Victoire des FDS contre le terrorisme : une opération coup de poing dans les Banwa

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont remporté une victoire décisive dans la lutte contre le terrorisme en menant une opération majeure dans la province des Banwa. Le mercredi 6 novembre 2024, les FDS, en coordination avec les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et le groupe d’auto-défense local, ont mené une offensive coordonnée contre des groupes terroristes dans les localités de Priwé et Daboura.

Grâce à cette opération, plusieurs terroristes ont été neutralisés et une grande quantité d’armes et de munitions a été saisie. Cette victoire s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par les forces de défense pour sécuriser l’ensemble du territoire burkinabé, offrant un message fort contre la menace terroriste dans la région.

Radiation de Militaires au Burkina Faso : Le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et D’autres Sanctionnés

Le Burkina Faso connaît une purge sans précédent au sein de ses forces armées. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ancien président du Faso, a été radié des forces armées nationales pour « faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée ». Cette décision, signée le 10 octobre 2024 par le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso et chef suprême des armées, met en lumière des accusations d’intelligence avec des puissances étrangères et des groupes terroristes.

La radiation de Damiba ne concerne pas seulement son cas. Plusieurs autres militaires, de grades divers, ont également été sanctionnés pour des comportements similaires, notamment :

  • Lieutenant-Colonel Keïta Boubacar
  • Lieutenant-Colonel Ouédraogo Sidpassamdé Wilfried
  • Lieutenant-Colonel Évrard Somda, ex-chef d’état-major de la gendarmerie nationale
  • Magistrat-commandant Zorma Pousbila Alphonse
  • Capitaine Maïga Christophe André Nicaise Souleymane
  • Commandant Aouba Abdoul Aziz Baminitayi
  • Colonel Bamouni Yves Didier, ex-commandant du COTN
  • Capitaine Ouattara Aboubacar
  • Lieutenant Kinda Abdoul Razack
  • Lieutenant-Colonel Ouattara Cheick Amza Tidiane
  • Commandant Tegawendé Cheick Omar

Ces mesures illustrent la volonté du gouvernement de Traoré de rétablir la discipline au sein des forces armées et de protéger la souveraineté nationale face aux menaces extérieures. Cette purge intervient dans un contexte de tensions croissantes, où la lutte contre le terrorisme est cruciale pour la sécurité du pays.

Renforcement des Forces Armées : Un Nouveau Lot de Matériels Logistiques Remis

Ce jeudi marque une avancée significative dans le renforcement des capacités des Forces Armées Nationales. Le ministre d’État en charge de la Défense a officiellement remis un ensemble de matériels logistiques destinés à améliorer l’efficacité et la mobilité des troupes sur le terrain.

Ce lot stratégique comprend divers équipements tels que des niveleuses, des bulldozers, des compacteurs, des tractopelles, des semi-remorques et des porte-chars. Ces matériels, acquis grâce aux efforts soutenus de l’État burkinabè, visent à renforcer la capacité opérationnelle des Forces Armées, leur permettant ainsi de mieux répondre aux défis sécuritaires actuels.

Ce renforcement logistique témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les forces de défense dans leur mission de protection du territoire. Avec ces équipements de pointe, les troupes pourront non seulement se déplacer plus facilement sur des terrains difficiles, mais aussi mener des opérations de grande envergure avec plus de précision et de rapidité.

L’armée de l’air du Burkina Faso se renforce avec la promotion « Goua Tchili »

Ce vendredi 11 octobre 2024, l’École Nationale des Sous-officiers d’Active (ENSOA) a célébré la sortie de promotion de 20 sous-officiers spécialistes de l’armée de l’air du Burkina Faso. Baptisée « Goua Tchili », signifiant « Recommencer » en langue Gulmance, cette nouvelle promotion intègre fièrement des femmes parmi ses rangs, illustrant ainsi l’inclusion et la diversité au sein des forces armées burkinabè.

Après deux ans d’une formation rigoureuse, ces 20 sous-officiers ont été jugés aptes à rejoindre les forces armées nationales et accèdent au grade de Sergent. Leur mission sera de renforcer l’armée de l’air, notamment dans les efforts de reconquête du territoire national, un enjeu crucial pour la stabilité et la sécurité du Burkina Faso.

Ce nouveau contingent s’engage à insuffler un nouveau dynamisme à l’armée de l’air, à un moment où la défense aérienne du pays revêt une importance stratégique dans la lutte contre les menaces sécuritaires. L’intégration de cette promotion marque une étape décisive dans la modernisation et le renforcement des capacités des forces armées burkinabè.

La promotion « Goua Tchili » incarne l’espoir et la détermination d’une armée résolument tournée vers l’avenir, prête à relever les défis du présent pour un Burkina Faso sécurisé et souverain.

Tentative de déstabilisation du Burkina : un ex-commandant accuse un journaliste et prépare une armée de mercenaires

Le Burkina Faso se retrouve au cœur d’une affaire de déstabilisation avec des révélations choquantes faites par Ahmed Kinda, ancien commandant des Forces spéciales burkinabè. Interpellé dans le cadre d’une enquête sur un complot visant à déstabiliser les institutions du pays, Kinda a accusé le journaliste Barry Abdoulaye d’être impliqué dans le recrutement de mercenaires pour mener cette opération.

