Forces unies du Sahel : la riposte s’organise pour vaincre le terrorisme

(Ouagadougou, 15 avril 2025) — Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a reçu en audience le comité des Chefs d’État-major généraux des armées de la Confédération des États du Sahel (AES). Une rencontre stratégique pour faire le point sur l’évolution de la force militaire conjointe engagée contre le terrorisme.

Réunis à Ouagadougou dans le cadre du renforcement des engagements communs, les Chefs d’État-major ont présenté au Président Traoré les conclusions de leur réunion, axée sur la montée en puissance de la force unifiée de l’AES.

« Nous ressortons ragaillardis par les directives du Chef de l’État. Cela nous donne un nouvel élan pour concrétiser la force unifiée de l’AES », a déclaré le Général Oumar Diarra, Chef d’État-major général des Armées du Mali et président du Comité militaire de l’AES.

Parmi les points abordés figurent l’examen du protocole additionnel de la force conjointe, les opérations Yéréko 1 et 2 dans la zone des trois frontières, ainsi que les futures offensives à venir.

Confiants, les hauts responsables militaires affirment que la dynamique de l’AES prend forme et s’adapte face aux mutations des tactiques terroristes.

« Les terroristes évoluent, mais nous aussi. La victoire est en marche, et elle sera celle des forces de l’AES », a rassuré le Général Diarra.

En parallèle, les Chefs d’État-major de l’armée de l’air de la Confédération sont réunis à Bamako pour coordonner les moyens aériens et sécuriser l’espace de l’AES.

Justice militaire : le Général Moussa Diallo appelle à l’exemplarité dans un contexte sous tension

Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, le Chef d’État-Major Général des Armées, le Général de Brigade Moussa Diallo, a tenu une rencontre stratégique ce lundi 14 avril 2025 avec le personnel de la Direction de la Justice Militaire (DJM).

Le CEMGA a salué le travail rigoureux mené par les magistrats, greffiers et personnels de soutien de cette institution, soulignant leur rôle crucial dans le maintien de la discipline et du respect des lois au sein des Forces Armées Nationales.

Dans un contexte sécuritaire de plus en plus complexe, le Général Diallo a insisté sur l’importance d’une justice militaire exemplaire. Il a appelé ses interlocuteurs à faire preuve d’impartialité, d’intégrité et d’humanisme, des valeurs qu’il juge indispensables pour renforcer la confiance tant des citoyens que des militaires dans l’institution judiciaire.

Ce passage du Général Moussa Diallo à la DJM s’inscrit dans une démarche de consolidation de l’autorité militaire, mais aussi de valorisation des piliers républicains qui fondent l’action des forces armées.

 

41 Guideurs Aériens Tactiques Avancés : Une nouvelle promotion prête à renforcer la lutte contre le terrorisme

Le 9 avril 2025, la Base aérienne 210 de Bobo-Dioulasso a marqué la fin de la formation de la deuxième promotion des Guideurs Aériens Tactiques Avancés (GATA). 41 stagiaires ont suivi un programme intensif pour renforcer la coordination air-sol. Leur rôle clé : fournir les coordonnées des cibles aux pilotes d’aéronefs pour garantir des interventions rapides et efficaces.

Une cérémonie officielle pour souligner l’importance de la formation

La cérémonie a rassemblé des autorités militaires, des encadreurs, des familles et des invités. Le Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air, Colonel Brahima Christian Ouattara, a exprimé la valeur stratégique des GATA dans les opérations combinées. « Ils assurent un appui essentiel, en réduisant les risques de dommages collatéraux », a-t-il ajouté. Il a également annoncé l’intensification des formations pour doter toutes les unités de ces spécialistes.

Des résultats exceptionnels et un programme de formation complet

Le Capitaine Théodore Kabré, Commandant du Centre d’instruction et de formation militaire de l’Armée de l’Air, a détaillé les missions des GATA. Ces missions incluent le guidage des aéronefs, la désignation des objectifs, la communication en temps réel, et l’évaluation des frappes. Les stagiaires ont obtenu une moyenne générale de 15,44/20, avec plus de 90 % de réussite dans les exercices pratiques.

Un engagement fort pour la sécurité nationale

Le Sergent-chef Roland Koné, délégué de cette promotion, a salué l’encadrement et l’importance du soutien national. Composée de 38 sous-officiers et 3 militaires du rang, cette promotion a suivi une formation de deux mois, incluant des modules sur le guidage des aéronefs, la météorologie, et le droit international humanitaire. Il a conclu : « Nous sommes les yeux et la voix des pilotes au sol, garantissant la précision et l’efficacité des frappes. »

Un atout stratégique pour l’armée burkinabè

Cette promotion des GATA représente un véritable levier stratégique pour améliorer la coordination interarmées et renforcer la supériorité aérienne. Elle garantit également la sécurité des forces terrestres et des civils. En intégrant ces nouvelles compétences, l’Armée de l’Air burkinabè se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité nationale.

Cette formation avancée des GATA illustre l’engagement des forces armées pour contrer les menaces terroristes et assurer la sécurité du pays.

Volontaires de l’ombre : le Général Diallo rend hommage aux héros silencieux du Burkina

Burkina Faso – 8 avril 2025. C’est un hommage fort, chargé d’émotion et de reconnaissance, que le Chef d’État-major général des armées, le Général de brigade Moussa Diallo, a rendu ce mardi aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Dans le cadre de sa tournée de prise de commandement, il s’est arrêté à la Brigade des Volontaires, symbole d’une mobilisation populaire contre l’insécurité.

