Kayes sous couvre-feu : le gouverneur prolonge la mesure face aux attaques

Le gouverneur de Kayes a reconduit le couvre-feu jusqu’au 30 octobre 2025, une décision motivée par la recrudescence des attaques terroristes et la nécessité de renforcer la sécurité dans la région.

 

Le général Moussa Soumaré, Gouverneur de Kayes, a prolongé le couvre-feu dans la région pour la période du 1ᵉʳ au 30 octobre 2025. Cette décision vise à contrer la recrudescence des attaques terroristes et à renforcer la sécurité locale.

Fin septembre 2025, le Gouverneur a officialisé la reconduction de cette mesure pour un mois supplémentaire, face à une situation sécuritaire jugée préoccupante. Cette prolongation intervient après plusieurs violences enregistrées ces derniers mois, dont les attaques coordonnées du 1ᵉʳ juillet 2025 contre diverses localités de l’ouest malien, notamment Kayes, Diboli, Sandaré et Nioro du Sahel. Ces assauts, attribués au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, ont visé des positions militaires et des infrastructures logistiques. En riposte, les Forces Armées Maliennes (FAMA) ont intensifié leurs opérations, neutralisant plus de 80 combattants et saisissant un important stock d’armes.

Dans ce climat d’insécurité persistante, le couvre-feu instauré depuis juillet 2025 reste en vigueur. Il limite les déplacements nocturnes entre 00h00 et 05h00, à l’exception des véhicules des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que des ambulances disposant d’un ordre de mission. Cette restriction a pour objectif de réduire les risques d’infiltration et de mouvements nocturnes des groupes armés.

Le général Soumaré a salué la détermination des FAMA et la résilience des populations, tout en appelant à une coopération accrue entre civils et autorités pour garantir l’efficacité du dispositif. La reconduction du couvre-feu traduit la nécessité de maintenir une vigilance renforcée dans une région encore marquée par des attaques répétées. Cette mesure sécuritaire s’inscrit dans une dynamique plus large, puisque d’autres régions du Mali, telles que Nioro, Tombouctou et Ségou, appliquent également des couvre-feux pour prévenir les menaces terroristes. Elle illustre la volonté des autorités maliennes de conserver le contrôle sur les zones vulnérables et de sécuriser les territoires stratégiques.

La situation sécuritaire au Mali demeure fragile, avec des groupes armés actifs dans plusieurs régions. Les autorités poursuivent leurs efforts pour renforcer leur présence et appellent les populations à collaborer. Le maintien du couvre-feu à Kayes témoigne à la fois de la persistance de la menace et de l’engagement ferme du gouvernement à protéger les citoyens et les infrastructures essentielles.

L’Egypt entend entrer en guerre contre le terrorisme aux cotés du Burkina Faso

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience ce mardi 22 juillet 2025, Dr Badr Abdelaty, ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés. Cette rencontre officielle, tenue à Ouagadougou, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République Arabe d’Égypte. L’envoyé spécial du Président Abdel Fattah Al-Sissi était porteur d’un message écrit adressé à son homologue burkinabè.

Objet de la visite égyptienne

L’audience avait pour objectif principal de consolider les relations diplomatiques entre les deux pays. Le ministre Abdelaty a transmis les salutations et le soutien officiel du Président égyptien au Président du Faso. Il a également souligné, à sa sortie d’audience, que l’Égypte entend jouer un rôle plus actif dans l’appui au développement du Burkina Faso et dans la consolidation des liens Sud-Sud.

Éléments du message présidentiel

Le message remis au Capitaine Ibrahim Traoré contenait plusieurs propositions concrètes de coopération entre le Burkina et l’Égypte. Parmi elles figurent:

  • Le renforcement des échanges commerciaux,
  • Le soutien dans le domaine sécuritaire, en particulier dans la lutte contre le terrorisme,
  • L’ouverture à des partenariats dans les secteurs des infrastructures, de l’éducation et de la formation technique.

Le ministre égyptien a insisté sur l’engagement de son pays à approfondir ses relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Engagement égyptien en matière de sécurité

La question sécuritaire a occupé une place centrale dans les discussions. L’Égypte a réitéré sa volonté d’apporter un soutien actif aux pays de l’AES dans leur combat contre le terrorisme. Cet appui, selon Dr Abdelaty, pourra prendre plusieurs formes :

  • Coopération militaire et logistique,
  • Partage de renseignements,
  • Formation des forces de défense et de sécurité,
  • Assistance en matière de stratégie antiterroriste.

À travers cette déclaration, l’Égypte rejoint la liste croissante des partenaires africains et internationaux qui reconnaissent la légitimité et l’urgence du combat sécuritaire mené par les États du Sahel.

Dimension économique et commerciale de la coopération

Outre les enjeux sécuritaires, l’entretien a permis de discuter des possibilités d’accroître les flux commerciaux entre Ouagadougou et Le Caire. Le ministre Abdelaty a exprimé l’intérêt de l’Égypte pour les opportunités offertes par le marché burkinabè, notamment dans les domaines de l’agriculture, des matériaux de construction, et des technologies de l’information. Le Président Traoré, de son côté, a salué cette volonté d’ouverture et a plaidé pour une coopération équilibrée, fondée sur des échanges mutuellement bénéfiques.

Position de l’Égypte vis-à-vis de l’AES

La visite de Dr Abdelaty à Ouagadougou intervient dans un contexte géopolitique marqué par une redéfinition des alliances régionales. L’Égypte, tout en restant un partenaire stratégique du monde arabe, cherche désormais à tisser des liens plus étroits avec les blocs africains émergents.

Dans cette dynamique, l’AES apparaît comme un interlocuteur crédible et résolu, dont les choix souverains attirent l’attention d’acteurs extérieurs. Pour le ministre égyptien, la solidarité panafricaine doit transcender les cadres institutionnels classiques. L’Égypte entend donc jouer un rôle dans la construction de cette nouvelle architecture régionale.

 Perspectives à court et moyen terme

Plusieurs pistes de travail ont été évoquées en marge de l’audience présidentielle :

  • L’organisation d’un forum économique Burkina-Égypte,
  • La signature d’un protocole d’entente dans le domaine de la défense,
  • L’accueil d’étudiants burkinabè dans les universités égyptiennes,
  • Le déploiement d’experts égyptiens dans les secteurs de l’irrigation et de la santé.

 

Les deux parties se sont engagées à concrétiser ces pistes dans les mois à venir à travers des visites ministérielles croisées et la mise en place d’un comité conjoint de suivi.