Selon Kinda, il attendait l’arrivée de 150 mercenaires en provenance de la République Centrafricaine, lourdement armés avec des fusils d’assaut AK47, des mitrailleuses PKMS, des lance-roquettes RPG7 et des mortiers, pour lancer une offensive contre le gouvernement burkinabè. L’arrestation de Kinda a permis de mettre en lumière une tentative sérieuse de coup d’État, orchestrée depuis le Niger, où il préparait la réception des mercenaires.

Ces déclarations mettent en cause de manière inquiétante des acteurs de la presse et soulèvent des questions sur la portée de ce complot. L’implication présumée de Barry Abdoulaye dans ce recrutement de mercenaires révèle un volet inattendu de cette tentative de déstabilisation, plongeant le pays dans une atmosphère de tension et de suspicion.

Inauguration d’un Centre de Télépilotage de Drones Civils à Ouagadougou : Un Atout Stratégique pour la Sécurité Nationale

Ce jeudi 26 septembre 2024, Ouagadougou a franchi une nouvelle étape dans le renforcement de sa sécurité intérieure avec l’inauguration du Centre de maintenance et de formation en télépilotage de drones civils. Ce projet stratégique, mené par le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, vient doter les Forces de Sécurité intérieure (FSI) d’un outil de pointe pour répondre aux défis sécuritaires croissants.

Ce centre, équipé de technologies de pointe, offre des formations alliant théorie et pratique, permettant aux forces de l’ordre de maîtriser l’utilisation des drones dans des contextes complexes. Grâce à cette initiative, les FSI pourront déployer des drones pour surveiller, analyser et intervenir avec une précision accrue, renforçant ainsi la sécurité du pays.

En inaugurant cette infrastructure, Mahamadou SANA réaffirme l’engagement du gouvernement à moderniser les capacités opérationnelles des FSI, en intégrant les nouvelles technologies pour mieux lutter contre les menaces sécuritaires.

D’anciens hauts responsables et puissances étrangères impliqués dans un complot de déstabilisation du Burkina Faso

Le ministre de la Sécurité du Burkina Faso, Mahamadou Sana, a révélé, lors d’une déclaration télévisée le 23 septembre 2024, l’existence d’un complot visant à déstabiliser le pays. Parmi les personnalités impliquées figurent l’ex-président Paul Henri Sandaogo Damiba, les anciens ministres Djibril Bassolé et Alpha Barry, ainsi que l’ex-président de la Commission électorale Newton Ahmed Barry. Ces figures de proue étaient appuyées par des puissances occidentales, des groupes terroristes, et des mercenaires européens.

Selon le ministre, plusieurs tentatives de déstabilisation ont été déjouées grâce à la vigilance des services de renseignement. Des militaires burkinabés, dont le Commandant Johanny Compaoré et le Colonel Zalla, sont également cités parmi les comploteurs. Le plan prévoyait notamment des attaques violentes contre des civils et des institutions stratégiques du pays, dont le palais présidentiel.

L’une des premières opérations a été l’attaque de Barsalogho, orchestrée pour semer la terreur parmi les populations civiles. Divers groupes terroristes devaient infiltrer le pays et cibler des points sensibles comme l’aéroport et les bases militaires. Des arrestations de terroristes ont déjà été effectuées, dont celle du Commandant Ahmed Kinda, cerveau des opérations.

Les autorités burkinabés appellent la population à dénoncer tout acte suspect afin de maintenir la stabilité du pays face à cette menace complexe.

Le Couvre-feu Prolongé de 30 Jours dans la Région de l’Est

Dans un communiqué en date du 12 septembre 2024, le gouverneur de la région de l’Est a annoncé la prorogation du couvre-feu sur l’ensemble du territoire régional. Ce couvre-feu, instauré dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région, sera en vigueur pour une durée supplémentaire de 30 jours.

Ainsi, à partir du samedi 14 septembre et jusqu’au dimanche 13 octobre 2024, les habitants de la région de l’Est devront respecter cette mesure de sécurité, interdisant toute circulation de minuit à 4 heures du matin. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité des actions prises pour protéger les populations et contenir les menaces terroristes qui frappent cette zone depuis plusieurs années.

Le Burkina Faso et le Ghana unissent leurs forces pour renforcer la sécurité et combattre le Terrorisme

Le mardi 10 septembre, Ouagadougou a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau entre le Burkina Faso et le Ghana, marquant une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a accueilli une délégation ghanéenne conduite par Albert Kan-Dapaah, ministre de la Sécurité nationale du Ghana, pour une discussion cruciale axée sur la coopération régionale et la lutte contre l’insécurité.

Cette réunion visait à consolider les efforts communs pour relever les défis sécuritaires, alors que le Burkina Faso continue de faire face à des menaces terroristes. Le ministre burkinabè a exprimé sa gratitude pour l’accueil réservé aux réfugiés burkinabè au Ghana, affirmant que ces derniers cohabitent harmonieusement avec leurs voisins ghanéens.

Albert Kan-Dapaah, chef de la délégation ghanéenne, a souligné l’importance des liens historiques entre les deux pays et a réaffirmé l’engagement du Ghana à soutenir le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. « Ce qui touche le Burkina concerne également le Ghana », a-t-il déclaré, rappelant que les deux pays partagent une frontière de plus de 630 km, rendant la coopération essentielle.

