Le ministre en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, a présenté ce passeport comme une avancée majeure en matière de sécurité et d’efficacité. « Ce nouveau passeport intègre plusieurs innovations, dont le pré-enrôlement en ligne, ce qui permettra de réduire considérablement les temps d’attente pour son obtention », a-t-il expliqué. Désormais, les citoyens peuvent s’enrôler en ligne avant de finaliser le processus dans les services consulaires, avec une émission du passeport le même jour.

Une autre innovation majeure est l’internationalisation du système d’enrôlement, désormais déployé dans les missions diplomatiques et consulaires à l’étranger, facilitant l’accès au document pour les Burkinabè résidant hors du pays.

En termes de sécurité, ce nouveau passeport se distingue par une page biographique en polycarbonate, rendant toute tentative de falsification ou de fraude quasiment impossible, conformément aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Le coût du ePasseport reste inchangé, à 50 000 FCFA, bien que des options supplémentaires puissent entraîner une légère augmentation. Le ministre Sana a également rassuré les Burkinabè que les anciens passeports resteront valides jusqu’à leur expiration.

Le Burkina Faso devient ainsi le premier pays en Afrique de l’Ouest à se doter de cette technologie, et le dixième sur le continent. Ce lancement fait suite à la décision du Burkina Faso de quitter la CEDEAO en janvier 2024, ce qui explique l’absence des mentions et logos de l’organisation sur ce nouveau passeport.

Barsalogho : Une délégation gouvernementale présente ses condoléances aux victimes de l’attaque terroriste du 24 août 2024

Le lundi 26 août 2024, une délégation gouvernementale dirigée par le ministre d’État et porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est rendue à Barsalogho pour exprimer les condoléances et la compassion de la Nation aux populations affectées par l’attaque terroriste du samedi 24 août 2024. Cette information a été rapportée par l’Agence d’Information du Burkina (AIB).

Cette visite intervient au lendemain de celle effectuée à Kaya, où la même délégation avait apporté son soutien aux blessés de l’attaque. À Barsalogho, le ministre d’État Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a rencontré les notables et les habitants pour leur apporter réconfort et soutien après cette attaque qui a coûté la vie à plusieurs citoyens et en a blessé d’autres.

« Nous sommes venus ici à Barsalogho pour vous traduire la solidarité des plus hautes autorités du pays, du gouvernement et de l’ensemble de la Nation après cette attaque lâche et barbare que vous avez subie », a déclaré le ministre d’État aux résidents rassemblés.

Il a également assuré les populations que le gouvernement prend des mesures pour garantir la prise en charge gratuite des blessés et pour fournir une réponse humanitaire et sécuritaire adaptée à la situation. En outre, il a exhorté les habitants à s’unir autour des forces combattantes pour faire face à l’ennemi commun.

Le chef de Barsalogho a salué cette démarche du gouvernement, affirmant que cela « essuie nos larmes ». Il a également demandé que des actions concrètes soient menées pour rétablir la paix à Barsalogho et dans les zones environnantes.

Enfin, la délégation gouvernementale a visité le détachement militaire et le centre médical avec antenne chirurgicale de Barsalogho. Les soldats ont reçu des messages d’encouragement et de reconnaissance de la part du gouvernement et du chef d’Etat-major général des Armées, présent au sein de la délégation.

Boucle du Mouhoun : Réouverture de la Route Nationale 1 entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso

Ce lundi 26 août 2024, le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a annoncé la réouverture de la Route Nationale 1 reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso, après une fermeture temporaire due à des inondations. Dans un communiqué, le gouverneur a informé les usagers que les eaux ayant submergé la route dans la zone du village de Hèrèdougou se sont considérablement retirées, permettant ainsi la reprise du trafic routier.

À partir de ce lundi 26 août, la circulation sur cet axe est à nouveau autorisée, avec une priorité accordée aux véhicules poids lourds, de transport de marchandises, et de transport en commun. Les véhicules légers et les engins à deux roues sont également autorisés à circuler, sous réserve du strict respect des consignes émises par les forces de sécurité mobilisées sur place pour assurer la régulation et la fluidité du trafic.

Le gouverneur Bassinga a néanmoins souligné que la chaussée pourrait être de nouveau interdite au passage en fonction des conditions météorologiques et hydrologiques. Les usagers sont donc invités à rester vigilants et à se conformer aux directives des autorités locales.

Cette réouverture est un soulagement pour les usagers de cette route stratégique, qui relie deux des principales villes du Burkina Faso, facilitant ainsi les échanges économiques et les déplacements dans la région.