Ce déplacement n’est pas anodin. Il vise à réaffirmer le soutien inconditionnel de l’armée nationale à ces civils devenus combattants, qui épaulent les forces armées dans les zones les plus sensibles du pays. Sans protocole excessif, le Général Diallo s’est adressé directement aux volontaires :

« Le Burkina Faso tient encore debout grâce à votre dévouement. Vous êtes les piliers invisibles mais essentiels de notre sécurité. »

Dans son message, il a souligné le rôle stratégique et humain des VDP, qu’il considère comme « des acteurs indispensables » sur les différents fronts. Leur engagement, leur bravoure et leur sens du sacrifice, selon lui, sont les clés de la résilience du pays face aux attaques terroristes.

Il a aussi rappelé l’exigence de discipline, de loyauté et de patriotisme attendue de tout volontaire, mettant en avant la figure de Ladji Yoro, héros tombé au combat et devenu un symbole national du courage.

« Ladji Yoro est le reflet de ce que vous incarnez : l’honneur, la foi en la patrie et la volonté de défendre coûte que coûte nos terres. Soyez fiers, mais restez vigilants et exemplaires. »

Le Général Moussa Diallo poursuit sa tournée dans d’autres garnisons. Son passage à la BVDP marque un temps fort de reconnaissance envers ceux qui, bien souvent dans l’ombre, portent les armes pour défendre leur pays, sans uniforme officiel mais avec un cœur de soldat.

Lancement des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne

Les Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) ont officiellement débuté ce mercredi 26 mars 2025 au Burkina Faso par une cérémonie de montée des couleurs à l’hôtel administratif du Centre. Cette deuxième édition, qui se déroulera jusqu’au 9 avril, a pour thème « Pour l’ordre et la discipline : je m’engage ».

Un appel à la discipline et à l’ordre

Le ministre en charge de la Communication, Gilbert Ouédraogo, a délivré un message fort du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, rappelant que la révolution est un état d’esprit, fondé sur la discipline et l’ordre.

« La révolution ne peut s’opérer avec efficacité que dans l’ordre et la discipline. Ces valeurs font la force et la robustesse d’un pays qui aspire à un développement basé sur ses propres ressources », a-t-il déclaré.

Le ministre a dénoncé les comportements irresponsables qui freinent le progrès du pays, notamment le non-respect des règles, la fraude et la mauvaise gestion des ressources publiques. Il a exhorté les citoyens burkinabè à changer de mentalité et à adopter des attitudes exemplaires dans leur vie quotidienne, que ce soit dans l’administration, les lieux de travail, les quartiers ou les villages.

Hommage aux forces combattantes

Saluant le courage et la discipline des forces combattantes, Gilbert Ouédraogo a souligné que ces valeurs ont permis de recouvrer des pans du territoire national et de réinstaller des villages.

« Ces victoires, vous les avez engrangées par votre sens élevé de la discipline et de l’ordre. Ce sont d’ailleurs ces deux valeurs qui font la force des armées puissantes », a-t-il insisté.

Un engagement national attendu

À travers ces journées, le gouvernement burkinabè invite chaque citoyen à faire son propre bilan et à s’engager activement dans le redressement national. Un appel clair est lancé pour une rupture radicale avec les comportements nuisibles et une prise de conscience collective en faveur du développement et de la souveraineté du pays.

Le gouvernement exige des Nations Unies l’usage du terme « Terroristes »

Un bras de fer s’installe entre le Burkina Faso et les Nations Unies. Le gouvernement burkinabè a convoqué, le 24 mars 2025, la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies ainsi que les chefs d’agences onusiennes pour dénoncer l’emploi des termes « Groupes armés non étatiques » et « Milices » dans le contexte sécuritaire du pays.

Selon les autorités, ces appellations sont inappropriées et non définies en droit international, et pourraient donner une légitimité injustifiée aux assaillants qui sévissent depuis plus d’une décennie au Burkina Faso.

Les terroristes doivent être appelés terroristes

Dans un communiqué officiel, le gouvernement exige que les attaques contre les populations soient désignées sans ambiguïté comme des actes terroristes et que leurs auteurs soient appelés « Terroristes » et non « groupes armés non étatiques ».

De même, il refuse que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), une force supplétive engagée aux côtés des forces armées, soient qualifiés de « milices », un terme jugé péjoratif.

« Nos VDP sont des citoyens burkinabè courageux qui défendent l’intégrité nationale dans un cadre légal et réglementé. »

Une force renforcée sous Ibrahim Traoré

Créés sous Roch Marc Christian Kaboré, les VDP ont été renforcés sous le capitaine Ibrahim Traoré, qui a augmenté leur rémunération et élargi leur champ d’action. En première ligne contre les attaques jihadistes, ils sont désormais considérés comme un élément clé du dispositif sécuritaire du pays.

Un avertissement à l’ONU et aux partenaires du Burkina Faso

Le gouvernement burkinabè prévient que cette exigence de clarté terminologique concerne toutes les organisations nationales, régionales et internationales travaillant avec le Burkina Faso.

« Toute confusion dans les termes risque de minimiser l’ampleur du drame que nous vivons et d’accorder une forme de légitimité aux auteurs de ces atrocités. »

En posant ces exigences, Ouagadougou envoie un signal fort : le Burkina Faso ne tolérera plus une lecture ambivalente de son conflit et entend imposer sa vision dans la lutte contre le terrorisme.