En plus de réitérer son soutien militaire et sécuritaire, le Ghana s’engage également à plaider en faveur du Burkina Faso auprès des institutions internationales telles que l’Union africaine, la CEDEAO et les Nations Unies pour obtenir un soutien accru dans la lutte contre le terrorisme.

Cette rencontre a également vu la participation d’autres membres clés du gouvernement burkinabè, y compris les ministres de la Sécurité, de l’Administration territoriale et des Finances, démontrant l’importance de cette coopération renforcée pour la stabilité régionale.

La Russie réaffirme son soutien au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme

Lundi 9 septembre 2024, l’Ambassadeur de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov, a rencontré le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana, à Ouagadougou, pour réaffirmer le soutien de la Russie dans la lutte contre le terrorisme. Lors de cette audience, les deux parties ont souligné l’importance de renforcer leur coopération, particulièrement dans le domaine sécuritaire.

Le diplomate russe a exprimé l’engagement continu de la Russie à soutenir le Burkina Faso dans sa lutte contre ce fléau. « La Russie est toujours aux côtés du Burkina Faso et nous allons continuer à l’aider dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré Igor Martynov. Il a également ajouté que son pays connaît bien le phénomène et est prêt à partager son expertise pour combattre cette menace.

Outre la question de la sécurité, d’autres thématiques ont été abordées lors de la rencontre, notamment la sécurité alimentaire et économique. L’ambassadeur a réaffirmé la volonté de la Russie d’étendre cette coopération dans divers secteurs, toujours dans le but de renforcer les capacités économiques du Burkina Faso et d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens.

Cette rencontre témoigne des relations solides entre les deux pays et de la détermination de la Russie à soutenir le Burkina Faso dans ses défis sécuritaires et socio-économiques.

Le Colonel Assimi Goïta exprime sa solidarité au Burkina Faso après l’attaque de Barsalogho

Le mardi 27 août 2024, le Président de la transition de la République du Mali, le Colonel Assimi Goïta, a exprimé sa « profonde compassion et sa pleine solidarité » au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, suite à l’attaque terroriste de Barsalogho survenue le 24 août 2024. Cette attaque barbare a visé des civils et les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, causant de nombreuses pertes en vies humaines et plusieurs blessés.

Dans un message de condoléances, le Colonel Goïta a exprimé son affliction face à ces événements tragiques. Il a également adressé ses condoléances au gouvernement et au peuple burkinabé, tout en condamnant fermement les actions des terroristes qu’il qualifie de « hordes au service de sponsors étrangers ». Le président malien a imploré la miséricorde divine pour les victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Assurant le Burkina Faso du soutien du Mali, il a réaffirmé la détermination des deux pays à continuer leur lutte commune contre l’insécurité et le terrorisme dans le cadre de la Confédération des États du Sahel, visant à transformer cette région en une zone de paix et de prospérité partagée.

Le général Abdourhamane Tiani exprime ses condoléances après l’attaque terroriste à Barsalogho

Le général Abdourhamane Tiani, président du Niger, a exprimé ses sincères condoléances au Capitaine Ibrahim Traoré et au peuple burkinabè après l’attaque terroriste survenue à Barsalogho, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, le samedi 24 août 2024. Cette attaque a tragiquement coûté la vie à plusieurs civils et membres des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), tout en faisant de nombreux blessés.

Dans un message de compassion adressé ce mardi 27 août 2024, le général Tiani a réaffirmé le soutien du Niger au Burkina Faso, affirmant que la tragédie renforce la détermination commune à lutter contre les terroristes et leurs soutiens. Il a exprimé sa solidarité avec les familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

« Le nombre de nos martyrs ne fait que renforcer notre détermination à vaincre les criminels qui cherchent à entraver notre marche vers la paix et le progrès au sein de la Confédération AES, » a déclaré le général Tiani. Ce soutien marque un signe fort de solidarité régionale face aux défis sécuritaires croissants dans la région.

Par ailleurs, une délégation ministérielle burkinabè s’est rendue sur les lieux de l’attaque pour présenter ses condoléances aux victimes et assurer la prise en charge des blessés.

En parallèle, le gouvernement burkinabè a signé des conventions importantes avec les sociétés minières Endeavour Mining et Lilium Mining, incluant des accords de redevance et de cession d’actions. Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a souligné que cette acquisition vise à renforcer la gestion des ressources naturelles du pays et à améliorer la situation financière de l’État, tout en garantissant la pérennité des emplois dans les mines de Boungou et de Wahgnion.

Les États du Sahel dénoncent le soutien de l’Ukraine aux groupes terroristes dans la région

Dans un communiquée  au Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies, les Ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, et du Niger ont fermement dénoncé « le soutien ouvert et assumé » de l’Ukraine aux groupes terroristes qui menacent la paix dans la région du Sahel. Ils ont exhorté le Conseil de sécurité à prendre des mesures pour mettre fin à ce soutien, considéré comme une menace directe à la stabilité de la région.

Les diplomates des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont exprimé leur indignation face aux déclarations de responsables ukrainiens admettant une aide apportée aux rebelles lors des affrontements de Tinzaouatène en juillet 2024, qui ont causé des pertes humaines et matérielles significatives. Ces actions, selon eux, violent la souveraineté des États sahéliens et constituent une agression caractérisée en violation des normes internationales.

