Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, poursuit son engagement en faveur de la transformation locale des ressources agricoles. Ce jeudi 22 mai 2025, il a lancé officiellement les travaux de construction d’une usine de transformation de la pomme de cajou dans la commune de Péni, à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso.
D’un coût estimé à 6,65 milliards FCFA, cette unité industrielle sera opérationnelle d’ici décembre 2025. Elle incarne la volonté présidentielle de valoriser les produits locaux, de limiter les pertes post-récolte et de stimuler une industrie agricole moderne.
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Jusqu’ici, seule la noix de cajou bénéficiait d’une valorisation. Pourtant, le Burkina Faso produit chaque année plus de deux millions de tonnes de pommes de cajou, selon Ouémihié Clément Attiou, Directeur général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques. Avec cette usine, la pomme entière sera exploitée pour produire du jus, du vin, des concentrés, du vinaigre et même de l’éthanol.
Le projet ne s’arrête pas à Péni. Le Chef de l’État a annoncé la réplication du modèle dans d’autres zones riches en production, notamment Orodara, Banfora et Gaoua. L’ambition : bâtir une véritable chaîne industrielle de transformation agricole dans l’ouest du pays.
Avec une capacité annuelle de 5 000 tonnes, l’usine de Péni devrait générer 112 emplois directs et 1 050 emplois indirects. Elle jouera un rôle clé dans la relance économique et le renforcement du tissu industriel national.