Cette visite du chef de la diplomatie égyptienne à Ouagadougou traduit une volonté partagée d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales entre le Burkina Faso et l’Égypte. Dans un contexte régional en recomposition, ce rapprochement pourrait renforcer la position des pays de l’AES sur la scène internationale et offrir de nouvelles perspectives de coopération axées sur la sécurité, le commerce et la solidarité entre peuples africains

L’AES lance sa propre Cour pénale à Bamako

Les pays de l’Alliance des États du Sahel unissent leurs forces pour juger les crimes les plus graves en créant la cour pénale du Sahel. Une justice régionale se met en place, portée par la volonté de combattre l’impunité.

 

Une Cour pour le Sahel

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger passent à l’action. Ils créent une nouvelle juridiction régionale : la Cour pénale et des droits humains du Sahel (CPS-DH). Cette Cour siègera à Bamako, au Mali. Elle jugera les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les actes de terrorisme. Elle traitera aussi les graves violations des droits humains survenues dans l’espace sahélien.

 

Un outil contre l’impunité

Les trois pays veulent rompre avec les logiques d’impunité dans leurs systèmes judiciaires respectifs. Ils affichent une volonté ferme de punir les auteurs de crimes graves. Ils cherchent également à renforcer la coopération judiciaire entre les États membres de l’AES. L’objectif : harmoniser les règles, partager les moyens et mieux faire face aux défis communs.

 

Des moyens modernes et sécurisés

La Cour ne sera pas seule. Elle s’appuiera sur un centre pénitentiaire de haute sécurité, construit pour accueillir les personnes condamnées. Les États membres mettront aussi en place une plateforme numérique régionale. Cette plateforme facilitera l’échange d’informations judiciaires entre les systèmes nationaux. Une base de données commune rassemblera tous les dossiers sensibles des trois pays.

Une brigade civique pour restaurer l’ordre social : le Burkina crée la Brigade Laabal

Dans une démarche visant à renforcer la discipline sociale et restaurer l’autorité de l’État, le gouvernement Burkinabè a décidé, lors du dernier Conseil des ministres, de la création d’une Brigade civique pour l’ordre et la discipline, baptisée « Brigade Laabal »

 

Le terme « Laabal », tiré de la langue fulfuldé, signifie droiture, probité et honnêteté c’est donc un terme qui qualifie bien ce qu’est une brigade civique. Cette dénomination n’a pas été choisie au hasard : elle porte en elle la vision du gouvernement d’un retour aux valeurs fondamentales de civisme et de respect de la chose publique.

Une mission civique au cœur de la société

Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, la Brigade Laabal sera un instrument de proximité et de régulation sociale.
Elle constatera et corrigera les manquements aux règles élémentaires du vivre-ensemble.
Elle interviendra face aux incivilités, aux atteintes à la salubrité, et aux comportements contraires à la discipline collective.
Il ne s’agit pas d’une nouvelle force de répression.
L’objectif est plutôt d’instaurer une approche éducative et participative.
La brigade jouera un rôle de régulateur social, en appui aux forces de sécurité existantes.
« Elle incarnera un appui aux actions normatives de l’État et une réponse aux défis de l’incivisme croissant », a expliqué le ministre.

Une brigade civique pour apporter une réponse aux défis quotidiens

Le Burkina Faso fait face à de nombreux défis sécuritaires, humanitaires et sociaux.
À cela s’ajoute une détérioration du lien civique, surtout dans les zones urbaines et périurbaines.
Le non-respect des règles de propreté, les infractions routières ou les nuisances sonores affaiblissent le vivre-ensemble.
Avec la Brigade Laabal, le gouvernement veut encourager les comportements citoyens sans dépendre uniquement des forces de l’ordre classiques.
Une force complémentaire, non armée

Cette brigade ne remplacera pas les forces de défense ou de sécurité, a-t-on précisé.
Elle agira en synergie avec elles, avec des missions centrées sur la sensibilisation, l’interpellation civique et le constat d’infractions sociales.
Elle pourrait agir dans les marchés, gares ou quartiers denses pour encourager le civisme et le respect du vivre-ensemble.
Le gouvernement veut faire de cette brigade un levier communautaire, soutenant comités de veille, associations de jeunes et structures citoyennes.

Une innovation saluée par plusieurs acteurs

La Brigade Laabal pourrait inaugurer une gouvernance participative, locale et inclusive, moins centrée sur la coercition étatique.
Il faut désormais suivre sa mise en œuvre, le recrutement, la formation et les mécanismes de contrôle citoyen associés.

Pô : 135 jeunes officiers prêtent serment de défendre la Patrie, Traoré galvanise les troupes

Pô, 15 juin 2025 –
Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, s’est rendu à Pô, dans le Centre-Sud, pour présider la cérémonie de sortie de la 24e promotion des élèves officiers d’active de l’Académie militaire Georges-Namoano (AMGN).

Devant une foule enthousiaste et des familles émues, 135 jeunes officiers issus de 11 pays ont reçu leurs galons. Le Burkina Faso compte 110 diplômés, accompagnés de 25 stagiaires venus du Mali, du Togo, du Sénégal, du Cameroun, de Djibouti et d’autres pays partenaires.

Cette promotion porte désormais le nom de « Capitaine Zouma Maxime », un hommage fort à un officier tombé au front. En lui donnant ce nom, le Chef de l’État a rappelé aux jeunes soldats leur mission : libérer le pays et honorer la mémoire des héros disparus.

Lors de son discours, le Président Traoré a lancé un appel clair :
« Donnez un sens à l’uniforme que vous portez. Soyez des soldats professionnels, engagés et concentrés. Adaptez-vous en permanence à la menace. »

La formation dispensée à l’AMGN a préparé ces jeunes sous-lieutenants à la guerre moderne. En effet, ils ont acquis des compétences clés : gestion des engins explosifs, tactiques de combat motorisé, renseignement opérationnel et stratégies anti-insurrectionnelles.

Par ailleurs, un autre moment fort a marqué cette cérémonie. Le Président a annoncé la construction d’une nouvelle Académie militaire, un projet stratégique pour renforcer la formation des élites militaires face aux menaces croissantes.

Enfin, le parrain de la promotion, le Général de Brigade Vinta Some, et le délégué de promotion, Zoundi Marc Victorien, ont exprimé leur fierté. Ils ont également renouvelé leur engagement à défendre les valeurs de discipline, de loyauté et de sacrifice.

Casques bleus : le Burkina rend un vibrant hommage à ses héros tombés pour la paix

Ouagadougou, 30 mai 2025 — Dans une atmosphère de solennité et d’émotion, le Burkina Faso a commémoré ce vendredi la 77e Journée internationale des Casques bleus, rendant un vibrant hommage aux soldats engagés dans les missions de maintien de la paix à travers le monde.

Organisée en partenariat avec le système des Nations Unies, la cérémonie a mis à l’honneur le courage, la résilience et le sacrifice de milliers de militaires, notamment burkinabè, qui ont servi ou servent encore au péril de leur vie pour restaurer la paix dans des zones de conflit.