Face à cette situation, le Mali et le Niger ont rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine. La Russie, de son côté, a exprimé son soutien aux pays sahéliens, alimentant les craintes d’une extension du conflit russo-ukrainien en Afrique.

Le Ministère de la Sécurité alerte sur des tentatives d’extorsion par des imposteurs au Burkina Faso

Dans un communiqué officiel en date du 19 août 2024, le ministère de la Sécurité du Burkina Faso a mis en garde les citoyens contre des individus mal intentionnés qui usurpent l’identité de proches de certaines autorités pour extorquer de l’argent.

Le gouvernement burkinabè constate que ces pratiques deviennent de plus en plus récurrentes. Ces individus, en se faisant passer pour des proches d’autorités, cherchent à obtenir des sommes d’argent ou à bénéficier de certaines faveurs sous de faux prétextes.

Le Ministre de la Sécurité a rappelé que ces comportements sont strictement interdits et que les auteurs ainsi que leurs complices s’exposent à des sanctions sévères conformément à la loi. Il a également souligné que pour toute demande d’accès aux autorités, les citoyens doivent s’adresser aux services du protocole, qui sont les voies officielles et légitimes.

Le communiqué se termine par un appel aux citoyens burkinabè à dénoncer tout acte suspect ou tentative d’extorsion aux numéros de téléphone dédiés : 10 10 ; 16 ; 17 ou 199.

Le Burkina Faso, le Niger et la Russie Renforcent leur Coopération Militaire au Forum Armée 2024

Lors du Forum Armée 2024, un événement majeur pour la coopération internationale en matière de défense, les représentants militaires du Burkina Faso, du Niger, et de la Russie ont réaffirmé leur engagement mutuel à renforcer leur coopération militaire. Le général Kassoum Coulibaly, ministre burkinabè de la Défense, accompagné du directeur du département des relations extérieures du ministère nigérien de la Défense, a tenu une réunion stratégique avec Andreï Belooussov, ministre russe de la Défense.

Cette rencontre, rapportée par l’agence Tass, a été marquée par des discussions fructueuses sur des initiatives de coopération renforcée, visant à consolider les liens de sécurité entre ces trois nations. Cet engagement trilatéral souligne l’importance de la solidarité et de la collaboration militaire pour assurer la stabilité et la sécurité régionales.

Le Forum Armée 2024, reconnu pour être un lieu de dialogue stratégique, s’affirme encore une fois comme une plateforme clé pour le développement de partenariats militaires entre les nations. Les échanges entre le Burkina Faso, le Niger, et la Russie montrent clairement la volonté de ces pays de travailler ensemble pour renforcer la défense et la sécurité.

Mesures sécuritaires renforcées sur le territoire national

Ce 8 août 2024, le Ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a annoncé le renforcement des mesures sécuritaires sur tout le territoire national. L’objectif est de répondre efficacement aux menaces sécuritaires en ville et en campagne.

Les populations sont appelées à une vigilance accrue et doivent signaler tout individu, mouvement, ou objet suspect. Le Ministre demande de respecter les consignes des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), éviter les stationnements prolongés près des sites sensibles, et ne pas faire de photos autour des installations stratégiques.

Il est également conseillé de vérifier l’identité des personnes avant de louer des véhicules ou des maisons. Les habitants sont priés de ne pas divulguer d’informations sensibles qui pourraient faciliter une attaque terroriste.

Le Ministre remercie les populations pour leur collaboration et les invite à utiliser les numéros 1010, 16, 17 et 199 pour toute alerte.

69% du Territoire Burkinabè Sécurisé – Un Bilan Positif à Mi-Parcours

Une Avancée Significative dans la Sécurisation du Burkina Faso

Le Burkina Faso enregistre une avancée notable dans sa lutte contre l’insécurité. Le ministre d’État en charge de la Défense a annoncé ce mercredi 7 août que 69% du territoire national est désormais sécurisé, une augmentation significative par rapport aux 40% de 2022. Cette progression remarquable témoigne des efforts soutenus déployés par les forces de défense et de sécurité burkinabè.

Des Stratégies de Sécurisation Efficaces

Le succès de cette initiative repose sur une stratégie de sécurisation rigoureuse et constante. Les autorités ont intensifié les opérations militaires et mis en place des mesures de prévention et de surveillance accrues. Malgré ces avancées, des foyers de tension persistent dans certaines zones reculées, mais les efforts se poursuivent pour pacifier entièrement le pays.

Un Engagement Continu pour la Sécurité Nationale

Cette sécurisation accrue représente un tournant pour le Burkina Faso, offrant aux citoyens une nouvelle perspective de stabilité et de paix. Le gouvernement réaffirme son engagement à continuer ses efforts pour atteindre une sécurité totale sur l’ensemble du territoire.

Installation Officielle du Commissaire Divisionnaire Mahamadou Sana à la Tête du Ministère de la Sécurité

Le commissaire divisionnaire de police, Mahamadou Sana, a officiellement pris ses fonctions de ministre de la Sécurité ce mardi 6 août 2024. La cérémonie d’installation, présidée par le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Mathias Traoré, marque un nouveau chapitre pour la sécurité nationale du Burkina Faso.

