La mortalité maternelle est un problème de santé publique en Centrafrique. Parmi les premières causes : les avortements clandestins, réalisés dans les quartiers hors des structures sanitaires. Selon les statistiques, deux femmes meurent chaque jour des suites de ces avortements non médicalisés.
Aujourd’hui, l’avortement est interdit par la loi en Centrafrique, sauf dans quelques cas précis. Acculées par les tabous et la pénalisation de l’avortement, beaucoup se décident à mettre fin à leurs grossesses comme elles le peuvent. Ce qui a de graves conséquences médicales.