Le ministre des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, qui a présidé l’événement, a souligné que malgré les défis actuels, le Burkina Faso reste profondément attaché à ses valeurs de solidarité et d’hospitalité, et continue de jouer un rôle actif dans les opérations de paix. Il a rappelé que le pays est aujourd’hui le premier contributeur mondial de gardes de sécurité pénitentiaire dans les missions onusiennes.

« Nos soldats sont des sentinelles de l’espoir, des gardiens de la dignité humaine, même dans les recoins les plus sombres de notre planète », a-t-il déclaré avec force.

Le thème choisi pour cette édition, « L’avenir du maintien de la paix », interpelle sur l’évolution rapide des menaces : terrorisme asymétrique, désinformation, crise climatique, criminalité transnationale… Autant de défis auxquels les forces onusiennes doivent désormais faire face, souvent dans des contextes politiquement fragiles.

SEM Traoré a plaidé pour des mandats réalistes et adaptés aux contextes locaux, élaborés en concertation avec les pays contributeurs et les États hôtes, afin de renforcer les capacités nationales au lieu de les affaiblir.

De son côté, la Coordinatrice résidente des Nations Unies, Carol Flore-SMERECZNIAK, a livré le message du Secrétaire général de l’ONU. Elle a appelé à réformer et adapter les opérations de maintien de la paix à un monde en mutation, tout en rendant hommage aux soldats burkinabè qui servent depuis 1991.

Un moment fort de la cérémonie fut le dépôt de gerbe de fleurs en mémoire des soldats tombés, dont 48 Burkinabè morts en mission, sur les plus de 4 400 Casques bleus décédés à travers le monde. En 2024, 57 soldats ont perdu la vie dans ces opérations.

Cette journée du 29 mai, instaurée par l’ONU, rappelle que la paix n’est jamais acquise, mais se construit chaque jour avec engagement, courage et collaboration. Le Burkina Faso, par ses sacrifices et sa fidélité aux idéaux de paix, s’inscrit fièrement dans cette dynamique internationale.

L’ONU face aux défis du Sahel : visite stratégique de Leonardo Santos Simão au Burkina Faso

Du 21 au 24 mai 2025, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, est en visite officielle au Burkina Faso. Il a été accueilli à l’aéroport de Ouagadougou par l’ambassadeur Hermann Yirigouin Toe, Secrétaire général du ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Cette visite s’inscrit dans une tournée régionale. Elle vise à renforcer la coopération multilatérale et à évaluer la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso, pays clé dans la stabilisation du Sahel.

Dialogues stratégiques et coopération renforcée

Leonardo Santos Simão échangera avec les plus hautes autorités du pays, notamment le ministre des Affaires étrangères. L’objectif : faire le point sur les priorités du gouvernement en matière de paix, sécurité et aide humanitaire.

Il rencontrera également des représentants du Corps diplomatique, des membres de la société civile, des responsables du Comité permanent inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), ainsi que l’équipe des Nations Unies présente au Burkina Faso.

Avant son passage à Ouagadougou, l’envoyé onusien s’est rendu à Niamey, au Niger. Là-bas, il a réaffirmé le soutien des Nations Unies aux priorités nationales : gouvernance, croissance inclusive, cohésion sociale et sécurité.

 Une dynamique régionale pour la paix et le développement

Cette mission de l’ONU symbolise l’engagement renouvelé de la communauté internationale en faveur de la stabilité du Sahel. Elle ouvre la voie à une coopération renforcée dans une région confrontée à des crises multiples, mais aussi à un fort potentiel de résilience et de développement.

Trois nouveaux chargés de mission prennent fonction au ministère de la Sécurité

Le ministère de la Sécurité du Burkina Faso a accueilli trois nouveaux chargés de mission. La cérémonie officielle s’est tenue ce jeudi 8 mai 2025 à Ouagadougou. Le Directeur de Cabinet du Ministre de la Sécurité, Wendinmanegdé Emmanuel ZONGO, a présidé cette installation. Plusieurs responsables étaient présents, dont des directeurs généraux, centraux et des agents du ministère.

Les nouveaux chargés de mission ont été nommés en Conseil des ministres le 16 avril dernier. Il s’agit du Commissaire divisionnaire de police Bénéwindé SANKARA, de Madame Fenhaï Maïmouna TRAORÉ/KARAMA, attachée en études et analyses, et du Commissaire divisionnaire de police Cheik Hamed DOUSSA.

Bénéwindé SANKARA, porte-parole des nouveaux chargés de mission, a exprimé leur gratitude. Il a affirmé leur engagement à assumer cette responsabilité avec sérieux et détermination. « C’est une mission de confiance qui nous a été confiée et nous nous engageons à la remplir avec responsabilité », a-t-il déclaré.

Au nom du ministre de la Sécurité, le Directeur de Cabinet a félicité les nouveaux nommés. Il a rappelé que cette nomination témoigne de la confiance placée en eux par le ministre. Le soutien de toute l’équipe leur est assuré pour atteindre les objectifs du ministère.

Avec ces nouvelles nominations, le ministère de la Sécurité entend renforcer son action sur le terrain. Cette initiative marque une étape importante dans la lutte pour la stabilité et la sécurité nationale.

Quand l’esprit patriotique se matérialise : Un jeune entrepreneur Burkinabè au cœur de l’effort de Paix

Le patriotisme burkinabè se manifeste à nouveau en faveur des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Ce mercredi 7 mai 2025, Souleymane Tahita, jeune entrepreneur et PDG de l’entreprise Pomme Store, a offert un important lot de vivres et de matériel, réceptionné par le Capitaine Inoussa Tarnagda, représentant le Commandant de la Garde républicaine.

Ce don, d’une valeur de 21 millions de francs CFA, comprend 6 tonnes de riz, 100 talkies-walkies, 500 paires de gants et 290 paires de chaussures. Pour M. Tahita, ce geste symbolise une réponse directe à l’appel à la solidarité lancé par le Capitaine Ibrahim Traoré en faveur des combattants burkinabè. « C’est notre premier geste, mais ce ne sera pas le dernier, car d’autres actions suivront », a-t-il déclaré, encourageant ses compatriotes à se joindre à cette dynamique de soutien.

Le Capitaine Tarnagda a salué ce geste « patriotique », affirmant qu’il renforcera l’engagement des forces sur le terrain tout en soutenant les familles des combattants tombés. « Cela nous rend heureux parce que ce don contribuera à renforcer la résilience de nos veuves et orphelins, et à améliorer les conditions de travail des FDS », a-t-il affirmé.

En réitérant l’appel à la mobilisation nationale, il a encouragé les Burkinabè à continuer à soutenir les forces combattantes dans leur lutte contre l’hydre terroriste.