Selon Mahamadou Sana, sa nomination est une grande marque de confiance des autorités, qu’il reçoit avec un profond sentiment de responsabilité et d’humilité. « En me responsabilisant à la tête du Ministère en charge de la Sécurité, à un moment où les défis dans le domaine de la sécurité sont toujours prégnants, je mesure, à sa juste valeur, le poids de la responsabilité qui pèse désormais sur mes épaules », a-t-il déclaré.

Le nouveau ministre de la Sécurité a également souligné l’importance du sacrifice et de la préparation face aux menaces sécuritaires. « Préparons-nous à la guerre de haute intensité », a-t-il lancé, appelant à l’intelligence de la situation et à l’action pragmatique et ingénieuse. Il a encouragé ses collaborateurs à se rappeler des aspirations des Burkinabè et des sacrifices consentis par les forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

« Ayez comme boussole ces milliers de Burkinabè des villes et des campagnes qui rêvent d’un Burkina meilleur. Gardez en mémoire ces vaillantes forces de défense et de sécurité et ces volontaires pour la défense de la patrie qui consentent le sacrifice suprême pour que reste debout le Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Mahamadou Sana a rassuré les autorités de son engagement total à mener sa mission avec « don de soi, engagement, témérité et loyauté ». Avant cette nomination, il était ministre délégué en charge de la sécurité depuis le 1er août dernier.

Avec cette prise de fonction, Mahamadou Sana s’engage à renforcer la sécurité du Burkina Faso, répondant ainsi aux défis actuels et futurs avec détermination et courage.

Bilan et perspectives du cadre sectoriel de Dialogue Défense – Sécurité 2024 à Mi-Parcours

Ce 2 août 2024, la revue à mi-parcours du Cadre sectoriel de Dialogue Défense – Sécurité (CSD-DS) s’est ouverte à Ouagadougou, rassemblant les acteurs clés de la défense et de la sécurité pour évaluer les actions menées au premier semestre de l’année. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Plan d’actions pour la Stabilisation et le Développement (PAS-D).

Le Colonel-Major Alain Ollo Palé, Directeur de Cabinet du Ministre d’État en charge de la Défense, a dressé un bilan positif des efforts entrepris de janvier à juin 2024. Malgré la persistance des attaques terroristes, des victoires significatives ont été remportées sur le terrain. « Le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité, ainsi que des Volontaires pour la Défense de la Patrie, a indéniablement amélioré la situation sécuritaire, » a-t-il déclaré.

Les forces de défense et de sécurité ont reçu du matériel et des équipements, facilitant la récupération et la stabilisation de plusieurs localités, permettant ainsi la réinstallation des populations déplacées. À la date du 30 juin 2024, le secteur de la défense et de la sécurité affichait un taux d’exécution physique de 36 à 79 % et un taux d’exécution financière de 23,82 %. L’objectif reste d’atteindre 100 % d’ici la fin de l’année.

Le Colonel-Major Palé a également salué les avancées politiques et culturelles, notamment la tenue des journées d’engagement patriotiques et de participation citoyenne, et l’instauration de la Journée des Coutumes et Traditions célébrée le 15 mai 2024. Il a réaffirmé l’engagement des forces de défense et de sécurité à poursuivre les actions de reconquête contre le terrorisme, soulignant la résilience et la détermination des acteurs impliqués.

Depuis son avènement, le Capitaine Ibrahim Traoré s’efforce de renforcer les capacités opérationnelles des forces combattantes, avec l’arrivée de nouveaux matériels et équipements militaires en 2024.

 

Succès Militaire au Burkina Faso : Un chef du GSIM éliminé par l’Armée

Fin juillet 2024, les forces combattantes burkinabè ont réussi un coup d’éclat en éliminant un cadre influent du Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), Sangaré Boukary alias Abou Fadima, et 14 de ses acolytes. Cette opération, saluée par l’Agence d’informations du Burkina (AIB) le 31 juillet 2024, s’est déroulée dans la Kossi (Boucle du Mouhoun).

Les troupes burkinabè, appuyées par les Volontaires pour la défense de patrie (VDP), ont riposté à une attaque menée le 25 juillet 2024 par des membres de l’alliance jihadiste affiliée à Al-Qaida au Maghreb islamique. L’assaut a eu lieu dans le village de Koury, commune de Sono, province de la Kossi. « La détermination des Forces combattantes a permis de tuer quinze criminels, dont un activement recherché, à savoir le chef terroriste Sangaré Boukary alias Abou Fadima », a précisé l’AIB.

Abou Fadima, ancien revendeur de bétail devenu livreur de carburant et de crédits de communication pour des terroristes dans un pays voisin, avait suivi une formation en 2018 avant d’établir sa base dans la forêt de Kinsèrè, commune de Barani, en 2019. Il était impliqué dans plusieurs attaques majeures contre les Forces de défense et de sécurité (FDS), les VDP, et les populations civiles, notamment à Nouna, Djibasso, Barani, et Bourasso.

Ce succès militaire témoigne de l’engagement des forces burkinabè dans la lutte contre le terrorisme, offrant un espoir de sécurité renouvelée pour les habitants de la région.

