Le maire a été pris en otage la semaine dernière par les combattants rebelles de l’UPC après les affrontements meurtriers qui les ont opposés avec des miliciens autodéfense sud-soudanais.
Depuis la semaine dernière, la sous-préfecture de Bambouti, située à environ 1429 kilomètres de Bangui est sous extrême tension. On parle de l’incursion musclée des miliciens d’autodéfense sus-soudanais dans la ville ainsi que l’assassinat d’un général de l’UPC. Et ce n’est pas tout!
Selon l’honorable Jean-Bernard Gbissigui, député de Bambouti, le maire de la ville a été pris en otage depuis la semaine dernière par les combattants rebelles de l’UPC, et ce, quelques heures après les affrontements meurtriers qui les ont opposés avec des miliciens autodéfense sud-soudanais qui ont fait incursion musclée quelques heures plutôt dans la ville.
En effet, il y’a quelques jours, au sud-est de la RCA, à la frontière avec le Sud-Soudan, les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), basés dans la sous-préfecture de Bambouti, ont mené une violente incursion dans une petite localité sud-soudanaise à la frontière avec la RCA. Plusieurs habitations ont été incendiées et saccagées. Un chef du centre sanitaire local a également été tué par les rebelles de l’UPC qui se sont repliés discrètement quelques heures plus tard vers la ville centrafricaine de Bambouti. Vingt— quatre heures plus tard, les miliciens autodéfense sud-soudanais, en représailles, ont lancé une contre-offensive contre les positions de l’UPC à Bambouti, faisant au passage plusieurs dégâts matériels et humains, ainsi que la fuite des éléments de l’UPC dans la brousse.
Cependant, la maire de la ville, madame Anne-Marie Siokani, , qui avait eu le courage de rester dans la ville malgré les détonations d’armes lourdes et légères des miliciens sus-soudanais, a été malheureusement kidnappé par les combattants rebelles de l’UPC quelques heures après leur retour dans la ville suite au retrait des miliciens sud-soudanais.
Selon l’honorable Jean-Bernard Gbissigui, député de Bambouti, Madame Anne-Marie Siokani est toujours entre les mains de ses ravisseurs de l’UPC qui ne sont plus basés dans leur quartier général, mais plutôt dans la concession de la résidence de Madame le maire.
Pour l’heure, le gouvernement n’a pas encore réagi sur cette nouvelle affaire qui est survenue à un mois du premier tour des élections législatives et présidentielles.