Le 13 septembre 2025, Ottawa a accueilli le lancement officiel de la Chambre de Commerce et d’Industrie Burkina-Canada (CCI-BC), un nouvel instrument destiné à renforcer les liens économiques et financiers entre les deux pays.
Ottawa et Ouagadougou se rapprochent aujourd’hui par un pont économique inédit. Le 13 septembre 2025, dans la capitale canadienne, la création officielle de la Chambre de Commerce et d’Industrie Burkina-Canada (CCI-BC) a marqué le début d’une coopération renforcée, portée par la diaspora entrepreneuriale et orientée vers le développement d’opportunités concrètes.
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« La Chambre est un vecteur de croissance qui dépasse le symbolique pour toucher au concret, aux affaires et à la création de valeur partagée », a affirmé Désiré Kaboré, président de la CCI-BC, devant une audience de prestige comprenant la députée d’Orléans, la présidente de la Chambre de commerce de Gatineau et plusieurs investisseurs canadiens et africains.
Il a présenté une vision ambitieuse pour exploiter le potentiel du Burkina Faso : « Une agriculture fertile, des ressources diversifiées et un immense potentiel solaire », autant de secteurs propices à l’investissement. La CCI-BC se positionnera comme un facilitateur et catalyseur pour les entrepreneurs. Elle s’engage à sécuriser et guider les investisseurs canadiens en leur offrant un accès privilégié à l’information et un accompagnement sur le terrain. « Nous serons votre boussole », a lancé M. Kaboré, tout en encourageant les Burkinabè : « Préparez vos projets les plus ambitieux, le Canada est une porte ouverte, nous serons votre catalyseur. »
Les fondations de cette initiative sont solides. Le chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina au Canada, Idrissa Soulama Nénin, a rappelé que les investissements canadiens au Burkina Faso avaient atteint près de 1,1 milliard de dollars en 2023, essentiellement dans le secteur minier.
« La mise en place d’un cadre juridique adéquat montre l’ouverture du pays à tous ceux qui souhaitent faire des affaires », a-t-il souligné.
L’ensemble des intervenants a insisté sur la nécessité de créer des synergies gagnant-gagnant.
« Si la culture et la langue rapprochent nos pays, ce sont les affaires qui scelleront véritablement ce partenariat », a martelé la députée Marie France Lalonde.
Un message repris par la présidente de la Chambre de Commerce de Gatineau, Iseline Gandaho, qui a partagé son parcours d’immigrante devenue femme d’affaires à succès, illustrant le potentiel qu’une telle coopération peut offrir.
Enfin, la députée Marie France Lalonde a remis un certificat de reconnaissance à la CCI-BC au nom des citoyens d’Orléans, soulignant l’importance de cette initiative pour stimuler l’entrepreneuriat et la coopération bilatérale. Plus qu’une structure, la Chambre de Commerce et d’Industrie Burkina-Canada incarne une promesse : celle de créer un réseau influent de décideurs, de stimuler les opportunités d’affaires et de générer de la richesse à Ouagadougou comme à Ottawa.