Le SND célèbre son jubilé d’émeraude avec une série d’activités

Créé le 18 juillet 1984, le Service National pour le Développement (SND) fête cette année son jubilé d’émeraude. Les festivités de ce 40e anniversaire ont été officiellement lancées le 22 juillet 2024 à Ouagadougou. Du 22 au 28 juillet, diverses activités marqueront cet événement, incluant des journées portes ouvertes « 72 heures du SND », un cross populaire, un don de sang, deux courses cyclistes, une nuit des partenaires et une séance de reboisement.

Le directeur général du SND, Mathieu Benao, a exprimé sa fierté pour les réalisations du service au cours des quatre dernières décennies. Il a rappelé que depuis sa création, le SND a permis à plus de 300 000 jeunes de servir la nation en tant qu’appelés volontaires et a formé plus de 100 000 jeunes en civisme. En outre, 10 000 jeunes ont été formés dans divers métiers, et 3 500 ont obtenu leur permis de conduire grâce aux centres de formation de Loumbila et Badala.

Les festivités comprennent des activités variées : journées portes ouvertes du 22 au 24 juillet, don de sang et cross populaire le 23 juillet, course cycliste féminine à Dédougou et dépistage du cancer du col de l’utérus le 25 juillet, compétition de pétanque et finale du tournoi de football le 26 juillet, suivies d’une nuit des partenaires, et enfin, course cycliste masculine à Bobo-Dioulasso et plantation d’arbres à Samandéni les 28 et 29 juillet.

Le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougma, parrain de l’événement, a été représenté par le 4e vice-président de l’ALT, Daouda Diallo, qui a félicité le SND pour ses contributions significatives à la nation au cours des 40 dernières années. Il a souligné l’impact positif du SND sur la formation des jeunes et leur participation au développement national.

En rétrospective, le SND, initialement appelé Service National Populaire, a été rebaptisé Service National pour le Développement en 1993, et en 2023, il est devenu le Service National Patriotique, élargissant son rôle pour inclure tous les Burkinabè âgés de 18 à 35 ans, avec un accent particulier sur la promotion du patriotisme.

Les célébrations du 40e anniversaire du SND visent non seulement à commémorer les réalisations passées, mais aussi à préparer l’avenir en renforçant son rôle de leader dans la promotion du civisme et de l’engagement citoyen au Burkina Faso.

Session de formation pour la reconversion des militaires en agriculture et élevage à Ouagadougou

Le ministère chargé de la Défense a organisé, ce lundi 15 juillet 2024 à Ouagadougou, une session de formation destinée à 80 militaires admis à la retraite et porteurs de projet en agriculture et en élevage. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de reconversion des militaires des Forces Armées Nationales.

Ces militaires, répartis entre Bobo Dioulasso et Ouagadougou, suivront une formation de trois semaines, combinant des sessions théoriques et des sorties terrain. Les thématiques abordées incluront la production de maïs, de sorgho, de sésame, ainsi que l’élevage ovin, porcin et la maraîchiculture.

Le Colonel-major Jean-Baptiste Parkouda, Secrétaire général du ministère de la Défense, a souligné l’importance de cette reconversion pour une réinsertion sociale réussie. Karim Ouattara, Directeur général de la Maison de l’entreprise du Burkina, a proposé une formation gratuite et des réductions sur les frais de prestation pour les futurs entrepreneurs.

Bitiou Tahirou Bénao, colonel-major à la retraite, a exprimé son intérêt particulier pour le greffage des arbres de karité, soulignant le changement de mentalité nécessaire pour réussir cette transition. Depuis 2009, le programme de reconversion a permis de former 1 470 militaires et de financer divers projets à hauteur de 542 871 000 FCA.

Le capitaine Ibrahim Traoré dénonce la présence de centres d’opérations en Côte d’Ivoire et de bases françaises au Bénin

Le capitaine Ibrahim Traoré a captivé l’attention nationale lors de son discours aux forces vives de la nation ce jeudi  11 juillet 2024, en révélant des informations explosives concernant la sécurité régionale. Accusant la Côte d’Ivoire d’abriter un centre des opérations visant à déstabiliser le Burkina Faso, il a promis de fournir des preuves substantielles dans les jours à venir.

« Nous n’avons rien contre le peuple ivoirien, mais contre ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire », a déclaré le capitaine Traoré, soulignant la présence d’un centre opérationnel à Abidjan. Il a également affirmé l’existence de bases françaises au Bénin, détaillant la localisation précise et l’activité présumée de ces installations.

« Nous avons des enregistrements audio d’agents français au Bénin, collaborant avec des opérations terroristes », a-t-il ajouté, accusant ces bases de servir de plates-formes pour des activités hostiles contre le Burkina Faso.

Le discours du capitaine Traoré intervient dans un contexte de tensions croissantes en Afrique de l’Ouest, marqué par des allégations géopolitiques sensibles et des implications potentielles pour la stabilité régionale.

Audience du Président Ibrahim Traoré avec la 36e promotion de l’Ecole d’Etat-major de Koulikoro

Jeudi matin, le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience une délégation de la 36e promotion des stagiaires de l’Ecole d’Etat-major national de Koulikoro au Mali, en visite d’études au Burkina Faso.

Cette promotion est composée de stagiaires provenant de plusieurs pays africains, notamment le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad. La délégation était conduite par le Général de brigade Moussa Yôrô Kanté, Directeur des Ecoles militaires du Mali.

