Dans son discours à la clôture des travaux du 15ème sommet des BRICS à Johannesburg, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a déclaré que, son pays est prêt pour intégrer les BRICS.
Les rideaux se sont refermés le 24 août 2023, sur le 15ème sommet des BRICS. L’évènement était placé sous le thème : « BRICS et l’Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ». Faustin Archange Touadéra qui a engagé depuis un certain temps, le chantier de reconstruction de la RCA, sur le plan sécuritaire, économique et stratégique a saisi l’occasion pour solliciter une place de membre au sein des BRICS. L’organisation est actuellement composée de ces pays, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.
Invité à ce sommet, Faustin Archange droit à eu droit à un discours au même titre que ses pairs africains. Dans son allocution, le président centrafricain souligne que ce sommet se tient : « où les organisations internationales classiques ne parviennent plus à instaurer la paix, la sécurité et le développement durable. »
Il estime qu’une alliance avec les BRICS, constitue, un nouveau point de départ vers l’émergence d’un ordre international plus équitable, plus inclusif, plus pacifique, fondé sur le respect mutuel, un partenariat gagnant-gagnant, le respect de l’égalité et de la souveraineté des Etats, le respect du droit de souveraineté permanente des peuples et des nations sur leurs richesses et leurs ressources naturelles qui doit s’exercer dans l’intérêt du développement national et du bien-être de la population de l’Etat intéressé.
Pour le chef de l’Etat centrafricain, le partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif, prôné par les cinq grandes économies émergentes du monde que sont les BRICS, constitue pour nous une solution idéale aux inégalités mondiales extrêmes, aux velléités hégémoniques, néocoloniales, géopolitiques et géostratégiques des puissances occidentales, qui maintiennent les Etats africains dans la pauvreté, l’insécurité et la dépendance.