Ibrahim Traoré acclamé par les peuples : un vent de solidarité panafricaine contre les accusations de l’AFRICOM

Ce mercredi 30 avril 2025, un souffle inédit de solidarité panafricaine s’est levé aux quatre coins du monde. Des voix unies, issues d’Afrique, d’Amérique et d’ailleurs, se sont élevées pour soutenir le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, dans son combat audacieux pour la souveraineté du Burkina Faso — et au-delà, pour l’émancipation du continent africain tout entier.

À Ouagadougou, dès 6h du matin, une marée humaine affluait vers la mythique Place de la Révolution. Un meeting d’envergure y a été organisé pour témoigner d’un soutien populaire sans précédent envers un chef d’État burkinabè, depuis l’époque du légendaire Thomas Sankara. Cette mobilisation dépasse les frontières : elle réunit des panafricanistes, des Afro-descendants, ainsi que tous ceux qui aspirent à un monde plus juste, où la voix des peuples opprimés est enfin entendue.

Ce vaste élan de reconnaissance intervient dans un contexte de tension. En effet, le Commandant de l’US AFRICOM a récemment accusé le Capitaine Traoré d’utiliser l’or burkinabè à des fins personnelles. Des propos jugés diffamatoires par ses partisans, qui dénoncent une tentative de déstabilisation d’un dirigeant incarnant aujourd’hui une figure de résistance et de dignité pour l’Afrique.

Loin d’être affaibli, Ibrahim Traoré semble galvanisé par ce soutien populaire et international, qui voit en lui un nouveau symbole de l’Afrique debout, libre et maîtresse de ses ressources.

Complot déjoué au Burkina : mobilisation populaire face aux ennemis de la révolution

Des dizaines de citoyens se sont rassemblés le mardi 22 avril 2025 à Ouagadougou pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’attaque contre la souveraineté du Burkina Faso. Ce sursaut populaire survient après l’annonce du gouvernement affirmant avoir déjoué un « grand complot » contre le pays, orchestré depuis la Côte d’Ivoire.

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Répondant à l’appel de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne de la région du Centre, les manifestants — connus sous le nom de Wayiyan — se sont réunis au mémorial Thomas Sankara. Ils y ont exprimé leur rejet catégorique des manœuvres de déstabilisation visant à briser, selon eux, l’élan révolutionnaire du capitaine Ibrahim Traoré.

Dans une déclaration enflammée, les organisateurs ont dénoncé des “ennemis sans scrupules” agissant pour le compte d’intérêts impérialistes, qui “sabotent, complotent et manipulent” dans le but d’enfoncer le Burkina dans le chaos.

« Pas plus tard que la semaine dernière, des individus malintentionnés ont tenté de porter atteinte au capitaine Ibrahim Traoré. Leur projet morbide a heureusement été mis en échec », clament-ils avec fermeté.

La coordination a réaffirmé son soutien total aux autorités de transition et appelé la population à intensifier sa vigilance et son engagement. Elle a également salué la loyauté et l’efficacité de l’armée burkinabè, qui a neutralisé les fauteurs de trouble.

La veille, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, annonçait que plusieurs membres des forces armées avaient été arrêtés, accusés d’implication dans cette tentative de coup d’État.

Vaste complot déjoué, un officier au cœur d’un réseau de déstabilisation

Le 21 avril 2025, Mahamadou Sana, ministre de la Sécurité, a révélé une tentative de coup d’État orchestrée de l’intérieur de l’armée burkinabè. Les services de renseignement ont mis au jour un vaste plan de déstabilisation. Ce plan comprenait des ramifications jusqu’en Côte d’Ivoire.

Le lieutenant déserteur Barry Abdrahmane, ex-membre du Bataillon de justice militaire, dirigeait ce réseau. Les services ont intercepté ses échanges avec des chefs terroristes. Il leur transmettait des données sensibles : positions militaires, opérations en cours, informations sur les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

Une stratégie complexe pour affaiblir l’État burkinabè

L’enquête a permis d’identifier plusieurs complices militaires. Parmi eux : Compaoré Joanie, Zerbo Laoko, Frédéric Ouédraogo et Kaboré Constantin, actuellement en fuite en Côte d’Ivoire. Ces hommes visaient à désorganiser les forces armées, à accentuer les attaques terroristes et à provoquer une insurrection populaire.

Le groupe a utilisé divers moyens : désinformation, intimidation, tentatives de corruption et pression sociale. Des leaders religieux et coutumiers ont été sollicités pour convaincre des officiers de rejoindre le complot. Le capitaine René David Ouédraogo, également impliqué, a fui le pays.

Leur plan prévoyait une attaque contre la présidence du Faso le 16 avril 2025. Ce coup de force devait s’accompagner d’attentats dans plusieurs régions afin de détourner les moyens aériens et de paralyser l’État.

Des patriotes alertes mettent fin au complot

La vigilance des VDP et de plusieurs soldats loyaux a permis de déjouer le complot. Ces lanceurs d’alerte ont dénoncé la manœuvre à temps. Les forces de sécurité ont alors arrêté plusieurs membres du réseau à Ouagadougou. D’autres ont fui vers la Côte d’Ivoire, que le ministre décrit comme une base arrière du complot.

Mahamadou Sana a salué l’engagement des patriotes et a promis des sanctions fermes contre les auteurs. Il a exhorté la population à rester calme et vigilante, tout en renouvelant son soutien aux forces combattantes.

Ce nouvel échec des ennemis de la paix illustre à la fois la complexité des menaces pesant sur le Burkina Faso et la capacité des autorités à les contrer avec fermeté.

Forces unies du Sahel : la riposte s’organise pour vaincre le terrorisme

(Ouagadougou, 15 avril 2025) — Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a reçu en audience le comité des Chefs d’État-major généraux des armées de la Confédération des États du Sahel (AES). Une rencontre stratégique pour faire le point sur l’évolution de la force militaire conjointe engagée contre le terrorisme.

Réunis à Ouagadougou dans le cadre du renforcement des engagements communs, les Chefs d’État-major ont présenté au Président Traoré les conclusions de leur réunion, axée sur la montée en puissance de la force unifiée de l’AES.

« Nous ressortons ragaillardis par les directives du Chef de l’État. Cela nous donne un nouvel élan pour concrétiser la force unifiée de l’AES », a déclaré le Général Oumar Diarra, Chef d’État-major général des Armées du Mali et président du Comité militaire de l’AES.

Parmi les points abordés figurent l’examen du protocole additionnel de la force conjointe, les opérations Yéréko 1 et 2 dans la zone des trois frontières, ainsi que les futures offensives à venir.

Confiants, les hauts responsables militaires affirment que la dynamique de l’AES prend forme et s’adapte face aux mutations des tactiques terroristes.

« Les terroristes évoluent, mais nous aussi. La victoire est en marche, et elle sera celle des forces de l’AES », a rassuré le Général Diarra.

En parallèle, les Chefs d’État-major de l’armée de l’air de la Confédération sont réunis à Bamako pour coordonner les moyens aériens et sécuriser l’espace de l’AES.

