Le Comité national de Pilotage du Projet « Renforcer le droit des filles à achever une scolarité sûre et à temps » (FASST) a tenu sa quatrième session le jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou. Porté par Plan International Burkina Faso et la Fondation Strømme, ce projet, financé par Affaires mondiales Canada, vise à soutenir l’accès à une éducation de qualité pour les filles burkinabè des régions du Centre-nord, du Nord, de l’Est et du Sahel.
Karl-Frédéric Paul Estrada, représentant résident de Plan International Burkina Faso, souligne que le projet FASST contribue à la réponse à la crise sécuritaire au Burkina Faso, en particulier dans le secteur de l’éducation. Malgré les défis, les résultats sont satisfaisants. Au cours de la troisième année de mise en œuvre, 369 mentors féminins ont été formés sur les droits à l’éducation des filles et les compétences de vie. De plus, 2 214 filles ont été encadrées, renforçant leur confiance et leurs compétences.
Ce projet a permis d’offrir des rations sèches à 2 590 filles adolescentes pour les motiver à poursuivre leur éducation. Il vise non seulement à garantir un accès équitable à l’éducation, mais aussi à renforcer l’autonomisation des filles.
La quatrième session du comité a permis d’évaluer les activités menées sur le terrain et l’état de mise en œuvre des recommandations précédentes. Le gouvernement exprime sa reconnaissance envers le projet FASST, soulignant son alignement avec les priorités gouvernementales en matière d’éducation.
Mamadou Diarra, conseiller technique du ministre de l’Éducation nationale, remercie Affaires mondiales Canada, Plan International Burkina Faso, la Fondation Strømme et les ONG impliquées dans le projet pour leur soutien dans le contexte difficile du pays.
Lee-Anne Herrmann, ambassadrice du Canada au Burkina Faso, félicite les acteurs du projet pour leurs efforts et exprime le souhait de voir les résultats perdurer. Le conseiller technique assure que les acquis du projet seront pérennisés grâce à la collaboration avec les directions techniques déconcentrées du ministère de l’Éducation nationale.