Ibrahim Traoré : L’Homme qui a révolutionné l’Armée Burkinabè

En deux ans seulement, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a transformé l’armée burkinabè en une force redoutée. Sous sa direction, les Forces armées ont infligé de lourdes pertes aux groupes terroristes. Ces derniers, désormais affaiblis, battent en retraite face à une stratégie militaire implacable.

Avant son arrivée, 70 % du territoire burkinabè échappait au contrôle de l’État. Cette situation menaçait la souveraineté nationale. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée. Plus de 70 % du territoire est sous contrôle de l’armée. Grâce à une coordination renforcée et une mobilisation exemplaire, la reconquête progresse jour après jour.

Le leadership du Président Traoré a aussi redonné confiance aux soldats. Ces derniers, motivés, s’engagent avec détermination. Cet élan a ravivé le patriotisme à travers tout le pays. En parallèle, le peuple burkinabè, unifié, apporte un soutien sans faille à ses forces combattantes.

Pour maintenir cet élan, chacun doit rester mobilisé. L’engagement pour la paix et la sécurité offre au Burkina Faso une opportunité unique. Ce combat collectif dessine un avenir plus stable et prospère pour le pays. Le courage et la résilience du peuple écrivent une nouvelle page de son histoire, marquée par la victoire et l’espoir.

Célébration des Héros : 38 soldats honorisés pour leur dévouement

Ce vendredi 24 janvier 2025, une cérémonie de distinction a eu lieu au Camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana à Ouagadougou, où 38 membres de l’armée de terre du Burkina Faso ont été décorés pour leur dévouement à la défense de la patrie. L’événement s’est déroulé sous la présidence du Colonel Hamed Hermann Rouamba, Chef d’état-major de l’armée de terre.

Les soldats honorés ont reçu plusieurs distinctions, notamment l’Ordre de l’Étalon, la médaille d’honneur militaire, la médaille du mérite burkinabè, la médaille militaire, ainsi que la Croix du combattant. Ces distinctions, comprenant 34 médailles militaires, 1 décoration dans l’Ordre du mérite, 1 dans l’Ordre de l’Étalon, 1 Croix du combattant et 1 médaille d’honneur, attestent tant de la reconnaissance des efforts de ces hommes que d’un appel à une poursuite de l’engagement et de la détermination.

Rappelons que cette cérémonie, organisée en différé, s’inscrit dans le cadre des festivités marquant le 64ᵉ anniversaire des Forces Armées Nationales ainsi que de la célébration de la fête nationale d’indépendance du Burkina Faso.

Les Forces combattantes frappent fort contre le terrorisme

En janvier 2025, les Forces combattantes du Burkina Faso ont intensifié leur lutte contre le terrorisme à travers des offensives terrestres et aériennes stratégiques. Ces opérations, menées dans plusieurs localités du pays, ont permis de neutraliser des dizaines de terroristes, de récupérer du matériel militaire et de sécuriser des positions stratégiques.

Le 7 janvier, une opération décisive à Bani a permis de neutraliser plusieurs criminels et de capturer un prisonnier, tandis que des frappes aériennes ciblées dans le Centre-Nord ont anéanti des mouvements suspects vers Boulsa. Ces interventions ont consolidé la sécurité dans la région.

Les jours suivants ont vu une succession de victoires militaires. Le 8 janvier, le BIR 23 a affronté et vaincu des groupes armés à Goron, récupérant une logistique de guerre importante. Le 10 janvier, à Wendboulgou, l’unité Léopard a repoussé une attaque terroriste et saisi des équipements.

Le 12 janvier, un détachement mixte a tendu une embuscade réussie à Fotigue, neutralisant des criminels en mouvement vers Ouarweogo. Cette série de succès s’est poursuivie jusqu’au 17 janvier, avec des victoires significatives à Aorema, Darsalam, et Sakongo, où des bases terroristes ont été détruites et de grandes quantités de matériel saisies.

Du 16 au 18 janvier, les commandos des Forces spéciales ont intensifié leurs offensives dans le Centre-Nord, éliminant un grand nombre de criminels et récupérant des équipements militaires.

Ces opérations coordonnées démontrent l’engagement des autorités burkinabè à restaurer la paix et la sécurité. Avec le soutien des patriotes et des forces armées, le Burkina Faso continue de repousser les forces du mal pour ramener la quiétude dans tout le pays.

Le BIR 18 neutralise des terroristes et récupère 80 tonnes de vivres à Darsalamy

Entre le 13 et le 16 janvier 2025, les combattants du 18ᵉ Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), sous le commandement du capitaine Papa Parfait Kambou, ont mené une opération d’envergure contre les terroristes dans le village de Darsalamy, à 25 km de Solenzo.

Cette intervention, la première depuis la prise de commandement du capitaine Kambou le 8 janvier, a permis de neutraliser plusieurs terroristes qui empêchaient les paysans de regagner leurs terres ou de cultiver. Les bases terroristes, érigées pour terroriser la population, ont été détruites, rétablissant ainsi l’espoir pour les habitants de la région.

Parmi les matériels récupérés figurent un tricycle, huit motos, des roues de moto, des fusils, 80 tonnes de vivres, ainsi qu’un sac de chaussures neuves. Trois tricycles et plusieurs charrettes ont également été détruits. Des terroristes, surpris en pleine cuisine, ont tenté de s’enfuir, mais en vain.

Le capitaine Kambou a salué la bravoure et la détermination de ses hommes, affirmant leur engagement à garantir la sécurité et à libérer les zones occupées par des groupes armés. Cette opération marque une étape significative dans la lutte contre le terrorisme dans la région des Banwa.