Lors de cette rencontre, la délégation a présenté ses respects au Chef de l’Etat et a recueilli ses instructions et conseils. Le Président Traoré a souligné l’importance du rôle de l’officier, qui doit aller au-delà de la simple fonction de porteur d’armes pour devenir un leader pour ses subordonnés et pour le peuple.

« Il nous a fait comprendre, surtout aux stagiaires qui sont en fin de formation, le rôle crucial que doit avoir l’officier aujourd’hui dans le cadre de la vie de nos Etats. L’officier ne doit plus se contenter d’être un porteur d’armes mais doit être un leader pour ses subordonnés et pour le peuple », a déclaré le Général de brigade Moussa Yôrô Kanté.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, unis au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont engagé une lutte commune contre le terrorisme pour la paix et le développement. Le Président Traoré a insisté sur la nécessité de revoir les curricula de formation pour répondre aux exigences de sécurité légitimes des populations de ces pays.

Remise d’attestations de fin de formation aux Volontaires pour la défense de la patrie de la Présidence du Faso

Le mardi 2 juillet dernier, au Camp Naba Koom II, le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, a présidé la cérémonie de remise d’attestations de fin de formation à 32 stagiaires Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la Présidence du Faso.

Après un mois de formation intensive, ces premiers responsables de la Présidence du Faso ont été récompensés pour leur engagement et leur discipline militaire. Le délégué des stagiaires a souligné l’importance de cette immersion, destinée à leur enseigner le maniement des armes et à cultiver la discipline nécessaire pour conduire efficacement les affaires publiques et gérer les ressources humaines.

Le Capitaine Inoussa TARNAGDA, directeur de cours, a expliqué que la formation comprenait des modules sur le maniement de la kalachnikov et du pistolet automatique, le tir de combat, le secourisme au combat, l’ordre serré et la procédure radio. Grâce à cette formation, les stagiaires sont désormais capables d’assurer leur autoprotection et de défendre la patrie dans un contexte d’insécurité.

Le Capitaine MEDAH a félicité les stagiaires pour leur endurance et les a exhortés à faire de la discipline une valeur fondamentale. Il a rappelé que la discipline est essentielle dans l’exécution des tâches quotidiennes et a encouragé les nouveaux VDP à rester prêts à servir n’importe où sur le territoire national.

La cérémonie a également inclus une démonstration de démontage et de remontage d’armes par les stagiaires, montrant les compétences acquises au cours de leur formation. Les cadres stagiaires comprenaient des conseillers spéciaux, des chargés de mission, ainsi que des directeurs et chefs de projets de la Présidence du Faso.

Le Président Ibrahim Traoré renforce les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme

Ce 6 juin, le Président Ibrahim Traoré a remis un important lot de matériel militaire et de génie aux Forces de défense et de sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme en République démocratique du Congo (RDC). Cette initiative vise à renforcer les capacités opérationnelles des Forces combattantes sur le terrain, selon la présidence du Faso.

Le matériel remis comprend des blindés de combat à l’épreuve des engins explosifs improvisés, de l’armement, des munitions et des engins de travaux de génie militaire tels que des excavatrices, des porte-camions et des citernes.

Lors de la remise du matériel, le Président a insisté sur l’importance de former adéquatement les équipages pour une utilisation efficace de ces engins tactiques et de combat. Il a souligné la nécessité de faire face à la réalité d’un monde prédateur en exhortant le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de Brigade Kassoum Coulibaly, à utiliser ces ressources dans la lutte pour la paix.

En réponse, le ministre Coulibaly a exprimé la reconnaissance des Forces combattantes envers le Président pour ses efforts dans l’acquisition de ce matériel. Il a souligné que ce lot représente seulement la première livraison d’une commande globale de quatre lots et contribuera à appuyer les unités de terrain et le génie militaire dans la fortification des camps.

Le ministre a également rappelé l’engagement financier important du peuple burkinabè dans l’acquisition de ce matériel, soulignant que cette contribution accompagne la reconquête du territoire national dans la lutte contre le terrorisme.

Renforcement de la coopération militaire au Sahel : Un exercice conjoint pour l’avenir

Ouagadougou,Niamey et Bamako  travaillent ensemble pour rendre opérationnelle une force conjointe dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel.

Le Niger a récemment renforcé ses partenariats militaires avec le Mali, le Burkina Faso, le Togo et le Tchad à travers un exercice national d’envergure nommé Tarhanakal, qui signifie « Amour de la Patrie » en Tamachek.

L’exercice Tarhanakal a commencé le 20 mai 2024 dans la région de Tilia, au Centre de formation des forces spéciales. Selon l’armée nigérienne, cet exercice vise à « renforcer l’interopérabilité et la coopération entre les forces militaires des pays participants ». Supervisé par les plus hautes autorités, il comprend des manœuvres tactiques et des initiatives visant à tisser des liens solides avec les populations locales.

En outre, l’armée nigérienne indique que « plus de 1 000 habitants de la région ont bénéficié de consultations médicales gratuites » et que « 300 autres ont subi des interventions chirurgicales, ophtalmologiques ou dentaires ». Ces actions humanitaires montrent l’engagement des forces armées à soutenir les communautés locales.