Justice militaire : le Général Moussa Diallo appelle à l’exemplarité dans un contexte sous tension

Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, le Chef d’État-Major Général des Armées, le Général de Brigade Moussa Diallo, a tenu une rencontre stratégique ce lundi 14 avril 2025 avec le personnel de la Direction de la Justice Militaire (DJM).

Le CEMGA a salué le travail rigoureux mené par les magistrats, greffiers et personnels de soutien de cette institution, soulignant leur rôle crucial dans le maintien de la discipline et du respect des lois au sein des Forces Armées Nationales.

Dans un contexte sécuritaire de plus en plus complexe, le Général Diallo a insisté sur l’importance d’une justice militaire exemplaire. Il a appelé ses interlocuteurs à faire preuve d’impartialité, d’intégrité et d’humanisme, des valeurs qu’il juge indispensables pour renforcer la confiance tant des citoyens que des militaires dans l’institution judiciaire.

Ce passage du Général Moussa Diallo à la DJM s’inscrit dans une démarche de consolidation de l’autorité militaire, mais aussi de valorisation des piliers républicains qui fondent l’action des forces armées.

 

41 Guideurs Aériens Tactiques Avancés : Une nouvelle promotion prête à renforcer la lutte contre le terrorisme

Le 9 avril 2025, la Base aérienne 210 de Bobo-Dioulasso a marqué la fin de la formation de la deuxième promotion des Guideurs Aériens Tactiques Avancés (GATA). 41 stagiaires ont suivi un programme intensif pour renforcer la coordination air-sol. Leur rôle clé : fournir les coordonnées des cibles aux pilotes d’aéronefs pour garantir des interventions rapides et efficaces.

Une cérémonie officielle pour souligner l’importance de la formation

La cérémonie a rassemblé des autorités militaires, des encadreurs, des familles et des invités. Le Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air, Colonel Brahima Christian Ouattara, a exprimé la valeur stratégique des GATA dans les opérations combinées. « Ils assurent un appui essentiel, en réduisant les risques de dommages collatéraux », a-t-il ajouté. Il a également annoncé l’intensification des formations pour doter toutes les unités de ces spécialistes.

Des résultats exceptionnels et un programme de formation complet

Le Capitaine Théodore Kabré, Commandant du Centre d’instruction et de formation militaire de l’Armée de l’Air, a détaillé les missions des GATA. Ces missions incluent le guidage des aéronefs, la désignation des objectifs, la communication en temps réel, et l’évaluation des frappes. Les stagiaires ont obtenu une moyenne générale de 15,44/20, avec plus de 90 % de réussite dans les exercices pratiques.

Un engagement fort pour la sécurité nationale

Le Sergent-chef Roland Koné, délégué de cette promotion, a salué l’encadrement et l’importance du soutien national. Composée de 38 sous-officiers et 3 militaires du rang, cette promotion a suivi une formation de deux mois, incluant des modules sur le guidage des aéronefs, la météorologie, et le droit international humanitaire. Il a conclu : « Nous sommes les yeux et la voix des pilotes au sol, garantissant la précision et l’efficacité des frappes. »

Un atout stratégique pour l’armée burkinabè

Cette promotion des GATA représente un véritable levier stratégique pour améliorer la coordination interarmées et renforcer la supériorité aérienne. Elle garantit également la sécurité des forces terrestres et des civils. En intégrant ces nouvelles compétences, l’Armée de l’Air burkinabè se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité nationale.

Cette formation avancée des GATA illustre l’engagement des forces armées pour contrer les menaces terroristes et assurer la sécurité du pays.

Volontaires de l’ombre : le Général Diallo rend hommage aux héros silencieux du Burkina

Burkina Faso – 8 avril 2025. C’est un hommage fort, chargé d’émotion et de reconnaissance, que le Chef d’État-major général des armées, le Général de brigade Moussa Diallo, a rendu ce mardi aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, il s’est arrêté à la Brigade des Volontaires, symbole d’une mobilisation populaire contre l’insécurité.

Ce déplacement n’est pas anodin. Il vise à réaffirmer le soutien inconditionnel de l’armée nationale à ces civils devenus combattants, qui épaulent les forces armées dans les zones les plus sensibles du pays. Sans protocole excessif, le Général Diallo s’est adressé directement aux volontaires :

« Le Burkina Faso tient encore debout grâce à votre dévouement. Vous êtes les piliers invisibles mais essentiels de notre sécurité. »

Dans son message, il a souligné le rôle stratégique et humain des VDP, qu’il considère comme « des acteurs indispensables » sur les différents fronts. Leur engagement, leur bravoure et leur sens du sacrifice, selon lui, sont les clés de la résilience du pays face aux attaques terroristes.

Il a aussi rappelé l’exigence de discipline, de loyauté et de patriotisme attendue de tout volontaire, mettant en avant la figure de Ladji Yoro, héros tombé au combat et devenu un symbole national du courage.

« Ladji Yoro est le reflet de ce que vous incarnez : l’honneur, la foi en la patrie et la volonté de défendre coûte que coûte nos terres. Soyez fiers, mais restez vigilants et exemplaires. »

Le Général Moussa Diallo poursuit sa tournée dans d’autres garnisons. Son passage à la BVDP marque un temps fort de reconnaissance envers ceux qui, bien souvent dans l’ombre, portent les armes pour défendre leur pays, sans uniforme officiel mais avec un cœur de soldat.

Lancement des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne

Les Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) ont officiellement débuté ce mercredi 26 mars 2025 au Burkina Faso par une cérémonie de montée des couleurs à l’hôtel administratif du Centre. Cette deuxième édition, qui se déroulera jusqu’au 9 avril, a pour thème « Pour l’ordre et la discipline : je m’engage ».

Un appel à la discipline et à l’ordre

Le ministre en charge de la Communication, Gilbert Ouédraogo, a délivré un message fort du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, rappelant que la révolution est un état d’esprit, fondé sur la discipline et l’ordre.

« La révolution ne peut s’opérer avec efficacité que dans l’ordre et la discipline. Ces valeurs font la force et la robustesse d’un pays qui aspire à un développement basé sur ses propres ressources », a-t-il déclaré.

Le ministre a dénoncé les comportements irresponsables qui freinent le progrès du pays, notamment le non-respect des règles, la fraude et la mauvaise gestion des ressources publiques. Il a exhorté les citoyens burkinabè à changer de mentalité et à adopter des attitudes exemplaires dans leur vie quotidienne, que ce soit dans l’administration, les lieux de travail, les quartiers ou les villages.

Hommage aux forces combattantes

Saluant le courage et la discipline des forces combattantes, Gilbert Ouédraogo a souligné que ces valeurs ont permis de recouvrer des pans du territoire national et de réinstaller des villages.