 

 

Washington et Ouagadougou : vers un partenariat renforcé pour un Burkina souverain et stable

Le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu, le mardi 14 janvier 2025, l’ambassadrice des États-Unis, Joann Lockard, à Ouagadougou. Au cœur des discussions figuraient les priorités bilatérales dans le cadre des relations entre les deux nations.

Lors de l’audience, le Premier ministre a présenté les axes stratégiques de son gouvernement, axés sur la lutte contre le terrorisme, l’affirmation de la souveraineté nationale et la souveraineté alimentaire. « Nous entendons imposer le respect du Burkina Faso, car l’époque de la domination est à jamais révolue », a-t-il affirmé, soulignant que son gouvernement privilégie des partenariats basés sur le respect mutuel et des relations bilatérales fructueuses.

Joann Lockard, représentant les États-Unis, a réitéré l’engagement de son pays à collaborer avec le Burkina Faso dans la construction d’un État fort et stable. Elle a salué les efforts du gouvernement burkinabè pour renforcer la sécurité et soutenir le développement socioéconomique. « Les relations entre Washington et Ouagadougou sont anciennes et très fortes », a-t-elle déclaré, tout en exprimant son espoir de voir ces liens prospérer avec la nouvelle administration américaine.

La diplomate américaine a également mis l’accent sur la coopération directe, en phase avec les aspirations du gouvernement burkinabè. Elle a souligné l’importance d’appuyer des initiatives telles que l’Offensive agropastorale et halieutique, qui visent à promouvoir la souveraineté alimentaire et à renforcer les infrastructures agricoles.

L’audience s’inscrit dans un contexte de transition politique aux États-Unis, avec l’investiture prochaine de Donald Trump en tant que 47e président, prévue pour le 20 janvier 2025. Ce changement pourrait marquer un tournant dans les relations bilatérales, ouvrant la voie à des collaborations renouvelées entre les deux pays.

Avec cette rencontre, le Burkina Faso et les États-Unis réaffirment leur volonté commune de bâtir un partenariat stratégique pour un avenir durable et prospère.

Bassolma Bazié à la tête de la Confédération des États du Sahel

Bassolma Bazié a été officiellement installé comme premier président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (AES), ce lundi 13 janvier 2025, à Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le capitaine Alexandre Medah, directeur de cabinet de la présidence du Faso.

Nommé par décret présidentiel le 9 décembre 2024 par le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Bassolma Bazié aura la charge de piloter cette institution clé pour le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les trois membres fondateurs de l’AES.

Cette structure de coopération régionale a vu le jour après que ces pays ont décidé de se retirer de la CEDEAO en janvier 2024, critiquant une organisation qu’ils jugent instrumentalisée. Face à des défis sécuritaires communs, l’Alliance des États du Sahel, désormais Confédération des États du Sahel, incarne une volonté de coopération renforcée pour mieux répondre aux enjeux régionaux.

En tant que président de la Commission nationale, Bassolma Bazié devra coordonner les actions stratégiques et institutionnelles de cette jeune confédération, dans un contexte marqué par l’urgence sécuritaire et la nécessité de renforcer l’unité régionale.

Attaque terroriste déjouée à Méné : une riposte décisive des FDS et des VDP

Le jeudi 9 janvier 2025, une tentative d’attaque terroriste a été déjouée avec succès près de Méné, dans la province du Koulpélogo, au Burkina Faso. Vers 11 heures, une position des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) a été prise pour cible par des assaillants lourdement armés.

La riposte des FDS et des VDP a été rapide et exemplaire. Leur coordination a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de saisir une quantité importante de matériel militaire. Un drone, mobilisé pour l’opération, a joué un rôle déterminant en ciblant précisément les groupes armés en fuite, renforçant ainsi l’efficacité de la contre-attaque.

Fort heureusement, aucune perte majeure n’a été signalée parmi les forces engagées, preuve de leur préparation et de leur expertise. Les autorités ont lancé des opérations de ratissage dans la zone pour empêcher tout regroupement des assaillants.

Cet exploit souligne la détermination et la résilience des FDS et des VDP dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Lutte contre le terrorisme : le Colonel Issa Yaguibou au plus près des troupes

Le Colonel Issa Yaguibou, Chef d’État-Major Adjoint de la Gendarmerie Nationale burkinabè, a effectué une visite stratégique, samedi 4 janvier, dans les détachements de Gorgadji (Sahel) et de Manni (Est). Cette tournée visait à soutenir les unités engagées dans la lutte contre le terrorisme et à évaluer leurs conditions opérationnelles.

Accompagné du Capitaine Sampawendé Robert Compaoré, Commandant de l’USIGN, et du Capitaine Fadouba Soura, Chef du COGN, le Colonel Yaguibou a rencontré les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Lors de ces échanges, il a transmis le soutien des autorités nationales, présenté de nouvelles directives stratégiques et répondu aux préoccupations des forces sur le terrain. Cette initiative vise à renforcer la cohésion entre le haut commandement et les unités déployées, un élément clé pour la réussite des opérations.

Les forces présentes ont réaffirmé leur détermination à défendre le territoire face à la menace terroriste. Cette visite témoigne de l’engagement des autorités burkinabè à améliorer les conditions de travail des troupes et à assurer une meilleure coordination dans la lutte pour la sécurité nationale.