Journée de l’excellence scolaire : un hommage aux élèves et enseignants méritants

Sur son compte X, le Capitaine Ibrahim Traoré a adressé ce vendredi 22 août ses félicitations aux meilleurs élèves et enseignants distingués cette année lors de la Journée de l’excellence scolaire. « Vos brillants résultats nourrissent notre engagement à former les leaders de demain, pour un Burkina nouveau souverain et en progrès continu », a-t-il déclaré.

Convaincu de l’importance de l’éducation dans la construction d’une nation, Ibrahim Traoré a appelé les acteurs du système éducatif à réfléchir sur une refondation profonde de l’école burkinabè. Pour lui, les écoles et centres de formation doivent produire des citoyens dotés d’une bonne moralité, d’un sens élevé du patriotisme, et prêts à participer activement à la construction d’un Burkina Faso de paix et de prospérité.

Immersion gouvernementale dans le processus de correction des concours directs 2024

Le jeudi 22 août 2024, le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a organisé une immersion pour les membres du gouvernement dans le processus de scannage des copies des candidats aux concours directs de la fonction publique, session 2024. Cette visite s’est tenue à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM) à l’issue des compositions.

Le ministre d’État, Bassolma Bazié, accompagné d’une délégation gouvernementale, a visité les différentes étapes du processus, depuis la vérification des quorums jusqu’à la correction électronique des copies. Les responsables ont assuré que les dispositifs de sécurité et de transparence mis en place garantissent une correction équitable pour tous les candidats.

Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement, a confirmé que toutes les mesures sont prises pour s’assurer que chaque candidat ait la même chance de succès. La correction électronique, supervisée par des agents civils, des FDS et même des représentants des candidats, se déroule sous haute sécurité pour prévenir toute tentative de fraude.

L’AES lance l’élaboration de sa stratégie de communication et d’une plateforme numérique de web TV

Ouagadougou, 22 août 2024 – L’Alliance des États du Sahel (AES) franchit une nouvelle étape dans son développement avec l’ouverture, ce jeudi 22 août 2024 à Bamako, d’un atelier consacré à l’élaboration de sa stratégie de communication et à la mise en place d’une plateforme numérique certifiée pour la diffusion de sa web TV. Cet événement, présidé par le ministre malien de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, réunit des experts en communication et en digital venus de divers horizons.

Cet atelier vise à définir les grands axes de la communication de l’AES afin de répondre efficacement aux besoins informationnels et communicationnels des populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Les participants échangeront sur les termes de référence pour l’élaboration de cette stratégie et discuteront d’un chronogramme des actions de communication communes, qui auront pour but de promouvoir le développement et les intérêts des trois pays membres.

L’initiative de cette stratégie de communication s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris depuis la signature, le 16 septembre 2023, de la Charte du Liptako-Gourma. Ce texte fondateur, instituant l’AES, marque le point de départ d’une volonté partagée par les trois pays de renforcer leur défense collective et de mettre en place un mécanisme de coopération orienté vers une intégration socio-économique solide.

Dans un contexte où l’information circule rapidement sur les réseaux sociaux, souvent au nom de l’AES, il est crucial que l’Alliance structure sa communication pour contrer la guerre informationnelle à laquelle elle est confrontée. Il est également essentiel de rassurer et d’encourager les populations locales, afin de les mobiliser et de garantir leur soutien aux efforts déployés par les autorités pour atteindre les objectifs fixés. En parallèle, cette stratégie devra permettre à l’AES de se faire entendre et comprendre par la communauté internationale.

Inondation sur la RN1 à Hèrèdougou : Appel à la prudence des usagers après de fortes pluies

Le bassin versant du cours d’eau du Grand Balé a connu un important cumul pluviométrique au cours des deux derniers jours, entraînant une inondation sur la route nationale N°1, au niveau du pont de Hèrèdougou (Pâ), dans la soirée du 20 août 2024, selon la Direction générale en charge de l’eau (DGRE). La hauteur de l’eau sur la chaussée atteint déjà 2 cm, avec une tendance à la hausse pouvant atteindre 10 cm au cours de la journée du mercredi 21 août 2024.

Face à cette situation, le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, via la Direction Générale des ressources en Eau, appelle à la prudence des usagers de ce tronçon. Il est recommandé de rester informé des directives des autorités locales pour garantir la sécurité de tous lors de la traversée de cette portion de route.