« Ces victoires, vous les avez engrangées par votre sens élevé de la discipline et de l’ordre. Ce sont d’ailleurs ces deux valeurs qui font la force des armées puissantes », a-t-il insisté.

Un engagement national attendu

À travers ces journées, le gouvernement burkinabè invite chaque citoyen à faire son propre bilan et à s’engager activement dans le redressement national. Un appel clair est lancé pour une rupture radicale avec les comportements nuisibles et une prise de conscience collective en faveur du développement et de la souveraineté du pays.

Le gouvernement exige des Nations Unies l’usage du terme « Terroristes »

Un bras de fer s’installe entre le Burkina Faso et les Nations Unies. Le gouvernement burkinabè a convoqué, le 24 mars 2025, la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies ainsi que les chefs d’agences onusiennes pour dénoncer l’emploi des termes « Groupes armés non étatiques » et « Milices » dans le contexte sécuritaire du pays.

Selon les autorités, ces appellations sont inappropriées et non définies en droit international, et pourraient donner une légitimité injustifiée aux assaillants qui sévissent depuis plus d’une décennie au Burkina Faso.

Les terroristes doivent être appelés terroristes

Dans un communiqué officiel, le gouvernement exige que les attaques contre les populations soient désignées sans ambiguïté comme des actes terroristes et que leurs auteurs soient appelés « Terroristes » et non « groupes armés non étatiques ».

De même, il refuse que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), une force supplétive engagée aux côtés des forces armées, soient qualifiés de « milices », un terme jugé péjoratif.

« Nos VDP sont des citoyens burkinabè courageux qui défendent l’intégrité nationale dans un cadre légal et réglementé. »

Une force renforcée sous Ibrahim Traoré

Créés sous Roch Marc Christian Kaboré, les VDP ont été renforcés sous le capitaine Ibrahim Traoré, qui a augmenté leur rémunération et élargi leur champ d’action. En première ligne contre les attaques jihadistes, ils sont désormais considérés comme un élément clé du dispositif sécuritaire du pays.

Un avertissement à l’ONU et aux partenaires du Burkina Faso

Le gouvernement burkinabè prévient que cette exigence de clarté terminologique concerne toutes les organisations nationales, régionales et internationales travaillant avec le Burkina Faso.

« Toute confusion dans les termes risque de minimiser l’ampleur du drame que nous vivons et d’accorder une forme de légitimité aux auteurs de ces atrocités. »

En posant ces exigences, Ouagadougou envoie un signal fort : le Burkina Faso ne tolérera plus une lecture ambivalente de son conflit et entend imposer sa vision dans la lutte contre le terrorisme.

Ibrahim Traoré : L’Homme qui a révolutionné l’Armée Burkinabè

En deux ans seulement, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a transformé l’armée burkinabè en une force redoutée. Sous sa direction, les Forces armées ont infligé de lourdes pertes aux groupes terroristes. Ces derniers, désormais affaiblis, battent en retraite face à une stratégie militaire implacable.

Avant son arrivée, 70 % du territoire burkinabè échappait au contrôle de l’État. Cette situation menaçait la souveraineté nationale. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée. Plus de 70 % du territoire est sous contrôle de l’armée. Grâce à une coordination renforcée et une mobilisation exemplaire, la reconquête progresse jour après jour.

Le leadership du Président Traoré a aussi redonné confiance aux soldats. Ces derniers, motivés, s’engagent avec détermination. Cet élan a ravivé le patriotisme à travers tout le pays. En parallèle, le peuple burkinabè, unifié, apporte un soutien sans faille à ses forces combattantes.

Pour maintenir cet élan, chacun doit rester mobilisé. L’engagement pour la paix et la sécurité offre au Burkina Faso une opportunité unique. Ce combat collectif dessine un avenir plus stable et prospère pour le pays. Le courage et la résilience du peuple écrivent une nouvelle page de son histoire, marquée par la victoire et l’espoir.

Célébration des Héros : 38 soldats honorisés pour leur dévouement

Ce vendredi 24 janvier 2025, une cérémonie de distinction a eu lieu au Camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana à Ouagadougou, où 38 membres de l’armée de terre du Burkina Faso ont été décorés pour leur dévouement à la défense de la patrie. L’événement s’est déroulé sous la présidence du Colonel Hamed Hermann Rouamba, Chef d’état-major de l’armée de terre.

Les soldats honorés ont reçu plusieurs distinctions, notamment l’Ordre de l’Étalon, la médaille d’honneur militaire, la médaille du mérite burkinabè, la médaille militaire, ainsi que la Croix du combattant. Ces distinctions, comprenant 34 médailles militaires, 1 décoration dans l’Ordre du mérite, 1 dans l’Ordre de l’Étalon, 1 Croix du combattant et 1 médaille d’honneur, attestent tant de la reconnaissance des efforts de ces hommes que d’un appel à une poursuite de l’engagement et de la détermination.

Rappelons que cette cérémonie, organisée en différé, s’inscrit dans le cadre des festivités marquant le 64ᵉ anniversaire des Forces Armées Nationales ainsi que de la célébration de la fête nationale d’indépendance du Burkina Faso.

Les Forces combattantes frappent fort contre le terrorisme

En janvier 2025, les Forces combattantes du Burkina Faso ont intensifié leur lutte contre le terrorisme à travers des offensives terrestres et aériennes stratégiques. Ces opérations, menées dans plusieurs localités du pays, ont permis de neutraliser des dizaines de terroristes, de récupérer du matériel militaire et de sécuriser des positions stratégiques.

Le 7 janvier, une opération décisive à Bani a permis de neutraliser plusieurs criminels et de capturer un prisonnier, tandis que des frappes aériennes ciblées dans le Centre-Nord ont anéanti des mouvements suspects vers Boulsa. Ces interventions ont consolidé la sécurité dans la région.

Les jours suivants ont vu une succession de victoires militaires. Le 8 janvier, le BIR 23 a affronté et vaincu des groupes armés à Goron, récupérant une logistique de guerre importante. Le 10 janvier, à Wendboulgou, l’unité Léopard a repoussé une attaque terroriste et saisi des équipements.

Le 12 janvier, un détachement mixte a tendu une embuscade réussie à Fotigue, neutralisant des criminels en mouvement vers Ouarweogo. Cette série de succès s’est poursuivie jusqu’au 17 janvier, avec des victoires significatives à Aorema, Darsalam, et Sakongo, où des bases terroristes ont été détruites et de grandes quantités de matériel saisies.

Du 16 au 18 janvier, les commandos des Forces spéciales ont intensifié leurs offensives dans le Centre-Nord, éliminant un grand nombre de criminels et récupérant des équipements militaires.

Ces opérations coordonnées démontrent l’engagement des autorités burkinabè à restaurer la paix et la sécurité. Avec le soutien des patriotes et des forces armées, le Burkina Faso continue de repousser les forces du mal pour ramener la quiétude dans tout le pays.