Le Général Moussa Diallo prend les commandes de l’armée burkinabè avec engagement et patriotisme

Le Général de brigade Moussa Diallo a officiellement pris le commandement de l’État-Major général des armées du Burkina Faso, ce lundi 30 décembre 2024, lors d’une cérémonie solennelle organisée à l’État-Major général des armées, à Ouagadougou.

Le nouveau Chef d’État-Major général des armées (CEMGA) a été honoré par plusieurs distinctions militaires, notamment la médaille d’honneur militaire et des médailles des Nations-Unies, témoignages de son parcours exemplaire.

Dans son discours, le Général Moussa Diallo a promis de servir avec loyauté et patriotisme, tout en réaffirmant son engagement à renforcer la sécurité nationale et à protéger les intérêts du pays.

Pour rappel, le précédent CEMGA, le Général de brigade Célestin Simporé, occupe désormais les fonctions de ministre d’État en charge de la défense et des anciens combattants.

Cette passation marque un tournant stratégique pour l’armée burkinabè, qui s’apprête à relever des défis majeurs sous la direction d’un leader déterminé et expérimenté.

Opération Djèkabara : Une victoire majeure contre le terrorisme dans la zone des trois frontières

Du 15 au 22 décembre 2024, les forces armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont uni leurs forces dans le cadre de l’opération Djèkabara, une offensive coordonnée contre les groupes armés terroristes (GAT) opérant dans la zone stratégique des trois frontières. Le secteur de Tessit, situé à 145 km de Gao, a été au cœur de cette mission déterminante.

Des résultats significatifs sur le terrain

L’opération Djèkabara a permis de :

  • Démanteler plusieurs bases terroristes,
  • Détruire des véhicules tels que des pick-up et motos,
  • Récupérer du matériel stratégique appartenant aux groupes armés.

Pour atteindre ces résultats, les forces armées ont mobilisé des moyens terrestres et aériens, démontrant une grande capacité d’organisation et une puissance de frappe impressionnante.

Des villages sécurisés et des populations protégées

Pendant huit jours, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont intensifié leurs patrouilles dans plusieurs localités, notamment :

  • In-Amassor,
  • Haram,
  • Karou-Gourma,
  • Tadjalat et Tabakat.

Ces interventions visaient à désorganiser les groupes terroristes et à assurer la protection des populations locales.

Un modèle de coopération dans la lutte contre le terrorisme

L’opération Djèkabara symbolise l’engagement des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) à mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme. Cette mission marque une étape importante dans la sécurisation de cette région clé, tout en facilitant la libre circulation des personnes et des biens.

Le coordinateur de l’opération a salué la détermination des forces armées et a souligné que les objectifs principaux avaient été atteints :

  • La destruction des sanctuaires terroristes,
  • La neutralisation de leurs moyens d’action.

Un appel à la continuité et à la collaboration citoyenne

Les autorités militaires de l’AES ont exprimé leur volonté de poursuivre ce type d’initiatives pour renforcer la paix et la stabilité au Sahel. Elles ont également exhorté les populations locales à collaborer étroitement avec les forces armées, en partageant des informations utiles à la lutte contre le terrorisme.

Une action coordonnée à grande échelle

En parallèle, les armées nigériennes et burkinabé ont mené des offensives dans leurs zones frontalières respectives. Ces opérations simultanées illustrent une stratégie globale visant à traquer les groupes armés dans toute la région des trois frontières.

Bamako : L’AES dénonce des manœuvres de déstabilisation et place ses forces en alerte maximale

Dans un communiqué publié dimanche 22 décembre 2024 à Bamako, la Confédération des États du Sahel (AES) a accusé la France et certains dirigeants de la CEDEAO de tenter de déstabiliser leur alliance, tout en appelant à une vigilance accrue face aux menaces terroristes.

Le Collège des Chefs d’État de l’AES, composé du Capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso), du Général d’Armée Assimi Goïta (Mali) et du Général de Brigade Abdourahamane Tiani (Niger), a fermement dénoncé des « manœuvres de déstabilisation » qu’il attribue à une « junte française » soutenue par certains chefs d’État de la région.

« Nous rejetons catégoriquement la décision de prolonger de six mois le retrait de nos pays de la CEDEAO. Cette mesure n’est qu’un stratagème visant à faciliter des actions de déstabilisation, » souligne le communiqué.

L’AES a également mis en garde contre les « manœuvres de tromperie » de la France, accusée de simuler la fermeture de ses bases militaires tout en déployant des dispositifs clandestins pour maintenir une « prétention néocoloniale ».

Par ailleurs, le communiqué révèle des opérations de réorganisation de groupes terroristes bénéficiant de soutiens financiers et logistiques étrangers. Ces regroupements, visant à fragiliser la région, se concentreraient dans des zones clés, notamment le bassin du Lac Tchad, le Sahel et les frontières entre le Niger, le Nigeria, le Bénin et le Burkina Faso.

Décisions majeures prises par l’AES :

  1. Alerte maximale des forces de défense et de sécurité des pays membres.
  2. Création d’un théâtre unique d’opérations militaires confédéral, en complément des dispositifs nationaux.
  3. Appel à la vigilance des populations, avec une incitation à dénoncer tout comportement suspect et à rejeter les tentatives d’enrôlement par les groupes terroristes.

« La sécurité et l’émancipation de nos nations dépendent de la mobilisation de tous. Notre peuple doit rester uni et vigilant, » conclut le communiqué du Collège des Chefs d’État.

Cette déclaration marque une étape significative dans les efforts de l’AES pour contrer les ingérences étrangères et préserver la stabilité de la région.