Cet exercice se poursuivra jusqu’au 3 juin prochain, consolidant ainsi les relations entre les forces militaires de ces pays, dont trois – le Niger, le Mali et le Burkina Faso – partagent l’Alliance des États du Sahel. Cette initiative symbolise une étape importante vers une coopération régionale accrue et une meilleure stabilité dans la région du Sahel.

 

Le Président Traoré renforce le soutien aux Volontaires pour la Défense de la Patrie

Ouagadougou, 23 mai 2024 – Le Président de la Transition, Chef de l’État et Chef suprême des Armées, le Capitaine Ibrahim Traoré, a eu des échanges directs et francs avec les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ce jeudi.

Lors de cette rencontre, le Capitaine Traoré a salué le courage et le sacrifice des VDP qui luttent aux côtés des Forces de défense et de sécurité pour protéger le Burkina Faso. « Beaucoup d’entre vous ont payé de leur vie. Mais vous continuez à résister. Je vous rends donc hommage », a-t-il déclaré, exprimant sa gratitude envers ces volontaires.

Le Président a insisté sur l’importance de cette guerre pour l’indépendance du Burkina Faso, exhortant les VDP à un engagement total pour libérer le pays de l’esclavage. « Cette guerre, c’est pour nous sortir de l’esclavage. Soit on accepte de combattre, soit on reste esclave », a-t-il affirmé, appelant à une lutte sans relâche contre les ennemis de la nation.

Le Capitaine Traoré a expliqué que le Burkina Faso entrait dans une deuxième phase de la guerre, impliquant des aménagements stratégiques et l’extension des opérations des VDP au-delà de leurs communes pour défendre des lignes plus larges.

Il a également donné des conseils pour améliorer la protection des VDP et a encouragé l’utilisation de stratégies basées sur les potentialités culturelles du pays. Traoré a mis en garde contre les manipulations et la propagation d’informations nuisibles sur les réseaux sociaux.

Le commandant de la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), le Lieutenant-colonel Thomas Sawadogo, a exprimé sa reconnaissance au Président pour son soutien constant et les ressources fournies pour la lutte. « Vous êtes allés au-delà des attentes des VDP », a-t-il souligné.

Les porte-paroles des VDP des treize régions du pays ont présenté leurs préoccupations, notamment en matière d’équipement, d’opérations d’envergure, de prise en charge sociale, de contribution à l’offensive agricole, de formations et de réinsertion socioprofessionnelle.

Le Président Traoré a assuré que ces besoins seraient pris en compte. Il a annoncé l’acquisition d’équipements, le lancement d’un recrutement dans l’armée ouvert aux VDP, et la planification d’opérations d’envergure dans les semaines à venir.

Opérations antiterroristes fructueuses de l’Alliance des États du Sahel

Dans un communiqué daté du 15 avril 2024, émanant de l’État-Major Général des Armées du Mali, il a été annoncé que les Forces armées de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont mené avec succès des opérations conjointes, aboutissant à la neutralisation de plusieurs terroristes et à la destruction d’importantes bases logistiques.

Le 10 avril 2024, une frappe menée par les forces nigériennes a détruit un important lot logistique et neutralisé plusieurs terroristes dans la zone d’Amalawlaw, située dans le secteur de Labbezanga.

Le 13 avril 2024, une autre opération a permis la destruction d’une importante quantité de matériels de guerre et la neutralisation de plusieurs terroristes aux environs du village de Hourara, situé à environ 12 km au Nord-Ouest de Labbezanga, à la frontière entre le Mali et le Niger.

Dans le secteur de Douna, à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, une action conjointe impliquant les forces maliennes et burkinabè a réussi à démanteler une importante base logistique, selon le communiqué. Les auteurs du communiqué ont souligné l’efficacité de la coordination entre les forces de l’AES dans la lutte contre les groupes terroristes.

Cette série d’opérations antiterroristes démontre l’engagement et la détermination de l’Alliance des États du Sahel à assurer la sécurité et la stabilité de la région.

Renforcement de la défense au Burkina Faso : Remise de drones par le Président de la Transition

Le Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a officiellement remis un important lot de drones de combat au Ministère de la Défense et des Anciens combattants, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la sécurisation du territoire.

Ce lot de douze drones, composé principalement de Bayraktar TB2 et de Bayraktar Akinci, a été acquis grâce aux contributions diverses des citoyens burkinabè. Le Capitaine Traoré a exprimé sa satisfaction quant à la performance de ces appareils, affirmant que tous les tests ont été concluants et qu’ils rejoindront désormais la flotte de l’armée burkinabè.

Il a souligné la performance remarquable des drones, en particulier du Bayraktar Akinci, qui a dépassé les attentes en termes de capacités techniques. Ces appareils, développés par une société turque, ont bénéficié du soutien de la Turquie, et le Président de la Transition a exprimé sa gratitude envers son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, pour cette coopération fructueuse.

Le Capitaine Traoré a également salué l’engagement du peuple burkinabè, dont les contributions ont permis d’acquérir ces drones et d’améliorer la capacité opérationnelle des forces armées. En outre, le Général de Brigade Kassoum Coulibaly, Ministre de la Défense et des Anciens combattants, a assuré que ce matériel serait utilisé de manière efficace pour renforcer la sécurité du pays.

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique d’équipement des forces armées nationales, démontrant ainsi l’engagement continu du Burkina Faso à renforcer sa défense et à lutter contre les menaces sécuritaires.