Le BIR 18 neutralise des terroristes et récupère 80 tonnes de vivres à Darsalamy

Entre le 13 et le 16 janvier 2025, les combattants du 18ᵉ Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), sous le commandement du capitaine Papa Parfait Kambou, ont mené une opération d’envergure contre les terroristes dans le village de Darsalamy, à 25 km de Solenzo.

Cette intervention, la première depuis la prise de commandement du capitaine Kambou le 8 janvier, a permis de neutraliser plusieurs terroristes qui empêchaient les paysans de regagner leurs terres ou de cultiver. Les bases terroristes, érigées pour terroriser la population, ont été détruites, rétablissant ainsi l’espoir pour les habitants de la région.

Parmi les matériels récupérés figurent un tricycle, huit motos, des roues de moto, des fusils, 80 tonnes de vivres, ainsi qu’un sac de chaussures neuves. Trois tricycles et plusieurs charrettes ont également été détruits. Des terroristes, surpris en pleine cuisine, ont tenté de s’enfuir, mais en vain.

Le capitaine Kambou a salué la bravoure et la détermination de ses hommes, affirmant leur engagement à garantir la sécurité et à libérer les zones occupées par des groupes armés. Cette opération marque une étape significative dans la lutte contre le terrorisme dans la région des Banwa.

 

 

Washington et Ouagadougou : vers un partenariat renforcé pour un Burkina souverain et stable

Le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu, le mardi 14 janvier 2025, l’ambassadrice des États-Unis, Joann Lockard, à Ouagadougou. Au cœur des discussions figuraient les priorités bilatérales dans le cadre des relations entre les deux nations.

Lors de l’audience, le Premier ministre a présenté les axes stratégiques de son gouvernement, axés sur la lutte contre le terrorisme, l’affirmation de la souveraineté nationale et la souveraineté alimentaire. « Nous entendons imposer le respect du Burkina Faso, car l’époque de la domination est à jamais révolue », a-t-il affirmé, soulignant que son gouvernement privilégie des partenariats basés sur le respect mutuel et des relations bilatérales fructueuses.

Joann Lockard, représentant les États-Unis, a réitéré l’engagement de son pays à collaborer avec le Burkina Faso dans la construction d’un État fort et stable. Elle a salué les efforts du gouvernement burkinabè pour renforcer la sécurité et soutenir le développement socioéconomique. « Les relations entre Washington et Ouagadougou sont anciennes et très fortes », a-t-elle déclaré, tout en exprimant son espoir de voir ces liens prospérer avec la nouvelle administration américaine.

La diplomate américaine a également mis l’accent sur la coopération directe, en phase avec les aspirations du gouvernement burkinabè. Elle a souligné l’importance d’appuyer des initiatives telles que l’Offensive agropastorale et halieutique, qui visent à promouvoir la souveraineté alimentaire et à renforcer les infrastructures agricoles.

L’audience s’inscrit dans un contexte de transition politique aux États-Unis, avec l’investiture prochaine de Donald Trump en tant que 47e président, prévue pour le 20 janvier 2025. Ce changement pourrait marquer un tournant dans les relations bilatérales, ouvrant la voie à des collaborations renouvelées entre les deux pays.

Avec cette rencontre, le Burkina Faso et les États-Unis réaffirment leur volonté commune de bâtir un partenariat stratégique pour un avenir durable et prospère.

Bassolma Bazié à la tête de la Confédération des États du Sahel

Bassolma Bazié a été officiellement installé comme premier président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (AES), ce lundi 13 janvier 2025, à Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le capitaine Alexandre Medah, directeur de cabinet de la présidence du Faso.

Nommé par décret présidentiel le 9 décembre 2024 par le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Bassolma Bazié aura la charge de piloter cette institution clé pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les trois membres fondateurs de l’AES.

Cette structure de coopération régionale a vu le jour après que ces pays ont décidé de se retirer de la CEDEAO en janvier 2024, critiquant une organisation qu’ils jugent instrumentalisée. Face à des défis sécuritaires communs, l’Alliance des États du Sahel, désormais Confédération des États du Sahel, incarne une volonté de coopération renforcée pour mieux répondre aux enjeux régionaux.

En tant que président de la Commission nationale, Bassolma Bazié devra coordonner les actions stratégiques et institutionnelles de cette jeune confédération, dans un contexte marqué par l’urgence sécuritaire et la nécessité de renforcer l’unité régionale.

Attaque terroriste déjouée à Méné : une riposte décisive des FDS et des VDP

Le jeudi 9 janvier 2025, une tentative d’attaque terroriste a été déjouée avec succès près de Méné, dans la province du Koulpélogo, au Burkina Faso. Vers 11 heures, une position des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) a été prise pour cible par des assaillants lourdement armés.

La riposte des FDS et des VDP a été rapide et exemplaire. Leur coordination a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de saisir une quantité importante de matériel militaire. Un drone, mobilisé pour l’opération, a joué un rôle déterminant en ciblant précisément les groupes armés en fuite, renforçant ainsi l’efficacité de la contre-attaque.

Fort heureusement, aucune perte majeure n’a été signalée parmi les forces engagées, preuve de leur préparation et de leur expertise. Les autorités ont lancé des opérations de ratissage dans la zone pour empêcher tout regroupement des assaillants.

Cet exploit souligne la détermination et la résilience des FDS et des VDP dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Lutte contre le terrorisme : le Colonel Issa Yaguibou au plus près des troupes

Le Colonel Issa Yaguibou, Chef d’État-Major Adjoint de la Gendarmerie Nationale burkinabè, a effectué une visite stratégique, samedi 4 janvier, dans les détachements de Gorgadji (Sahel) et de Manni (Est). Cette tournée visait à soutenir les unités engagées dans la lutte contre le terrorisme et à évaluer leurs conditions opérationnelles.

Accompagné du Capitaine Sampawendé Robert Compaoré, Commandant de l’USIGN, et du Capitaine Fadouba Soura, Chef du COGN, le Colonel Yaguibou a rencontré les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Lors de ces échanges, il a transmis le soutien des autorités nationales, présenté de nouvelles directives stratégiques et répondu aux préoccupations des forces sur le terrain. Cette initiative vise à renforcer la cohésion entre le haut commandement et les unités déployées, un élément clé pour la réussite des opérations.

Les forces présentes ont réaffirmé leur détermination à défendre le territoire face à la menace terroriste. Cette visite témoigne de l’engagement des autorités burkinabè à améliorer les conditions de travail des troupes et à assurer une meilleure coordination dans la lutte pour la sécurité nationale.

Le Général Moussa Diallo prend les commandes de l’armée burkinabè avec engagement et patriotisme

Le Général de brigade Moussa Diallo a officiellement pris le commandement de l’État-Major général des armées du Burkina Faso, ce lundi 30 décembre 2024, lors d’une cérémonie solennelle organisée à l’État-Major général des armées, à Ouagadougou.