Moussa Diallo officiellement promu au grade de Général de Brigade

Le Président du Faso, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce vendredi 20 décembre 2024, la cérémonie de remise des insignes de Général de Brigade au Colonel Moussa Diallo, nouveau Chef d’État-major général des armées.

C’est par la formule solennelle :

« Général de Brigade Moussa Diallo, je vous remets les insignes de votre grade »,
que le Chef de l’État a procédé au port des épaulettes et à la remise du béret de Général de Brigade à l’officier promu.

Reconnaissance et engagement du nouveau Général

Après avoir reçu ses insignes, le Général de Brigade Moussa Diallo a exprimé sa gratitude envers le Président du Faso pour la confiance placée en lui :

« Recevoir ces attributs de Général de Brigade est un immense honneur et une profonde gratitude. C’est une étape importante dans ma carrière militaire, mais surtout une marque de confiance de ma hiérarchie. »

Il a également réaffirmé son engagement à relever les défis qui l’attendent :

« Je m’engage à diriger avec sagesse, équité, engagement, détermination, courage et loyauté, tout en restant à la hauteur des attentes des plus hautes autorités. »

Une nomination récente

Le 17 décembre 2024, un décret présidentiel a officiellement élevé le Colonel Moussa Diallo au rang de Général de Brigade. Deux jours plus tard, le 19 décembre, il a été nommé Chef d’État-major général des armées, succédant ainsi à ses prédécesseurs dans cette fonction stratégique.

Le Président Ibrahim Traoré galvanise les forces armées à Barsalogho

À la veille des célébrations de l’indépendance, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, s’est rendu le mardi 10 décembre à Barsalogho, dans le Centre-Nord, pour échanger avec les unités combattantes. En se rendant par la route, il a démontré sa volonté de proximité avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Appel à la vigilance et message d’encouragement
Le chef de l’État a salué la vigilance et la réactivité des éléments sur le terrain, tout en les exhortant à redoubler d’efforts même en période d’accalmie :

« Je suis de bout en bout tout ce qui se passe ici. C’est une fierté de servir ce pays en ces circonstances. Une chose est sûre, vous allez vaincre. Le terrorisme est en train d’agoniser », a déclaré Ibrahim Traoré.

Il a également souligné le rôle crucial des sacrifices consentis par le peuple burkinabè pour équiper l’armée et a réaffirmé son engagement à améliorer les conditions de vie et de travail des forces armées.

Rencontre avec le détachement de Gabou
Sur la route du retour, le Capitaine Traoré a visité le détachement de Gabou, où il a exprimé sa gratitude pour les efforts déployés dans une zone particulièrement sensible.

« Grâce à votre lutte, les populations arrivent à sortir. C’est ça qui fait la joie du militaire », a-t-il affirmé.

Le commandant du détachement a salué cette visite, déclarant :

« Pour nous, c’est une joie de recevoir le Président du Faso à la veille de la fête de l’indépendance. »

Ce déplacement symbolique et stratégique reflète l’engagement sans faille du Président Traoré envers les FDS, à un moment où le Burkina Faso aspire à retrouver une stabilité durable.

Libération des deux gendarmes ivoiriens grâce à la médiation de Faure Gnassingbé

Les autorités burkinabè ont décidé, ce 5 décembre 2024, de libérer les deux gendarmes ivoiriens arrêtés en septembre 2023 au Burkina Faso. Cette décision a été rendue possible grâce à la médiation du président togolais, Faure Gnassingbé.

Selon une déclaration faite à la presse à l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a précisé que la libération a eu lieu le 29 novembre 2024. Cette intervention diplomatique a permis de résoudre une situation tendue entre les deux pays voisins.

Contexte de l’arrestation des gendarmes ivoiriens

Les deux gendarmes avaient été interpellés le 19 septembre 2023, alors qu’ils étaient en mission de surveillance à la frontière burkinabè. Selon les autorités ivoiriennes, leur objectif était de poursuivre des orpailleurs clandestins opérant dans la région.

Cette libération intervient dans un contexte où la coopération entre les deux pays s’est renforcée grâce à des démarches diplomatiques visant à maintenir la paix et la stabilité dans la région.

Victoire des FDS contre le terrorisme : une opération coup de poing dans les Banwa

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont remporté une victoire décisive dans la lutte contre le terrorisme en menant une opération majeure dans la province des Banwa. Le mercredi 6 novembre 2024, les FDS, en coordination avec les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et le groupe d’auto-défense local, ont mené une offensive coordonnée contre des groupes terroristes dans les localités de Priwé et Daboura.

Grâce à cette opération, plusieurs terroristes ont été neutralisés et une grande quantité d’armes et de munitions a été saisie. Cette victoire s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par les forces de défense pour sécuriser l’ensemble du territoire burkinabé, offrant un message fort contre la menace terroriste dans la région.

Radiation de Militaires au Burkina Faso : Le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et D’autres Sanctionnés

Le Burkina Faso connaît une purge sans précédent au sein de ses forces armées. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ancien président du Faso, a été radié des forces armées nationales pour « faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée ». Cette décision, signée le 10 octobre 2024 par le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso et chef suprême des armées, met en lumière des accusations d’intelligence avec des puissances étrangères et des groupes terroristes.

