Burkina Faso : 124 milliards de FCFA, un financement de plus pour moderniser les infrastructures de transport

Des investisseurs, il y en a et il y en aura davantage au pays des hommes intègres. Le gouvernement burkinabè…

Des investisseurs, il y en a et il y en aura davantage au pays des hommes intègres. Le gouvernement burkinabè et la Banque islamique de développement (BID) ont signé un important accord de financement des infrastructures, en marge du Forum de développement du Fonds de l’OPEP, tenu à Vienne, en Autriche.

La signature de cet accord de financement des infrastructures a été actée entre le Ministre Burkinabè de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, et le Président du Groupe de la Banque islamique de développement, S.E. Dr Muhammad Al Jasser. Cette entente porte sur un montant total de 187,830 millions d’euros, soit environ 124,463 milliards de francs CFA.

Un projet de financement des infrastructures pour stimuler le commerce régional

Ce financement est destiné à la mise en œuvre du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie. Il s’agit d’un programme stratégique qui vise à moderniser des tronçons clés du réseau routier burkinabè, dans le but de renforcer la fluidité des échanges tant à l’échelle nationale que régionale.

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Selon les autorités Burkinabè, le projet a pour ambition principale de booster le commerce inter-régional en améliorant la chaîne logistique des transports. Cela passera par une amélioration durable des services routiers communautaires, à travers la réhabilitation de voies essentielles pour les échanges commerciaux entre les pays membres de la CEDEAO et au-delà.

Une réponse à des enjeux économiques prioritaires

Alors que le Burkina Faso fait face à des défis économiques liés à la sécurité, à l’enclavement géographique et à la résilience logistique, ce partenariat stratégique constitue une réponse directe aux besoins urgents du pays. En effet, les infrastructures de transport sont au cœur des politiques de développement du gouvernement, portées par la volonté du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, de transformer la base productive du pays.

Pour Dr Aboubakar Nacanabo, ce projet illustre « la capacité du Burkina Faso à mobiliser des partenaires fiables pour accompagner son développement durable ». Il a salué « l’engagement constant » de la Banque islamique de développement aux côtés du Burkina Faso, dans une dynamique de coopération gagnant-gagnant.

Un partenariat Sud-Sud qui s’intensifie

Ce financement s’inscrit aussi dans la stratégie burkinabè de diversification de ses partenaires économiques, en valorisant les mécanismes de coopération Sud-Sud. La Banque islamique de développement, en tant qu’institution financière multilatérale, joue un rôle de plus en plus central dans l’appui aux projets structurants sur le continent africain.

La signature de cet accord marque ainsi une étape importante dans les efforts du Burkina Faso pour renforcer ses infrastructures de base et améliorer la compétitivité de son économie dans la sous-région ouest-africaine.

Les travaux de réhabilitation prévus dans le cadre du PRISE devraient débuter dans les mois à venir, avec des retombées attendues sur l’emploi, la connectivité et la réduction des coûts de transport

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