Le gouvernement burkinabé a adopté de nouvelles mesures fiscales et économiques lors du conseil des ministres du jeudi 4 septembre 2025. Désormais, les propriétaires de parcelles non mises en valeur devront payer une taxe comprise entre 750 et 1000 francs CFA par mètre carré, selon la localité. L’annonce a été faite par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubacar Nacanabo.
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Cette décision fait suite à une opération de contrôle menée à Ouaga 2000, qui a révélé de nombreux terrains inexploités. Plutôt que d’appliquer la sanction de retrait prévue par les textes, l’exécutif a choisi d’imposer une taxe afin d’offrir une seconde chance aux propriétaires.
Le ministre a précisé que ce prélèvement sera augmenté de 20 % chaque année, afin d’encourager la mise en valeur des parcelles dans le délai légal de cinq ans. Cette mesure figure dans l’avant-projet de loi de finances rectificative 2025, adopté en conseil des ministres et appelé à être examiné par l’Assemblée nationale.
En parallèle, l’exécutif a pris une mesure d’exonération de la TVA sur les aliments pour poissons. Cette décision vise à réduire les coûts de production pour les pisciculteurs et à soutenir la dynamique de la pisciculture dans le cadre de l’offensive agropastorale et halieutique.
« La pisciculture est en plein développement au Burkina. Il faut accompagner cette dynamique en allégeant les charges liées aux aliments de poissons », a expliqué Dr Nacanabo.