La radiation de Damiba ne concerne pas seulement son cas. Plusieurs autres militaires, de grades divers, ont également été sanctionnés pour des comportements similaires, notamment :

  • Lieutenant-Colonel Keïta Boubacar
  • Lieutenant-Colonel Ouédraogo Sidpassamdé Wilfried
  • Lieutenant-Colonel Évrard Somda, ex-chef d’état-major de la gendarmerie nationale
  • Magistrat-commandant Zorma Pousbila Alphonse
  • Capitaine Maïga Christophe André Nicaise Souleymane
  • Commandant Aouba Abdoul Aziz Baminitayi
  • Colonel Bamouni Yves Didier, ex-commandant du COTN
  • Capitaine Ouattara Aboubacar
  • Lieutenant Kinda Abdoul Razack
  • Lieutenant-Colonel Ouattara Cheick Amza Tidiane
  • Commandant Tegawendé Cheick Omar

Ces mesures illustrent la volonté du gouvernement de Traoré de rétablir la discipline au sein des forces armées et de protéger la souveraineté nationale face aux menaces extérieures. Cette purge intervient dans un contexte de tensions croissantes, où la lutte contre le terrorisme est cruciale pour la sécurité du pays.

Renforcement des Forces Armées : Un Nouveau Lot de Matériels Logistiques Remis

Ce jeudi marque une avancée significative dans le renforcement des capacités des Forces Armées Nationales. Le ministre d’État en charge de la Défense a officiellement remis un ensemble de matériels logistiques destinés à améliorer l’efficacité et la mobilité des troupes sur le terrain.

Ce lot stratégique comprend divers équipements tels que des niveleuses, des bulldozers, des compacteurs, des tractopelles, des semi-remorques et des porte-chars. Ces matériels, acquis grâce aux efforts soutenus de l’État burkinabè, visent à renforcer la capacité opérationnelle des Forces Armées, leur permettant ainsi de mieux répondre aux défis sécuritaires actuels.

Ce renforcement logistique témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les forces de défense dans leur mission de protection du territoire. Avec ces équipements de pointe, les troupes pourront non seulement se déplacer plus facilement sur des terrains difficiles, mais aussi mener des opérations de grande envergure avec plus de précision et de rapidité.

L’armée de l’air du Burkina Faso se renforce avec la promotion « Goua Tchili »

Ce vendredi 11 octobre 2024, l’École Nationale des Sous-officiers d’Active (ENSOA) a célébré la sortie de promotion de 20 sous-officiers spécialistes de l’armée de l’air du Burkina Faso. Baptisée « Goua Tchili », signifiant « Recommencer » en langue Gulmance, cette nouvelle promotion intègre fièrement des femmes parmi ses rangs, illustrant ainsi l’inclusion et la diversité au sein des forces armées burkinabè.

Après deux ans d’une formation rigoureuse, ces 20 sous-officiers ont été jugés aptes à rejoindre les forces armées nationales et accèdent au grade de Sergent. Leur mission sera de renforcer l’armée de l’air, notamment dans les efforts de reconquête du territoire national, un enjeu crucial pour la stabilité et la sécurité du Burkina Faso.

Ce nouveau contingent s’engage à insuffler un nouveau dynamisme à l’armée de l’air, à un moment où la défense aérienne du pays revêt une importance stratégique dans la lutte contre les menaces sécuritaires. L’intégration de cette promotion marque une étape décisive dans la modernisation et le renforcement des capacités des forces armées burkinabè.

La promotion « Goua Tchili » incarne l’espoir et la détermination d’une armée résolument tournée vers l’avenir, prête à relever les défis du présent pour un Burkina Faso sécurisé et souverain.

Tentative de déstabilisation du Burkina : un ex-commandant accuse un journaliste et prépare une armée de mercenaires

Le Burkina Faso se retrouve au cœur d’une affaire de déstabilisation avec des révélations choquantes faites par Ahmed Kinda, ancien commandant des Forces spéciales burkinabè. Interpellé dans le cadre d’une enquête sur un complot visant à déstabiliser les institutions du pays, Kinda a accusé le journaliste Barry Abdoulaye d’être impliqué dans le recrutement de mercenaires pour mener cette opération.

Selon Kinda, il attendait l’arrivée de 150 mercenaires en provenance de la République Centrafricaine, lourdement armés avec des fusils d’assaut AK47, des mitrailleuses PKMS, des lance-roquettes RPG7 et des mortiers, pour lancer une offensive contre le gouvernement burkinabè. L’arrestation de Kinda a permis de mettre en lumière une tentative sérieuse de coup d’État, orchestrée depuis le Niger, où il préparait la réception des mercenaires.

Ces déclarations mettent en cause de manière inquiétante des acteurs de la presse et soulèvent des questions sur la portée de ce complot. L’implication présumée de Barry Abdoulaye dans ce recrutement de mercenaires révèle un volet inattendu de cette tentative de déstabilisation, plongeant le pays dans une atmosphère de tension et de suspicion.

Inauguration d’un Centre de Télépilotage de Drones Civils à Ouagadougou : Un Atout Stratégique pour la Sécurité Nationale

Ce jeudi 26 septembre 2024, Ouagadougou a franchi une nouvelle étape dans le renforcement de sa sécurité intérieure avec l’inauguration du Centre de maintenance et de formation en télépilotage de drones civils. Ce projet stratégique, mené par le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, vient doter les Forces de Sécurité intérieure (FSI) d’un outil de pointe pour répondre aux défis sécuritaires croissants.

Ce centre, équipé de technologies de pointe, offre des formations alliant théorie et pratique, permettant aux forces de l’ordre de maîtriser l’utilisation des drones dans des contextes complexes. Grâce à cette initiative, les FSI pourront déployer des drones pour surveiller, analyser et intervenir avec une précision accrue, renforçant ainsi la sécurité du pays.