Le nouveau Chef d’État-Major général des armées (CEMGA) a été honoré par plusieurs distinctions militaires, notamment la médaille d’honneur militaire et des médailles des Nations-Unies, témoignages de son parcours exemplaire.

Dans son discours, le Général Moussa Diallo a promis de servir avec loyauté et patriotisme, tout en réaffirmant son engagement à renforcer la sécurité nationale et à protéger les intérêts du pays.

Pour rappel, le précédent CEMGA, le Général de brigade Célestin Simporé, occupe désormais les fonctions de ministre d’État en charge de la défense et des anciens combattants.

Cette passation marque un tournant stratégique pour l’armée burkinabè, qui s’apprête à relever des défis majeurs sous la direction d’un leader déterminé et expérimenté.

Opération Djèkabara : Une victoire majeure contre le terrorisme dans la zone des trois frontières

Du 15 au 22 décembre 2024, les forces armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont uni leurs forces dans le cadre de l’opération Djèkabara, une offensive coordonnée contre les groupes armés terroristes (GAT) opérant dans la zone stratégique des trois frontières. Le secteur de Tessit, situé à 145 km de Gao, a été au cœur de cette mission déterminante.

Des résultats significatifs sur le terrain

L’opération Djèkabara a permis de :

  • Démanteler plusieurs bases terroristes,
  • Détruire des véhicules tels que des pick-up et motos,
  • Récupérer du matériel stratégique appartenant aux groupes armés.

Pour atteindre ces résultats, les forces armées ont mobilisé des moyens terrestres et aériens, démontrant une grande capacité d’organisation et une puissance de frappe impressionnante.

Des villages sécurisés et des populations protégées

Pendant huit jours, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont intensifié leurs patrouilles dans plusieurs localités, notamment :

  • In-Amassor,
  • Haram,
  • Karou-Gourma,
  • Tadjalat et Tabakat.

Ces interventions visaient à désorganiser les groupes terroristes et à assurer la protection des populations locales.

Un modèle de coopération dans la lutte contre le terrorisme

L’opération Djèkabara symbolise l’engagement des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) à mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme. Cette mission marque une étape importante dans la sécurisation de cette région clé, tout en facilitant la libre circulation des personnes et des biens.

Le coordinateur de l’opération a salué la détermination des forces armées et a souligné que les objectifs principaux avaient été atteints :

  • La destruction des sanctuaires terroristes,
  • La neutralisation de leurs moyens d’action.

Un appel à la continuité et à la collaboration citoyenne

Les autorités militaires de l’AES ont exprimé leur volonté de poursuivre ce type d’initiatives pour renforcer la paix et la stabilité au Sahel. Elles ont également exhorté les populations locales à collaborer étroitement avec les forces armées, en partageant des informations utiles à la lutte contre le terrorisme.

Une action coordonnée à grande échelle

En parallèle, les armées nigériennes et burkinabé ont mené des offensives dans leurs zones frontalières respectives. Ces opérations simultanées illustrent une stratégie globale visant à traquer les groupes armés dans toute la région des trois frontières.

Bamako : L’AES dénonce des manœuvres de déstabilisation et place ses forces en alerte maximale

Dans un communiqué publié dimanche 22 décembre 2024 à Bamako, la Confédération des États du Sahel (AES) a accusé la France et certains dirigeants de la CEDEAO de tenter de déstabiliser leur alliance, tout en appelant à une vigilance accrue face aux menaces terroristes.

Le Collège des Chefs d’État de l’AES, composé du Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), du Général d’Armée Assimi Goïta (Mali) et du Général de Brigade Abdourahamane Tiani (Niger), a fermement dénoncé des « manœuvres de déstabilisation » qu’il attribue à une « junte française » soutenue par certains chefs d’État de la région.

« Nous rejetons catégoriquement la décision de prolonger de six mois le retrait de nos pays de la CEDEAO. Cette mesure n’est qu’un stratagème visant à faciliter des actions de déstabilisation, » souligne le communiqué.

L’AES a également mis en garde contre les « manœuvres de tromperie » de la France, accusée de simuler la fermeture de ses bases militaires tout en déployant des dispositifs clandestins pour maintenir une « prétention néocoloniale ».

Par ailleurs, le communiqué révèle des opérations de réorganisation de groupes terroristes bénéficiant de soutiens financiers et logistiques étrangers. Ces regroupements, visant à fragiliser la région, se concentreraient dans des zones clés, notamment le bassin du Lac Tchad, le Sahel et les frontières entre le Niger, le Nigeria, le Bénin et le Burkina Faso.

Décisions majeures prises par l’AES :

  1. Alerte maximale des forces de défense et de sécurité des pays membres.
  2. Création d’un théâtre unique d’opérations militaires confédéral, en complément des dispositifs nationaux.
  3. Appel à la vigilance des populations, avec une incitation à dénoncer tout comportement suspect et à rejeter les tentatives d’enrôlement par les groupes terroristes.

« La sécurité et l’émancipation de nos nations dépendent de la mobilisation de tous. Notre peuple doit rester uni et vigilant, » conclut le communiqué du Collège des Chefs d’État.

Cette déclaration marque une étape significative dans les efforts de l’AES pour contrer les ingérences étrangères et préserver la stabilité de la région.

Moussa Diallo officiellement promu au grade de Général de Brigade

Le Président du Faso, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce vendredi 20 décembre 2024, la cérémonie de remise des insignes de Général de Brigade au Colonel Moussa Diallo, nouveau Chef d’État-major général des armées.

C’est par la formule solennelle :

« Général de Brigade Moussa Diallo, je vous remets les insignes de votre grade »,
que le Chef de l’État a procédé au port des épaulettes et à la remise du béret de Général de Brigade à l’officier promu.

Reconnaissance et engagement du nouveau Général

Après avoir reçu ses insignes, le Général de Brigade Moussa Diallo a exprimé sa gratitude envers le Président du Faso pour la confiance placée en lui :

« Recevoir ces attributs de Général de Brigade est un immense honneur et une profonde gratitude. C’est une étape importante dans ma carrière militaire, mais surtout une marque de confiance de ma hiérarchie. »

Il a également réaffirmé son engagement à relever les défis qui l’attendent :

« Je m’engage à diriger avec sagesse, équité, engagement, détermination, courage et loyauté, tout en restant à la hauteur des attentes des plus hautes autorités. »

Une nomination récente

Le 17 décembre 2024, un décret présidentiel a officiellement élevé le Colonel Moussa Diallo au rang de Général de Brigade. Deux jours plus tard, le 19 décembre, il a été nommé Chef d’État-major général des armées, succédant ainsi à ses prédécesseurs dans cette fonction stratégique.