En inaugurant cette infrastructure, Mahamadou SANA réaffirme l’engagement du gouvernement à moderniser les capacités opérationnelles des FSI, en intégrant les nouvelles technologies pour mieux lutter contre les menaces sécuritaires.

D’anciens hauts responsables et puissances étrangères impliqués dans un complot de déstabilisation du Burkina Faso

Le ministre de la Sécurité du Burkina Faso, Mahamadou Sana, a révélé, lors d’une déclaration télévisée le 23 septembre 2024, l’existence d’un complot visant à déstabiliser le pays. Parmi les personnalités impliquées figurent l’ex-président Paul Henri Sandaogo Damiba, les anciens ministres Djibril Bassolé et Alpha Barry, ainsi que l’ex-président de la Commission électorale Newton Ahmed Barry. Ces figures de proue étaient appuyées par des puissances occidentales, des groupes terroristes, et des mercenaires européens.

Selon le ministre, plusieurs tentatives de déstabilisation ont été déjouées grâce à la vigilance des services de renseignement. Des militaires burkinabés, dont le Commandant Johanny Compaoré et le Colonel Zalla, sont également cités parmi les comploteurs. Le plan prévoyait notamment des attaques violentes contre des civils et des institutions stratégiques du pays, dont le palais présidentiel.

L’une des premières opérations a été l’attaque de Barsalogho, orchestrée pour semer la terreur parmi les populations civiles. Divers groupes terroristes devaient infiltrer le pays et cibler des points sensibles comme l’aéroport et les bases militaires. Des arrestations de terroristes ont déjà été effectuées, dont celle du Commandant Ahmed Kinda, cerveau des opérations.

Les autorités burkinabés appellent la population à dénoncer tout acte suspect afin de maintenir la stabilité du pays face à cette menace complexe.

Le Couvre-feu Prolongé de 30 Jours dans la Région de l’Est

Dans un communiqué en date du 12 septembre 2024, le gouverneur de la région de l’Est a annoncé la prorogation du couvre-feu sur l’ensemble du territoire régional. Ce couvre-feu, instauré dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région, sera en vigueur pour une durée supplémentaire de 30 jours.

Ainsi, à partir du samedi 14 septembre et jusqu’au dimanche 13 octobre 2024, les habitants de la région de l’Est devront respecter cette mesure de sécurité, interdisant toute circulation de minuit à 4 heures du matin. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité des actions prises pour protéger les populations et contenir les menaces terroristes qui frappent cette zone depuis plusieurs années.

Le Burkina Faso et le Ghana unissent leurs forces pour renforcer la sécurité et combattre le Terrorisme

Le mardi 10 septembre, Ouagadougou a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau entre le Burkina Faso et le Ghana, marquant une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a accueilli une délégation ghanéenne conduite par Albert Kan-Dapaah, ministre de la Sécurité nationale du Ghana, pour une discussion cruciale axée sur la coopération régionale et la lutte contre l’insécurité.

Cette réunion visait à consolider les efforts communs pour relever les défis sécuritaires, alors que le Burkina Faso continue de faire face à des menaces terroristes. Le ministre burkinabè a exprimé sa gratitude pour l’accueil réservé aux réfugiés burkinabè au Ghana, affirmant que ces derniers cohabitent harmonieusement avec leurs voisins ghanéens.

Albert Kan-Dapaah, chef de la délégation ghanéenne, a souligné l’importance des liens historiques entre les deux pays et a réaffirmé l’engagement du Ghana à soutenir le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. « Ce qui touche le Burkina concerne également le Ghana », a-t-il déclaré, rappelant que les deux pays partagent une frontière de plus de 630 km, rendant la coopération essentielle.

En plus de réitérer son soutien militaire et sécuritaire, le Ghana s’engage également à plaider en faveur du Burkina Faso auprès des institutions internationales telles que l’Union africaine, la CEDEAO et les Nations Unies pour obtenir un soutien accru dans la lutte contre le terrorisme.

Cette rencontre a également vu la participation d’autres membres clés du gouvernement burkinabè, y compris les ministres de la Sécurité, de l’Administration territoriale et des Finances, démontrant l’importance de cette coopération renforcée pour la stabilité régionale.

La Russie réaffirme son soutien au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme

Lundi 9 septembre 2024, l’Ambassadeur de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov, a rencontré le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana, à Ouagadougou, pour réaffirmer le soutien de la Russie dans la lutte contre le terrorisme. Lors de cette audience, les deux parties ont souligné l’importance de renforcer leur coopération, particulièrement dans le domaine sécuritaire.

Le diplomate russe a exprimé l’engagement continu de la Russie à soutenir le Burkina Faso dans sa lutte contre ce fléau. « La Russie est toujours aux côtés du Burkina Faso et nous allons continuer à l’aider dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré Igor Martynov. Il a également ajouté que son pays connaît bien le phénomène et est prêt à partager son expertise pour combattre cette menace.

Outre la question de la sécurité, d’autres thématiques ont été abordées lors de la rencontre, notamment la sécurité alimentaire et économique. L’ambassadeur a réaffirmé la volonté de la Russie d’étendre cette coopération dans divers secteurs, toujours dans le but de renforcer les capacités économiques du Burkina Faso et d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens.

Cette rencontre témoigne des relations solides entre les deux pays et de la détermination de la Russie à soutenir le Burkina Faso dans ses défis sécuritaires et socio-économiques.